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Présentation

  • : Le blog de l'Amicale des Anciens de la Légion Etrangère d'Indre-et-Loire
  • : Ce blog présente toutes les activités de l'Amicale. Vous êtes invités à transmettre vos textes et photos pour enrichir ce blog soit en contactant le Président soit en écrivant à zeraldavert@gmail.com
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Profil

  • AALE 37
  • Pierre LORAILLER 
- Ancien Caporal au 1er R E P et de la Police Militaire à SIDI BEL ABBES 
- Président de l’AALE d’Indre et Loire depuis le 01/01/2003 
- Délégué AALP Région Centre.
  • Pierre LORAILLER - Ancien Caporal au 1er R E P et de la Police Militaire à SIDI BEL ABBES - Président de l’AALE d’Indre et Loire depuis le 01/01/2003 - Délégué AALP Région Centre.

A.A.L.E. 37

Buts : Entretenir et développer les sentiments de camaraderie et de solidarité qui caractérisent la Légion Etrangère.

Pérenniser le souvenir du Combat de Camerone.

 

Président :

LORAILLER Pierre

Mail : zeraldavert@gmail.com

 

Composition du bureau directeur :

1er Vice-Président : SCHULLER Pierre

2e Vice-Président : Colonel FUSALBA Thierry

Secrétaire et Trésorière : THERET Nadine

 

Président d’Honneur : Général de Brigade (2S) BREUILLE Eric (Ancien Chef de Corps du 1er REG)

 

Administrateurs :  

LEBIGRE Yannick

THERMEAU Jean-Claude

 

Contrôleur aux Comptes :

BERGEOT Dominique

 

Porte-drapeaux :

BENYAHIA Hikmat

GAUTIER Dominique

 

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Musique

6 octobre 2014 1 06 /10 /octobre /2014 07:58

Dès le début de l’année 1957, le général Raoul Salan décide de faire sortir les légionnaires des postes; tous les régiments de la Légion Etrangère deviennent des unités opérationnelles. Aux paras et à la légion d’attaquer les katibas de l’A.L.N.

Début octobre 1957 : le 1er R.E.I. reste le régiment de la maison-mère de Sidi-Bel-Abbès. Le 2e R.E.I. dans le secteur de Saïda et le 5e R.E.I. dans le secteur de Tlemcen sont implantés dans l’Oranie. Le 3e R.E.I. dans le secteur d’El-Milia, la 13e D.B.L.E. dans les Aurès-Nementcha et les deux R.E.C. le long de la frontière tunisienne sont implantés dans le Constantinois. Le 4e R.E.I, régiment du Maroc, qui vient de quitter son pays d’adoption, est implanté à Tébessa; il est prêt avec ses compagnies portées pour sa vocation saharienne qui l’attend dans le sud algérien. Le 1er R.E.P, affecté à la 10e D.P, parcoure l’Algérie tandis que le 2e R.E.P, affecté à la 25e D.P, opère dans le Constantinois. Enfin les quatre C.S.P.L.E. opèrent dans le sud algérien, de la frontière marocaine à la frontière libyenne.

Le P.C de la 13e D.B.L.E. est installé à Khenchela tandis que le 1er Bataillon est installé à Bou-Hamama au milieu du décor de ce formidable bastion naturel qu’est l’Aurès où sont retranchés les rebelles les plus irréductibles. Le 2e Bataillon est retourné aux Nementcha pour s’installer dans la pittoresque cuvette de Taberdga. Le 3e Bataillon assure la sécurité aux environs de Seïar, dans le grand silence hostile des djebels dénudés.

Le général René Lennuyeux, commandant de la Légion Etrangère (C.O.L.E) depuis le 1er juillet 1955, installé à Vincennes, dirige désormais l’Inspection technique de la Légion Etrangère (I.T.L.E) depuis le 16 septembre 1957.

1er octobre 1957 : au cours de l’opération Bakel Chebli, avec la 2e compagnie du 1er R.E.P commandée par le capitaine Ysquierdo, 2 H.L.L sont tués et 6 armes récupérées.

8 octobre 1957 : fin de la Bataille d’Alger avec la mort d’Ali la Pointe.

  • Le 1er R.E.P. du colonel Pierre Jeanpierre investit dans la nuit la rue des Abdérames, dans la Casbah, chez Mahmoud, le repaire d’Ali la Pointe.A 5 heures, avec la levée du couvre-feu, les voisins du numéro 5 sont évacués. Mesure de prudence. A 6 heures, la compagnie du capitaine Antoine Ysquierdo pénètre dans la maison.

  • Le lieutenant Joseph Estoup arrive, traînant Yacef Saadi à bout de chaîne. L’ancien boulanger ne fait aucune difficulté pour désigner l’orifice de la cache, derrière un divan, au ras du sol.

  • La section du lieutenant Olivier Simonot s’installe sur les toits et terrasses. La section du lieutenant Ghislain Gillet, à l’extérieur, se prépare à intervenir. Le capitaine Bernard Allaire, O.R. du 1er R.E.P, avec un mégaphone, tente d’établir un dialogue. Sans réponse.

  • Ne demeurent sur place que le capitaine Antoine Ysquierdo, deux légionnaires et un sergent du génie.

  • A 6 H 15, l’artificier déclenche son détonateur : aussitôt une explosion et un grondement terribles : le repaire d’Amar Ali dit Ali la Pointe, adjoint militaire de la Z.A.A. et des derniers poseurs de bombes, Hassiba Bentbouali, Bou Hamidi Mahmoud et Yacef Omar ben Ahmar, saute avec son stock d’explosifs; les dégâts collatéraux sont importants; selon une source du F.L.N, 17 personnes sont également tuées dans l’explosion et de nombreux paras du 1er R.E.P auraient été blessés, mais aucun blessé grave.

  • Des renforts de la wilaya IV pour Amor Driss, en grandes difficultés devant l’A.N.P.A. après une attaque victorieuse en septembre, arrivent sur le djebel Nador. Le 2e R.E.C du lieutenant-colonel Ogier de Baulny ratisse les djebels Ouled-Ali et Ben-Amar pendant que l’A.N.P.A du général Mohamed Bellounis barre au sud, à El-Adjeb et Rakaussa, le passage aux rebelles; le F.L.N fait alors glisser son dispositif hors du Nador, dans un triangle Djenina-Djelfa-Charret.

 

15 octobre 1957 : grâce à Hacène Ghandriche Safy, Abderrahmane ben Hamida dit Salim,dit El Khiam, commissaire politique de la Z.A.A., tombe dans un piège tendu avec Ouhria la brune qui devait l’emmener vers un refuge trouvé par Saf ; ilest arrêté par les paras du 1er R.E.P, après une course poursuite effrénée des lieutenants Louis Bonnel et Joseph Estoup. Il est tout aussi prolixe que son chef Yacef Saadi; il donne tous ses refuges avec les noms de ses hôtes, ses liaisons, ses boîtes postales. Avec plus de précision que son chef, probablement parce qu’il est d’une formation supérieure, il décrit l’organisation de la Z.A.A et l’historique des activités du réseau des bombes.

Les légionnaires parachutistes du 1er R.E.P quittent la Casbah d’Alger où ils ont accompli, contre leur gré, une besogne policière, pour retrouver les djebels.

Du 15 au 19 octobre 1957 : lors d’une opération du 2e R.E.P du lieutenant-colonel Alfred de Vismes, dans le secteur de Tébessa, 13 H.L.L sont tués et 12 armes sont récupérées.

16 octobre 1957, dans la région de Tlemcen, sur le djebel Bou-Hadjar, le 5e R.E.I du lieutenant-colonel Serge Andolenko, accroche une bande : 28 rebelles sont tués et 5 faits prisonniers; 2 F.M, un P.M, 10 fusils de guerre, un P.A, des grenades, des équipements et de nombreux documents sont récupérés. Mais le Régiment perd le sergent Charles Roulin, tué au combat, et quelques légionnaires blessés.

23 octobre 1957 : une forte bande rebelle, disposant d’un mortier de 81, attaque le poste de Yabous tenu par le 1er bataillon de la 13e D.B.L.E, aux ordres du lieutenant-colonel Maurice Senges. Le lieutenant Guy Septavaux organise la défense du poste et prépare la riposte lorsqu’un obus, tombant à ses pieds, le blesse mortellement.

27 octobre 1957 : dans le secteur d’El-Milia, le 3e R.E.I perd le sous-lieutenant Henri Morin.

Du 29 octobre au 1er novembre 1957 : combats sur les djebels Rhifouf & Mandra.

  • Une bande de 400 rebelles est signalé dans l’Est-Constantinois, venant de Tunisie; une partie se trouve près de la ligne de crêtes djebel Rhifouf djebel Mandra, entre Négrine et Midès en Tunisie, dans une cuvette contenant un point d’eau.

