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Présentation

  • : Le blog de l'Amicale des Anciens de la Légion Etrangère d'Indre-et-Loire
  • : Ce blog présente toutes les activités de l'Amicale. Vous êtes invités à transmettre vos textes et photos pour enrichir ce blog soit en contactant le Président soit en écrivant à zeraldavert@gmail.com
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Profil

  • AALE 37
  • Pierre LORAILLER 
- Ancien Caporal au 1er R E P et de la Police Militaire à SIDI BEL ABBES 
- Président de l’AALE d’Indre et Loire depuis le 01/01/2003 
- Délégué AALP Région Centre.
  • Pierre LORAILLER - Ancien Caporal au 1er R E P et de la Police Militaire à SIDI BEL ABBES - Président de l’AALE d’Indre et Loire depuis le 01/01/2003 - Délégué AALP Région Centre.

A.A.L.E. 37

Buts : Entretenir et développer les sentiments de camaraderie et de solidarité qui caractérisent la Légion Etrangère.

Pérenniser le souvenir du Combat de Camerone.

 

Président :

LORAILLER Pierre

Mail : zeraldavert@gmail.com

 

Composition du bureau directeur :

Président d’Honneur : Général de Brigade (2S) BREUILLE Eric (Ancien Chef de Corps du 1er REG)

Vice-Président : BERTHE Francis  (Ancien du 2ème REP)

Secrétaire et Trésorière : Mlle THERET Nadine

 

Administrateurs :  

DUPUIS Rémi

LEBIGRE Yannick

THERMEAU Jean-Claude

 

Contrôleur aux Comptes :

BERGEOT Dominique

 

Porte-drapeaux :

BENYAHIA Hikmat

GAUTIER Dominique

 

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Musique

2 février 2013 6 02 /02 /février /2013 21:09

Mise à jour : 30-01-2013 | Réf : 539   link

 

 

 

À la Légion étrangère, le chant est une tradition séculière qui perdure depuis ses origines Il a toujours joué un rôle fédérateur, à la fois social et culturel, dans l'entretien de la cohésion et dans l'apprentissage du Français au profi t des légionnaires. Quelque soit le niveau de grade, le chant se transmet par les anciens aux plus jeunes.

À chaque époque correspond des chants spécifi ques, puis les régiments et les unités ont adopté leurs propres morceaux. On trouve généralement deux grands types de chants à la Légion : les chants "de tradition" exprimant l'attachement à l'Institution et faisant référence à différentes campagnes, chargés de contribuer à la cohésion ; et les chants de "marche" ou de "bivouac" des unités, destinés à la distraction.

Le chant tient donc une place considérable dans la vie du légionnaire. Il est symbole de cohésion, car il réunit les légionnaires, actifs et anciens, en un même esprit de solidarité. Chacun reconnaît son chant section ou son chant régimentaire ou se remémore le chant de popote qui rassemblait tout le monde lors d'une mission ou d'une veillée.

À travers leurs paroles, les chants contribuent au mythe de la Légion pour sa part de prestige et de gloire. Certains sont même devenus célèbres auprès du grand public et du monde militaire, à l'exemple de "Tiens, voilà du boudin".

Du combat de Camerone aux confl its les plus récents, en passant par les deux confl its mondiaux, et les guerres d'Indochine et d'Algérie, toutes les générations de légionnaires ont chanté leur honneur et leur fi délité à l'Institution, le sacrifi ce de leurs anciens, leur attachement à leur régiment ou leur compagnie ou plus légèrement à "une femme qu'on adorait" ou au vin de Puyloubier...

C'est ainsi que s'est créé à travers le temps un carnet de chants Légion riche et diversifi é, toujours actualisé aujourd'hui, et vivant au sein des régiments...

Ce patrimoine précieux et envié doit être entretenu avec fierté, et il nous appartient à tous de le transmettre.

Après la revue des activités de Noël dans les unités, Képi blanc consacre ce mois-ci un dossier spécial au chant à la Légion étrangère.

Bonne lecture à tous.

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2 février 2013 6 02 /02 /février /2013 12:02

La Galette des Rois

du 19 janvier 2013

organisée par les Présidents  

Pierre LORAILLER (A.A.L.E.)

et André MOREAU (F.N.C.V.)


