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Présentation

  • : Le blog de l'Amicale des Anciens de la Légion Etrangère d'Indre-et-Loire
  • : Ce blog présente toutes les activités de l'Amicale. Vous êtes invités à transmettre vos textes et photos pour enrichir ce blog soit en contactant le Président soit en écrivant à zeraldavert@gmail.com
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Profil

  • AALE 37
  • Pierre LORAILLER 
- Ancien Caporal au 1er R E P et de la Police Militaire à SIDI BEL ABBES 
- Président de l’AALE d’Indre et Loire depuis le 01/01/2003 
- Délégué AALP Région Centre.
  • Pierre LORAILLER - Ancien Caporal au 1er R E P et de la Police Militaire à SIDI BEL ABBES - Président de l’AALE d’Indre et Loire depuis le 01/01/2003 - Délégué AALP Région Centre.

A.A.L.E. 37

Buts : Entretenir et développer les sentiments de camaraderie et de solidarité qui caractérisent la Légion Etrangère.

Pérenniser le souvenir du Combat de Camerone.

 

Président :

LORAILLER Pierre

Mail : zeraldavert@gmail.com

 

Composition du bureau directeur :

Président d’Honneur : Général de Brigade (2S) BREUILLE Eric (Ancien Chef de Corps du 1er REG)

Vice-Président : BERTHE Francis  (Ancien du 2ème REP)

Secrétaire et Trésorière : Mlle THERET Nadine

 

Administrateurs :  

DUPUIS Rémi

LEBIGRE Yannick

 

Contrôleur aux Comptes :

Lieutenant-Colonel LANGUIN Jean-Paul 

Adjoint : BARRE Jean

 

Porte-drapeaux :

BENYAHIA Hikmat

SPEGAGNE Dominique 

 

Recherche

Musique

18 juillet 2021 7 18 /07 /juillet /2021 20:30

L'AALE 37 a assisté le vendredi 16 juillet à Nouans-les-Fontaines aux obsèques de Maurice Courant, membre de l'AALE 37 depuis plusieurs décennies. 

Maurice Courant, le 8 mai 2018. © Photo NR

Maurice Courant, le 8 mai 2018. © Photo NR

Figure emblématique, Maurice Courant est décédé le 11 juillet à Loches. Il avait rejoint l’Ehpad de Puygibault le 27 août 2020. Aîné d’une fratrie de quatre enfants, il a vu le jour le 4 janvier 1929 à Nouans-les-Fontaines. Son père était métayer à la Sabardière (propriété de la famille De Lattre de Tassigny). Il n’avait pas pu passer le certificat d’études car il avait, ce jour-là, le troupeau familial à garder. C’est en 1946, à 17 ans, que sa vocation a pris corps. Son père qui ne pouvait pas le garder avec lui à la ferme, lui ayant dit « débrouille-toi », Maurice Courant s’est rendu à la gendarmerie de Montrésor pour s’engager dans l’armée. Dès lors, sa vie comportera trois périodes : seize ans dans l’armée, vingt-six ans à la Sonacotra et, depuis 1988, la retraite.


Sa proximité avec la famille De Lattre de Tassigny aura compté pour beaucoup dans l’orientation de sa vie. Sa carrière militaire - du 8 mai 1946 au 8 août 1962 - l’a conduit des spahis marocains à Tours jusqu’au Tonkin où il a été gravement blessé en juin 1962. Breveté parachutiste à 19 ans, il avait reçu, l’année précédente, sa première Croix de guerre, Plusieurs fois cité à l’ordre de son régiment, il a été décoré de huit titres - dont la Médaille militaire remise pour faits de guerre exceptionnels en Extrême-Orient - le 21 juillet 1954 par le Maréchal De Lattre de Tassigny. Il a quitté l’armée à 33 ans avec le grade d’adjudant-chef. Il sera, ensuite, pendant plus de vingt-cinq ans, administrateur de la Sonacotra (gérant de foyer-hôtel, chef comptable, inspecteur) à Villemomble, Toulouse, Lyon, Tours et Marseille puis conseiller technique et délégué du directeur général de la société Logirem.


Très investi dans l’univers des anciens combattants où il a assumé des responsabilités importantes, Maurice Courant a été fait Chevalier de la Légion d’honneur le 8 avril 1982 puis Officier le 27 juin 2003.