  • Participent à l’opération le 2e R.E.P, du lieutenant-colonel de Vismes, au grand complet, des éléments du 4e R.E.I du colonel Maurice Lemeunier, le 6e Spahis du colonel Albert de Galbert, le II/44e R.I., le R.A.C.T et le 28e R.A.

  • Le 2e R.E.P est sur le haut des falaises; des légionnaires amorcent la descente dans les bas d’où proviennent des tirs d’armes automatiques bien ajustés. Manifestement, le djebel recèle une très forte bande qui se prépare à faire mouvement vers l’ouest et la forêt des Béni-Melloul. Le combat très violent se déroule jusqu’à la nuit, face à deux katibas.

  • Sur le djebel Rhifouf-Mandra, 57 fellagha sont tués et quatre sont faits prisonniers.

  • Au cours de cette opération, sur le djebel Rhifouf-Mandra, le bilan du 2e R.E.P est de 26 H.L.L tués et 15 armes récupérées. Le 2e R.E.P déplore 4 tués, et plusieurs blessés dont le sergent-chef Sok de la 4e compagnie, le lieutenant Schaller de la 1ère compagnie et l’un de ses sous-officiers, le sergent Kachler.

  • Blessé également, le colonel Albert de Galbert, chef de corps du 6e R.S.M. venu à la rescousse.

  • A la jumelle, les observateurs peuvent suivre l’embarquement des rescapés récupérés par les camions de l’armée tunisienne. Le bouclage n’a pas eu le temps de se mettre en place pour barrer cet axe de repli. La Tunisie est un Etat indépendant. Et le droit de poursuite n’est pas appliqué, une fois de plus.

En octobre 1957, dans le Touat, une compagnie méhariste se mutine ; la 2e C.S.P.L.E. contourne le grand Erg, se rabat sur El-Goléa, Fort-Mac-Mahon et In-Salah ; guidée par l’aviation, elle traque les mutins dans les dunes. Justice est faite.

Octobre 1957 : les légionnaires du 2e R.E.I. aux ordres du colonel Goujon continuent à crapahuter sur les djebels du secteur d’Aïn-Sefra dans le sud Oranais tandis que ceux du 3e R.E.I aux ordres du colonel Gaumé quadrillent le secteur pourri d’El-Milia dans le Nord Constantinois. Le 27 octobre, le 3e R.E.I. perd le sous-lieutenant Henri Morin. De son côté, le 1er R.E.C du lieutenant-colonel Spitzer assure la herse sur le barrage tunisien, au nord de Tébessa. Le 1er Etranger, aux ordres du colonel Thomas, maintient la paix dans le sous-secteur de Sidi-Bel-Abbès tandis que les quatre C.S.P.L.E sillonnent les pistes sahariennes au sud de l’Algérie: la 1ère est installée à Fort-Flatters dans le sud Constantinois, la 2e laisse Djelfa et le sud algérois à la 3e pour se rapprocher de la frontière libyenne; la 4e est installée à Colomb-Béchar dans le sud Oranais.

Les dix régiments de la Légion Etrangère et les quatre Compagnies sahariennes portées de la Légion Etrangère participent activement à la Guerre d’Algérie.

 

Jean BALAZUC P.P.P.

 

 

 

Sources principales.

Alger – Eté 1957 – Une victoire sur le terrorisme- Général Maurice Schmitt – L’Harmattan – Mars 2002.

Aux carrefours de la guerre – Capitaine Paul-Alain Léger – Albin Michel – 1983.

Je ne regrette rien : la poignante histoire des parachutistes du 1er R.E.P. – Capitaine Pierre Sergent – Fayard – 1972.

La Guerre d’Algérie – Capitaine Pierre Montagnon – Editions Pygmalion – 1984.

La Guerre d’Algérie - Le temps des léopards – Yves Courrière – Fayard – 1969.

Le livre blanc de l’armée française en Algérie – Contretemps – 2001.

Mémoire et vérité des combattants d’A ?F.N. – Cercle pour la défense des A.C. d’A.F.N.- Livre Blanc – 2000.

Revue ‘’Pieds noirs d’Hier et d’Aujourd’hui.

La vraie bataille d’Alger – Général Jacques Massu – Plon – 1971.

Histoire des Parachutistes Français – B.P.L. Paul Gaujat – S.P.L. 1975.

Képi Blanc.

Site Mémoire des hommes du S.G.A.

Site du Mémorial de Puyloubier.

Les parachutistes de la Légion – Capitaine Pierre Montagnon – Pygmalion – 2005.

La 13e D.B.L.E. – Tibor Szecsko – E.F.M. - 1989

Légionnaires parachutistes – Pierre Dufour – Editions du Fer à Masquer – 1989.

Histoire de la Légion Etrangère 1831-1981 – Georges Blond – Plon - 1981

 

 

 

Ali la Pointe ou Amar Ali ou Si Lahbib, né le 14.05.1930 à Miliana ; fils d’Ahmed ben Abdelkader et de Fatma bent Ahmed Talakir ; taille de 1,69 m ; il habite la Pointe-Pescade ; il est grand, beau, costaud ; souteneur dont les protégées sont pensionnaires du Sphinx et de la Lune, deux bordels de la Basse Casbah d’Alger ; son casier judiciaire comporte de nombreuses condamnations ; arrêté à la fin 1954 pour proxénétisme, il se rallie à la cause nationaliste ; le 22.04.1955, il s’évade de la prison agricole de Damiette où il purge une peine pour tentative d’assassinat ; il rejoint les bandes terroristes de La Casbah ; chef d’un groupe de fidayin en 1956 ; assassin d’Amédée Froger, président de la Fédération des Maires le 27.12.1956 ; adjoint militaire de Yacef Saadi, chef de la Z.A.A. et des réseaux de poseurs de bombes ; il rencontre Germaine Tillion le 04.07.1957 ; il saute avec son stock d’explosifs, dans son repaire de La Casbah encerclé par les paras, avec sa compagne Hassiba Bent Bouali, Bou Hamidi Mahmoud et Yacef Omar Ben Amar, le 08.10.1957.

 

Allaire le Criquet barbu, ancien d’Indochine, commandant la C.I.P.L.E. du 1er B.E.P. en 1951 ; capitaine parachutiste, commandant la 11e compagnie du 2e B.E.P. en 1955, devenue la 4e compagnie du 2e R.E.P. le 01.12.1955, de décembre 1955 à mai 1956, commandant la 3e compagnie du 1er R.E.P. de mars à septembre 1957 ; O.R. du 1er R.E.P. en septembre 1957 à Alger.

 

Andolenko Serge, né le 26.06.1907 à Vilotchysk dans l’Empire russe ; prince russe réfugié en France avec sa famille ; saint-cyrien de la promotion du Rif 1924-1926 ; sous-lieutenant à titre étranger à 19 ans au 1er Etranger à Sidi-Bel-Abbès ; ; brillant lieutenant au 3e R.E.I. en 1932, puis au 2e R.E.I. en 1937 : capitaine, commandant la 2e compagnie du 6e R.E.I. au Levant en 1939-1941, lieutenant-colonel commandant le 5e R.E.I. du 1er mars 1956 au 1er septembre 1958. Il termine sa carrière militaire comme général. Commandeur de la Légion d’Honneur ; titulaire de neuf citations dont cinq palmes sur ses trois Croix de Guerre. Décédé le 27.08.1973 à Miglos en Ardèche.

 

Bellounis Mohamed né Ben Lounis, né en 1912 à Bordj-Menaïel, fils d’un riche fermier arabe et d’une mère kabyle ; militant très actif du P.P.A., fidèle à Messali Hadj lors de la crise du M.T.L.D. ; maire de sa ville natale en 1947, mais invalidé et emprisonné pour ses menées nationalistes ; réélu conseiller municipal ; messaliste par aventure ; il implante les maquis kabyles du M.N.A. dans la vallée de la Soummam ; après le massacre de Melouza par les tueurs du F.L.N. le 28 mai 1957, il se tourne vers l’armée française pour lutter contre le F.L.N. ; profrançais par raison ; c’est l’opération Olivier ; en juillet 1957, il accroche plusieurs fois les bandes rebelles du F.L.N., vers Djelfa et Bou-Saâda ; il occupe la région de Sahary et le djebel Bou-Kahil ; devenu général de l’A.N.P.A., ses dérives d’action dans les Hauts Plateaux rendent nécessaire l’intervention des unités parachutistes ; il est tué par les paras du 3e R.P.C. le 14.07.1958.