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26 janvier 2013 6 26 /01 /janvier /2013 13:20

La comtesse du Luart, infirmière lors des campagnes de la légion étrangère, est inhumée à Sainte-Geneviève. Les soldats lui rendent hommage aujourd’hui.

Florian Loisy | Publié le 25.01.2013

 Inhumée au cimetière orthodoxe russe de Sainte-Geneviève, Leila Hagondokoff, princesse d’une lignée russe et comtesse du Luart par son mariage, est devenue la « marraine » du 1er régiment étranger de cavalerie, le Royal Etranger.
Inhumée au cimetière orthodoxe russe de Sainte-Geneviève, Leila Hagondokoff, princesse d’une lignée russe et comtesse du Luart par son mariage, est devenue la « marraine » du 1er régiment étranger de cavalerie, le Royal Etranger. | (DR.)

De tous ses titres, c’est sans doute celui dont elle aurait été le plus fière. Comtesse du Luart par son mariage en , Leila Hagondokoff, princesse d’une lignée russe, est devenue la « marraine » de la légion étrangère au de la Seconde Guerre mondiale qu’elle a passée à soigner les soldats.

 

C’est d’ailleurs sous cette dernière appellation que ses filleuls du régiment étranger de cavalerie vont s’adresser à elle pour lui rendre hommage aujourd’hui, à 10 heures, au cimetière orthodoxe de Sainte-Geneviève. L’une des femmes les plus décorées de France

Comme chaque année impaire depuis ses obsèques il y a vingt-huit ans, les principaux dirigeants de la légion étrangère viennent se recueillir sur la tombe de leur « marraine ». « C’est l’une des femmes les plus décorées de * », rapporte Georges Lelu, le président de l’Association des amis de l’histoire de Sainte-Geneviève. Le parcours de cette « princesse courage », née à Saint-Pétersbourg en 1898, a inspiré plusieurs livres et journaux de l’époque.

 

Cette jeune infirmière de 19 ans quitte la Russie au cours de la révolution bolchevique. Elle part pour Shanghai puis les Etats-Unis, avant de rallier la France. Mannequin pour Chanel, la fille du général Hagondokoff rencontre le comte Ladislas du Luart avec lequel elle se marie. Durant la guerre d’Espagne (1936-1939), la comtesse du Luart crée, finance, mais aussi anime et dirige une cellule chirurgicale mobile, capable de porter assistance aux soldats blessés au front.

 

Aucune autre armée dans le monde ne possède alors une antenne de soins de ce type. Aux côtés des chirurgiens militaires, l’infirmière-chef participe à la bataille de France en 1940. Elle est en première ligne aussi lors des campagnes de Tunisie et d’Italie auprès du maréchal de Lattre de Tassigny et de l’armée américaine du général Clark. Héroïne de la Seconde Guerre mondiale, elle devient à la demande du lieutenant-colonel Miquel « marraine » de la légion étrangère dès 1943. Le 24 décembre de la même année, celle que l’on surnommera aussi la Grande Dame de Mamora offre un cadeau de Noël à tous les légionnaires rassemblés dans la clairière de la Mamora (Maroc). Un peu plus tard, elle crée un centre de repos dans le port d’Alger, sur ses finances personnelles, pour les militaires en permission.

 

A sa mort, le 21 janvier 1985 à l’Hôpital américain de Neuilly, elle a l’honneur de funérailles militaires aux Invalides, panthéon des héros. Puis le 25, la comtesse du Luart est escortée jusqu’au lieu de son dernier repos, au cimetière orthodoxe russe de Sainte-Geneviève, par un détachement de son « cher » régiment étranger de cavalerie. Les légionnaires entretiennent et se transmettent aujourd’hui encore son histoire.

