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Présentation

  • : Le blog de l'Amicale des Anciens de la Légion Etrangère d'Indre-et-Loire
  • : Ce blog présente toutes les activités de l'Amicale. Vous êtes invités à transmettre vos textes et photos pour enrichir ce blog soit en contactant le Président soit en écrivant à zeraldavert@gmail.com
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Profil

  • AALE 37
  • Pierre LORAILLER 
- Ancien Caporal au 1er R E P et de la Police Militaire à SIDI BEL ABBES 
- Président de l’AALE d’Indre et Loire depuis le 01/01/2003 
- Délégué AALP Région Centre.
  • Pierre LORAILLER - Ancien Caporal au 1er R E P et de la Police Militaire à SIDI BEL ABBES - Président de l’AALE d’Indre et Loire depuis le 01/01/2003 - Délégué AALP Région Centre.

A.A.L.E. 37

Buts : Entretenir et développer les sentiments de camaraderie et de solidarité qui caractérisent la Légion Etrangère.

Pérenniser le souvenir du Combat de Camerone.

 

Président :

LORAILLER Pierre

Mail : zeraldavert@gmail.com

 

Composition du bureau directeur :

Président d’Honneur : Général de Brigade (2S) BREUILLE Eric (Ancien Chef de Corps du 1er REG)

Vice-Président : BERTHE Francis  (Ancien du 2ème REP)

Secrétaire et Trésorière : Mlle THERET Nadine

 

Administrateurs :  

DUPUIS Rémi

LEBIGRE Yannick

THERMEAU Jean-Claude

 

Contrôleur aux Comptes :

BERGEOT Dominique

 

Porte-drapeaux :

BENYAHIA Hikmat

GAUTIER Dominique

 

Recherche

Musique

15 décembre 2012 6 15 /12 /décembre /2012 12:37
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15 décembre 2012 6 15 /12 /décembre /2012 12:24

Galette-2013.jpg

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15 décembre 2012 6 15 /12 /décembre /2012 12:22
Mise à jour : 03-12-2012  link
L'armée et la Nation... La Légion bien dans ses garnisons...

 

2012 est une année particulière pour la Légion étrangère. Notamment pour la Maison mère, puisque le 1er Étranger célèbre à Aubagne, le 50e anniversaire de sa présence au coeur du pays de Marcel Pagnol.

 

En 1962, la Légion quittait son berceau algérien et Sidi Bel Abbès pour prendre un nouveau départ avec son redéploiement en métropole et dans quelques territoires d'Outre-Mer. Cette "mutation" connaît depuis un franc succès partout où les unités de Légion se sont installées, tissant de forts liens avec les autorités civiles et les populations locales. Cet échange mutuel et partagé se renouvelle chaque année, d'une manière bien visible, au travers des diverses manifestations réunissant militaires et citoyens, telles que les cérémonies de Camerone dans les garnisons ou encore les défi lés du 14 Juillet à Paris ou en province. Dans ces moments de communion, la Légion soulève régulièrement l'enthousiasme et la curiosité des foules.

 

Les récentes cérémonies du 11 Novembre, devenues journée d'hommage à tous les "Morts pour la France", ont été une nouvelle fois l'occasion de montrer les liens étroits qui existent entre les Français et leur Légion.

 

Une réalité : des légionnaires qui se sentent bien dans leurs garnisons, des contacts entretenus à tous les niveaux, rencontres culturelles et sportives, sociales et professionnelles... Prenons également quelques exemples récents : le succès de l'exposition "Regards de légionnaires" ou encore les "Assises des Petites villes de France" à Castelnaudary. Plus en arrière, souvenons-nous aussi qu'en décembre 1999, le légionnaire de 1re classe Nemcok disparaissait, mortellement blessé lors de la chute d'un arbre alors qu'il effectuait des opérations de bucheronnage dans le cadre du déclenchement du plan ORSEC. En ces moments douloureux, le Président Jacques Chirac écrivit à son chef de corps : "Je viens d'apprendre la mort en Haute-Vienne du légionnaire Nemcok, dans l'accomplissement d'une mission de solidarité nationale exigeante et difficile, au service de nos compatriotes victimes des intempéries. Je tiens à vous dire que je partage votre émotion et votre tristesse dans ce deuil tragique qui frappe votre régiment, toute la communauté légionnaire et l'ensemble des armées françaises. En mon nom, et au nom de tous les Français, je vous adresse, Mon colonel, l'expression de mes sentiments très attristés".