 

mademoiselle Bent Bouali Hassiba bent Abdelkader, née le 20.01.1938 à Orléansville ; étudiante en philosophie de 17 ans ;assistante sociale depuis la grève des étudiants musulmans ; élégante jeune fille avec de beaux cheveux blonds, coupés court, légèrement frisés, avec de grands yeux bleus ; fille d’une grande famille musulmane, de conception très moderne ; recrutée en avril 1956 par Abdelaziz Ben Saddok ; agent de liaison du réseau terroriste de poseurs de bombes de Yacef Saadi en mai 1956 ; elle pose des bombes au Milk-Bar et à la Cafétéria ; après le démantèlement du réseau des fabricants de bombes en octobre 1956, elle est donnée par Yacef Saadi à Ali la Pointe ; elle met sa beauté au service de sa patrie en transportant des bombes ; tuée dans l’explosion du 08.10.1957 avec son compagnon Ali la Pointe, l’ancien proxénète.

 

Bonnel Louis, saint-cyrien de la promotion Garigliano ; 18e R.C.P., 3e B.E.P. à Sétif, 2e B.E.P. en Indochine ; grièvement blessé à Diên-Biên-Phu dans les premiers jours de mai 1954 ; en Algérie, officier des effectifs du 1er R.E.P. au 01.09.1955 ; officier de renseignements, adjoint du capitaine Faulques puis du capitaine Allaire au 1er R.E.P. en 1957 ; commandant de la 2e compagnie du 1er R.E.P. ; O.R. du G.C.P.R.G. en 1959 ; adjoint du commandant du Quartier Urbain de Sidi-Bel-Abbès en 1960 ; capitaine d’une compagnie du 1er R.E.I. qui fait mouvement sur Oran lors du putsch d’avril 1961 ; puni d’arrêts de rigueur, il est reçu le 10.05.1961 par le général Léon Perrotat, puis le 17.05.1961 par une Commission de trois colonels à l’état-major du C.A. d’Oran ; mis aux arrêts de forteresse, il se retrouve devant le tribunal militaire le 08.07.1961 ; il est acquitté par le Tribunal Militaire ; décoré de la Croix de guerre T.O.E. et de la V.M. avec 9 citations dont 3 palmes ; membre du Club des C.S.P.F. Commandeur de la Légion d’Honneur le 30.04.2004 à Calvi ; décédé le 05.05.2005 à Chambéry.

 

Bou Hamidi Mahmoud, né en 1939, domicilié chez ses parents au 4 rue Caton, dans la Casbah d’Alger ; comptable de son métier, il rejoint Ali la Pointe en septembre 1957 ; agent de liaison ; terroriste de l’équipe d’Ali la Pointe ; tué dans l’explosion du repaire le 08.10.1957 à Alger.

 

Driss Amor, ancien lieutenant du général Bellounis ; il entre dans le giron du F.L.N. en 1957 ; il attaque violemment l’A.N.P.A. le 25.09.1957 dans le djebel Amour qu’il doit abandonner quelques semaines plus tard ; adjoint de Si Haouès, chef de la wilaya VI, grièvement blessé, il est fait prisonnier le 28.03.1959 par les paras du 6e R.P.I.Ma. à Bou-Saâda avant de succomber à ses blessures.

 

Estoup Joseph, enfant du Comminges ; jeune lieutenant au Tonkin, il assiste en août 1954 à des scènes atroces ; lieutenant légionnaire parachutiste, chef de la 1ère section de la 2e compagnie du 1er R.E.P. au 01.09.1955 ; commandant de la 2e compagnie du 1er R.E.P. de mars à septembre 1957 ; O.R. adjoint du capitaine Allaire ; adjoint au commandant de la 2e compagnie en 1958 ; capitaine commandant de la 3e compagnie d’avril 1960 à avril 1961 ; acteur du putsch, il prend avec sa compagnie l’émetteur d’Ouled-Fayet ; il se rend le 25.04.1961 ; lors de son procès du 06 au 08.07.1961, il rappelle qu’il a simplement appliqué en Algérie, de 1955 à 1961, les différentes politiques adoptées par le pouvoir : ‘’colonialiste jusqu’en 1957, paternaliste en 1957-1958, fraternaliste en 1958-1959, opportuniste à partir de 1959’’ ; il est condamné à deux ans de prison avec sursis ; membre du Club des C.S.P.F. Officier de la Légion d’Honneur en juin 2004.

 

de Galbert Albert Marie Gabriel, né en 1912 ; saint-cyrien 1932-1934 ; lieutenant instructeur des E.O.R., héros des Cadets de Saumur en 1940 ; capitaine au 3e R.S.M. de la 1ère D.F.L. en Italie en 1944 ; il se distingue à la tête du 1er escadron lors de l’attaque du col Marroni le 13.05.1944 ; blessé en Italie et en France ; lieutenant-colonel, il prend en avril 1956 le commandement du 6e Spahis marocains, installé à Négrine, sur le barrage tunisien, dans le groupement de Tébessa ; il est blessé le 15.06.1957 lors de la bataille de Chéria ; il est blessé grièvement dans le djebel Rhifouf-Mandra le 29.10.1957 ; il quitte l’Algérie fin juillet 1958 ; sous ses ordres, en deux ans, le 6e R.S.M. récupère plus de mille armes dont cinquante mitrailleuses ; général de brigade en 1962, commandant la 7e Brigade mécanisée ; général de division, commandant l’Ecole de Cavalerie de Saumur en 1965-1967 ; général de Corps d’Armée, il commande la 1ère Armée ; en 1972, général d’armée, il est nommé Gouverneur militaire à Metz où il commande la VIe Région Militaire ; Grand Croix de la Légion d’Honneur ; Gouverneur des Invalides de 1973 à 1991 ; plutôt que de trahir ses pensionnés, ces vieux soldats, il démissionne ; décédé le 02.02.2001. La promotion de Saint-Cyr 2002-2005 porte son nom.

 

Gaumé, colonel, chef de corps du 3e R.E.I. du 11 juillet 1955 au 30 juin 1958, dans la région d’El-Milia sur le barrage à Mondovi, chef d’un groupement mobile ; chef du Ve Bureau auprès du ministre de la Défense nationale en 1959.

 

Ghandriche Hacène dit Basile dit Zerrouck dit Safy le pur, Musulman, F.S.N.A. ; ami d’enfance de Yacef Saadi ; ardent militant depuis l’attentat de le rue de Thèbes ; amant de la chanteuse Latifa ; chef de la zone Est d’Alger ou région 3 ; responsable d’attentats à la bombe de juillet 1957 ; dénoncé par Ali Moulay ; arrêté par les paras du 3e R.P.C. le 06.08.1957, il avoue très vite pour sauver sa tête ; il rallie les bleus de chauffe du G.R.E. et Zerrouck devient Safy ; il est assassiné le 20.10.1961 par les tueurs du F.L.N.

 

Gillet Ghislain, lieutenant parachutiste, chef de la 4e section de la 2e compagnie du 1er R.E.P. en 1957-1958 ; dans la Casbah, le 08.10.1957 ; il s’illustre le 02.02.1958 dans l’oued Tassamelilet. Blessé le 14.02.1958 sur le Fedj Zezoua, il devient O.R. pendant quelque temps. Chef de section sur le Mermera le 29.05.1958. Colonel, chef de corps de la 13e D.B.L.E. du 17.07.1978 au 17.08.1980 ; général de division, commandant la 13e Division militaire territoriale en 1989. Commandeur de la Légion d’Honneur.

 

Goujon, commandant, chef du 3e bataillon au 3e Etranger en Cochinchine en 1946 ; colonel, chef du 1er Bureau à l’E.M.A.T. en 1955 ; colonel, chef de corps du 2e R.E.I. à Aïn-Sefra du 28 novembre 1956 au 5 septembre 1958.

 

Jeanpierre Pierre-Paul, né le 14.03.1912 à Belfort ; pupille de la Nation ; engagé en 1930 ; chef de peloton de la compagnie montée du 3e R.E.I. lors de l’attaque du Sagho en février 1933 ; promotion Verdun de Saint-Maixent en 1935-1937 ; le 15 mai 1937, il entre dans la Légion Etrangère, affecté au 1er R.E. à Sidi-Bel-Abbès puis au 2e R.E.I. au Maroc ; affecté le 16.04.1939 au Levant avec le 6e R.E.I. ; combattant de la Résistance ; déporté au camp de Mauthausen ; capitaine à la Libération ; officier parachutiste du 1er B.E.P., adjoint au chef de corps, à sa création le 01.07.1948 ; héros dans les calcaires de Cox-Xa, lors de la 1ère mort du 1er B.E.P. dans le désastre de Cao-Bang en Indochine en octobre 1950 ; chef de bataillon, commandant le 1er B.E.P. du 01.11.1954 au 01.01.1956 ; en Algérie dès février 1955 ; promu lieutenant-colonel le 02.10.1956 ; opération Mousquetaire sur le canal de Suez, en novembre-décembre 1956 ; il commande le 1er R.E.P. le 25.03.1957 ; pendant la Bataille d’Alger, il laisse ses officiers libres de pratiquer ou non la question par la force ; sous son impulsion, le 1er R.E.P. devient le premier régiment d’assaut de l’armée française ; blessé le 24.09.1957 dans la Casbah d’Alger ; il participe à la bataille de Souk-Ahras ; tué au combat le 29.05.1958 sur le barrage tunisien lors de la Bataille des Frontières ; à son départ, il laisse son empreinte au camp de Zéralda : le foyer des légionnaires ; Grand Officier de la Légion d’Honneur, titulaire des 3 croix de guerre avec 9 citations ; parrain de la promotion de l’E.S.M. de Saint-Cyr en 1959-1961. Une stèle est édifiée à Nevers dans la Nièvre.