 

* Commandeur de la Légion d’honneur, officier du Mérite national, titulaire de la croix de guerre…

Le Parisien

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26 janvier 2013 6 26 /01 /janvier /2013 13:18

 

Journal de guerre n°25, semaine du 24 mars 1940.
Un bataillon du 1er REI quitte son casernement, le quartier Viénot situé à Sidi-Bel-Abbès (Algérie), pour le front métropolitain. Auparavant, les légionnaires savourent leurs derniers moments de temps libre : natation, compagnie d'animaux (cigogne, chiens, porcs), jeu de bonneteau, photographie de groupe. Sur la place d'armes du quartier se déroule bientôt la prise d'armes de départ : les soldats, portant le fusil sur l'épaule et la tenue de route complète, défilent, musique en tête, tandis que sont énumérées les batailles, depuis la conquête de l'Algérie en 1830, et les décorations du régiment. En unité constituée et en ordre serré, au rythme de la Marche du Boudin, l'unité quitte ensuite le quartier Viénot pour gagner la gare de Sidi-Bel-Abbès. Là, les mules du régiment sont embarquées dans un wagon, puis vient le tour des légionnaires, après avoir embrassé femme et enfants.
Dans une rue aux trottoirs et balcons bondés, les légionnaires ainsi que d'autres unités, comme une section de tirailleurs marocains, défilent devant le général Noguès, commandant en chef du théâtre d'opérations d'Afrique du Nord. Enfin, les soldats du 1er REI embarquent à bord d'un croiseur qui quitte lentement le port, tandis que les femmes restées sur le quai agitent les mains en signe d'adieu.

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26 janvier 2013 6 26 /01 /janvier /2013 12:29

 

Crédits vidéos : Production : Mr le colonel commandant le 2°REP. Réalisation et montage : Cne Pavillard, Maj Rodet, Cpl Kim. Images : CAV 2°REP - Images aériennes : Drone-events. Musique : Francesco De Leonardis - "Ave Satani" - "No war no glory" - Music for prod.

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20 janvier 2013 7 20 /01 /janvier /2013 12:19

Madame, Monsieur,

 

1/ Notre première lettre mensuelle 2013 « NE PAS SUBIR » est consacrée aux récents propos et gestes du chef de l’Etat en Algérie. L’ASAF les juge offensants pour notre pays et son armée, quand bien même ce n’était pas le but recherché. Elle les dénonce avec la même rigueur et la même vigueur qu’en 2011 à propos de la visite officielle en France du président du Rwanda, Paul Kagamé. L’ASAF s’oppose à toute forme de culpabilisation de ses soldats, dès lors que ceux-ci ont versé leur sang au service des intérêts supérieurs du pays et en agissant selon les ordres de ses représentants librement élus.

 

2/ Par ailleurs, les internautes pourront voir ou revoir sur le site de l’ASAF (www.asafrance.fr), la remarquable interview de Madame SERRAT, épouse du major mort pour la France en Afghanistan. Les propos de cette épouse sont édifiants et son patriotisme exemplaire. C’est d’abord pour le respect dû à nos soldats morts au champ d’honneur que l’ASAF mène son combat. C’est aussi pour que notre pays dispose demain des moyens nécessaires à sa défense et à son influence dans le monde.

 

Très cordialement et bonne lecture.

 

Henri Pinard Legry Président de l’ASAF

 

Se tenir droit !

 

130 ans d’histoire commune, la Méditerranée pour frontière, des millions de Français originaires d’Algérie - pieds noirs, harkis ou issus d’une immigration récente - ainsi que plus de 700 000 Algériens vivant en France, des liens noués dans la sueur et le sang, appellent une relation féconde et durable entre nos deux pays. Mais il est des paroles et des gestes qui disqualifient ceux qui en sont les auteurs et stérilisent toute démarche en ce sens.

 

Les paroles

 

Sur quelles compétences et sur quelle légitimité s’appuie le chef de l’Etat pour juger et dénoncer aujourd’hui l’action colonisatrice de la France conduite pendant 130 ans par ses prédécesseurs et le peuple français ? Notre pays et son armée ont fait de ce territoire, alors sous domination ottomane et dont les pirates écumaient la Méditerranée, l’Algérie, l’Etat le plus moderne et le plus développé d’Afrique en 1962, avec une religion préservée et une population décuplée.

 

Est-il crédible et tolérable de tenir devant une classe politique algérienne largement corrompue, aux affaires depuis un demi siècle et responsable de l’échec économique, des propos aussi partiaux et simplistes que ceux du 20 décembre à Alger qui confinent à l’insulte pour notre pays et son armée ?

