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Présentation

  • : Le blog de l'Amicale des Anciens de la Légion Etrangère d'Indre-et-Loire
  • : Ce blog présente toutes les activités de l'Amicale. Vous êtes invités à transmettre vos textes et photos pour enrichir ce blog soit en contactant le Président soit en écrivant à zeraldavert@gmail.com
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Profil

  • AALE 37
  • Pierre LORAILLER 
- Ancien Caporal au 1er R E P et de la Police Militaire à SIDI BEL ABBES 
- Président de l’AALE d’Indre et Loire depuis le 01/01/2003 
- Délégué AALP Région Centre.
  • Pierre LORAILLER - Ancien Caporal au 1er R E P et de la Police Militaire à SIDI BEL ABBES - Président de l’AALE d’Indre et Loire depuis le 01/01/2003 - Délégué AALP Région Centre.

A.A.L.E. 37

Buts : Entretenir et développer les sentiments de camaraderie et de solidarité qui caractérisent la Légion Etrangère.

Pérenniser le souvenir du Combat de Camerone.

 

Président :

LORAILLER Pierre

Mail : zeraldavert@gmail.com

 

Composition du bureau directeur :

Président d’Honneur : Général de Brigade (2S) BREUILLE Eric (Ancien Chef de Corps du 1er REG)

Vice-Président : BERTHE Francis  (Ancien du 2ème REP)

Secrétaire et Trésorière : Mlle THERET Nadine

 

Administrateurs :  

DUPUIS Rémi

LEBIGRE Yannick

THERMEAU Jean-Claude

 

Contrôleur aux Comptes :

BERGEOT Dominique

 

Porte-drapeaux :

BENYAHIA Hikmat

GAUTIER Dominique

 

Recherche

Musique

1 juillet 2014 2 01 /07 /juillet /2014 17:58

L’exemplarité, expression de la fidélité

 

À la Légion étrangère comme ailleurs, lorsqu’une décision est prise, les ordres sont donnés puis exécutés. Ce principe simple a fait ses preuves, mais cela ne veut pas dire que tout soit facile. Les difficultés sont nombreuses, et certaines épreuves parfois douloureuses à surmonter. Pour autant, la Légion se met en ordre de bataille avec détermination.

C’est ce qui se passe depuis plusieurs mois au 1er Régiment étranger de cavalerie qui a commencé à quitter la garnison d’Orange pour s’installer dans le camp de Carpiagne. Il laisse derrière lui de nombreux souvenirs et des amitiés solidement nouées tout au long des quarante-sept années vécues dans cette garnison si accueillante. Et malgré cette émotion légitime, il regarde droit devant lui tous les enjeux qui l’attendent et les projets qui permettront de rebondir au plus vite. L’esprit bâtisseur de chaque légionnaire permettra très rapidement à chacun de se sentir à nouveau chez lui.

Une véritable opération a permis de déménager successivement toutes les unités et de muter cadres et légionnaires, tout en préservant les capacités opérationnelles et l’esprit régimentaire. Avant de quitter leur garnison, les légionnaires cavaliers ont souhaité marquer l’événement et faire leurs adieux avec panache, en montrant à la fois talent et originalité.

Rassemblés dans le théâtre antique devant les Orangeois venus en grand nombre, les escadrons ont interprété avec coeur quelques chants de notre magnifique patrimoine légionnaire, dont nous sommes tous légitimement si fiers. La Musique de la Légion étrangère était de la fête pour prendre le relais des unités et faire vibrer les invités, comme à chaque fois qu’elle se donne en concert. Et celui-ci avait un caractère bien particulier : Nathalie Lermitte, chanteuse de grand talent et amie de la Légion était venue chanter quelques-uns des plus beaux morceaux composés par Edith Piaf. Fierté et émotion ont marqué légionnaires et spectateurs. Et dans quelques jours, une prise d’armes marquera le départ officiel du Royal étranger.

Pendant ce temps, les autres régiments se préparent pour les engagements opérationnels qui s’annoncent. Ils ont comme toujours, le souci d’être parfaitement préparés et d’engager des unités soudées, entraînées et aguerries.

En garnison comme en opération, les légionnaires sont dignes de leurs anciens. Admirés dans le monde entier, respectés par toutes les armées, applaudis par tous les Français, toujours volontaires et fiables au combat, parfois jalousés, les légionnaires n’ont pas changé. Ils tiennent aujourd’hui comme hier une place particulière, celle que soulignait le général Canrobert en 1855 en Crimée, au passage de l’Alma, admirant le comportement des légionnaires au combat : "À la bonne heure, servez d’exemple aux autres, braves légionnaires".

Dans quelques semaines, je franchirai le portail du quartier Vienot, après trois années à la tête de la Légion étrangère, et trente années après avoir été affecté pour la première fois parmi les képis blancs.