 

La Légion étrangère a toujours été un acteur, au travers de cet esprit de solidarité, de ses actions, de son identité et de son esprit de corps qui continue à concourir au mythe de Monsieur légionnaire. Aujourd'hui, comme hier et encore plus demain, on ne cesse de parler de la Légion étrangère. Les médias demeurent friands de son épopée, les productions littéraires restent abondantes et les candidats se pressent toujours aussi nombreux à l'engagement.

La Légion étrangère traverse le temps, s'adaptant et maîtrisant contraintes et objectifs, éternellement...


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15 décembre 2012 6 15 /12 /décembre /2012 12:20

mardi 4 décembre 2012

 

Il s’appelle Benoist GALVAN et remplace le père LALLEMAND, figure de l’institution qui a pris ses quartiers à Puyloubier (IILE), après avoir célébré un dernier office, le 18 novembre dernier à Aubagne (commandement Légion étrangère et 1er régiment étranger). Agé de quarante et un ans, prêtre depuis 2000, le nouveau padre a commencé par exercer dans la paroisse de Saint-Maixent-l’Ecole (Deux-Sèvres), avant de « basculer », selon son expression, en 2002 vers l’aumônerie militaire. Il a passé ces dix dernières années chez les chasseurs alpins. Avant de rejoindre la Légion, à la fin octobre, le père Galvan a effectué un séjour de quatre mois au Tchad.

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15 décembre 2012 6 15 /12 /décembre /2012 11:33
Written by Constantin LIANOS    link
Tuesday, 11 December 2012 18:17

 

Eloge funèbre du général de corps d’armée Jacques LEMAIRE

par le Général d'armée Bruno DARY

(Les Invalides - le vendredi 7 décembre 2012)


Mon général, mon ancien, et, si vous le permettez, cher compagnon d’armes,

Le 11 juillet 2011, ici même aux Invalides, vous étiez élevé à la dignité de Grand Croix dans l’ordre de la Légion d’Honneur ; par cet adoubement, la France reconnaissait en vous un de ses grands serviteurs et par cet adoubement au soir de votre vie, vous entriez dans la cohorte restreinte des Français qui ont eu cet honneur : quelques chefs militaires, quelques résistants ou déportés, des Compagnons de la Libération, quelques grands hommes de lettres ou des serviteurs de l’Etat parmi les plus connus ! En deux siècles d’existence de l’Ordre, moins de 3 000 hommes et femmes ont reçu cette distinction et vous êtes moins de 100 Français à pouvoir l’arborer !

Et aujourd’hui, moins de 18 mois plus tard, vous êtes à nouveau présent pour un ultime hommage, « couché dessus le sol à la face de Dieu » et, puisque la noblesse, la grandeur et l’histoire du lieu s’y prêtent, on peut poursuivre cet ode de Péguy :

« Heureux ceux qui sont morts sur un dernier haut lieu,

Parmi tout l'appareil des grandes funérailles ! »

Car il en est ainsi de la vie des hommes, comme de la vie des Invalides : aux heures heureuses, succèdent les heures douloureuses, au temps des fêtes suit le temps du deuil, après la splendeur de l’été et la douceur de l’automne, vient l’hiver avec ses jours sombres.

Et aujourd’hui, mon ancien, vous retournez dans la terre qui vous a vu naître, voici près de 90 ans ; vous retournez vers cette terre charnelle, que vous avez si souvent et si bien défendue ;  vous rejoignez surtout tous vos compagnons d’armes, partis très jeunes, sans doute trop jeunes, dont la mort vous a marqué, plus que votre pudeur ne vous autorisait à le dire.

Vous rejoignez ainsi vos camarades, qui comme vous se sont engagés dans le régiment des sapeurs pompiers, et, en tant que résistant, ont participé à la libération de la Capitale en ce mois d’août 44.

Vous rejoignez vos légionnaires, tombés en Indochine, sacrifié dans l’indifférence de la nation et au cœur de la jungle indochinoise :

-         ceux du 2ème Etranger avec qui, par une mauvaise blessure au cou, vous avez failli perdre la vie ;

-         ceux de la Compagnie disciplinaire que vous conduirez au combat pour se couvrir de gloire ;

-         et surtout ceux du 2ème Bataillon étranger de parachutistes, avec qui vous allez écrire parmi les plus belles pages de l’histoire du bataillon, à tel point que vous en porterez la fourragère à titre personnel.