 

Accepter ces paroles reviendrait à admettre que les dizaines de milliers de soldats français - européens et indigènes - sont tombés pendant plus de 130 ans pour une cause injuste, voire indigne ; ce serait salir la mémoire de ces soldats, culpabiliser à tort une nouvelle fois les Français et attenter à l’honneur de notre pays. L’ASAF, comme beaucoup de Français, récuse de tels propos irresponsables et indignes.

 

Les gestes

 

Comment le chef des armées de notre pays peut-il s’incliner devant la plaque dédiée à Maurice AUDIN, traître à son pays en collaborant avec ceux qui combattaient les soldats français et assassinaient les civils par des attentats aveugles ? Le faire, c’est trahir à nouveau ces centaines de milliers de soldats français appelés, rappelés et engagés, qui ont fait leur devoir de 1954 à 1962 et dont certains sont morts à cause de Maurice AUDIN. Cet hommage à Alger au « héros AUDIN » sera-t-il répété demain à Kaboul par un futur président français, devant une stèle élevée, pourquoi pas, par les nouvelles autorités afghanes au « héros MERAH » qui a combattu aux côtés des islamistes talibans en tuant des soldats et des enfants de France?

 

Se redresser et redresser la France

 

Parler et agir comme l’a fait le chef de l’Etat, c’est bafouer l’honneur des soldats qui sont morts pour la France en accomplissant en Algérie les missions commandées par les dirigeants politiques pendant 130 ans afin de servir les intérêts supérieurs de la Nation. Le président de la République n’est pas élu pour juger l’Histoire de France ; il doit assumer les 15 siècles d’un riche héritage à la fois glorieux et sanglant. Il a pour seul devoir de conduire le pays dans l’époque actuelle, de le redresser et non de l’abaisser. Encore faut-il se tenir droit et ne pas se courber en succombant au chant des sirènes de la servilité.

 

Rédaction de l’ASAF - (www.asafrance.fr)

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5 janvier 2013 6 05 /01 /janvier /2013 16:38

 

 

Adieux aux armes du Transall Ville de Kolwezi(2)

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2 janvier 2013 3 02 /01 /janvier /2013 13:37

Éditorial du COM.LE du Képi blanc N° 750.

Les festivités de Noël

Les festivités de Noël qui viennent de s’achever dans les régiments, en métropole comme à l’extérieur ont permis à chaque légionnaire de vivre un moment privilégié, au sein de sa section et de sa compagnie, au contact des cadres et des plus anciens de l’unité. 

Cette soirée familiale, partagée et offerte aux plus jeunes est essentielle pour tous, nous le savons bien. Et il ne s’agit pas d’une contrainte, mais d’un cadeau, d’un très beau cadeau : celui de la soirée qui compte le plus aux yeux de tous. C’est pour cela que tous les cadres consacrent cette soirée à leurs légionnaires. Voilà une des exigences qui nous rappellent que le légionnaire demeure différent de ses frères d’armes. 

Et les spécifi cités sont connues. Elles sont sources d’une légitime fierté. Noël s’achève après ces veillées inoubliables, ces crèches uniques au monde qui expriment avec génie la sensibilité et la profondeur de l’âme du légionnaire. La fête achevée, nous voilà déjà prêts pour attaquer cette nouvelle année. Elle sera très particulière pour la Légion étrangère qui fêtera avec éclat le 150e anniversaire du combat de Camerone. 

De quoi aurons-nous besoin en 2013 ? Alors que certains ont peut-être le sentiment d’avoir échappé à la fin du monde au mois de décembre, je souhaite vous adresser des voeux en lien direct avec notre vie quotidienne. Aussi commencerai-je par le courage et la ténaciténécessaires pour que chacun à votre place, vous continuiez à assurer vos missions, avec le souci de perfection que nous ont enseigné nos anciens. 

Et le travail ne manque pas, dans le contexte évolutif qui s’annonce, pour adapter ce qui mérite de l’être, rationaliser ce qui peut encore l’être et préserver ce qui doit l’être à tout prix. Voilà des ambitions pour le moins exigeantes. 

N’oublions pas : “Ils ne savaient pas que c’était impossible, c’est pour cela qu’ils l’ont fait !” (Mark Twain).