Maurice Courant était marié, père de quatre filles : Marie-Christine, Sylvie, Véronique, Michelle. Il a eu huit petits-enfants et cinq arrière-petits-enfants. Son épouse, Lucienne, est décédée le 4 mars 2020.


« Être toujours debout » : telle était sa devise. Peu de temps avant sa mort, s’adressant à ses descendants, il disait : « Vous ferez avec le cœur ; je vous guiderai » ou encore : « L’intelligence, c’est l’homme qui est sensible et qui a le souci des autres ». 

Article paru dans la Nouvelle République le 15/07/2021

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18 janvier 2020 6 18 /01 /janvier /2020 14:39

Le 20 décembre 2019 s s’est déroulée à la CRS N° 41 de Saint-Cyr sur Loire la Cérémonie en commémoration du 75ème anniversaire de la création des Compagnies Républicaines de Sécurité « CRS » par décret du Général de Gaulle le 8 décembre 1944.

L'AALE 37 a assisté à cette cérémonie.

photos de Jean-Claude Pomade
photos de Jean-Claude Pomade
photos de Jean-Claude Pomade
photos de Jean-Claude Pomade
photos de Jean-Claude Pomade
photos de Jean-Claude Pomade

photos de Jean-Claude Pomade

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11 novembre 2019 1 11 /11 /novembre /2019 19:00

Après 30 ans de bons et loyaux services en tant que trésorier adjoint et porte-drapeau de l’amicale, l’ancien caporal Louis Richard nous a quittés à la suite d’une longue maladie qu’il a supportée durant 10 ans sans jamais se plaindre.

Bien que préparés à cette disparition, les membres de l’amicale, qui lui étaient attachés et reconnaissants pour tous ses services rendus dans le respect du partage et de la fidélité, ont souhaité se réunir pour lui rendre un hommage.

Ils se sont réunis le mercredi 30 octobre 2019 au rond-point du Maréchal Leclerc à Chambray-les-Tours devant la stèle du Général Michel Poulet sous les ordres duquel Louis Richard avait servi sept ans durant la Légion Etrangère.  Après l’hommage du Président, les adhérents se sont ensuite retrouvés à la Caserne Dutertre pour partager un repas en souvenir cet adhérent qui manque tant à l’amicale.

Photos de Georges Verlon
Photos de Georges Verlon
Photos de Georges Verlon
Photos de Georges Verlon

Photos de Georges Verlon

Cérémonie en hommage à Louis Richard du 30 octobre 2019 à Chambray-lès-Tours
Cérémonie en hommage à Louis Richard du 30 octobre 2019 à Chambray-lès-Tours
Cérémonie en hommage à Louis Richard du 30 octobre 2019 à Chambray-lès-Tours
Cérémonie en hommage à Louis Richard du 30 octobre 2019 à Chambray-lès-Tours
Cérémonie en hommage à Louis Richard du 30 octobre 2019 à Chambray-lès-Tours
Cérémonie en hommage à Louis Richard du 30 octobre 2019 à Chambray-lès-Tours
Cérémonie en hommage à Louis Richard du 30 octobre 2019 à Chambray-lès-Tours
Cérémonie en hommage à Louis Richard du 30 octobre 2019 à Chambray-lès-Tours
Cérémonie en hommage à Louis Richard du 30 octobre 2019 à Chambray-lès-Tours
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8 octobre 2019 2 08 /10 /octobre /2019 19:21
AVIS DE DECES Monsieur Louis RICHARD

L’ancien caporal, Louis Richard, 30 ans d’adhésion à l’amicale, ancien trésorier adjoint a rejoint le dernier bivouac le lundi 07 octobre 2019.

Porte-drapeau depuis 1990, il a assuré la présence de l’amicale dans toutes les cérémonies patriotiques et associatives avec grand dévouement.

Il manquera par sa convivialité et gentillesse à tous les membres de l’amicale.

MORE MAJORUM.

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13 avril 2019 6 13 /04 /avril /2019 17:41
J'apprends ce matin par sa famille le décès cette nuit de l'ancien Sergent Sébastien Agresti, Chevalier de la Légion d'honneur, Médaillé militaire, titulaire de nombreuses citations et de blessures au combat. Il fut trésorier de l'Amicale des Anciens de la Légion Etrangère d'Indre et Loire d'où il quitta ses fonctions et demanda à être libéré de toute obligation, la maladie faisant déjà son œuvre.
 