En saluant une dernière fois le piquet d’honneur, je penserai à tous les légionnaires que j’aurai eu l’honneur de commander, conscient de ce privilège merveilleux d’avoir côtoyé des hommes d’exception, tant de bons larrons venus refaire leur vie, prêts à tout donner pour la gloire de la légion étrangère, et recherchant sans cesse des chefs auxquels donner sans réserve toute leur confiance.

Je leur adresse mes chaleureux remerciements pour ce qu’ils donnent à la France et m’incline avec respect devant le souvenir des quarante mille légionnaires morts au combat depuis 1831, avec une pensée particulière pour ceux qui sont tombés au cours de ces trois années.

Je les remercie pour tout ce qu’ils m’ont appris, notamment sur ce que la Légion leur avait apporté.

Longue vie à la Légion étrangère et honneur aux anciens.

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26 juin 2014 4 26 /06 /juin /2014 16:09

« Le jour où les « fells » entreront à Alger, j’espère trouver trois compagnons pour garder les faces du Monument aux morts et tomber en tirant une dernière salve de PM » (Roger Degueldre)

 

Né le 19 mai 1925 à Louvroil, dans le Nord, Roger Degueldre, dissimulant son jeune âge derrière un physique impressionnant, entre en Résistance dans le maquis FTP de Roger Pannequin, surnommé « Commandant Marc ». Avide de combattre au plus près l’envahisseur allemand, il s’engage dans la 10ème Division d’Infanterie Motorisée qui participe à la réduction de la poche de Colmar, en janvier 1945.

La guerre terminée, c’est à titre étranger qu’il s’engage dans la Légion Etrangère. Il servira, en Indochine, au 1er Régiment Etranger de Cavalerie et fera très vite parler de lui… Le 21 janvier 1950, à Tra-Vinh, dans le delta du Mékong, au péril de sa vie, il sauve d’une mort certaine sous le feu ennemi, le Capitaine de Blignières… plus tard, colonel, commandant le 1er REC. Cette action héroïque lui vaut d’obtenir la Médaille Militaire.

La guerre d’Indochine se terminant, déçu, frustré et amer par l’issue des combats, l’adjudant Degueldre -Croix de Guerre des Théâtres d'Opérations Extérieures avec sept citations, (une Palme, deux Étoiles de Vermeil, deux Étoiles d'Argent et deux Étoiles de Bronze)- volontaire pour les parachutistes, rejoint le 1er Bataillon Etranger de Parachutistes qui prendra l’appellation de 1er Régiment Etranger de Parachutistes, dès 1955, durant la guerre d’Algérie.

Il participe avec son régiment, en 1956, à l’opération de Suez puis, dès son retour, à la Bataille d’Alger dans le but d’éradiquer les bandes terroristes qui sèment la mort et la désolation dans la ville.

En janvier 1958, il gagne ses galons d’officier, au feu, à Guelma, et participe à la bataille des frontières dans l’Est-Constantinois. Son ardeur au combat, son exemplarité et le dynamisme qu’il insuffle à ses hommes lui valent d’être décoré de la Croix de la Valeur Militaire avec Palme. Le 26 septembre, il est nommé Chevalier de la Légion d’Honneur.

Le temps passant, les atermoiements, les palinodies, les revirements et les reniements de De Gaulle sur le maintien de l’Algérie française sèment le doute puis la colère et l’amertume auprès de bon nombre d’officiers… Degueldre en fait partie. Il assiste, impuissant et rageur à la destruction d’une armée victorieuse et à la livraison de l’Algérie au FLN, rendant vains les sacrifices consentis.

Après la révolte des officiers du 1er REP, le 8 janvier 1961, il est muté disciplinairement au 4ème Régiment Etranger d’Infanterie mais il refuse de rejoindre son nouveau corps. Le 25 janvier 1961, il entre dans la clandestinité et effectue des missions secrètes pour le compte des services spéciaux commandés par le Colonel Jacquin.

Le 21 avril 1961, il réintègre son unité lors du putsch des généraux. La révolte avortée, il retrouve la clandestinité et rejoint les rangs de l’Organisation Armée Secrète (OAS) où il est nommé par le Colonel Godard, chef du Bureau d’Action Opérationnel (BAO).

Fidèle à son engagement « La mort plutôt que le déshonneur ! », il retrouve, dans la résistance à l’abandon, une raison de poursuivre le combat et une justification au serment qu’il a prêté sur le cercueil de son chef, le Colonel Jeanpierre : « Plutôt mourir, Mon Colonel, que de laisser l’Algérie aux mains du FLN, je vous le jure ! »

Au sein de l’Organisation, il s’emploie à forger une arme redoutable et redoutée de tous, tant de l’Elysée, des barbouzes, que du FLN : Les Commandos Delta qui, ayant pour slogan : « L’OAS frappe où elle veut, quand elle veut ! », mènent un combat de tous les instants, rude, chaotique, désespéré, mortel, mais si efficace qu’il sème l’angoisse et la crainte dans les plus hautes sphères… et que la fatalité des circonstances précipitera vers un dénouement tragique.

