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Présentation

  • : Le blog de l'Amicale des Anciens de la Légion Etrangère d'Indre-et-Loire
  • : Ce blog présente toutes les activités de l'Amicale. Vous êtes invités à transmettre vos textes et photos pour enrichir ce blog soit en contactant le Président soit en écrivant à zeraldavert@gmail.com
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  • AALE 37
  • Pierre LORAILLER 
- Ancien Caporal au 1er R E P et de la Police Militaire à SIDI BEL ABBES 
- Président de l’AALE d’Indre et Loire depuis le 01/01/2003 
- Délégué AALP Région Centre.
  • Pierre LORAILLER - Ancien Caporal au 1er R E P et de la Police Militaire à SIDI BEL ABBES - Président de l’AALE d’Indre et Loire depuis le 01/01/2003 - Délégué AALP Région Centre.

A.A.L.E. 37

Buts : Entretenir et développer les sentiments de camaraderie et de solidarité qui caractérisent la Légion Etrangère.

Pérenniser le souvenir du Combat de Camerone.

 

Président :

LORAILLER Pierre

Mail : zeraldavert@gmail.com

 

Composition du bureau directeur :

Président d’Honneur : Général de Brigade (2S) BREUILLE Eric (Ancien Chef de Corps du 1er REG)

Vice-Président : BERTHE Francis  (Ancien du 2ème REP)

Secrétaire et Trésorière : Mlle THERET Nadine

 

Administrateurs :  

DUPUIS Rémi

LEBIGRE Yannick

THERMEAU Jean-Claude

 

Contrôleur aux Comptes :

BERGEOT Dominique

 

Porte-drapeaux :

BENYAHIA Hikmat

GAUTIER Dominique

 

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20 janvier 2016 3 20 /01 /janvier /2016 18:06

Cinq légionnaires du 2e Régiment étranger de génie de Saint-Christol (Vaucluse), sont décédés lors d'un entraînement. Le ministre de la Défense doit se rendre mardi matin à Valfréjus, la station savoyarde où a eu lieu le drame.

Nouvelle tragédie dans les Alpes. Après la coulée de neige qui a coûté la vie à trois personnes la semaine dernière, cinq militaires ont trouvé la mort, ce lundi après-midi, dans une avalanche, alors qu'ils s'entraînaient, avant de partir en opération, dans un secteur hors piste de la station de Valfréjus (Savoie). Huit autres ont été blessés, dont au moins un, en état d'hypothermie, serait dans un état grave. Il a été hospitalisé à Grenoble (sud-est), les autres ont été transportés à l'hôpital de Saint-Jean-de-Maurienne.

Ces légionnaires, venus d'Europe de l'Est mais aussi du Népal, participaient à un stage au Centre national d'aguerrissement en montagne de Modane. Ils faisaient partie d'un groupe d'une cinquantaine de militaires du 2e Régiment étranger de génie, de Saint-Christol (Vaucluse). Skieurs aguerris, rattachés à la Brigade alpine, ces militaires ont l'habitude d'intervenir en montagne, et tous ont des brevets d'alpinistes et de skieurs militaires.

Partis «vers 9 heures de la station» selon le maire de Modane, Jean-Claude Raffin, les skieurs étaient «sur le point de regagner le sommet du col du Petit Argentier» lorsqu'ils ont été surpris, vers 13h50, dans un secteur «pas très vaste» mais «très raide», en dehors du domaine skiable, à 2.200 mètres d'altitude. Au total, treize d'entre eux ont été emportés dans l'avalanche dont le risque - connu - était de trois sur une échelle de cinq. Ensevelis sous 3 à 4 mètres de neige, ils ont été retrouvés grâce aux détecteurs de victimes d'avalanche, dont ils étaient équipés.

A 16h30, les recherches, menées par trois hélicoptères de police spécialisée de secours en montagne et cinq maîtres-chiens, avaient cessé. Après avoir été pris en charge par du personnel de la station et des pompiers, les rescapés, ont quitté la station vers 18h30 précise Le Dauphiné.