Les obsèques se dérouleront le mercredi 17 avril à 10h15 à l'église Notre Dame de la Médaille à Saint-Pierre-des-Corps.
 
Sébastien Agresti fait partie de ces maréchaux de la Légion étrangère et notre devoir est de l'accompagner jusqu'à sa dernière demeure. Aussi je vous espère nombreux en tenue d'amicaliste. 
 
Bien à vous,
Pierre LORAILLER
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1 septembre 2013 7 01 /09 /septembre /2013 17:07
Résistant, déporté, combattant, «putschiste», détenu et finalement réhabilité… Hélie de Saint Marc, officier au grand cœur, a vécu plusieurs vies, passant de la condition de soldat perdu au statut de héros. Rue des Archives/Louis Monier.

Résistant, déporté, combattant, «putschiste», détenu et finalement réhabilité… Hélie de Saint Marc, officier au grand cœur, a vécu plusieurs vies, passant de la condition de soldat perdu au statut de héros. Rue des Archives/Louis Monier.

L'ancien officier s'est éteint ce matin à l'âge de 91 ans à La Garde-Adhémar, dans la Drôme. Il était devenu plus qu'un écrivain à succès, une référence morale et historique.

 
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Hélie de Saint Marc, qui vient de mourir, connut un destin exceptionnel. Ne serait-ce que parce qu'au cours de sa longue vie il fut successivement l'homme de l'humiliation, de l'engagement, de la proscription avant d'être finalement réhabilité.

Humiliation: au printemps 1940, un adolescent assiste à Bordeaux à l'arrivée de l'armée française en déroute. Peu après, il entre dans la Résistance, décide de gagner l'Espagne, avant d'être arrêté dans les Pyrénées et déporté en Allemagne, au redoutable camp de travail de Langenstein.

 
 

Engagement: en 1945, un rescapé mal à l'aise dans la France de la Libération délaisse le statut que peut lui conférer son passé incontestable de résistant déporté, pour endosser la défroque mal taillée d'officier de la Légion étrangère. Avec l'armée française, il plonge dans une guerre incertaine en Indochine.

Proscription: en avril 1961, le commandant en second du 1er REP choisit la sédition pour protester contre la politique algérienne du général de Gaulle. Après l'échec du putsch, il connaît la prison.

Réhabilitation: longtemps, Hélie de Saint Marc reste silencieux, muré dans ses souffrances, acceptant son manteau de paria. Jusqu'à ce que l'amitié quasi paternelle qu'il porte à son neveu, l'éditeur Laurent Beccaria, le pousse à accepter de témoigner.

 
En 1989, Hélie Denoix de Saint Marc témoigne dans l'émission Apostrophes en 1989, après la sortie de sa biographie.

L'ancien officier, sorti de prison en 1966, qui vit paisiblement à Lyon, en pratiquant avec bonheur l'art d'être grand-père, devient en quelques livres l'icône d'un pays en mal de références.

Un mélange de tradition et de liberté

Hélie Denoix de Saint Marc incarnait la grandeur et la servitude de la vie militaire. De tout, il tirait des leçons de vie. Il relatait des faits d'armes oubliés, décrivait des héros inconnus. Il avait fait du Letton qui lui avait sauvé la vie à Langenstein, de son frère d'armes l'adjudant Bonnin mort en Indochine, du lieutenant Yves Schoen, son beau-frère, de Jacques Morin, son camarade de la Légion, des seigneurs et des héros à l'égal d'un Lyautey, d'un Bournazel, d'un Brazza. Au fil de souvenirs élégamment ciselés, il dessinait une autre histoire de France, plus humaine, plus compréhensible que celle des manuels scolaires.

Écouter ou lire Saint Marc, c'était voir passer, par la grâce de sa voix étonnamment expressive et de sa plume sensible et claire, une existence riche et intense.

Né en 1922, Hélie Denoix de Saint Marc était un fruit de la société bordelaise de l'avant-guerre, et de l'éducation jésuite. Il avait été élevé dans un mélange de tradition et de liberté (n'est-ce pas le directeur de son collège qui l'avait poussé à entrer dans le réseau Jade-Amicol?). De sa vie dans les camps, de son expérience de l'inhumanité, de ses séjours en Indochine, puis en Algérie, il faisait le récit sobre et émouvant, jusqu'aux larmes. Et de son geste de rébellion, il parlait toujours avec retenue, mezza voce, comme s'il était encore hanté par les conséquences de celui-ci.