Que vous souhaiter de plus ? Au cours de cette année qui connaîtra des rendez - vous particuliers pour la Légion étrangère , je souhaite à chacun de conserver la même fierté que celle qui le motivait le jour où il a coiffé son képi blanc. Cette fi erté commence dans la tenue que nous portons toujours la tête haute, quelle qu’elle soit et en toute circonstance. 

Elle exprime ce choix délibéré que vous avez fait en vous engageant dans les rangs de la Légion étrangère. Le quatrième article du code d’honneur nous le redit : “Fier de ton état de légionnaire, tu le montres dans ta tenue toujours élégante, ton comportement toujours digne mais modeste, ton casernement toujours net”. Voilà tout un programme de vie, que nous avons accepté à l’engagement et qui devient une grande et légitime fi erté. 

Sommes-nous identiques aux autres soldats ? Certes les missions sont similaires, mais nous demeurons différents. Cette fi erté est essentielle car elle nous aide à nous fi xer un comportement sans faille. 

Elle débouche naturellement sur le troisième voeu que je voudrais vous adresser : sachons tous nous montrer exemplaires, dans les missions que nous recevons, quelles qu’elles soient. Ce sera notre manière de vivre intensément cette nouvelle année, tout en contribuant au rayonnement de la Légion étrangère dont vous êtes au quotidien les acteurs privilégiés, chacun à votre place. Courage, fi erté et exemplarité, voilà de quoi prendre de bonnes résolutions pour continuer à faire comme nos anciens, en étant prêts à nous donner sans compter pour le succès de la mission et la gloire de la Légion étrangère.

Je vous souhaite une très bonne année 2013.

Général Christophe de Saint Chamas,
commandant la Légion étrangère

Source : Képi Blanc magazine
Crédit : Légion étrangère

pour s'abonner au képi blanc cliquez ici

 

Written by Constantin LIANOS   
Sunday, 23 December 2012 11:55 link
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27 décembre 2012 4 27 /12 /décembre /2012 07:53

Madame, Monsieur,

Cette lettre est la dernière de l’année 2012. Elle est à lire dans la perspective de la parution prochaine du Livre blanc.

Nous tenons à vous informer que le site de l’ASAF a été récemment attaqué.
Immédiatement vérifié par nos soins, il a été contrôlé par Google qui a retiré très vite sa mise en garde.

De nouvelles mesures de sécurité ont été prises par l’ASAF pour limiter les risques.
L’origine de cette attaque n’est pas encore connue, mais on peut affirmer, dès à présent, qu’il n’est pas le fait d’amateurs.
Les prises de position de l’ASAF sont-elles susceptibles de susciter de telles actions ? Si c’était le cas, cette attaque ne pourrait qu’inciter nos adhérents, sympathisants et internautes à se montrer encore
plus déterminés à préserver leur liberté d’information et à renforcer leur engagement.

Que 2013 nous donne l’occasion de témoigner avec force de notre foi et de notre fierté dans notre pays, son armée et ses soldats d’hier et d’aujourd’hui !

Très belles fêtes de Noël et de Nouvelle Année !

Henri Pinard Legry
Président de l’ASAF

 

 

Lettre de l’ASAF 12/12
« Ne pas subir »
(Maréchal Jean de Lattre de Tassigny)

Ces économies à ne pas faire

 

Les travaux d’actualisation du Livre blanc sur la Défense et la Sécurité se déroulent dans une grande discrétion médiatique. Le document final devrait être remis très prochainement, mais
seuls un petit nombre de spécialistes et le personnel des armées sont attentifs aux quelques déclarations sur un débat qui se déroule à huis clos.
Ainsi, les Français semblent peu s’intéresser à ce sujet complexe ; il ne s’inscrit pas dans leurs priorités même s’il concerne leur sécurité à moyen terme.
Souhaitons, en revanche, que les dirigeants politiques aient conscience de leurs responsabilités et ne se soumettent pas à la dictature de Bercy, car les décisions qui seront prises dans les mois à venir décideront de la place, du rôle et de l’indépendance de notre pays pour 10 ou 20 ans.