Vous rejoignez ceux qui sont tombés à vos côtés au cours des combats dont les noms sont inscrits désormais en lettres d’or au régiment : Nghia-Lo ; Ba Vi ; Vietri ; Phu Doan ; Na San ; la RC6 et tant d’autres !

Mais vous rejoignez aussi, votre chef, le Ces RAFFALLI, mort au combat, pour être resté une fois de trop debout face à l’ennemi, et le capitaine HAMACEK, tué à la tête de sa compagnie de combat.

Vous rejoignez aussi tous vos camarades, qui comme vous ont écrit les débuts de l’épopée des légionnaires-parachutistes, qui comme vous sont revenus meurtris d’Indochine, qui comme vous ont continué le combat en Algérie et, une fois la paix revenue, ont poursuivi leur route, et puis qui, atteints un jour par l’âge ou frappé par la maladie, ont quitté la terre des hommes, MORIN, CAILLAUD, CABIRO, LIESENFELT, BLOCH et bien d’autres !

Et puis vous rejoignez aussi ceux qui sont tombés sous vos ordres en Algérie, que ce soit à la tête du Centre d’entrainement militaire de la jeunesse algérienne ou dans les rangs du 14ème Régiment de Chasseurs Parachutistes.

Vos blessures et vos 11 titres de guerre sont suffisamment éloquents pour montrer que vous fûtes un homme d’action, et sans doute plus que cela, un homme de passion pour l’action, au point de vouloir rester toujours en pointe des combats, en première ligne des hommes des troupes d’assaut.

Vous qui avez eu une jeunesse rude, vous qui avez connu, à votre adolescence,  l’humiliation de l’occupation, vous avez, durant les 40 premières années de votre vie, forgé votre caractère à l’école de la guerre ; vous avez appris que les plus grandes réussites sont toujours du côté de la plus grande exigence ; et vous n’aurez de cesse de montrer, par votre style de commandement exigeant et même parfois rugueux, qu’au combat les erreurs dues à la bonté d’âme ou au sentiment, sont vraiment la pire des choses, car vos nombreux engagements vous ont montré que l’adversaire, lui, n’en avait guère à votre égard, à notre égard !

C’est ainsi qu’une fois la paix revenue après la tragédie algérienne, une fois les armées rapatriées dans leurs garnisons de France, vous mettrez votre sens de l’action au service de la formation des élèves et des stagiaires qui vous seront confiés ; vous allez alors avoir la passion de la formation et la passion de transmettre aux plus jeunes générations tout ce que l’expérience du combat vous a appris : d’abord à l’Ecole des troupes aéroportées de Pau, puis durant 5 ans, vous allez donner au centre d’entraînement commando de Givet ses lettres de noblesse ; vous serez désigné ensuite pour commander le lycée militaire de Saint-Cyr que vous marquerez de votre empreinte et enfin vous commanderez l’Ecole Nationale des sous-officiers d’active de Saint-Maixent, dont les élèves sont venus vous rendre ce dernier hommage.

Ces commandements en école seront entrecoupés de deux commandements de formations opérationnelles : celui du 67ème Régiment d’Infanterie d’une part, à la tête duquel vous allez vous illustrer en juin 1972, lors de la catastrophe ferroviaire de Vierzy en apportant les premiers secours et en assurant leur coordination durant les premières 48 heures en attendant que les autorités civiles prennent le relais et, puis, sommet de votre carrière de soldat et de parachutiste, vous commanderez la 11ème division parachutiste, avant de vous retirer définitivement de la vie active.

Si vous êtes restés discret durant votre retraite, sachez que votre nom et surtout votre visage restent gravés chez vos héritiers du 2ème REP, car parmi les photos qui ornent la salle d’honneur et le PC du régiment,  se trouvent ces quelque clichés mythiques d’Indochine, celui où vous êtes aux côtés de RAFFALLI, inquiets devant une liaison radio qui ne passe pas, celui de votre remise de Légion d’honneur par le général de LATTRE et celui où vous portez vous-mêmes un de vos lieutenants, grièvement blessé pour accélérer son évacuation par hélicoptère.

Mon général et mon ancien, vous qui avez connu  les tempêtes de notre pays, qui en avez connu les heures glorieuses et en avez partagé les drames, vous qui avez sacrifié beaucoup de votre vie personnelle pour le service de notre pays, vous qui avez aimé la vie et côtoyé la mort, nous tenons aujourd’hui à vous adresser un dernier hommage, pour être resté fidèle à votre parole, à votre honneur et à vos amis ; votre vie, votre sens du service, votre caractère trempé et même entier et votre exemple nous engage aujourd’hui, nous vos fils spirituels, à écouter votre voix et à suivre votre trace, pour éclairer notre chemin, celui qui nous mène à demain.