Le 7 avril 1962, Degueldre est arrêté à l’issue d’une réunion réunissant plusieurs responsables de l’Organisation. Reconnu, il est aussitôt transféré en métropole et écroué à la prison de la Santé.

Le 28 juin s’ouvre son procès qui n’est autre qu’une parodie. A cet effet, une juridiction d’exception, la Cour Militaire de Justice, est créée afin qu’il ne puisse, contrairement au général Salan, obtenir les « circonstances atténuantes » et sauver sa tête. Le général Larminat doit la présider. Ancien de l'armée coloniale, il refuse de juger le condamné et déclare : « Je ne serai pas le Fouquier-Tinville de la Ve République. Je me tuerai ce soir » Dans la soirée, il met fin à ses jours. Qu'importe ! Il est remplacé par le général Gardet. La justice expéditive gaulliste ne va pas s'arrêter sur un cas de conscience… En un minimum de temps, après une absence d’instruction et de témoins à décharge, l’officier parachutiste est condamné à la peine de mort.

Refusant dédaigneusement le recours en grâce présenté par la défense, c’est quelques heures seulement après le génocide du 5 juillet 1962 d’Oran qui fit plus de trois mille victimes parmi la population civile européenne, (lequel aurait dû pourtant l’inciter à la clémence), que De Gaulle prend la décision de faire fusiller le Lieutenant Roger Degueldre.

Le 6 juillet 1962, à 02h30, les deux défenseurs du condamné, Jean-Louis Tixier-Vignancour et Denise Macaigne arrivent à la prison de Fresnes en même temps que l'avocat général Gerthoffer qui a requis la peine capitale et l'aumônier de la prison. Avant de quitter sa cellule, il prononce, en guise d'adieu, ses dernières paroles : « Je suis fier de mourir pour tenir le serment qu'a fait tout officier ayant servi en Algérie. Dites aux Algériens que, si je ne suis pas de leur race, n'étant pas né sur leur sol, je les ai beaucoup aimés et je les aime toujours. » Se tournant vers le procureur Gerthoffer, il déclare : « Je ne vous garde pas rancune, mais je vous plains. »

Puis, c’est le départ vers le fort d’Ivry où doit avoir lieu l’exécution. Á 03h45, l’Officier se présente devant les douze soldats du peloton d’exécution, en tenue de parachutiste, le drapeau tricolore sur la poitrine, drapeau auquel il a tout sacrifié et qu’il a choisi comme linceul. Autour de son cou, il a noué un foulard de la légion. Dans la poche intérieure de sa vareuse, il y a la photo d’un bébé, son fils qu’il n’a jamais vu. Il a conçu cet enfant dans la clandestinité. Le bébé est venu au monde alors que le père se trouvait dans sa cellule de condamné à mort. « Dites que je suis mort pour la France ! » s’écrie-t-il à l’adresse de son défenseur. Puis il refuse qu’on lui bande les yeux et, au poteau crie : « Messieurs, Vive la France ! » avant d’entonner la Marseillaise.

Les trois premiers officiers désignés pour commander le peloton d'exécution ayant refusé d’accomplir cette sinistre besogne, les Capitaines Jean de Balby de Vernon, Michel Cabanes et Michel Martet, du 501ème régiment de cavalerie de Rambouillet, sont sanctionnés, rayés des cadres et mis aux arrêts. Les officiers suivants qui ont refusé l'ordre, ont été également sanctionnés.

Il est 03h56. Le sous-officier remplaçant, chef de peloton, abaisse le bras. Les soldats qui doivent exécuter le Lieutenant Degueldre, émus par son courage, hésitent à tirer. Douze coups retentissent cependant dans la nuit… mais une seule balle l’atteint : au ventre diront certains.

L’adjudant chargé de donner le coup de grâce se précipite, l’arme à la main, pour accomplir sa « mission » et se rend compte que le condamné est toujours en vie. Sa tâche ne consiste désormais plus à achever un quasi-mort, censé avoir reçu douze bouts de métal… mais bel et bien de tuer un vivant. Et ce sont là deux choses bien différentes... Il en a si terriblement conscience, que sa main pourtant préparée à cette macabre mission tremble, et que le revolver se décharge dans le vide. Livide, désemparé, l’adjudant tire une deuxième fois et rate encore sa cible.

Les défenseurs, voyant que Roger Degueldre souffre atrocement, réclament l’intervention d’un médecin. Celui-ci, arrivé sept minutes plus tard, atteste que le supplicié vit toujours. Il faut donc l’achever au plus vite. Et pendant ce temps, Degueldre, à demi recroquevillé continue de gémir…

L’adjudant, toujours tremblant, pointe une nouvelle fois son arme sur la tête de l’officier parachutiste, ferme les yeux et appuie sur la détente. Stupeur ! Rien ne se produit. L’arme s’est enrayée. Exaspéré par cette situation –unique dans les annales de l’exécution- le procureur Gerthoffer ordonne qu’une nouvelle arme soit apportée. Mais personne parmi les militaires présents n’en possède. Il faut courir en chercher une… Et pendant ce temps, Degueldre est toujours vivant et son calvaire interminable.