 

Kachler, sergent légionnaire parachutiste de la 1ère compagnie du 2e R.E.P. en Algérie ; blessé à l’épaule par une rafale de mitrailleuse sur le djebel Rhilouf-Mandra le 29.10.1957.

 

Lemeunier Maurice, né le 02.02.1906 ; A.E.T. à Autun dès octobre 1919 ; en 1924, il s’engage pour 5 ans au 71e R.I. ; caporal le 19.06.1924 ; sergent le 26.05.1928 ; Ecole de Saint-Maixent du 01.10.1928 au 01.10.1930 : sous-lieutenant le 01.10.1929 ; il ,passe sa deuxième année d’études au 32e R.I. ; lieutenant au 01.10.1930, affecté au 32e R.I. ; volontaire pour le Maroc, il est affecté au 8e R.T.M. à Fès où il gagne sa première citation ; il entre dans la Légion Etrangère au 2e R.E.I. le 15.10.1934 ; il s’illustre avec la 3e compagnie du 3e R.E.I. pendant la campagne de Tunisie en 1943 ;il fait la campagne de France avec le 6e R.T.M. ;chef de bataillon le 25.12.1946 ; campagne d’Indochine du 25.06.1948 au 13.07.1950 ; lieutenant-colonel le 01.01.1950 ; affecté comme commandant en second du 4e R.E.I. au Maroc ; commandant le dépôt commun de la Légion Etrangère du 1er août 1951 au 18 juin 1953 et du 15 septembre au 30 octobre 1953 ; chef de corps de la 13e D.B.L.E. du 14 mars au 12 mai 1954 ; il saute sur Diên-Biên-Phu le 14.03.1954 por prendre son commandement ; colonel le 01.04.1956 ; chef de corps p.i. du 1er Régiment Etranger à Sidi-Bel-Abbès en novembre 1956 ; chef de corps du 4e R.E.I. sur la frontière tunisienne, dans le groupement de Tébessa puis dans le secteur de Bir-el-Ater, du 1er avril 1957 au 14 mars 1959 ; il quitte le service actif le 02.02.1963 ; Commandeur de la Légion d’Honneur. Décédé le 08.02.2000.

 

Lennuyeux-Comnène René, né le 13.09.1904 ; Saint-cyrien de la promotion Chevalier Bayard 1923-1925 : chef d’escadrons, commandant en second le 1er R.E.C. en 1944-1945 ; à la tête d’une avant-garde dans le nettoyage de la poche de Colmar le 04.02.1945 ; lieutenant-colonel, chef de corps du 2e R.E.C. du 01.06.1946 au 07.08.1948 ; inspecteur de la Légion Etrangère en 1955-1958 ; directeur du cabinet de la Xe RM en Algérie en 1958 ; commandant la 7e D.M.R. en 1959 ; commandant la 14e D.I. dans le Centre Constantinois du 08.01.1960 au 08.05.1961 ; alors que le général Maurice Challe fonde beaucoup d’espoirs sur lui, il reste légitimiste pendant le putsch d’avril 1961. Inspecteur de l’A.B.C. en août 1961. Adjoint au général commandant la 1ère R.M. en 1962-1964. 2e Section en 1964. Grand-Croix de la Légion d’Honneur. Décédé le 08.07.1990.

 

Morin Henri, né le 08.04.1924 ; sous-lieutenant du 3e R.E.I. ; mort pour la France le 27.10.1957 à El-Milia dans le département de Constantine.

 

Ogier de Baulny Etienne, chef d’escadrons, chef de corps p.i du 1er R.E.C. du 28 mai au 31 juillet 1956 ; lieutenant-colonel, chef de corps du 2e R.E.C. du 18 janvier 1957 au 16 janvier 1960 , sur la frontière tunisienne pour assurer la herse. Colonel, commandant en second du 1er R.E.I. sous les ordres du colonel Albert Brothier. Favorable aux généraux putschistes d’’avril 1961, il n’entreprend rien contre son chef de corps. Accusé d’actes en faveur du putsch du 21 avril 1961, il passe devant le tribunal militaire de Paris les 18 et 19.09.1961. Acquitté.

 

Roulin Charles, né le 07.06.1926 ; sergent légionnaire au 5e R.E.I. ; tué au combat le 16.10.1957 sur le djebel Bou Hadjar.

 

Salan Raoul, né le 10.06.1899 à Roquecourbe dans le Tarn ; saint-cyrien ; officier de la Coloniale ; aspirant au 5e R.I.C. en 1918 ; lieutenant, il se fait remarquer par sa très belle conduite au feu devant les Druzes ; grièvement blessé ; héros de l’Armée d’Afrique pendant la prise de l’île d’Elbe et les campagnes de France et d’Allemagne ; colonel commandant le 13e R.T.S., il participe à la libération de Toulon ; général commandant la 14e D.I. de la 1ère Armée, composée d’éléments F.F.I. et F.T.P. ; commandant en chef en Indochine du 21.11.1952 au 29.05.1953 ; général d’armée, commandant en chef en Algérie du 15.11.1956 au 19.12.1958 ; investi des pouvoirs civil et militaire au soir du 13 mai 1958 par le gouvernement de Félix Gaillard, il accepte des conjurés l’idée de lancer un appel à Charles De Gaulle lors du coup d’état militaire gaulliste ; nommé Délégué Général du gouvernement en Algérie le 09.06.1958 ; il reçoit la Médaille militaire en juillet 1958 ; nommé par le président du Conseil, Charles De Gaulle, inspecteur général de la Défense Nationale, poste sans attributions définies, pour quelques semaines du 12.12.1958 au 10.02.1959, puis gouverneur militaire de Paris du 01.01.1959 au 09.06.1960 ; Grand Croix de la Légion d’Honneur ; titulaire des trois Croix de guerre 1914-1918, 1939-1945, T.O.E., et de la Croix de la Valeur Militaire ; il est mis à la retraite le 10.06.1960 ; président de l’A.C.U.F. du 05.06.1960 à 1961 ; il se retire à Alger le 03.08.1960 ; il est expulsé d’Algérie le 19.09.1960 ; il se réfugie en Espagne le 30.10.1960 ; il rejoint le putsch d’Alger ; il est condamné à mort par contumace le 11.07.1961 ; chef de l’O.A.S. ; arrêté le 20.04.1962 à Alger, il est condamné à la détention criminelle à perpétuité le 23.05.1962 par le Haut Tribunal Militaire ; enfermé à Tulle, il est libéré le 15.06.1968 ; décédé le 03.07.1984 à Paris ; il repose au cimetière de Vichy.

 

Schaller, jeune lieutenant sortant des écoles, affecté au 2e R.E.P. en Algérie en 1957. , chef de section à la 1ère compagnie ; blessé au bras par une rafale de mitrailleuse sur le djebel Rhilouf-Mandra le 29.10.1957.

 

Senges Maurice, lieutenant-colonel, chef de corps de la 13e D.B.L.E. dans le Constantinois, du 6 janvier 1957 au 7 décembre 1958 ; commandant le secteur de Khenchela dans les Aurès en 1958. Colonel, détaché à l’Etat-major des Forces Alliées du Centre Europe du 06.08.1959 au 10.03.1961.

 

Septavaux Guy Joseph Gilbert : né le 22.09.1932 ; lieutenant légionnaire du I/13e D.B.L.E. ; mortellement blessé le 23.10.1957 par un obus de mortier alors qu’il organise la défense du poste de Yabous dans les Aurès et la riposte à l’attaque par une forte bande rebelle.

 

Simonot Olivier, lieutenant parachutiste, chef de la 2e section de la 2e compagnie du 1er R.E.P. en 1957-1958 ; dans la Casbah, le 08.10.1957 ; grièvement blessé le 28.05.1958 sur le djebel Mermera ; capitaine, commandant de la 2e compagnie du 1er R.E.P. d’avril 1960 à janvier 1961 ; il est mis aux arrêts de rigueur avec mutation immédiate en Métropole hors T.A.P. pour avoir refusé de risquer la vie de ses légionnaires en janvier 1961.