Adieu mon ancien et merci !

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4 décembre 2012 2 04 /12 /décembre /2012 19:53

 

Written by Constantin LIANOS    link
Sunday, 02 December 2012 16:36

 

 

Nous vous faisons part avec regrets de l'avis de décès du général de corps d'armée (2S) Jacques LEMAIRE, Grand' croix de la Légion d'honneur, ancien lieutenant et capitaine au 2e BEP, ancien chef la 11e Division Parachutistes, est décédé au Val de Grâce, ce jour.

Les obsèques du GCA (2S) Jacques LEMAIRE auront lieu le vendredi 7 décembre 2012 à 10 heures en l'église des INVALIDES à Paris.

La cérémonie religieuse sera suivie d'un hommage au défunt, Grand'croix de la Légion d'honneur, dans la cour d'honneur .

L'éloge funèbre sera prononcé par le Général d'armée (2S) Bruno DARY.

Les membres des amicales sont invités à s'y rendre en tenue AALE ou AALP, avec décorations réglementaires.



Le président et les membres de l'AACLEM présentent leurs condoléances à sa famille et à ses proches.

Qui était le Général CA Jacques LEMAIRE ( 1923-2012 )

La 11 éme D.P.  à TOULOUSE 20 ANS D'HISTOIRE SOUVENIRS...( 1995 )

Le successeur du général Lacaze, le général Lemaire, originaire de Picardie et fier de l'être, est un personnage devenu parachutiste par l'envie que ses amis SAS, Roger Flamand étant l'un d'eux, lui ont communiquée. Sorti de la première promotion Coëtquidan tout comme le général Lacaze, promotion «Victoire», juillet 45 - 31 décembre 1945, le jeune officier Lemaire rêve de passer son brevet parachutiste. A l'Ecole d'application de l'infanterie, il demande au directeur, le général Caille, l'autorisation de satisfaire son souhait : refusé.

Et c'est au cours d'une permission que le futur général se présente à Pau en candidat libre, sans certificat médical, en retard sur une promotion ayant déjà effectué l'instruction à Aire sur Adour, et en plus argumentant une pratique bidon du parachutisme avec les Polonais. Et c'est ainsi que le seul officier de cette promotion prise en route se retrouve en tête de stick, à la porte du Junker 52. Le patron de l'ETAP était Château-Jobert dit Conan et qui devint le légendaire colonel, le lieutenant Bauer le patron de promotion de notre élève.

Huit sauts étaient nécessaires à l'époque ; par manque de temps, l'élève Lemaire en effectua cinq le dernier jour, et put rejoindre fièrement les cours de l'Infanterie : Brevet n°7798 du 2 octobre 1946 en poche.

En Indochine où il fit deux séjours au BEP, le général fut un des proches du commandant Raffalli et il reçut devant sa compagnie la Légion d'Honneur des mains du général de Lattre de Tassigny.

A un camarade de promotion en place à l'Elysée, le général Lemaire durant son commandement de la D.P., 1979-1981, fit remarquer que jamais un président n'était venu fêter la Saint-Michel avec les parachutistes. L'idée avait séduit le président Giscard d'Estaing et en septembre 1980 fut montée une grande "manip" à Caylus. Le président a eu l'amabilité de dire que c'était formidable, et qu'il était content de savoir que la France avait une division parachutiste de grande qualité. Les parachutistes n'avaient jamais eu la visite et la reconnaissance officielle du chef de l'Etat ; l'évènement ne s'est pas reproduit.

Extraits d’un article du Gl Godinot dans une revue militaire.

Quelques unes de ses affectations

2 ème BEP en Indochine ( avec Lacaze, Hélie de Saint Marc, Fayette, Linon....)

Algérie 1957: il est officier communication du général Massu

Affecté à l'école des troupes aéroportées au début des années 60

Commandant le CEC de Givet de 1965 à 1970

Dans les années 70  il a commandé 67e R.I. à Soissons

Le lycée militaire  de Saint Cyr l'école

L'ENSOA à Saint Maixent

Il a été l'adjoint du général Lacaze en 1978

Puis il a commandé la 11ème DP de 1979 à 1981

Il a terminé sa carrière comme adjoint au commandant de la région Terre de Bordeaux

Il était Grand croix  de la LH  (décret du 5 mai 2011 ) remise aux Invalides

Au revoir Monsieur Légionnaire

avec l'aimable colaboration de Jean Noël FERRET

Le général Lemaire a toujours été très discret sur sa carrière et personnellement je ne dispose pas de documents très originaux.