A partir de ce moment là, tous les juristes s’accordent à dire que la sentence ayant été exécutée, puisque le condamné étant encore en vie, il fallait le détacher du poteau et lui donner les soins nécessaires. Autrement dit, on n’avait pas le droit d’achever le blessé. Mais les ordres étaient formels ; il fallait que Degueldre soit tué ! Il incarnait à lui seul, l’OAS, cette puissance qui avait fait trembler les Etats Majors, le FLN et l’Elysée… Il fallait exorciser jusqu’à son souvenir.

Et pendant que l’on s’affairait à se procurer une arme, celui qui, à cet instant, aurait pu (peut-être) changer le cours des événements ne réagit point. Pétrifié par la scène, glacé d’effroi, le défenseur du condamné demeurait inerte. Pourtant, il lui appartenait de tenter quelque chose, de courir jusqu’au supplicié, de le prendre dans ses bras et de le couvrir de son corps en invoquant la justice, en appelant à l’amour, en exigeant au nom de toutes les traditions humaines et chrétiennes qu’on fît grâce au condamné… Cela s’était déjà produit dans l’Histoire quand la corde du pendu avait cassé et que la grâce lui avait été accordée…

Enfin on remet un pistolet à l’adjudant qui, blanc comme un linge, dans un état second… mais obéissant servilement au commandement de tuer, doit en finir puisque tels sont les ordres. Un nouveau coup de feu claque. Stupeur ! Celui-ci est tiré, non pas au-dessus de l’oreille comme l’exige le règlement, mais dans l’omoplate… Une douleur atroce irradie le corps du supplicié. Il regarde vers le ciel et ouvre grands ses yeux. Peut-être perçoit-il à cet instant que son calvaire prend fin. Il est tout illuminé des illusions radieuses de ceux qui vont mourir et il lui semble entendre, là haut, les voix des martyrs du 5 juillet lui murmurer : « Roger… Roger… dès aujourd’hui tu seras avec nous dans le Paradis ».

Á 04h08, une nouvelle détonation retentit… et c’est la fin. La boucherie a duré 12 minutes… 12 atroces minutes..

C’est ainsi qu’après Claude PIEGTS et Albert DOVECAR, Sergent au 1er Régiment Etranger de Parachutistes, mourut, assassiné, le lieutenant Roger DEGUELDRE, également du 1er R.E.P, Chevalier de la Légion d’honneur… Et les salves du peloton couvrirent un instant les plaintes et les râles qui montaient d’Oran, tandis que la France, en vacances, n’entendit rien.

Huit mois plus tard, le 11 mars 1963, le Colonel Jean BASTIEN-THIRY, Polytechnicien, tombait à son tour à 35 ans, sous les salves du peloton. Décidément, le crime était profondément enraciné !…

Le Lieutenant Roger Degueldre aura respecté jusqu’à la fin son serment « la mort plutôt que le déshonneur ! ». Après avoir été enterré au carré des suppliciés dans le cimetière de Thiais, il repose aujourd’hui au cimetière des Gonards, à Versailles.

 

                                                                                              José CASTANO

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22 juin 2014 7 22 /06 /juin /2014 18:45
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22 juin 2014 7 22 /06 /juin /2014 18:43
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22 juin 2014 7 22 /06 /juin /2014 18:31

Legio Patria Nostra

Comme disent certains : “encore un”. Encore un Camerone depassé ! Cette remarque demeure un repère pour tout légionnaire,car, bien souvent, l’homme au képi blanc calque le début de “son”année avec cette date qu’est la commémoration du combat deCamerone. Nous avons vécu un 151e anniversaire qui n’a rien euà envier au faste de l’an dernier, en tout cas à la Maison mère. Laprise d’armes était présidée par le chef d’État-major de l’armée deTerre, le général d’armée Bertrand Ract-Madoux accompagné deneuf chefs d’État-major d’armées de terre étrangères. La présencedu Prince Albert II de Monaco fut un honneur pour nous tantelle fut l’expression des liens historiques qui lient la principautéà la Légion, en souvenir de l’engagement du prince Louis II deMonaco en 1914. Pour saluer la thématique du 100e anniversairedu début de la Grande Guerre, une délégation de l’escadrille LaFayette, aux ordres du capitaine Galibert et un détachement descarabiniers du Prince de Monaco, commandé par le lieutenantcolonelRebaudengo étaient sur les rangs, rehaussant ainsi la trèsbelle prestation des légionnaires du 1er Étranger (MLE, pionnierset troupes) auquel s’était joint le 1er escadron du Royal étranger.Bien sûr, ce 151e anniversaire ne s’est pas déroulé uniquementà Aubagne. Partout dans le monde où une unité, une amicale,voire un ancien se trouve en cette  n de matinée du 30 avril,l’instant se  ge et chacun refait le serment qu’il a fait un jourde servir avec honneur et  délité en mémoire de ces héroïquescombattants du Mexique. Retrouvez dans notre dossier du mois,en images, tous les Camerone dans les régiments étrangersoù qu’ils soient et dans les pages FSALE, les Camerone decertaines amicales.