 

Sok Herbert, deux séjours en Indochine avec le 1er B.E.P. ; sergent à Diên-Biên-Phu ; Médaille militaire ; sergent-chef légionnaire parachutiste, un des chefs de section les plus valeureux de la 4e compagnie du 2e R.E.P. ; grièvement blessé sur le Rhilouf le 30.10.1957, il est évacué de nuit par le lieutenant Le Bot du GH 2. Le colonel De Vismes lui remet la Légion d’Honneur sur son lit d’hôpital. Il va garder de sa blessure de très graves séquelles.

 

Spitzer, lieutenant-colonel, chef de corps du 1er R.E.C. du 1er août 1956 au 14 mai 1958, sur le barrage tunisien pour assurer la herse. Il finit sa carrière militaire comme général. Président de la F.S.A.L.E. en 1973-1978.

 

Thomas, chef de bataillon puis lieutenant-colonel, chef de corps du 5e R.E.I. du 25 novembre 1950 au 8 septembre 1951 ; lieutenant-colonel, nommé chef de corps du 1er R.E.I. le 3 avril 1953 ; colonel, nommé commandant du 3e R.E.I. le 1er juillet 1955 ; colonel, nommé chef de corps du 1er Etranger à Sidi-Bel-Abbès le 27 novembre 1956 jusqu’au 15 mai 1959.

 

de Vismes Alfred, né le 19.08.1911 à Gray en Haute-Saône ; saint-cyrien de la promotion du Tafilalet  1931-1933 ; sous-lieutenant au 4e Spahis Tunisiens ; lieutenant au 1er R.E.C. au Maroc en novembre 1937 puis au 2e R.E.C. en juillet 1939 ; capitaine en 1940 ; campagnes de Sicile, Italie et France ; commandant en décembre 1944 ; chef de bataillon parachutiste, chef de corps du I/1er R.C.P. de la demi brigade de marche parachutiste, en Indochine, en 1947-1948  : lieutenant-colonel, chef de corps du 18e R I.P.C. le 27.07.1955 ; chef de corps du 2e R.E.P. du 1er décembre 1955 au 6 avril 1958 ; commandant le secteur opérationnel des Aurès à Khenchela ; sur le djebel Zitouna le 30.11.1956. Patron des parachutistes de la B.E.T.A.P. de Pau, il commande un des principaux régiments de l’opération Résurrection du coup d’état militaire gaulliste de mai 1958 ; commandant la B.E.T.A.P. à Pau lors du putsch d’avril 1961, il reste alité pendant les quatre jours. Colonel adjoint à la Zone Est Saharien à Ouargla le 17.07.1961 ; commandant la 2e brigade à Ouargla en juillet 1962 ; général en 1967 ; il prend sa retraite en 1967. Commandeur de la Légion d’Honneur avec Croix de Guerre des T.O.E. avec cinq palmes et Croix de la V.M. avec deux palmes. Décédé le 14.01.1975.

 

Yacef Omar ben Ahmed dit Petit-Omar, neveu de Saadi, fils d’Ahmar, né en novembre 1944 ; il loge 14 rue des Abdérames dans la Casbah d’Alger ; 12 ans, agent de liaison ; mort le 08.10.1957 dans l’explosion du repaire d’Ali-la-Pointe.

 

Yacef Saadi dit Reda puis Lee, né le 20.01.1928 à Alger ; il joue au football dans un club de Saint-Eugène ; en 1947, il se rapproche du M.T.L.D. ; menacé, il quitte Alger pour la France en 1949, pour trois ans ; recruté en novembre 1954 par Zoubir Bouadjadj pour servir Rabah Bitat comme garde du corps ; après l’arrestation de ce dernier le 16.03.1955, il se réfugie en Suisse ; expulsé ; arrêté début juin 1955 par la D.S.T. à Paris ; adjoint militaire de la Z.A.A. en août 1956, il reçoit du C.C.E. l’autorisation de poser des bombes ; chef de la Z.A.A. en mars 1957 ; terroriste sanguinaire ; chef des réseaux de poseurs de bombes fin 1956 – 1957, pendant la bataille d’Alger ;il rencontre en juillet 1958 Germaine Tillion ; arrêté en tenue légère avec Zohra Drif le 24.09.1957 par le 1er R.E.P. dans la Casbah ; dès le 27 septembre, il fait l’historique de la campagne de bombes : il apparaît comme un homme roué  ;il s’avère le meilleur témoin à charge contre ses chefs de zone ; il permet l’arrestation de plusieurs cadres des réseaux politiques et financiers ; il est condamné à mort par le Tribunal Militaire d’Alger trois fois : le 25.06.1958, 04.07.1958 et 25.08.1958 ; le second procès est cassé et confirmé le 27.10.1958 ; il est gracié par le Président Charles De Gaulle le 15.01.1959 ; il reprend la Casbah contre les djounoud de la wilaya IV en juillet 1962 ; rallié au Bureau Politique du F.L.N. en juillet 1962 ; il devient l’un des principaux hommes d’affaires du secteur privé de l’Algérie ; l’ancien chef des terroristes est devenu en 2004 un sénateur prospère.

 

Ysquierdo Antoine, engagé en 1942 à 18 ans dans la Légion Etrangère ; Campagnes de Tunisie, de France et d’Allemagne avec le R.M.L.E. – caporal au I/R.M.L.E. en Alsace en novembre 1944- Le sergent Ysquierdo est admis à Saint-Cyr et gagne l’épaulette ; sous-lieutenant à la 7e compagnie du II/3e R.E.I. à Dong-Khé en octobre 1950 ; lieutenant légionnaire parachutiste, volontaire pour sauter sur Diên-Biên-Phu et rejoindre le 2e B.E.P. en avril 1954 ; blessé le 23.04.1954 sur Huguette 1 ; commandant la 4e compagnie du 1er R.E.P. de juin 1956 à mars 1957 ; opération Mousquetaire sur le canal de Suez, en novembre-décembre 1956 ; capitaine à Alger en janvier 1960. Membre de l’état-major du 1er R.E.P. lors du putsch d’avril 1961 ; condamné à un an de prison avec sursis.

 

Infos FSALE
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5 octobre 2014 7 05 /10 /octobre /2014 16:59
20/09/2014 05:40
 
Les enfants des écoles de Tours Anatole-France et Vigny-Musset ont chanté la Marseillaise lors de la cérémonie avant de lire des lettres de Poilus tourangeaux envoyées depuis le front. - Les enfants des écoles de Tours Anatole-France et Vigny-Musset ont chanté la Marseillaise lors de la cérémonie avant de lire des lettres de Poilus tourangeaux envoyées depuis le front. 
Les enfants étaient aussi associés au dévoilement de la plaque, aux côtés du maire de Tours et du préfet, place Anatole-France, d'où sont partis les soldats il y a cent ans. - Les enfants étaient aussi associés au dévoilement de la plaque, aux côtés du maire de Tours et du préfet, place Anatole-France, d'où sont partis les soldats il y a cent ans. - (dr)
 
 
Les enfants des écoles de Tours Anatole-France et Vigny-Musset ont chanté la Marseillaise lors de la cérémonie avant de lire des lettres de Poilus tourangeaux envoyées depuis le front.

C’est une cérémonie patriotique d’une rare envergure que la ville de Tours a accueilli hier pour honorer la mémoire de ses fils partis pour le front en 1914, il y a cent ans…

Hier, Tours a rendu un hommage appuyé aux siens qui, du 2 au 5 août 1914, partirent de la place Anatole-France pour s'engager dans le conflit de la Première Guerre mondiale.

C'est à la mémoire de tous ces soldats du 32e Régiment d'infanterie, des 5e et 8e régiments de Cuirassiers et du 66e Régiment d'infanterie, que la Ville accueillait cette cérémonie patriotique du centenaire, marquée par la présence de nombreux détachements militaires de la place de Tours, mais aussi ceux du Génie d'Angers ou de l'École de sous-officiers de Saint-Maixent.
Un événement militaire et républicain plutôt rare dans son ampleur, qui répondait à l'opération nationale « 101 villes, 101 drapeaux, 101 héros ». Et le héros tourangeau, Maxime Lenoir – cet as du ciel dont nous avons déjà parlé dans nos colonnes (lire NR du 7 août) – est apparu en héraut d'une jeunesse sacrifiée pour la liberté, comme l'ont rappelé le général Lefeuvre commandant la place d'armes de Tours et, à l'hôtel de ville, le maire Serge Babary.