La «solidarité de la Nation»

Le parquet d'Albertville a ouvert une enquête afin de déterminer les circonstances de l'accident. Si des éléments venaient étayer la piste de l'homicide involontaire, le dossier serait transféré au parquet de Lyon, à compétence militaire. En février 2012, ce régiment avait déjà été endeuillé à Valloire (Savoie), dans les mêmes circonstances. Une avalanche y avait emporté cinq légionnaires: un était décédé.

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, doit se rendre mardi matin dans la station de Valfréjus, a fait savoir son entourage. «C'est l'ensemble de la Défense qui est touchée (...) et au-delà notre pays qui est en deuil» a-t-il déclaré. L'armée de Terre, «en deuil», a fait part de sa tristesse, s'associant «à la douleur et l'inquiétude des familles et des proches de nos frères d'armes.» Le président François Hollande a également exprimé son «émotion» après l'annonce de la mort de ces cinq légionnaires, exprimant «la solidarité de la Nation». «Pensées aux blessés, aux familles, aux frères d'armes» a pour sa part réagi le premier ministre Manuel Valls sur son compte Twitter.

Cette nouvelle avalanche meurtrière est l'une des plus graves survenues depuis dix ans en France. Dans les Alpes, elle porte a douze le nombre de skieurs tués dans des circonstances similaires depuis le début de l'année 2016.

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20 janvier 2016 3 20 /01 /janvier /2016 18:03

Lundi 18/01/2016 à 16H39 - LA PROVENCE

Cinq militaires sont morts cet après-midi dans une avalanche, alors qu'ils s'entraînaient hors piste sur la station de Valfréjus (Savoie). Onze skieurs ont été emportés au total sur un groupe d'une cinquantaine de légionnaires du 2e Régiment étranger du génie de Saint-Christol (Vaucluse), vers 14h30, à environ 2 000 mètres d'altitude, dans le secteur du Petit Argentier.

Outre les cinq décédés, six militaires ont été blessés. Deux se trouvaient en état d'hypothermie, dont un a été hospitalisé à Grenoble en urgence absolue. Les quatre autres ont été blessés légèrement. Trois hélicoptères ont été engagés dans les recherches, menées par les secouristes de la CRS Alpes, unité de police spécialisée dans les secours en montagne. Cinq maîtres-chiens et trois médecins étaient aussi présents sur place.

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a annoncé qu'il se rendrait demain matin à Valfréjus.

"C'est tout simplement tragique. C'est difficile de trouver des mots quand on sait qu'il y a neuf chances sur dix pour que ce soit des jeunes qui disparaissent comme ça, a commenté Henri Bonnefoy, maire de Saint-Christol. Même si ce sont des légionnaires qui ont différentes nationalités et qui ne sont pas forcément connus dans le village, ça touche. Ce sont des gens qui ont des épouses, peut être des enfants, des parents dans leur pays d'origine. Disparaître dans des circonstances pareil en entraînement, c'est encore plus dramatique."

Dans un communiqué, le président de la Région Christian Estrosi a tenu à faire part de sa "vive émotion" et à rendre hommage et saluer "la mémoire de ces hommes dont le travail était d’assurer avec professionnalisme et dévouement la sécurité de nos concitoyens."

Selon les informations fournies par la cellule communication de la zone de défense Sud-Est, les cinq militaires décédés faisaient partie d'un groupe d'une cinquantaine de légionnaires appartenant à une compagnie du 2e Régiment étranger du génie, stationné à Saint-Christol, lui même rattaché à la Brigade d'infanterie de montagne. Ces légionnaires étaient en sortie de formation initiale, à l'occasion de leur séjour à Modane, et bénéficiaient pour cela des infrastructures du Groupe d'aguerrissement en montagne (GAM) basé dans cette ville. Le groupe, qui était équipé de skis et de raquettes, a été emporté par une avalanche, aux environs de 14h30.