Ses milliers de lecteurs, ses admirateurs, tous ceux qui se pressaient à ses conférences, aimaient en lui ceci: par son histoire se retrouvaient et se réconciliaient plusieurs France: celle de la Résistance, celle de la démocratie chrétienne et celle de l'Algérie française. Aux diverses phases de son existence, Saint Marc avait su donner une unité, en martelant: «Il n'y a pas d'actes isolés. Tout se tient.» C'était un être profond qui cherchait davantage à comprendre qu'à condamner. D'une conversation avec lui, on tirait toujours quelque chose sur soi-même, sur ses passions, ses tentations ou ses errements.

Cortège d'horreur, d'héroïsme et de dilemmes

La grande leçon qu'administrait Saint Marc, c'était que le destin d'un homme - et plus largement celui d'un pays - ne se limite pas à une joute entre un Bien et un Mal, un vainqueur et un vaincu. Il avait comme personne connu et subi la guerre, avec son cortège d'horreur, d'héroïsme et de dilemmes: en Indochine, que faire des partisans auxquels l'armée française avait promis assistance, maintenant qu'elle pliait bagage? En Algérie, que dire à ses hommes en opération, alors que le gouvernement avait choisi de négocier avec le FLN?

Son parcours chaotique, abîmé, toujours en quête de sens, n'avait en rien altéré sa personnalité complexe et attachante qui faisait de lui un homme de bonne compagnie et lui valait des fidélités en provenance des horizons les plus divers.

Hélie Denoix de Saint Marc, en novembre 2011.

 

L'une d'elles, parmi les plus inattendues (et, au fond, des plus bouleversantes), s'était nouée il y a une dizaine d'années avec l'écrivain et journaliste allemand August von Kageneck. Cet ancien officier de la Wehrmacht avait demandé à s'entretenir avec son homologue français. Leur conversation, parsemée d'aveux et de miséricorde, devint un livre, Notre histoire (2002). Kageneck était mort peu de temps après, comme si avoir reçu le salut (et pour ainsi dire l'absolution) d'un fraternel adversaire l'avait apaisé pour l'éternité. Sa photo en uniforme de lieutenant de panzers était dans le bureau de Saint Marc, à côté de celle de sa mère, qu'il vénérait.

Rien d'un ancien combattant

D'autres admirations pouvaient s'exprimer dans le secret. Ce fut le cas dès son procès, où le commandant de Saint Marc suscita la curiosité des observateurs en se démarquant du profil convenu du «réprouvé». Des intellectuels comme Jean Daniel, Jean d'Ormesson, Régine Deforges, Gilles Perrault, un écrivain comme François Nourissier lui témoignèrent leur estime. Se souvient-on que ses Mémoires, Les Champs de braises, furent couronnés en 1996 par le Femina essai, prix décerné par un jury de romancières a priori peu sensibles au charme noir des traîneurs de sabre?

En novembre 2011, Hélie de Saint Marc fut fait grand-croix de la Légion d'honneur par le président de la République. Dans la cour des Invalides, par une matinée glaciale, le vieil homme recru d'épreuves et cerné par la maladie reçut cette récompense debout, des mains de Nicolas Sarkozy. Justice lui était faite. Commentant cette cérémonie, il disait d'une voix où perçait une modestie un brin persifleuse: «La Légion d'honneur, on me l'a donnée, on me l'a reprise, on me l'a rendue…»

Le 28 novembre 2011, Nicolas Sarkozy remet la grand-croix de la Légion d'honneur à Hélie Denoix de Saint Marc.

 

À ces hommages s'ajoutèrent au fil des ans les nombreux signes de bienveillance de l'institution militaire (notamment grâce à une nouvelle génération d'officiers libérée des cas de conscience qui entravaient leurs aînés), qui furent comme un baume au cœur de cet homme qui prenait tout avec une apparente distance, dissimulant sa sensibilité derrière l'humour et la politesse.

Histoire authentique ou apocryphe, il se raconte qu'un jour l'ex-commandant de Saint Marc avait été accosté par une admiratrice qui lui avait glissé: «Je suis fière d'habiter la France, ce pays qui permet à un ancien putschiste de présider le Conseil d'État.» La bonne dame confondait Hélie avec son neveu Renaud (aujourd'hui membre du Conseil constitutionnel). Cette anecdote recèle quelque vérité. La France contemporaine l'avait pleinement adopté, ayant compris que cet homme lui ressemblait, avec ses engagements heureux ou tragiques, ses zones d'ombre, ses chagrins et ses silences.