On pouvait aussi voir sur la place d’armes du quartier Viénot, lesdélégations d’anciens légionnaires, de porte-drapeaux et deuxdétachements inhabituels, un d’Auriol et l’autre de Puyloubier,deux belles “Maisons” qui fêtent respectivement cette annéeleur 80e et 60e anniversaire. Quelle belle leçon de solidarité quel’Institution donne en permettant à ses Anciens de continuer àpouvoir vivre dignement après avoir consacré une partie de leur vie au service de la France. Alors soutenons-les, non seulement ils le méritent mais en plus nous le leur devons.

Servir la France n’est pas un vain mot. Alors que le payss’apprêtait à célébrer la victoire de 1945, nous apprenions ce8 mai au matin qu’un de nos camarades du 2e REP était tombé auMali et que deux autres étaient blessés. Le sergent-chef MarcelKalafut se trouvait dans ce pays pour la deuxième fois en unan. Lors d’une opération, dans la nuit du 7 au 8 mai, au coursd’une in ltration, son véhicule saute sur une mine. Grièvementblessé, il meurt peu après malgré les soins rapidement prodigués.KB revient dans ce numéro sur cette nouvelle perte pour la grande famille Légion. Nous avons une pensée pour sa famille et ses amis et nous n’oublions pas nos deux camarades blessés et les leurs. Sergent-chef Marcel Kalafut, nous ne vous oublierons pas.

Nous n’oublions pas non plus l’adjudant Harold Vormezeele, tombé également au Mali en 2013, dont la mémoire a été récemment de nouveau honorée, puisque la dernière promotion de sous-officiers de Légion porte son nom. Nous y revenons en pages actualités.

Ces engagements que nous connaissons aujourd’hui ne pourraient être tenus sans un entraînement de haut niveau. Dans ce numéro, KB magazine vous propose de découvrir ces nouvelles phases d’entraînement que connaissent toutes nos unités opérationnelles afin de se maintenir en condition. Ainsi, les activités ont été riches ces derniers temps pour les 1er REC, 2e REG, 2e REI, 1er REG, 2e REP et le DLEM dont nous vous présentons en deux parties le terrain de prédilection.

Cet esprit de préparation et d’investissement individuel et collectif précède l’esprit de sacrifice et d’abnégation. Ces repères indispensables se vérifient malheureusement dans les pertes et les blessures et, plus souvent fort heureusement dans des actes de bravoure sans dommage. Ces actes, il nous faut ne pas les oublier. C’est pourquoi, et afin de participer à la mémoire de l’attitude quotidienne de nos légionnaires, KB a entrepris depuis quelques années une recension, la plus exhaustive possible, des attributions de décorations dans son cahier chancellerie. Ce mois-ci, vous y trouverez essentiellement les décorés de Camerone et vous constaterez qu’ils sont nombreux. Nombreux car ils sont pléthores à avoir été récemment engagés sur des théâtres à haut risque. Nombreux parce que toujours volontaires, toujours là pour remplir la mission et toujours prêts au sacrifice suprême. Alors félicitations à nos décorés, et à travers eux, bien sûr à tous leurs compagnons de combat qui portent haut et fier les couleurs de la Légion et de la France, pour le succès de ses armes.

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22 juin 2014 7 22 /06 /juin /2014 18:29

Au bord du Rubicon…

Mise en garde

Dans sa lettre mensuelle de mars, l’ASAF mentionnait l’engagement formel de monsieur Le Drian devant les présidents de 40 associations du monde de la Défense. Il affirmait alors que la loi de programmation militaire serait strictement appliquée. Il ajoutait : « Il faut que rien ne manque, cela ne marche que si toutes les pièces sont là ». En disant cela, il ne faisait que rappeler les engagements du président de la République et s’appuyait sur les mises en garde très argumentées des chefs d’état-major, devant les parlementaires, l’automne dernier.


Depuis 6 mois, tous les chefs d’état-major, ne cessent d’expliquer la situation actuelle de notre armée et rappellent les réductions de capacités en cours. Ils alertent maintenant sur la perte de cohérence inéluctable de notre système de Défense si la loi de programmation militaire, déjà insuffisante, n’était pas respectée ; exaspérés, ils en sont venus à mettre en jeu leur démission.

Il y a un mois, monsieur Xavier Bertrand s’exprimait sur l’existence cachée d’un plan d’économies touchant la loi de programmation militaire. Les réactions ambiguës et contradictoires du Premier ministre et du ministre des Finances suscitent une interrogation qui ne pourra dorénavant être levée que par une mise au point claire du président de la République, sans doute à l’occasion du 14 juillet.