La zone de défense précise que le but de cette formation est d'apprendre aux jeunes recrues à progresser, survivre et combattre en montagne. Pendant les trois semaines que dure ce stage, les militaires s'entraînent à affronter les conditions climatiques les plus extrêmes mais également à se confronter à la verticalité grâce à une succession d'exercices de franchissement, notamment de via ferrata, des descentes en rappel, mais aussi des exercices d'orientation.

La Légion étrangère dont fait partie le 2e REG, est fortement représentée dans notre région avec quatre unités très importantes que sont le commandement (national) de la Légion à Aubagne (47 militaires), le 1er Régiment étranger lui aussi basé à Aubagne (environ 500 hommes), le 1er Régiment étranger de cavalerie basé à Carpiagne (817 hommes), et surtout le 2e REG basé à Saint-Christol, dans le Vaucluse, avec 983 hommes, soit un total de près de 2350 hommes. Comme son nom l'indique, la spécificité de la Légion est de comporter dans ses rangs près de 88% de soldats de nationalité étrangère, représentant 150 nations différentes.

Il y a 5 ans, le 1er février 2012, un soldat du 2e REG avait perdu la vie et cinq autres avaient été blessés dans une avalanche survenue en vallée de Maurienne (Savoie) alors que leur groupe effectuait une instruction dans le cadre d'une formation de chef d'équipe haute montagne. Le GAM avait également perdu l'un de ses instructeurs, emporté par une avalanche en février 2013.

Mercredi dernier, une avalanche avait tué deux lycéens lyonnais de 16 ans et un skieur ukrainien de 56 ans sur une piste fermée de la station des Deux Alpes (Isère).

Ph.G.

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20 janvier 2016 3 20 /01 /janvier /2016 18:01

Edité par A.D. avec AFP
le 18 janvier 2016 à 16h01 , mis à jour le 18 janvier 2016 à 16h10.

Faits divers Une avalanche a emporté cet après-midi un groupe d'une cinquantaine de légionnaires en exercice sur un secteur hors-piste de Valfréjus, en Savoie. Selon un premier bilan, cinq d'entre eux ont perdu la vie.

Les militaires effectuaient un stage d'aguerrissement non loin du Col du Petit Argentier au moment du drame. Au total, onze skieurs ont été emportés.

A LIRE >>> Cinq de ses membres sont morts dans l'avalanche en Savoie : quelles sont les missions du 2e REG ?

"Les recherches sont terminées"

Interrogé sur LCI, Jean-Claude Raffin, le maire de Modane, commune limitrophe de Valfréjus, a déclaré que "les recherches sont terminées", précisant que le risque d'avalanche était de "trois sur cinq".

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian se rendra sur place mardi matin pour rencontrer les rescapés.

Manuel Valls n'a pas tardé à réagir via son compte Twitter. Le Premier ministre a tenu à adresser ses "pensées aux blessés, aux familles, aux frères d'armes".

François Hollande a quant à lui exprimé "la solidarité de la Nation" avec les militaires, selon un communiqué de l'Elysée. "Le président de la République a appris avec émotion la mort de cinq légionnaires du 2e régiment étranger de génie de Saint-Christol emportés par une avalanche au cours d'un entraînement à Valfréjus dans la vallée de la Maurienne."

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17 janvier 2016 7 17 /01 /janvier /2016 18:22

Au cours de l’année qui vient de s’ouvrir, sera commémorée, dans le cadre du cycle du centenaire de la Grande Guerre, la bataille de Verdun.

Verdun, ce ne fut pas seulement l’une des phases les plus aiguës de ce conflit et une bataille titanesque qui, si elle avait été perdue, aurait sans doute scellé l’issue de la guerre au profit de l’ennemi, ce fut aussi la confirmation du pacte conclu entre la Nation et son armée, 124 ans plus tôt, le 20 septembre 1792, sur le plateau de Valmy, au cours d’une autre bataille qui servit de fonts baptismaux à la République proclamée le lendemain. ...

Verdun : la France invincible


Au cours de l’année qui vient de s’ouvrir, sera commémorée, dans le cadre du cycle du centenaire de la Grande Guerre, la bataille de Verdun.