 

Une " Marseillaise " a cappella

Moment rare aussi que celui de cette « Marseillaise » chantée par les enfants des écoles Anatole-France et Vigny-Musset, qui liront un peu plus tard en mairie, des lettres poignantes de Poilus tourangeaux, adressées à leur famille, à leur femme, à leurs amis, quelques jours après leur arrivée sur le front.
Cette matinée de ferveur patriotique et populaire annonçait la grande exposition inédite, « 1914, les Tourangeaux se mobilisent », qui ouvre ses portes dimanche aux Archives municipales de Tours (chapelle Saint-Eloi au bout du boulevard Béranger). Une expo qui rappelle que Tours était, à la veille de la Grande Guerre, le siège du 9e corps d'armée, soit une ville de garnison importante comprenant six casernes et 7.000 soldats. Le 2 août 1914, tous les hommes de 18 à 45 ans mobilisés rejoignirent ces casernes, les recrues étaient cantonnées dans les écoles de la ville…

 

A l'occasion de cette cérémonie, le lieutenant-colonel Emmanuel de Fleurian et le chef de bataillon Thierry Eon ont été faits chevaliers de la Légion d'honneur : le major Frédéric Martinez et l'adjudant-chef Toni Giacoia ont reçu la médaille militaire.

 

Pascal Landré

 

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Pierre Lorailler a assisté à cette cérémonie avec les membres de l'AALE 37 :

 

 Indre-et-Loire - Commémoration de la guerre 14-18 D'ici sont partis, il y a cent ans...
 Indre-et-Loire - Commémoration de la guerre 14-18 D'ici sont partis, il y a cent ans...
 Indre-et-Loire - Commémoration de la guerre 14-18 D'ici sont partis, il y a cent ans...
 Indre-et-Loire - Commémoration de la guerre 14-18 D'ici sont partis, il y a cent ans...
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5 octobre 2014 7 05 /10 /octobre /2014 16:46

Rédigé par (Jean-Paul-Lottier) le Samedi 27 Septembre 2014

Le 2e Régiment étranger de parachutistes de Calvi a innové en fêtant la Saint-Michel au pied de la citadelle de Calvi, en lieu et place du Théâtre de verdure, derrière la jetée du port de commerce. La prise d’armes présidée par le général de corps d’armée Pierre Chavancy a été suivie d’un défilé des troupes en ville.

 

Il y avait foule samedià 10h30 dans le centre-ville de  Calvi  pour assister aux cérémonies de la Saint-Michel.
Une cérémonie que le 2e REP de Calvi a souhaité faire partager à la population avec qui elle entretient de très bons rapports.
C’est donc derrière la jetée du port de commerce, au pied de la citadelle,que les troupes étaient rassemblées pour cette prise d’armes présidée par le général de corps d’armée Pierre Chavancy, gouverneur militaire de Lyon, officier général de zone de défense et de sécurité Sud-Est et commandant la région terre Sud-Est.
En attendant l’arrivée des autorités civiles et militaires, une présentation était faite  du partenariat que le 2e REP mène avec les hommes du commando parachutistes de  l’armée de l’air N°20 qui se fonde sur  l’échange de  procédures et sur des séances d’entraînements tactiques  communes dans le domaine de la 3e dimension.

 


Une section de la BA 126 de Solenzara

A ce titre l’exemple d’une projection de forces interarmées et réussi e au Mali en 2013 n’est plus à démontrer.
A noter  à cette cérémonie la présence de la musique militaire de la Légion étrangère d’Aubagne sous les ordres du chef de musique  Emile Lardeux, d’une section d’honneur de l’Escadron de protection de la BA 126 de Solenzara aux ordres du Cpt Jérôme Sylvestre.
Six compagnies du 2e REP étaient présentes à cette prise d’armes  (CCL, CAS, 1re Cie, 5e Cie, CEA, 6e Cie de réserve), tout comme des délégations des associations d’anciens combattants, de commandos de l’Air N°20, des cadres des personnels civils de l’armée, amicale des anciens parachutistes et anciens du 2e REP….
Le colonel Jean-Michel Meunier, chef de corps du 2e REP de Calvi inspectait les troupes, avant de rendre les honneurs au drapeau  et  présenter le régiment au général de corps d’armée Pierre Chavancy qui à son tour passait les troupes en revue.
Les autorités civiles et militaires se dirigeaient vers le drapeau pour rendre les honneurs.
Parmi elles, outre les personnes déjà citées Ange Santini, maire de Calvi, Jean-Toussaint Guglielmacci, conseiller général de Calvi-Lumio, Pierre Guidoni,  maire et conseiller général de Calenzana,  Jean-Jo Allegrini-Simonetti, maire de l’Ile-Rousse, Etienne Suzzoni, maire de Lumio, Dominique Andreani, maire de Cateri, colonel Didier Rahmani, commandant le Groupement de gendarmerie de Haute-Corse…. 

 


"Sous le regard bienveillant de l’Archange"

Le Général Pierre Chavancy proclamait ensuite son ordre du jour N°1 pour s’adresser à l’ensemble des légionnaires : «  Comme chaque année en cette fête de la Saint-Michel, nous voici rassemblés ici sous le regard bienveillant de l’archange autour de notre drapeau ici à Calvi mais également en République Centre Africaine où la 4e Cie se comporte brillamment dans un contexte très tendu et aux Emirats Arabes Unis où la 2e Cie s’entraîne sans relâche dans cette région du monde particulièrement  infâme.
Alors qu’Il y a exactement  60 ans, le 2e BEP quittait l’Indochine,  qu’il  y 50 ans les premiers légionnaires parachutistes découvraient la Balagne, et  qu’il y a exactement 20 ans était créée la 5e Cie, il est opportun de se souvenir que cette cérémonie dépasse largement  le traditionnel, elle vise à vous rappeler ainsi qu’à tous ceux qui vous entourent aujourd’hui  le temps trop court de votre mission au service de la France partout dans le monde(…)
Vous êtes  forts d’un héritage prestigieux que vous faites fructifier au quotidien ici à Calvi et dans tous  les camps d’entraînement, mais aussi ailleurs(…)
En ce jour,  mes pensées vont  plus particulièrement vers l’adjudant Harold  Vormezeele et au sergent Marcel Kalafut  tués au Mali ou encore à d’autres morts en héros
Je pense également toujours au Père Casta bien connu ici en Corse (…)
«  Je vous souhaite à tous et à chacun une bonne fête de la Saint-Michel ».

Une remise de décorations devait suivre (voir par ailleurs), avant que Ange Santini, maire de Calvi ne remette symboliquement le décret de naturalisation à 3 légionnaires.
Sous les applaudissements nourris des très nombreux spectateurs, les troupes défilaient en ville.
Un vin d’honneur était enfin offert par le régiment.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La remise de décorations de la Saint-Michel
 
Médaille Militaire : Adjudant/vhef (er) James Cunningham
Croix Valeur Militaire avec Etoile d’Argent :  Capitaine Marc Bouquin, Caporal Gaël Delcour
Croix Valeur Militaire avec Etoile de Bronze :  Adjudant/chef Stéphane Hernault, Caporal Jaroslav Stastny, Caporal Constantin Lungu
Croix du combattant volontaire barette missions extérieures : Commandant (r) Raphael Banda
Médaille d’or de la Défense Nationale : avec étoile de bronze : Sergent/chef Krzystof Bredzen, Sergent Alexandre Janvier,  Caporal/chef Benavides Garrido, Caporal  Romualdas Barkovskis, Caporal Luis Zelteros, Caporal-chef Agostinho Da Cruz Ferreira, Caporal/Chef Cédric Galiana. 

 

 

 

 

 

 

 

 

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5 octobre 2014 7 05 /10 /octobre /2014 16:41

11 au 17 Octobre 2014 : Exposition « La grande Guerre » Salle des Fêtes Francis Poulenc à Amboise

                                             APPEL A PRET D'OBJETS OU DE DOCUMENTS

 

Le Souvenir Français et le Comité d’Entente d’Amboise organisent avec le soutien de la Ville d’ Amboise une exposition de panneaux informatifs et pédagogiques, ainsi que de documents ou objets personnels ayant appartenu aux combattants et actuellement conservés par leur famille.

-  Nous faisons appel aux habitants qui détiendraient de tels objets et qui accepteraient de les prêter  de se faire connaitre.

-  Les documents ou objets seront présentés dans des vitrines fermées et seront restituées à l’issue de l’exposition.

- Ils seront collectés du 1er septembre au 5 octobre 2014

- S’adresser à : Sophie AULAGNET 06 06 64 99 48

                         Claude METREAU   02 47 30 46 28

 

                         Ou   lsf-amboise@orange.fr

                                       

 

    ACTIONS PROGRAMMEES 

       

 Nous entrons dans une période qui va durer cinq ans, de 2014 à 2018, pendant laquelle des manifestations seront organisées sur l’ensemble du territoire.

          Les départements du nord et de l’est qui ont connu les champs de bataille offriront un ensemble de manifestations riches et variées.