La Défense à nouveau sacrifiée ?
N’oublions pas que la loi de programmation militaire 2014 – 2019 marque déjà un nouveau recul de l’effort de défense de la France et se traduit par un contrat opérationnel réduit de moitié par rapport au Livre blanc de 2008. Cette réduction n’est jamais que le prolongement des coupes successives qui ont fait passer la part du budget de la Défense de 5,44 % du PIB en 1961 à 1,5 % du PIB aujourd’hui et à 1,3 % demain.

C’est dire que ce sont des dizaines de milliards d’euros qui ont déjà été «économisés» sans que d’ailleurs la dette ait été réduite, bien au contraire. La réduction des crédits militaires n’est donc pas la solution à la réduction du déficit budgétaire.

D’ailleurs, faut-il rappeler que les seuls intérêts de la dette payés annuellement par la France s’élèvent à près du double du budget actuel de la Défense ?

Mais au-delà de l’aspect strictement financier, la décision étudiée, si ce n’est envisagée, de Bercy aurait des conséquences extrêmement graves pour notre pays.

Une double crise de confiance

On se dirigerait vers une crise de confiance entre les chefs militaires et la classe politique car, outre l’engagement formel du chef de l’Etat, c’est l’ensemble des députés et sénateurs qui ont voté le budget de la Défense 2014.

Crise de confiance aussi entre des hommes et des femmes à qui il est demandé de s’engager dans des missions longues et complexes avec des moyens toujours plus réduits, un soutien insuffisant, des équipements de plus de trente ans d’âge, et des chefs d’état-major qui seraient incapables de leur garantir les moyens nécessaires à leur engagement opérationnel dans de bonnes conditions, sans parler du paiement aléatoire des rémunérations qu’aucun organisme civil ne tolèrerait.

La question qui se pose aujourd’hui est donc cruciale. Les engagements pris par la représentation nationale concernant l’avenir de notre Défense peuvent-ils être balayés pour des raisons comptables par Bercy mettant ainsi en cause la cohérence de nos forces, alors que celles-ci sont engagées dans des conflits qui contribuent à la sécurité et aux responsabilités de la France ainsi qu’à la protection des Français ?

Avant de prendre une telle décision, le président de la République doit s’interroger sur l’impact qu’elle aurait sur une armée dont il exige à juste titre, discipline, loyauté et sens de l’engagement.

Croit-on que les soldats sont encore dupes des paroles flatteuses, comme celles prononcées par le ministre de la Défense, récemment à Bangui, propos ponctués des mots « fierté », « engagement », « confiance », « intelligence », « sang-froid », ou du député Gwendel Rouillard qui signe récemment un article « notre armée, notre fierté »… quand ils mesurent la capacité de reniement de la classe politique ?

Refuser l’inacceptable
En fait, les trente années consécutives de déficit budgétaire contraignent la France à revoir radicalement son modèle économique et social. Les gouvernements successifs ont espéré atténuer ce déficit en prélevant sur le budget de la Défense des dizaines de milliards d’euros. 80 000 soldats professionnels ont été supprimés en une dizaine d’années. Il n’est plus possible d’utiliser la même recette. Il faut remettre en cause d’autres budgets qui n’ont cessé de croître. Il faut faire preuve de courage politique et cesser de prélever sur un budget militaire déjà insuffisant qui va rapidement condamner les armées à l’inefficacité.

Aujourd’hui en déclin, notre armée serait demain en situation de rupture si les ressources votées n’étaient pas allouées et nos soldats se sentiraient alors trahis par ceux qui les envoient au combat.

Un tel scénario est de nature à susciter des réactions très vives chez ceux qui portent les armes de la France et acceptent le principe du sacrifice de leur vie.

L’ASAF, et à travers elle tous ceux qui estiment, comme le général de Gaulle le rappelait, que « la défense est le premier devoir de l’Etat », n’acceptera pas cette trahison.

LA REDACTION

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1 juin 2014 7 01 /06 /juin /2014 16:28
Indochine : la mémoire des victimes saluées
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25 mai 2014 7 25 /05 /mai /2014 17:24

Challenges, V. Lamigeon 23 mai 14

 

Dassault, Safran, Airbus... même combat. Pour leurs dirigeants, les nouvelles coupes dans le budget de la Défense envisagées par Bercy aboutiraient à un carnage social.

 

C’est un cri d’alarme historique qu’ont adressé ce vendredi 23 mai les industriels de la défense français à François Hollande et à Bercy.

A l’invitation de la présidente de la commission de la défense de l’Assemblée nationale Patricia Adam, une cinquantaine d’industriels, parlementaires et spécialistes de la défense étaient réunis autour d’un petit déjeuner à la questure de l’Assemblée, pour mettre en garde contre les 6 à 9 milliards d’euros de coupes dont pourrait faire l’objet le budget militaire français, six mois à peine après le vote de la loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019 actant la stabilité du budget à 31,4 milliards d’euros par an.