Verdun, ce ne fut pas seulement l’une des phases les plus aiguës de ce conflit et une bataille titanesque qui, si elle avait été perdue, aurait sans doute scellé l’issue de la guerre au profit de l’ennemi, ce fut aussi la confirmation du pacte conclu entre la Nation et son armée, 124 ans plus tôt, le 20 septembre 1792, sur le plateau de Valmy, au cours d’une autre bataille qui servit de fonts baptismaux à la République proclamée le lendemain.

Comme à Valmy, l’armée de la Nation fut capable d’un sursaut héroïque devant une attaque allemande qui prétendait la saigner à blanc ; ce fut une réussite stratégique et psychologique rendue possible grâce à la bravoure individuelle du combattant de première ligne et de son sacrifice.

Du 21 février 1916, jour du déclenchement de la bataille, jusqu’au 21 décembre, c'est-à-dire pendant 300 jours et 300 nuits, toute la Nation garda le regard tourné vers les côtes de Meuse où, face à un péril mortel et sur un secteur restreint de vingt kilomètres carrés, se jouait son destin. Verdun est demeuré, jusqu’à nos jours, un symbole, parce qu’il s’est agi d’une bataille où les Français affrontèrent seuls l’ennemi sur un terrain ravagé par plus de cinquante millions d’obus.

Commémorer sans instrumentaliser

Il est à souhaiter que les commémorations de cette année soient à la hauteur de la dette que nous avons envers les poilus qui furent nos grands-pères ou arrière-grands-pères et que les médias ne se mettent pas au régime du service minimum comme ce fut le cas le 11 novembre dernier où seule une chaîne publique présenta un téléfilm en rapport avec le sujet et intitulé….Les fusillés ! Oui, comme ce fut déjà le cas en 2014, lors du lancement du cycle de commémorations, on constate donc que les grands médias nationaux ne savent pas aborder le thème de la Grande Guerre autrement qu’à travers le dossier des fusillés. Cela en dit long sur l’application du « devoir de mémoire » dans notre pays.

Faisons des vœux pour que cette mémoire ne continue pas à être instrumentalisée par quelques « historiens » autoproclamés derrière lesquels se cachent, en réalité, des tenants d’une certaine idéologie et qui considèrent que si, pendant la Grande Guerre, un innocent a été fusillé, alors tous les fusillés étaient innocents, ou encore qu’une victime lâchement assassinée en 1944 était obligatoirement un héros...

Leçons pour aujourd’hui

Les commémorations n’ont de sens que si, outre le fait de rendre hommage à des personnages particulièrement méritants au regard des services éminents qu’ils ont rendus à notre pays, elles sont porteuses d’enseignements pour les temps présents. Ainsi, commémorer la bataille de Verdun au moment où notre pays, attaqué en son cœur il y a quelques semaines, est entré dans une guerre longue et difficile, revêt une acuité particulière.

En effet, Verdun nous livre trois leçons pour aujourd’hui :

- pour gagner une bataille, l’union (qualifiée de sacrée en 1914) de tous les citoyens autour de ceux qui mènent le combat (les poilus hier, les forces de sécurité intérieures et les militaires aujourd’hui) est un impératif vital ;

- un effort économique et financier doit être consenti pour donner à ceux qui luttent les moyens de mener efficacement leur combat même si cela est au détriment du reste;

- dans une guerre, le choix de ses alliés ne doit souffrir aucune ambiguïté et les alliances conclues doivent reposer sur des objectifs et impératifs communs.

Foin des discours sans fin sur les conditions économiques et sociales qui expliqueraient la génération de terroristes sur notre territoire ou sur les limites que la démocratie imposerait en matière juridique et judiciaire quant à la prise de mesures permettant d’anticiper leur passage à l’acte. Assez de circonvolutions pour éviter de nommer l’ennemi : à Verdun, c’était, pour les poilus, le « Boche », aujourd’hui pour nous tous, c’est le terroriste islamiste y compris celui qui vit et prospère dans nos banlieues.