         Notre secteur ne sera pas en reste et certaines structures se préparent activement. Pour l’instant voici ce qui est programmé  pour 2014 dans notre secteur :

 

INITIATIVES PAYS LOIRE TOURAINE

 

  • 5 septembre  – Vernissage de l’exposition itinérante du PLT sur le patrimoine des Monuments Aux Morts des 55 

                         Communes : « Mémoire de pierre, mémoire de guerre »

                        18 h  30 LA CROIX EN TOURAINE Centre Lorin de la Croix

                        20 h 00 Conférence par Eric ALARY : « Les civils pendant la 1 ère guerre mondiale »       

  • 13 novembre  – MONTLOUIS SUR LOIRE Espace LIGERIA

                         Exposition itinérante du PLT « Mémoire de pierre, mémoire de guerre »

                          19 h 00 Conférence par Ch. SIMON  Sur le thème de l’exposition

                              

INITIATIVES  COMITIE D’ENTENTE  – LE SOUVENIR FRANÇAIS  – VILLE d’AMBOISE

 

  • 11 au 17 octobre – Exposition : « LA GRANDE GUERRE »

                              Présentation de 20 panneaux  de l’ONAC  et d’Affiches provenant du fond d’archives de la Ville 

                              d’Amboise et d’objets personnels des combattants.

  • 11 octobre – 16 h 00 - Conférence : « 1914 – 2014 POUR UN CENTENAIRE » par Ch. SIMON

             

  • 15 novembre -  Conférence du Souvenir Français par Ch. SIMON

                         Salle Molière à Amboise   

Thème : Les combattants du canton d’Amboise Morts Pour La France

 

- Présentation générale des procédures allant de la mobilisation jusqu’au décès au combat

  Le concept du « mort pour la France », origine et conséquences

- Résultats de l’étude statistique – Méthodologie de recherche sur les identités

 

- Visite et lecture commentée des monuments et plaques d’église

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5 octobre 2014 7 05 /10 /octobre /2014 16:27

01/10/2014

Olivier de Chassey a quitté la marine nationale pour entrer

chez Michelin il y a six ans. - (Photo NR)

Ancien officier de marine, Olivier de Chassey va désormais diriger la profonde restructuration de l’usine de Joué-lès-Tours. En stratège.

 

Son oncle, légionnaire en Indochine, a donné son nom à une promotion de Saint-Cyr, gage de sa valeur militaire. Capitaine de vaisseau, ancien commandant de la base aéronavale de Nîmes-Garons, Olivier de Chassey a quitté la marine nationale pour Michelin. Chargé de développer les méthodes de management quotidien de la performance – « Michelin Manufacturing Way » – à l'usine de Cholet, il devient ensuite directeur des produits semi-finis. Il vient de prendre ses fonctions sur le site tourangeau avec une double mission : « Déconstruire les 20 ha que nous allons céder et faire en sorte que tous les salariés trouvent leur destin. »

 

Frappée l'an dernier par un plan de 726 suppressions de postes, l'usine de Joué a entamé sa restructuration : 200 personnes y travailleront dans trois activités : la fabrication des tissus métalliques et textiles, celle des flaps (ces bandes de caoutchouc qui protègent la chambre à air de la jante) et enfin, les membranes de cuisson. « C'est cette dernière compétence qui a permis de maintenir l'usine ici », révèle Olivier de Chassey. Plus de 20 M€ seront investis dans ces ateliers.


Aujourd'hui, 540 personnes sont encore présentes à Joué (*), 90 suivent les ateliers de transition professionnelle et 280 ont quitté l'entreprise.


Le compte à rebours a commencé. Le dernier pneu poids lourds sortira des chaînes fin décembre. « Ensuite, nous entrerons en phase de démontage des machines. Les bâtiments seront vides à l'été 2015. Suivra la déconstruction en octobre. L'aménagement du nouveau site sera achevé à l'été 2016, sur une dizaine d'hectares, côté nord. »
Que deviendra alors l'espace libéré ? « Nous souhaitons vendre trois bâtiments en l'état, répond Olivier de Chassey. Pour le reste, nous sommes en phase de concertation avec la préfecture, Tour(s) plus et le maire de Joué-lès-Tours pour savoir à qui nous allons confier l'ingénierie des projets. L'idée de départ, c'est d'y reconstituer des emplois. » La prochaine réunion se déroulera fin novembre.

 

(*) L'usine produit actuellement 300 pneus par jour, soit le dixième de ses capacités.

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5 octobre 2014 7 05 /10 /octobre /2014 16:25

Une centaine d'anciens parachutistes . /Photo DDM, Gladys.

Algérie, Indochine, théâtres d'opération extérieure… Ils ont été de tous les fronts. Ce lundi, les légionnaires parachutistes d'active ou non étaient mis à l'honneur pour la Saint-Michel, leur saint patron. «Fêter la Saint-Michel au quartier Danjou, au sein du creuset de la Formation de la Légion étrangère, c'est assumer le lien évident entre jeunes et anciens», a salué le général Maurin, commandant la Légion étrangère. Et s'adressant aux plus jeunes, de leur rappeler que «le succès n'arrive que s'il est précédé du dépassement de soi». L'occasion de leur dire et redire ces valeurs qui font la Légion : culte de la mission, parole donnée, courage… «Elles doivent être notre marque de fabrique quel que soit le prix à payer». Et de conclure :

«On n'abandonne jamais un légionnaire ni au combat, ni dans la vie».

La musique de la Légion était présente à cette prise d'armes au cours de laquelle une section d'engagés volontaires a coiffé le képi blanc.

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30 septembre 2014 2 30 /09 /septembre /2014 16:29

Bretagne - 24 Septembre

Le général de Saint-Chamas. | Ouest-France

Le général de corps d'armée Christophe de Saint-Chamas est le nouveau commandant de la zone de Défense Ouest.

Le général de corps d'armée Christophe de Saint-Chamas, 55 ans, est le nouvel Officier général de la zone de Défense et de sécurité Ouest (20 départements de Haute et Basse Normandie, Bretagne, Pays de Loire, Centre). Il a débuté sa carrière militaire, en 1978, à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr, à Coëtquidan, avant de servir l'arme blindée et d'être engagé sur de très nombreux théâtres d'opérations extérieures. Il a commandé la Légion étrangère. Aujourd'hui, il est heureux de revenir dans une région « où les gens sont travailleurs, opiniâtres, et accueillants ».

L'Officier général se retrouve à la tête de 53 800 personnes (15 000 civils, 38 800 militaires). Dans chaque département, il est relayé par un délégué militaire départemental. Le général de Saint-Chamas compte assumer pleinement sa mission d'autorité militaire « reconnue et reconnaissable » à Rennes dans un contexte d'économies budgétaires. « Les mesures pour 2015 ne sont pas encore connues » précise-t-il sereinement. Avant de se dire préoccupé par le « lien dramatiquement important » entre l'armée et la nation.

Avec la suppression du service militaire, « les personnes de moins de 45 ans ne connaissent pas la Défense », dit-il. « C'est une rupture sociétale préoccupante » dans un contexte international qui nécessiterait pourtant un soutien de la population à ses soldats. Pour le général, il convient de « combler le trou qui se creuse. Il est juste temps ». Et d'évoquer une raison économique : « Nous sommes l'un des plus gros employeurs de la zone de Défense : 3 000 personnes par an ».


 

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20 septembre 2014 6 20 /09 /septembre /2014 16:51
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11/09/2014

Maurin
Photo Christophe Chavignaud
 
Après un chasseur alpin, le général Hervé Wattecamps, c'est un légionnaire parachutiste qui vient de prendre les rênes de l'école de l'infanterie à Draguignan. Le général Emmanuel Maurin, ancien chef de corps du 2e REP de Calvi et commandant de la brigade parachutiste est le nouveau patron de l'académie du fantassin.  Son parcours :

Adjoint au général de brigade Benoît Royal, commandant des écoles de Draguignan, le général de brigade Emmanuel Maurin est un saint cyrien de 54 ans (promotion Grande Armée 1981-1983), breveté de l'enseignement militaire supérieur, diplômé de l'institut des hautes études de défense nationale (IHEDN) et du centre des hautes études militaires (CHEM).

Cet officier très décoré, officier de la Légion d'honneur, commandeur de l'Ordre national du mérite, titulaire de la croix de la valeur militaire avec plusieurs citations dont une à l'ordre de l'armée, a été engagé en opérations extérieures comme lieutenant, capitaine, commandant, colonel et général de brigade !

Il a a effectué tout son parcours en corps de troupe dans la Légion étrangère. À part une incursion à sa sortie du collège interarmées de défense (école de guerre) à la 13e demi-brigade de Légion étrangère (13e DBLE) à Djibouti comme chef du bureau renseignements opérations et instructions, il a occupé toutes les fonctions au sein du prestigieux 2e régiment étranger de parachutistes (REP) de Calvi. Il y a été chef de section de combat, adjoint au commandant de compagnie de combat, commandant de compagnie de combat et chef de corps en 2002. À la tête de son unité, il a notamment été engagé en Côte d'Ivoire au début de l'opération Licorne.