Hélie de Saint Marc n'avait rien d'un «ancien combattant». S'il avait insolemment placardé à la porte de son bureau le mandat d'arrêt délivré contre lui en mai 1961, il parlait de ceux qui avaient été ses adversaires avec mansuétude. Quand un article lui était consacré dans Le Figaro, il ne manquait jamais de demander à son auteur, avec ironie: «Avez-vous eu une réaction des gaullistes?» Son épouse, Manette, et leurs quatre filles s'attachaient à lui faire mener une vie tournée vers l'avenir. Il n'était pas du genre à raconter ses guerres, s'enquérant plutôt de la vie de ses amis, les pressant de questions sur le monde moderne, ses problèmes, ses défis. Ce vieux soldat bardé d'expériences comme d'autres le sont de diplômes n'avait jamais renoncé à scruter son époque pour la rendre un tant soit peu plus intelligible.

Énigme insondable

L'existence humaine restait pour lui une énigme insondable. À Buchenwald, Saint Marc avait laissé la foi de son enfance. L'éclatement de tout ce qui avait été le socle de son éducation l'avait laissé groggy. Une vie de plus de quatre-vingt-dix ans n'avait pas suffi pour reconstituer entièrement un capital de joie et d'espérance. C'était un être profondément inquiet, qui confessait que sa foi se résumait à une minute de certitude pour cinquante-neuf de doute. Le mal, la souffrance, le handicap d'un enfant, ces mystères douloureux le laissaient sans voix.

Attendant la fin, il confiait récemment avec un détachement de vieux sage: «La semaine dernière, la mort est encore passée tout près de moi. Je l'ai tout de suite reconnue: nous nous sommes si souvent rencontrés.»

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1 septembre 2013 7 01 /09 /septembre /2013 17:01
Eloge funèbre du Cdt Hélie Denoix de Saint-Marc prononcée par le Général d'Armée (2S) Bruno Dary le 30 août 2013
Eloge funèbre du Cdt Hélie Denoix de Saint-Marc prononcée par le Général d'Armée (2S) Bruno Dary le 30 août 2013
Eloge funèbre du Cdt Hélie Denoix de Saint-Marc prononcée par le Général d'Armée (2S) Bruno Dary le 30 août 2013
Eloge funèbre du Cdt Hélie Denoix de Saint-Marc prononcée par le Général d'Armée (2S) Bruno Dary le 30 août 2013
Eloge funèbre du Cdt Hélie Denoix de Saint-Marc prononcée par le Général d'Armée (2S) Bruno Dary le 30 août 2013
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1 septembre 2013 7 01 /09 /septembre /2013 16:42

Le commandant Hélie Denoix de Saint Marc nous a quitté le 26 Août 2013 à 8h30 à La Garde-Adhémar dans la Drôme.

Il a connu de terribles épreuves : la Résistance à 19 ans, la déportation à Buchenwald, deux guerres outre-mer, la prison après le putsch d’Alger. Ce résistant, survivant de la déportation, était aussi auteur de nombreux livres.

 

Les obsèques se sont déroulées le Vendredi 30 Août 2013 à 15 H 00 en la cathédrale Saint Jean de Lyon, la messe a été célébrée par le Cardinal BARBARIN et ont été suivis des honneurs militaires sur le parvis de la cathédrale, avec la musique de la Légion étrangère.

 

Décès du résistant et putschiste en Algérie, Hélie de Saint Marc

 

Le résistant et putschiste en Algérie Hélie Denoix de Saint Marc est décédé ce lundi matin dans la Drôme à l’âge de 91 ans

Déporté à Buchenwald en 1943, Hélie Denoix de Saint Marc avait combattu en Indochine, puis participé au putsch manqué d’avril 1961 en Algérie à la tête du 1er régiment étranger de parachutistes (REP, Légion étrangère) ce qui lui avait valu d’être condamné à dix ans de détention criminelle.

C'était l'homme d'un parcours français, partagé entre grandeur et zones d'ombre.

Il avait été élevé en novembre 2011 à la dignité de grand’croix de la Légion d’honneur, la plus haute distinction de la République, par Nicolas Sarkozy dans la cour d’honneur des Invalides. Acteur de plusieurs pages de l’Histoire contemporaine, de la Résistance à la guerre d’Algérie en passant par la guerre d’Indochine, il avait ensuite témoigné dans des livres à succès.