L’aréopage avait de quoi impressionner: le PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier, celui de Safran, Jean-Paul Herteman, le président de DCNS, Patrick Boissier, celui de Nexter, Philippe Burtin, mais aussi le numéro deux d’Airbus Group, Marwan Lahoud et le DG de Thales, Patrice Caine. Une union sacrée pour un mot d’ordre limpide: "Nous estimons que la moindre encoche à la LPM serait dramatique pour les programmes industriels et pour les armées, résume Patricia Adam. La LPM a déjà été construite avec le souci du désendettement de la France. Elle doit être totalement respectée."

 

50 000 emplois en danger

 

Historique, la situation l’est sans aucun doute.

Les chefs d’état-major envisagent une démission conjointe, ne voulant pas assumer auprès de leurs troupes de nouvelles coupes budgétaires et suppressions de postes, en plus des 80.000 emplois détruits sur la période 2009-2020 (dont 34.000 encore en cours). Les industriels ont apporté de l’eau au moulin de cette mobilisation inédite ce matin, en mettant en garde contre un véritable carnage social en cas de nouvelles coupes. "1 milliard d’euros de coupes budgétaires, c’est 12 000 à 18000 suppressions de postes, dont 6 000 à 9 000 emplois directs, a prévenu Marwan Lahoud, directeur de la stratégie d’Airbus Group et président du Gifas. Les scénarios évoqués pour le budget de défense pourraient aboutir à 50.000 suppressions de postes sur trois ans. C’est l’équivalent des pertes d’emplois de la sidérurgie lorraine des années 70 aux années 90!"

La mise en garde est claire: pas touche à la LPM, qui doit être respectée "à l’euro près". "La LPM est un subtil équilibre entre le juste suffisant et le juste insuffisant, soulignait un grand patron de l’armement. On est en train d’anesthésier l’opinion en parlant de 6 ou 9 milliards de coupes, voire beaucoup plus, pour présenter comme un moindre mal des coupes annuelles plus limitées. Mais tout l’outil industriel a été adapté à la LPM: tout scénario de réduction budgétaire se traduira par des suppressions d’emplois et des fermetures de sites."

 

"Le civil serait forcément touché"

 

Sans compter les arbitrages drastiques qui pourraient s’imposer dans les forces françaises, que résume le directeur du Centre des études de sécurité de l'Ifri, Etienne de Durand: "Une baisse de 1 milliard d’euros par an du budget militaire, c’est une probable mise sous cocon du porte-avions Charles-de-Gaulle, la fin possible de l’aéronavale, mais aussi le report des futurs sous-marins nucléaires d’attaque, une capacité critique de nos forces.

Répartir la misère? C’est déjà fait. La France est passée de 550 avions de combat en 1990 à 300 aujourd’hui, 220 au mieux dans quelques années."

Des ponctions supplémentaires dans le budget des armées marqueraient le déclassement définitif des forces françaises, estiment les industriels. "De nouvelle coupes, ce serait un choix entre Charybde et Scylla, résume Jean-Paul Herteman, le PDG de Safran. Soit un saupoudrage dans les coupes, ce qui aboutit à une médiocrité générale de l’outil de défense français, soit des choix drastiques, qui supposent l’abandon de capacités qu’on ne récupérera pas."

Les industriels ont aussi voulu couper court au discours, maintes fois entendu, leur assurant qu’ils peuvent compenser la baisse des crédits militaires grâce à la bonne santé des activités civiles. "Le premier effet induit des coupes serait sur la défense, mais le civil serait forcément touché, assure un industriel. Il y aurait un choix de survie à faire face à des concurrents, notamment américains, qui ont à la fois l’effet d’échelles de leurs commandes et l’atout de la faiblesse du dollar. Les industriels que nous sommes auront la tentation du large." En clair, un risque de délocalisation? Marwan Lahoud en est persuadé: "L’ancre qui fait que des entreprises mondiales d’aéronautique sont en France, c’est la défense. Sans cette ancre, rien ne les retient."

 

Valls cherche à calmer le jeu

 

L’export n’apparaît pas non plus comme un moyen de compenser des coupes claires dans le budget de défense. "Les contrats export n’existeront que si la France montre qu’elle croit en l’avenir de sa défense, résume un industriel. Sinon, les prospects se tourneront vers des pays qui leur sembleront mieux porter l’avenir." Car quand la France et l’Europe désarment, le monde entier réarme: "Sur les dix dernières années, le budget militaire russe a augmenté de 108%, c’est l’équivalent de la baisse des budgets européens sur la même période", souligne Camille Grand, directeur de la Fondation pour la recherche stratégique.

Du côté de Matignon, on tente de calmer le jeu. Manuel Valls a assuré aujourd’hui que la LPM serait "totalement préservée", assurant qu’"il est temps de tourner la page de ce débat, de ces rumeurs".

A l’Elysée, on joue la montre: l'arbitrage du président de la République devrait avoir lieu "dans les prochaines semaines", selon l'entourage de François Hollande.

 

 

 

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25 mai 2014 7 25 /05 /mai /2014 17:09

21/05/2014

Le mulet Tapanar 2 part à la retraite après 28 ans de service. (AUDREY POMA)

Après 28 ans de service, Tapanar 2, mascotte du 2e Régiment étranger d'infranterie, est parti à la retraite.