Donnons-nous tous les moyens nous permettant de reprendre avec confiance les formules de Verdun : On les aura ! Ils ne passeront pas !

La REDACTION de l’ASAF

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17 janvier 2016 7 17 /01 /janvier /2016 18:20
Quarante-deux légionnaires ont coiffé leur képi blanc après avoir pris solennellement et fièrement l'engagement devant le chef de corps Nicolas Dufour, du 4e RE, de servir le drapeau français.

Quarante-deux légionnaires ont coiffé leur képi blanc après avoir pris solennellement et fièrement l'engagement devant le chef de corps Nicolas Dufour, du 4e RE, de servir le drapeau français.

Mardi dernier a eu lieu la remise du képi blanc, cérémonie militaire traditionnelle, qui marque une étape importante dans le parcours de formation du légionnaire et qui symbolise l'entrée officielle au sein de sa nouvelle famille d'adoption. Après une première période d'instruction éprouvante tant sur le plan physique que psychologique, dont quatre premières semaines de la vie en collectivité du légionnaire, ces quarante-deux jeunes engagés volontaires, venant de dix-sept pays différents, ont été aussi préparés notamment en apprenant quelques mots essentiels de français. C'est sur la place du foyer, en présence du maire Alain Carles, de quelques élus et de représentants d'associations patriotiques, que s'est déroulée la cérémonie organisée par la Légion, dans la plus grande discrétion et sans publicité, sous la présidence du lieutenant-colonel Nicolas Dufour, accompagné par le chef de bataillon François Hervé-Bazin. C'est le capitaine Gastineau, qui commande la compagnie, qui a prononcé le discours pendant la remise de képis blancs suivi de la récitation du code d'honneur du légionnaire effectuée par les militaires coiffés pour la première fois de leur képi, moment émouvant, qui s'est déroulé dans le plus grand silence et le respect. Après l'intervention, le lieutenant-colonel Nicolas Dufour a remercié M. le maire Alain Carles pour son accueil, qui fut honoré que la cérémonie ait eu lieu dans sa commune. C‘est ensuite le verre de l'amitié offert par la Légion qui a été servi à la salle des fêtes où le premier magistrat de la commune a eu la fierté de recevoir un képi blanc par le capitaine Gastineau. Après avoir écouté les chants réputés de la Légion, les invités et les anciens combattants, dont le lieutenant-colonel (en retraite) Claude Canales, ont pu échanger quelques mots avec ces jeunes militaires pour qui la présence des anciens permet de marquer l'importance du lien intergénérationnel à la Légion.

Bon vent à tous ces jeunes volontaires qui, dans les prochains jours ou mois pourront être appelés à intervenir pour des missions délicates dans des pays ou régions en guerre.

La Dépêche du Midi

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17 janvier 2016 7 17 /01 /janvier /2016 18:14

A Ramadi, ville tombée sous la coupe du groupe Etat islamique en mai et reconquise lundi dernier par l'armée irakienne, on parle désormais de "maisons IED", du nom de ces engins explosifs improvisés qui font des ravages dans les rangs des forces irakiennes.

"Entrée, cuisine, frigos, salle à manger" : les combattants de l'organisation djihadiste truffent régulièrement d'explosifs artisanaux les lieux qu'ils sont contraints de quitter et Ramadi n'a pas fait exception à la règle, raconte l'adjudant-chef Mikhail de la 13e demi-brigade de Légion étrangère (DBLE).

Un détachement de ce régiment français basé aux Emirats arabes unis forme depuis février des stagiaires de l'Iraki Counter Terrorism Service (ICTS), une unité d'élite, au déminage, à la gestion des attentats-suicides ainsi qu'au secourisme de combat et leur dispense également des instructions sur le tir et l'armement.

Tous les quatre mois, une trentaine de légionnaires rejoignent ainsi l'académie de l'ICTS, à Bagdad, pour assurer des formations qui peuvent durer de quinze jours à huit semaines.