Né le 11 janvier 1922 à Bordeaux dans une grande famille bordelaise, Hélie Denoix de Saint Marc s’était engagé dans la Résistance à 19 ans. Arrêté en juillet 1943 par la Gestapo, il avait été envoyé dans le camp de Langenstein à Buchenwald dans un convoi d’un millier de déportés, dont une trentaine seulement survécurent.

Il avait rejoint la Légion étrangère après la guerre en 1945. Il a servi à trois reprises en Indochine, où il avait participé à de violents combats entre 1948 et 1954.

Commandant par intérim du 1er Régiment étranger de parachutistes (REP) en Algérie, il s’était rallié au putsch des généraux hostile à la politique du général de Gaulle.

Condamné à dix ans de réclusion après l’échec du putsch, il avait été interné pendant cinq ans, avant d’être gracié en décembre 1966, puis réhabilité en 1978 dans ses droits civils et militaires.

En 1995, ses mémoires, Les Champs de braises, ont obtenu le prix Femina de l’essai. Suivront une dizaine d’ouvrages, dont Notre histoire, 1922-1945 (2002), en collaboration avec un écrivain et ancien officier allemand, August von Kageneck.

Dans Les Sentinelles du soir (1999), il résume sa vie d'un trait de plume qui agrège toutes les contradictions et les questionnements de l'homme face à sa vie et d'un soldat face à l'Histoire : " Peu de bonheurs dans cette vie m'auront été donnés sans douleur : l'aventure de la Résistance a débouché sur l'humiliation de la déportation, l'éblouissement de l'Indochine a été recouvert par l'ombre de la défaite, l'espoir de la réconciliation algérienne s'est éteint avec le putsch et la prison, en liberté, j'avais rendez-vous avec la maladie... (...) Comme tous mes camarades, j'ai dû continuellement recoller ensemble des bribes d'Histoire qui me faisaient souffrir. "

" L'homme qui a vu l'autre côté du monde ne peut plus vivre à bon compte ", écrivait-il encore. Hélie de Saint Marc a rejoint cet autre côté.

Avec AFP

 

Décès du Commandant Hélie Denoix de Saint Marc
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2 juin 2013 7 02 /06 /juin /2013 10:50
Obsèques de Guido LIBERATOSCIOLI, ancien Président de l'AALE 49 le 5 juin 2013

L'AALE 37 sera représentée par le Président Pierre Lorailler

et le porte drapeau Louis Richard

 

aux obsèques de Guido LIBERATOSCIOLI (décédé le 1er/06/2013)

ancien Président de l’AALE 49

 

le mercredi 05 juin 2013 à 10h30

à les PONTS DE CE

 

Monsieur Libératoscioli Guido est né le 25 février 1931 à Casacanditella (Italie)
Engagé volontaire pour 5 ans le 4 septembre 1951 au titre de la légion étrangère, il embarque à Marseille à destination d’Oran (DCLE) où il effectuera ses classes puis sera affecté au 1er R.E.I à compter du 8 octobre 1951.
 
Il embarque à Oran le 24 janvier 1952 à destination de Saigon (Indochine) où après 1 mois passé en mer il rejoint le 2ème R.E.I où il participera à divers combats.
 
Le 1er septembre 1952, il est incorporé au 3ème R.E.I où il fit encore preuve de combativité dans la bataille de Diên Biên Phu dont il fut rescapé, mais pas prisonnier.
 
Après 2 ans passés en Indochine il embarque le 6 juillet 1954 à destination de l’Afrique du Nord où il participe au maintien de l’ordre au sein du 4ème  R.E.I.
 
Le 13 décembre 1954, il est cité à l’ordre du Régiment au vu de son courage et de sa combativité exemplaire.
 
Nommé légionnaire de 1ère classe le 1 juin 1954 au vu des faits de guerre (RIF) il est par la suite récompensé le 13 mai 1955 pour ses excellents états de service par une citation à l’ordre de l’armée.
 
Il intègre la vie civile le 4 septembre 1956 après 5 années passées au service de la France.
 
Décorations : Médaille Militaire, O.N.M (Officier), Croix de Guerre avec une citation à l’ordre de l’Armée, C.C.V., C.C., T.R.N.
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4 avril 2013 4 04 /04 /avril /2013 17:56

Chers amis,

c’est avec une grande tristesse que nous vous faisons part du décès du

Général de Division (2S) Bernard GOUPIL.