Dans les archives  de l'ECPA  j'ai retrouvé une photo  de la remise de décorations ( LH pour les officiers ) par le maréchal De Lattre lors de la prise d'arme  de Ninh-Giang   organisée après les combats de Nghia-Lo à la quelle a participé le 2 eme BEP ( dont la 3 ème compagnie commandée par le lieutenant J.Lemaire  à automne 1951 ) ;  Le lt Lemaire est le 2 ème récipiendaire en partant de la gauche ) . Ceux qui l'ont bien connu le reconnaîtront facilement.


Photo  de la remise de la LH ( chevalier ) aux officiers subalternes  du 2 eme BEP.

Le lieutenant Lemaire est à droite de l'officier décoré par le maréchal. Cette photo est consultable sur le site de l'ECPA :

http://www.ecpad.fr/prise-darmes-de-nih-giang-et-remise-de-decoration-aux-vainqueurs-de-nghia-lo-par-le-general-de-lattre-de-tassigny

On retrouve le récit des combats de Nghia-Lo avec la participation du 2 eme BEP ainsi que les noms des commandants d'unité ( dont les noms de ceux qui apparaissent sur la photo sur Wikipedia); J'ai entendu parler d'eux mais je ne les ai jamais rencontrés personnellement; je ne suis pas en mesure de les nommer précisément.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Nghia_Lo

Lieutenant- colonel (er) Constantin LIANOS

Président de l'AACLEM

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2 décembre 2012 7 02 /12 /décembre /2012 20:48
Written by Constantin LIANOS    link
Friday, 30 November 2012 12:07

 

VERSION PRONONCEE

Discours

du Président Valéry GISCARD d’ESTAING

lors de la cérémonie de transfert des cendres du Général Bigeard au Mémorial des guerres en Indochine de Fréjus.

Camp militaire Lecoq

---

20 novembre 2012

Madame Marie- France Bigeard,

Monsieur le Ministre de la Défense,

Monsieur le Ministre délégué chargé des anciens combattants,

Mesdames et Messieurs les Parlementaires et les élus,

Messieurs les anciens Ministres de la Défense,

Messieurs les Officiers Généraux,

Madame la Présidente de la Fondation Général Bigeard

Officiers, sous-officiers, légionnaires et soldats


Un ordre du jour émouvant vient d’être lu, comme c’est la règle, par Monsieur le Ministre de la Défense, que je salue cordialement.

Au cours de cette cérémonie, impressionnante et émouvante, le Gouvernement et l’Armée de Terre, mais aussi comme l’a écrit Victor Hugo, « un peuple entier », viennent rendre au Général Bigeard les honneurs qui lui sont dus.

Si, comme vous, avec vous, je suis venu accueillir l’arrivée de ses cendres dans cette terre militaire, c’est pour deux motifs : la reconnaissance en tant qu’Ancien Président de la République et la fidélité.

Le Général Bigeard a rendu de grands services à notre pays par ses actions d’éclat militaires. Lorsqu’il a sauté pour la deuxième fois sur la cuvette de Dien Bien Phu à la tête du 6ème BPC, le 16 mars 1954, chacun sentait que la fin du siège était proche. En venant rejoindre ses frères d’armes, il savait qu’il se condamnait à la mort ou à la captivité, cette captivité cruelle et humiliante qui a enchaîné 11.700 prisonniers, dont seulement un peu plus de 3000 sont revenus.

Je ne connaissais pas Marcel Bigeard.

Ma première rencontre avec lui a eu lieu dans la Cour des Invalides, le 27 Septembre 1974, lorsque je lui ai remis les insignes de Grand-Croix de la Légion d’Honneur. Il était devant moi, au garde à vous, en tenue de service.

Conformément à la règle il ne portait pas de décoration, mais je voyais briller sur sa croix de guerre, dans le souvenir que je gardais de sa célèbre photo, les palmes et les étoiles de ses vingt-cinq citations.

Lorsque je lui ai donné l’accolade, ce geste n’était pas conventionnel. J’ai eu le sentiment d’étreindre le dernier grand soldat de notre histoire militaire.