"Les IED sont le problème le plus important que les Irakiens rencontrent sur le terrain et c'est un domaine dans lequel ils ne sont pas forts", souligne le lieutenant colonel Enguerrand, qui s'est rendu à Bagdad l'été dernier.

Pendant la formation, dispensée en arabe et en anglais, "on met à disposition tous les pièges qui sont utilisés actuellement par Daech et on leur apprend entre autres à réagir et à investir un appartement qui pourrait être piégé".

"Avec leur retour d'expérience et la mort de leurs camarades, ils trouvent des techniques et notre aide leur permet de se mettre à niveau".

"FRENCH TOUCH"

Depuis dix mois, la DBLE, épaulée par des spécialistes du génie, s'est occupée de 1.700 des 15.000 militaires irakiens formés par la coalition contre l'Etat islamique. Et, sur le terrain, les résultats commencent à se faire sentir, souligne-t-on côté français.

"Lors du début de la reprise de Ramadi, sur les trois premiers jours, ils (les Irakiens) ont rencontré 62 IED et ils n'ont eu que quatre blessés, ce qui est remarquable par rapport aux tristes bilans qu'ils avaient pu avoir sur d'autres opérations", souligne le lieutenant colonel Enguerrand.

"Il y a six mois, on aurait eu 60 morts" dans cette situation, renchérit l'adjudant-chef Mikhail. "Notre plus grand satisfecit, c'est de voir maintenant comment ils 'checkent' les maisons, comment ils cherchent les IED, comment ils prennent les bons réflexes".

L'armée irakienne a subi de lourdes pertes à l'été 2014 et les premiers soldats formés par la France en février de cette année étaient des jeunes entre 25 et 26 ans assez peu expérimentés, souligne le major infirmier Emmanuel.

Si la France n'est pas la seule à apporter son aide à l'armée irakienne et aux combattants kurdes et reste loin derrière les Etats-Unis qui fournissent le plus gros contingent d'instructeurs, elle est la seule à s'immerger complètement au sein de l'ICTS, fait-on valoir à la DBLE.

"La French touch, c'est qu'on est le seul détachement à vivre avec eux. On est complètement immergé au sein de l'ICTS, on habite avec eux, on mange avec eux, on dort au même endroit", souligne le lieutenant colonel Enguerrand.

Quant à la touche légion étrangère, c'est un "plus". "Quand on fait l'instruction pour des étrangers et qu'on vient de la légion étrangère, on a forcément des facilités au niveau pédagogique à enseigner à des gens qui ne partagent pas le même langage que nous. C'est quelque chose qui est très apprécié".

(Edité par Simon Carraud)

© 2016 Reuters - Tous droits de reproduction réservés par Reuters.

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17 janvier 2016 7 17 /01 /janvier /2016 18:12

LA VOIX DU NORD

Le président des anciens combattants (CATM), Alain Bonnet, a retrouvé le sourire : lui qui déplorait souvent le manque de participation lors des cérémonies commémoratives, et s’inquiétait du fait que le plus « jeune » des adhérents de la section était âgé de 75 ans, vient de recruter un jeune du village ! Odilon Leurs, 16 ans, lycéen en terminale, s’est porté volontaire pour devenir porte-drapeau.

« Depuis que je suis petit, je participe aux cérémonies, d’abord avec l’école, puis avec mes parents et mon papy (Edgard Leurs, ancien combattant et porte drapeau). Un jour, mon papy m’a appelé pour que je porte le drapeau, car les anciens combattants sont âgés et c’est fatigant », explique-t-il, fier « de porter les couleurs de mon pays et d’être auprès de mon papy. Je vais remplir ma mission au maximum, dès que je le peux. Ce n’est pas une contrainte. »

Odilon Leurs a parlé de son engagement à ses copains de classe. « Certains rigolent, me taquinent. Pour eux, ça fait vieille France. »

Le papa, Joël Leurs, est fier que le flambeau soit transmis entre son père et son fils. « À un moment, je me suis interrogé : qui allait porter le drapeau après mon père? Est-ce qu’on est à la hauteur pour le faire, alors que nous n’avons pas combattu ? Mais ça fait partie du devoir de mémoire ».