Adapter la formation aux engagements futurs

Il a été ensuite assistant militaire du général commandant la force d'action terrestre à Lille avant de rejoindre la délégation aux affaires stratégiques (DAS) du ministère de la défense à Paris en qualité de sous-directeur des questions régionales.

Promu général de brigade en 2010, il a pris le commandement de la 11e Brigade parachutiste basée à Toulouse avec laquelle il est parti en Afghanistan comme commandant de la Task Force La Fayette.

À son retour, il a été affecté à l'état-major des armées puis, en 2012, a franchi la Manche pour occuper les fonctions de chef opération du corps de réaction rapide de l'Otan.

Ses deux challenges sont de poursuivre « l'excellent travail de ses prédécesseurs et d'adapter la formation aux engagements du futur ».

A noter qu'il est le frère du général de division Jean Maurin, le nouveau commandant de la légion étrangère qui a lui aussi servi au REP et commandé la DBLE.

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20 septembre 2014 6 20 /09 /septembre /2014 16:49

Publié le 12/09/2014

Geneviève de Galard est venue à la rencontre des élèves de première et de terminale du lycée Saint-Jean./Photo DDM, Ysabel.
Geneviève de Galard est venue à la rencontre des élèves de première et de terminale du lycée Saint-Jean./Photo DDM, Ysabel.
 

C'est une petite dame toujours alerte et souriante qui est venue rencontrer les élèves de première et de terminale du lycée Saint-Jean à Lectoure, le 8 septembre. Geneviève de Galard donne confiance dans l'âge qui avance, ses souvenirs restent intacts et elle est capable de tenir son auditoire sans faillir, deux heures durant, à 89 ans. Les jeunes se sont vite retrouvés captifs de son récit. Elle est l'infirmière de Diên Biên Phù, surnommée à l'époque «L'ange de Diên Biên Phù» par la presse américaine. Ainsi, elle a commencé par situer le contexte historique de la guerre du Vietnam. Puis son rôle d'infirmière diplômée, elle avait 28 ans lorsqu'elle signe, en mai 1953, un contrat de convoyeuse de l'air et se porte volontaire pour l'Indochine. Dès janvier 1954, elle accompagne dans les avions médicalisés les malades et les blessés qui doivent quitter Diên Biên Phù. A partir du 13 mars, ces évacuations sanitaires deviennent très difficiles à cause des bombardements Viêt-minh. Lors d'un de ces convoyages, le 28 mars, l'avion ne pourra jamais redécoller. Elle reste ainsi, pendant deux mois, seule femme dans l'antenne médicale, parmi les tranchées, pour soigner parachutistes coloniaux et légionnaires, faire des pansements, réconforter les blessés, accompagner les mourants, transmettant par son énergie et sa simple présence l'espoir et l'envie de tenir à ceux qu'elle soignait. Aux jeunes filles dans la salle, elle dit : «N'oubliez jamais ce bien que l'on peut faire par notre simple caractère féminin.» Ce sont les mots de courage et de solidarité qui ressortent de son discours, et puis, ce qui est la clef pour elle : «C'est la foi qui m'a aidée à tenir.»

 

Sur place, le 29 avril 54, elle est faite chevalier de la Légion d'honneur et reçoit la Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs, et nommée légionnaire de 1re classe honoraire le 30 avril. En 2014, elle est élevée à la dignité de Grand-Croix de la Légion d'honneur. Elle a écrit : «Une femme à Diên Biên Phù» aux éditions Les Arènes.

La Dépêche du Midi


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20 septembre 2014 6 20 /09 /septembre /2014 16:23

Les réflexions que suscite l’actualité devraient conduire les responsables politiques de notre pays à accroître les ressources consacrées à la Défense.

 

Une Défense en situation de rupture

Celle-ci se trouve dans un état de fragilité et de paupérisation que seules la débrouille du système « D » et une certaine fierté des militaires arrivent encore à masquer aux yeux des Français. Pourtant les auditions et les rapports des commissions parlementaires de la Défense sont clairs et mériteraient d’être mieux connus des Français; or, leur contenu est malheureusement trop rarement diffusé par les médias.

50% des matériels indisponibles, des équipements majeurs de 30 à 50 ans d’âge, leur remplacement étant réalisé au compte-gouttes, un niveau d’entraînement en-dessous des normes de l’OTAN, des effectifs insuffisants pour conduire les missions confiées dans de vastes zones d’intervention et assurer des relèves régulières, sans user nos forces de manière accélérée, telles sont quelques-unes des faiblesses de notre armée.
Les opérations extérieures, souvent longues et toujours complexes, exigent du personnel et une diversité de moyens en quantité suffisante que nos armées ne possèdent plus à force de coupes régulières depuis 30 ans. Les nouveaux matériels sont mis en service au mieux 5 à 10 ans après la date initiale prévue et cela en nombre trop réduit. C’est ainsi que, au rythme actuel des livraisons prévu par la loi de programmation militaire de l’hélicoptère de transport NH 90 (29 sur 6 ans), nous aurons encore en 2025 des hélicoptères de transport Puma qui auront 50 ans d’âge !

 

De tout temps, une France forte s’est appuyée sur une Défense solide

L’analyse de l’Histoire et de l’actualité que devraient faire les responsables politiques de tous bords les conduirait à tirer rapidement la conclusion que le renforcement de la Défense, institution à bien des égards exemplaire, loin d’être un fardeau pour la Nation, est un élément essentiel de sa survie, non seulement en temps de guerre mais également en temps de paix.

 

Les leçons de l’Histoire

Chacun retiendra des commémorations de 2014 que la France a payé très chèrement son impréparation à la guerre et son refus de se donner les ressources financières nécessaires pour construire un instrument complet et cohérent avec sa politique étrangère. Inversement, seule une armée puissante a permis à notre pays de retrouver son indépendance, son influence et son rang parmi les grandes nations.


La situation internationale

La situation internationale, notamment à l’Est et au Sud de l’Europe, n’a jamais été aussi instable et explosive depuis la fin de la guerre froide.
Comment la France peut-elle ne pas s’impliquer dans des conflits qui se déroulent sur les rives de la Méditerranée, au cœur de pays dans lesquels elle a des intérêts et des responsabilités liées à son histoire ?
Faut-il rappeler que 200 000 Français vivent en Afrique subsaharienne et qu’elle a le devoir de les protéger ou, au minimum, de les évacuer quand ils sont menacés ?
Enfin, peut-elle ignorer le conflit israélo-palestinien alors qu’elle déploie 900 soldats au Liban et qu’en outre, vivent sur son sol les deux communautés religieuses - juive et musulmane - les plus importantes d’Europe ?

 

La situation intérieure de la France

La France souffre de deux maux qui, s’ils ne se résorbent pas, la conduiront rapidement à la catastrophe : la désindustrialisation et l’implosion de la cohésion nationale. Les deux sont liés dans la mesure où un fort dynamisme économique, créateur de richesses, contribuerait à réduire le chômage et à redonner la fierté, l’ambition et le goût du succès aux Français, bref, à renforcer leur cohésion.
A cet égard, l’industrie de Défense constitue un secteur économique particulièrement dynamique, de haute technologie, exportateur et peu délocalisable. Son développement et l’accroissement des exportations sont liés aux investissements consentis par l’Etat à ce secteur. Pour ceux qui estiment que la France ne doit pas se transformer en marchand de canons, disons simplement que les matériels exportés par la France contribuent largement au développement de technologies « duales », c'est-à-dire ayant des applications civiles, dont bénéficient tous les Français.

 

Par ailleurs, qui ne voit pas que l’armée est un outil d’intégration et de formation particulièrement efficace de jeunes Français en voie de marginalisation? L’exemple, unique au monde, de la Légion étrangère, comme plus généralement celui des armées, rappelle clairement comment la fierté d’appartenance, l’exigence de discipline, le sens de la mission, le goût de l’effort et du travail bien fait, mais surtout le respect de soi, de l’autre, des règles, des biens et de la France, contribuent à éduquer pour intégrer puis assimiler des jeunes très différents, et souvent vivant en marge de la société, tout en facilitant l’épanouissement de leurs talents au service de la collectivité.

 

Quand les parlementaires rédigent un communiqué commun dans lequel ils assurent qu’ils vérifieront chaque année la bonne exécution de la loi de programmation militaire (LPM), ils assument les responsabilités que leur ont confiées leurs électeurs. Ils doivent aujourd’hui être convaincus qu’il faut faire mieux que respecter cette loi pour redresser au plus vite un pays malade du déséquilibre mortifère entre les dépenses consacrées aux missions régaliennes qui sont négligées au profit de celles liées aux fonctions administratives et sociales.

 

LA REDACTION
(www.asafrance.fr)

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