Certes il y aura toujours des officiers, des sous-officiers et des soldats courageux dans nos forces armées, comme en témoignent l’opération de Kolwezi et les actions en Afghanistan. Mais le changement d’époque n’offrira plus à personne, sans doute, de déployer son courage au service de son pays pendant 23 années consécutives sur les terrains de la France, d’Extrême Orient et d’Afrique.

De même que la victoire du 11 Novembre 1918 restera la dernière victoire militaire de la France dans un conflit mondial où elle exerçait le commandement des Armées alliées, de même le courage et le dévouement de Marcel Bigeard à toutes les causes où la France était engagée, feront de lui, le dernier soldat emblématique de notre histoire.

*

*         *

Je me suis souvenu de lui en 1975 lorsque notre armée traversait un malaise profond. En raison sans doute des économies excessives de fonctionnement décidées sous la Présidence précédente pour gager la mise en place des forces de dissuasion, des failles apparaissaient dans la discipline d’une armée qui était encore une armée de conscription, assujettie au service militaire. Des incidents éclataient dans les casernes, et à la gare de l’Est, lors des départs de train de permissionnaires …

J’ai fait venir Bigeard à l’Elysée.

Je lui ai parlé seul à seul en lui donnant pour mission de rétablir le moral et la discipline de notre Armée.

Il m’a répondu :

« Vous êtes Chef des Armées, je n’ai pas à discuter. Je suis prêt à assumer la mission que vous voulez me confier ».

Et je l’ai nommé Secrétaire d’Etat à la Défense.

Il est revenu me voir le 4 Août 1976 pour me dire :

« J’ai accompli ma mission. Je vous demande de me laisser partir ».

Il avait effectivement rempli sa tâche : la discipline avait été rétablie, la condition militaire revalorisée, et l’Armée avait retrouvé son allure.

Car Marcel Bigeard n’était pas seulement un combattant, mais aussi un organisateur, et surtout un entraîneur d’hommes.

*

*         *

La reconnaissance, mais aussi la fidélité !

Je l’ai revu plusieurs fois par la suite, à Paris et à Toul. Il m’envoyait chacun des ses livres, et m’écrivait des lettres d’encouragement. Quelques jours avant sa mort, j’ai entendu sa voix au téléphone. Il était à l’hôpital, toujours plein d’allant et d’optimisme.

Je ne l’ai retrouvé qu’un peu plus tard, dans son cercueil, déposé dans la Cathédrale de Toul.

J’ai dit alors : « Les vieux soldats ne meurent jamais, ils s’effacent seulement à l’horizon ». Cet horizon aujourd’hui est celui du Mémorial des guerres en Indochine de Fréjus, où il est venu rejoindre beaucoup de ses camarades, qui ont participé aux mêmes combats, et été associés aux mêmes exploits.

Vous tous, ses compagnons d’armes, vous jeunes soldats, sous-officiers et officiers, vous jeunes officiers de la promotion « Général Bigeard » de l’Ecole Militaire Interarmes, quand vous vous souviendrez de cette cérémonie, rappelez vous la belle épitaphe du poète :

« Ici reposent les cendres et la semence de Marcel Bigeard »

- les cendres appelées à se confondre avec la terre de notre pays, mais aussi la semence, c'est-à-dire son courage, et son dévouement et surtout, bien qu’il soit déjà trop loin pour que nous puissions l’entendre, l’enthousiasme qui faisait battre son cœur pour toutes les grandes causes de la France.

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29 novembre 2012 4 29 /11 /novembre /2012 21:00
Written by Constantin LIANOS   
Tuesday, 27 November 2012 16:34

Madame, Monsieur,

1- Je vous adresse ci-dessous la lettre ASAF de novembre: "Un devoir de vérité".

L'ASAF estime urgent que l'opinion publique soit mieux informée des conséquences qu'entraînerait une réduction supplémentaire des crédits alloués aux armées sur notre appareil de défense tant la situation au sein de nos forces est critique.
Les chefs d'état-major ont à la fois la légitimité et la compétence pour expliquer en direct aux Français l'état des lieux de notre armée qu'ils ont exposé récemment à la représentation nationale.
Il est en effet aujourd'hui indispensable que l'armée, par la voix de ses chefs, s'exprime pour être mieux connue et comprise, car la Défense est l'affaire tous les Français et demeure le premier devoir de l'Etat.

2- En allant sur le site de l'association (www.asafrance.fr) vous pourrez retrouver de nombreux articles dont la lettre ouverte que l'association a adressée au sénateur communiste Guy Fischer qui a cru bon d’insulter la mémoire du général Bigeard.
A cet égard, l'ASAF a eu honte pour la France de constater que le mot Algérie avait été banni du texte de l'hommage rendu par le ministre de la Défense lors de la cérémonie de Fréjus.