Alain Bonnet, lui, est ravi et espère que cela « créera des vocations ».

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17 janvier 2016 7 17 /01 /janvier /2016 18:09

Envie de participer de faire partie du régiment des «fortes têtes» sans pour autant être légionnaire, de servir le pays tout en accomplissant un vrai travail, rémunéré et avec des possibilités d'évolution, de formation ? Le 4e Régiment étranger va créer une compagnie de réservistes pour soulager, notamment, les régiments de la Légion déployés dans le cadre de l'opération «Sentinelle» avec des missions de surveillance et de patrouille dans les grandes villes et lieux fréquentés ou à haut risque. Le lieutenant-colonel commandant le «4», souhaitant rapprocher encore plus son régiment de la population, souhaite recruter localement. Les jeunes Chauriens et du Lauragais ainsi que des anciens du régiment ou de la Légion dont l'expérience permettra au groupe d'être rapidement opérationnel, peuvent postuler qu'ils aient déjà un emploi ou pas. Il leur sera proposé des contrats pouvant aller jusqu'à cinq ans. Les anciens militaires seront repris avec le grade qu'ils avaient avant leur départ. La journée de réserve est rémunérée à hauteur de 62 € minimum, solde à laquelle il convient de rajouter les primes «Sentinelle» et «Vigipirate» et cumulable avec une pension et une retraite sous certaines conditions. Quant au nombre de jours, aux périodes de réserve dus dans l'année, c'est à minima, trente journées par an, adaptables selon les disponibilités. «L'entraînement sera adapté et toujours progressif », rassure le capitaine Toulouse qui aura en charge la formation et l'encadrement. Laurent Toulouse vient en effet d'être recruté, au 1er janvier, à cet effet. Cet officier de réserve s'est engagé en 1984 et a servi successivement au 1er RI à Sarrebourg, l'école de sous-officier de Saint-Maixent, celle d'application de Montpellier, le 99RI, le 1er RCP de Martignas (33). En 2001, il quitte l'institution pour un emploi dans la logistique et intègre la réserve en 2005 au 7e bataillon des chasseurs alpins avec lequel il est parti en opération extérieure en Côte d'Ivoire et République centrafricaine

Renseignement auprès du chef de bataillon Pierre Savy

pierre.savy@intradef.gouv.fr, tél. 04 68 23 77 01.

La Dépêche du Midi

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17 janvier 2016 7 17 /01 /janvier /2016 18:06
Photos de la Galette des Rois du 14 janvier 2016 à la Caserne Dutertre
Photos de la Galette des Rois du 14 janvier 2016 à la Caserne Dutertre
Photos de la Galette des Rois du 14 janvier 2016 à la Caserne Dutertre
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12 janvier 2016 2 12 /01 /janvier /2016 18:46

LE PARTICULIER.FR

L'âge requis pour bénéficier de la demi-part d'ancien combattant est abaissé à 74 ans à partir de l'imposition des revenus de 2015 (Impôts 2016).

Pour l'impôt sur les revenus perçus en 2015 et déclarés en 2016, les titulaires de la carte d'ancien combattant bénéficient désormais d'une demi-part supplémentaire dès l'âge de 74 ans. Cette majoration est également accordée à leurs veufs ou veuves du même âge. Auparavant l'avatange fiscal n'était pas accordé avant 75 ans.

Un avantage exceptionnel et limité

Cette demi-part supplémentaire constitue une exception au principe du quotient familial applicable pour le barème de l'impôt sur le revenu, puisqu'il ne correspond à aucune charge effective, ni de famille, ni liée à une invalidité. Si les 2 conjoints sont anciens combattants âgés d'au moins 74 ans, l'avantage reste toutefois limité à une demi part supplémentaire pour le couple, sans cumul.

Stéphanie Alexandre

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