Sur la place d’armes de la caserne Colonel Chabrières le départ à la retraite de Tapanar 2, vendredi dernier, a été célébré avec les honneurs devant les compagnies du régiment. Cet "engagé volontaire en 1986, aura servi plus de 28 ans au sein du 2e Régiment étranger d’infanterie".

Un repos mérité pour Tapanar 2

Fini la vie de caserne pour ce "fidèle serviteur, compagnon des bons et des mauvais jours", comme l’a décrit le colonel Eric Ozanne. Désormais, il passera le reste de son temps dans les Cèvennes, à Saint-Hilaire-de-Brethmas exactement, à galoper dans de verts pâturages.

Un repos mérité d’après les légionnaires du régiment car Tapanar 2 a eu une carrière exemplaire. Enfin, si on omet une désertion en 2007, qui lui a valu dix jours d’arrêts et un menu sans carottes, ou encore un refus d’obéissance l’an dernier.

Un coin de champ et un compagnon pour Tapanar 3

Son successeur, le légionnaire Tapanar 3, jeune cheval de trait mulassier poitevin, reprend le rôle de la mascotte. Dorénavant, c’est lui qui participera aux commémorations militaires et son jeune âge lui permettra d’accompagner, tous les matins, les punis lors du ramassage des poubelles. Son éleveur, Alain Dussere de l’association gardoise d’étalage, a assisté à la cérémonie non sans un pincement au cœur. "Je m’étais attaché à lui mais je sais qu’il sera très bien ici." Le 2e REI a déjà prévu de trouver à leur nouvelle recrue un coin de champ dans les garrigues ainsi qu’un mouton pour lui tenir compagnie.

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25 mai 2014 7 25 /05 /mai /2014 17:03

vendredi 23 mai 2014

 

"Ministère de la défense.Depuis, plusieurs semaines, il faisait figure de favori. Ancien chef de corps de la 13e DBLE entre 2000 et 2002, le général de division Jean Maurin devrait être le prochain commandant de la Légion étrangère."

Biographie du général de division Jean MAURIN

Né en 1959 à Sète (Hérault).
Marié, 5 enfants.
Général de division depuis le 1er août 2013.

Affectations et fonctions successives :

  •  Saint-Cyrien de la Promotion « Général Lasalle » (Coëtquidan) 1979-1981
  •  Sous-lieutenant à l’Ecole d’application de l’infanterie (Montpellier) 1981-1982
  •  Chef de section d’engagés volontaires au 4ème régiment étranger (Castelnaudary) 1982-1983
  •  Chef de section, officier adjoint, et commandant d’unité au 2ème régiment étranger de parachutistes (Calvi) 1983-1991
  •  Officier rédacteur au bureau emploi de l’état-major de la Force d’action rapide (Maisons-Laffitte) 1991-1993
  •  Stagiaire au Cours supérieur d’état-major (107ème Promotion) 1993-1994 et au Collège interarmées de défense (2ème Promotion) 1994-1995
  •  Chef du bureau opérations instruction du 2ème régiment étranger de parachutistes 1995-1997
  •  Officier rédacteur puis chef de section au bureau planification des ressources humaines de l’état-major de l’armée de terre 1997-2000
  •  Chef de corps de la 13ème demi-brigade de légion étrangère (Djibouti) 2000-2002
  •  Chef d’état-major de la 11ème brigade parachutiste (Toulouse) 2002-2004
  •  Auditeur à l’académie d’état-major général de la Fédération de Russie (Moscou) 2004-2005
  •  Chef du service « Session nationale » à l’Institut des hautes études de la défense nationale (Paris) 2005-2006
  •  Chef de la section « bilatéral nord » / division « organisations internationales » / Etat major des armées 2006-2009
  •  Attaché de défense près l’ambassade de France à Moscou 2009-2012
  •  Adjoint au sous-chef « relations internationales » de l’état-major des armées depuis le 1er septembre 2012

Expérience opérationnelle :

  •  Tchad : opération Manta (1983-1984) ; opération Epervier (1988-1989 ; 1996)
  •  République centrafricaine : Eléments français d’assistance opérationnelle (1985 ;1986) ; opérations Almandin 2 et 3 (1997)
  •  Rwanda : opération Noroît (1991)
  •  Ex-Yougoslavie : Force de réaction rapide sous mandat de l’ONU à Sarajevo (1995) puis opération Salamandre dans le cadre de l’OTAN (1996) pour la mise en place des accords de Dayton
  •  République du Congo (Brazzaville) : opération Pélican (1997)
  •  République de Côte d’Ivoire : lancement de l’opération Licorne en qualité de chef d’état-major de la force (octobre 2002 – février 2003)

Décorations :

  •  Officier de la Légion d’honneur
  •  Commandeur de l’ordre national du mérite
  •  Croix de la valeur militaire avec 3 citations

Sources : EMA
Droits : Ministère de la défense

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