Pourtant le général Bigeard, après avoir combattu avec courage et détermination les nazis qui occupaient la France ou le vietminh qui cherchait à imposer le communisme en Indochine, l’a fait de la même façon contre les terroristes du FLN en Algérie.

Cette forme de repentance par omission mine inconsciemment la confiance des Français. Elle est inacceptable pour des hommes et des femmes d'honneur; elle est à terme dangereuse, voire suicidaire pour notre pays.

Bien cordialement.

Henri Pinard Legry
Président de l’ASAF

Un devoir de vérité

Les chefs d’état- major des différentes armées ont expliqué récemment, au ministre de la Défense et aux députés de la commission de la Défense et des forces armées, la situation critique actuelle et celle encore plus grave dans laquelle les armées allaient se trouver en 2013 si les ressources allouées continuaient à diminuer comme elles le font depuis 30 ans.
De fait, le démantèlement de nos armées est en cours. Mais personne ne doit pouvoir dire demain, lorsque notre armée sera incapable d’agir efficacement face à une crise intérieure ou extérieure : « Comment se fait-il ? » ou « Je ne savais pas, personne ne me l’avait dit ». La classe politique ne souhaite pas s’exprimer sur ce sujet ; il y en de plus importants à ses yeux.Même si la Défense est le premier devoir de l’Etat, les responsables de la France refusent d’expliquer aux Français les conséquences des réductions budgétaires de la Défense. Cela leur est d’autant plus facile qu’ils savent qu’ils n’auront pas de syndicat à affronter, de grève ou de manifestation à craindre d’un corps où la discipline et le sens de la mission priment tout.
En revanche, le haut commandement militaire a, en conscience, un devoir de vérité vis-à-vis du peuple français, non seulement parce que les responsables politiques ne l’assument pas, mais d’abord parce que l’armée, qui est au cœur de la Nation, demeure son ultime recours.Au delà des calculs politiciens et des visions à court terme, les chefs militaires sont les garants, dans la durée, de la valeur de l’institution qui leur a été confiée, au service exclusif de la Patrie.
Déjà, la réduction des effectifs a conduit à la création d’un système technocratique inefficace « les bases de défense » qui dissocie les moyens de combat et de soutien ; une aberration ! Dans le même temps, la centralisation, au moindre coût, du système de paiement de la solde au niveau du ministère de la Défense, piloté par les contrôleurs du ministre, conduit à une situation inacceptable. Depuis plus d’un an, près de 20% du personnel de l’armée de Terre, la première à être passée sur le système « Louvois », ne reçoivent pas le montant exact de leur solde.
Mal soutenue, mal payée, l’armée est maintenant sous équipée et revoit à la baisse son entraînement.Son moral est en chute libre comme l’atteste la diminution de plus en plus importante des renouvellements de contrat.
Devant le silence qui recouvre cet affaiblissement dramatique et prévisible de nos forces, il est urgent que les chefs militaires puissent alerter l’opinion. Ils doivent le faire dans les médias, à la télévision lors du journal de 20 heures ou au cours d’émissions de grande écoute, pour faire comprendre à leurs compatriotes, dans un langage simple et vrai, la situation réelle de nos forces et les conséquences des choix budgétaires. Il en va de l’intérêt du pays à travers l’existence même de son armée.

Rédaction de l’ASAF - (www.asafrance.fr)

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24 novembre 2012 6 24 /11 /novembre /2012 12:23

invitation221112

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24 novembre 2012 6 24 /11 /novembre /2012 12:16

Source, journal ou site Internet : Le Point

Date : 23 novembre 2012 

Auteur :   Jean Guisnel

Coproduit par le ministère de la Défense, un documentaire sur la Légion dérape sur la torture.

 

Philippe Picart et Jérôme Lambert ont réalisé un documentaire sur la Légion étrangère qui sera diffusé le 2 décembre sur Arte. © AFP  La Légion étrangère ne cesse de fasciner. Passée de 40 000 hommes du temps de sa splendeur à 8 000 aujourd'hui, elle demeure cette troupe d'élite que les dernières coupes d'effectifs n'ont pas affectée. Quelle armée serait assez folle pour se priver d'une force comptant 10 candidats pour un poste, composée d'hommes tous dévoués à un pays qui les accueille alors qu'ils se trouvent souvent dans de graves difficultés économiques, voire judiciaires (mais pas accusés de crimes de sang) ? C'est l'approche choisie part les documentaristes Philippe Picart et Jérôme Lambert, dans un film qui sera diffusé le 2 décembre sur Arte.