 

https://lh4.googleusercontent.com/-y1kN_tdWKfo/UQWtZWmFeAI/AAAAAAAABlQ/v6nkIoV44DA/s512/DSC_0055.JPG

photo Lcl Christian SABATIER, Assemblée Générale de l'AACLEM du 26.01.13

Copyright © 2013 Monsieur Légionnaire. All Rights Reserved.

 

Sous toutes réserves, les obsèques se dérouleront le Samedi 6 Avril 2013 à 10 H 00 en l’église Saint Sauveur à Aubagne. (Annonce presse Vendredi, merci d'en prendre note).

 

Ancien chef de corps du 2ème R.E.P. de 1972 à 1974 et ancien COM.LE, il a terminé sa carrière comme Gouverneur Militaire de Marseille.

Né le 16 Janvier 1925 à Paris, il était président du "comité d’éthique de la F.S.A.L.E.", président du comité des Sages et membre d’honneur de l’A.A.C.L.E. de Marseille.

Il était Grand Officier de la Légion d'Honneur et de l'Ordre National du Mérite. Titulaire de 6 citations, blessé trois fois en opération (2 en Indochine; 1 en Algérie), titulaire de plusieurs autres décorations militaires.

Il était également membre de l’Académie de Marseille. Élu 3 juin 1992 membre résidant de l'institution phocéenne dont il occupait le fauteuil 12, Bernard Goupil en avait été le Chancelier en 1997, puis le directeur en 1998.

Issu d’une famille de militaires; son père, polytechnicien, était colonel du Génie. Son frère, Saint-Cyrien, est tué en 1951 comme capitaine en Corée.

Berceau de la famille maternelle: les flancs du mont Saint Quentin dominant Metz et la vallée de la Moselle.

Saint-Cyrien (promotion "Général Leclerc 1946-1948). Il choisit l'Infanterie et passe près de la moitié de sa carrière à la Légion Etrangère. Il la sert 18 ans en quatre périodes dans tous les grades de sous-lieutenant à général de brigade.

Deux séjours en Indochine comme chef de section et commandant de compagnie, sert en Algérie (1954 à 1959), revient en Kabylie en 1960 et 1961.

Affecté à l'Etat-major de la 11° Division Parachutiste à Pau, puis à l'Etat-major du 1° corps d'armée à Nancy.

Commande le 2° Régiment Etranger de Parachutistes à Calvi de 1972 à 1974,

Chef d'état major de l'Inspection de l'Armée de Terre,

Commande la Légion Etrangère de 1976 à 1980 à Aubagne.

Nommé Général de division, devient Gouverneur militaire de Marseille et commandant la 53° Division militaire territoriale de 1982 à 1985.

Mission militaire  en Chine en 1984 pour visiter les écoles de l'armée chinoise.

A été conseiller de défense du Préfet de région.

 

Reçu à l'Académie de Marseille le 3 juin 1992. Il écrit alors:

" Je ne sais si la carrière militaire et le commandement des hommes peuvent justifier cette admission dans une classe scientifique, mais les contraintes de la guerre moderne ont montré, depuis des années, déjà, que l'on ne peut atteindre les objectifs fixés aux armées que par un enseignement scientifique de haut niveau".

Marié en 1955 à Brigitte Cornilleau, fille d'Amiral. Quatre enfants.

Il écrit encore:

"Aussi surprenant que cela paraisse, les relations sont toujours faciles et simples entre le légionnaire, le sous-officier, l'officier, le général. Elles font partie de la force de la Légion. Nous avons tous une caractéristique commune:

Nous avons tous été des volontaires, c'est nous qui avons choisi la Légion. Quand nous y servons, nous sommes soudés en un seul corps, quand nous l'avons quittée, nous en gardons la marque".

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Adieu, mon Général, le bon Dieu vous attend

" Au paradis de la lumière

Constellée de nuages blancs,

Sur le seuil le bon vieux Saint-Pierre

Tenant en mains ses clés d'argent

Dira de sa voix débonnaire

Aux anges blonds et souriants

Pour l'honneur du grand légionnaire

Demain tenue réglementaire

Etole verte et nimbe blanc".

 

Cre en chef (R) Jean-Noël BEVERINI

(membre de l’Académie de Marseille et Toulon, membre de l’AACLEM)

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