Rappelons quelques données essentielles.
Les ressources financières consacrées à la Défense, qui représentaient 15% du budget de l’Etat en 1990, n’en représentent plus aujourd’hui que 9%. Les armées ont donc déjà largement participé au rétablissement des comptes publics en économisant des centaines de milliards d’euros. Hélas, cet effort n’a été d’aucune utilité puisque la dette n’a cessé de croître. Faut-il poursuivre cette saignée qui remet en cause notre capacité à assurer notre défense ?
Les récentes opérations militaires en Afghanistan et en Libye ont révélé les faiblesses voire les lacunes de nos armées dans certains domaines clefs.
En continuant sur cette pente, ce sont les crédits destinés à la recherche et à la technologie ainsi que l’équipement de nos forces qui seront amputés, entraînant la fermeture de bureaux d’études, la perte de savoir faire de haute technologie et la suppression d’emplois industriels à haute valeur ajoutée localisés pour l’essentiel en France. Cela se traduira par le sous équipement de nos forces - quantitatif  et qualitatif -, ainsi que par la baisse de nos exportations qui contribuent pourtant à réduire le lourd déficit de la balance commerciale.


Pour financer ces économies, certains beaux esprits, ignorant les réalités opérationnelles,  proposent de tailler à nouveau dans les effectifs de nos armées.
Les armées comptent aujourd’hui 225 000 hommes et femmes contre 500 000 il y a 20 ans ! Ces chiffres n’ont jamais été aussi bas, alors que la population de la France atteint  65 millions d’habitants.
Il ne s’agit pas d’aligner une armée de « gros bataillons ». Ils n’existent d’ailleurs plus depuis des décennies, mais de disposer en permanence d’un ensemble cohérent de forces parfaitement entraînées et prêtes à opérer, de jour comme de nuit, dans des zones très variées face à des adversaires aux modes d’action toujours surprenants.
Cette exigence de qualité et de disponibilité implique un volume de forces suffisant pour permettre une préparation opérationnelle nécessairement longue et complexe, indispensable à la réussite de missions difficiles qui peuvent leur être confiées, tout en réduisant autant que possible les pertes au combat.
Il suffit pour le comprendre de mesurer le temps consacré à l’entraînement par les équipes de sports collectifs de haut niveau qui n’affrontent pourtant leur « adversaire » que sur un terrain plat et connu, de jour ou sur un terrain éclairé, face à une équipe qui respecte les mêmes règles dans un engagement pacifique.
La poursuite de la réduction des effectifs entraînerait inévitablement une baisse du niveau opérationnel des forces engagées, une perte de savoir faire et d’expertise de très haut niveau que la sélection appliquée à un recrutement réduit ne permettrait plus de fournir, enfin une réduction considérable de l’effet opérationnel produit sur le terrain.
Les missions les plus probables que les armées auront à remplir demeureront la protection de la population en France lors de crises, tant en renfort des moyens de secours que des forces de sécurité intérieure, et le contrôle de zone dans le cadre des opérations extérieures.  Or,  ces missions nécessitent des effectifs suffisants pour agir efficacement dans la durée. Sait-on que la catastrophe de Fukushima a mobilisé 100 000 hommes de l’armée japonaise et que la force terrestre projetable ne compte déjà plus aujourd’hui que 73 000 personnels? Comprend-on que pour 10 000 hommes engagés dans une opération, il y en 6 fois plus qui sont en cours de recrutement ou de reconversion, d’instruction élémentaire, de formation collective et de spécialité, d’entraînement interarmes et interarmées, de mise en condition spécifique ou en phase de récupération après action ?C’est en ayant ces réalités en tête que les membres de la commission du Livre blanc doivent réfléchir et que les parlementaires devront élaborer la prochaine loi de programmation militaire. De leurs décisions dépendra notre capacité à maintenir à niveau, pour la décennie à venir, un outil militaire déjà bien affaibli.
Affirmer que la France n’a plus les moyens de financer sa défense ce serait, en fait, avouer que ses dirigeants n’ont pas le courage de s’attaquer aux réformes et gaspillages d’autres départements ministériels !
 

La REDACTION de l’ASAF
(www.asafrance.fr)

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15 décembre 2012 6 15 /12 /décembre /2012 12:42
Aale IndreetLoire added a new photo.
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