 Comprendre les ressorts de la Légion

L'intention est louable et la réalisation léchée, qui cherche à comprendre les ressorts de cette institution militaire vraiment pas comme les autres. De la naissance sous le Second Empire pour conduire la conquête de l'Algérie aux cercueils des soldats tués à Uzbin, dont l'un était celui de l'héroïque infirmier légionnaire Rodolphe Penon, en passant par l'Indochine et toutes les guerres coloniales françaises, la Légion n'a jamais cessé d'accueillir à bras ouverts soldats égarés, prolétaires, aristocrates ou fils de la violence. La mythologie populaire s'en est emparée, d'Édith Piaf avec son légionnaire qui "sentait bon le sable chaud" à Hollywood ou au cinéma français avec Jean Gabin ou Alain Delon, entre autres. Mais ce n'est pas la seule chanson et le film nous en fait entendre d'autres chantées par une chorale légionnaire.  Le film revient, comme il se doit, sur les faits d'armes, Camerone et l'absolu de la mission jusqu'au bout, Bir Hakeim et une poignée de vainqueurs déchaînés, Diên Biên Phu et son piège mortel. Des images parfois très dures des guerres coloniales, sorties des archives de l'ECPAD (Établissement de communication et de production audiovisuelle de la défense, coproducteur avec Program33), montrent aussi que la guerre ne se fait jamais en dentelle et que la Légion fut (elle le demeure) une troupe de combattants coriaces. Au détour d'une image, un salut hitlérien vient rappeler que les soubresauts de la planète ont servi d'agents recruteurs : Allemands avant et après la Seconde Guerre mondiale, Russes après la guerre froide, ressortissants de l'ex-Yougoslavie après les cataclysmes balkaniques, etc. Tous affluent à la Légion, provoquant ce prodigieux paradoxe, que relève finement le cinéaste Éric Deroo : "C'est la marque de sa réussite, la Légion étrangère a fini par totalement s'intégrer dans le paysage français puisqu'un légionnaire est un soldat comme tous les autres, il n'est pas une chair à canon plus qu'un autre !"

Questions qui fâchent

Ce documentaire n'évite pas les questions qui fâchent : le 1er REP et sa dissolution après le putsch d'Alger et surtout la torture. Ancien capitaine au 1er REP, Dominique Bonelli explique sans fard la route qu'il suivit voici un demi-siècle en Algérie : "Lorsqu'on arrête un poseur de bombes, on a deux solutions. Ou on le défère à la justice, ou on le presse de questions. Nous avions opté pour le presser de questions. Vous dire que c'était amusant, ce serait mentir. Mais... que faire ?" Passé beaucoup plus récemment dans la Légion (1994-2001), un certain Guillaume de Saint-Phalle revient sur ce thème, mais veut l'actualiser en assénant en longueur et de manière fort abrupte : "Y a pas d'autre méthode ! On n'en connaît pas. Il faut que les mecs parlent, que les gars disent ce qu'ils ont à dire. C'est très problématique, mais si vous voulez faire la guerre, ça implique ça ! Il n'y a pas de guerre sans torture, ça n'existe pas ! Vous connaissez une guerre où il n'y a pas de torture ? La vraie question n'est pas : vous, les soldats, acceptez-vous ou n'acceptez-vous pas de le faire ? Évidemment qu'on accepte... Parce que, sinon, on ne s'engage pas !"  Mais que vient faire dans ce film cet homme simplement présenté comme "légionnaire" ? Pourquoi donner un tel espace à ces propos complaisants sur la torture dans un documentaire par ailleurs de bonne tenue sur la Légion ? Pourquoi donner tant de place à cet avis n'engageant que son auteur, qui prétend faussement parler au nom des militaires français en général et des légionnaires en particulier ? Ces propos sont ineptes ! Car, rappelons-le, la torture est contraire aux lois de la guerre et proscrite par les conventions internationales que la Légion, bien évidemment, respecte comme le reste de l'armée française. Une interview du général Benoît Royal, à lire ici, est explicite sur ces points. Nous ne saurions que conseiller à M. de Saint-Phalle la lecture de l'opuscule "L'exercice du métier des armes dans l'armée de terre", qui, lui, fait autorité...

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