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Présentation

  • : Le blog de l'Amicale des Anciens de la Légion Etrangère d'Indre-et-Loire
  • : Ce blog présente toutes les activités de l'Amicale. Vous êtes invités à transmettre vos textes et photos pour enrichir ce blog soit en contactant le Président soit en écrivant à zeraldavert@gmail.com
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  • AALE 37
  • Pierre LORAILLER 
- Ancien Caporal au 1er R E P et de la Police Militaire à SIDI BEL ABBES 
- Président de l’AALE d’Indre et Loire depuis le 01/01/2003 
- Délégué AALP Région Centre.
  • Pierre LORAILLER - Ancien Caporal au 1er R E P et de la Police Militaire à SIDI BEL ABBES - Président de l’AALE d’Indre et Loire depuis le 01/01/2003 - Délégué AALP Région Centre.

A.A.L.E. 37

Buts : Entretenir et développer les sentiments de camaraderie et de solidarité qui caractérisent la Légion Etrangère.

Pérenniser le souvenir du Combat de Camerone.

 

Président :

LORAILLER Pierre

Mail : zeraldavert@gmail.com

 

Composition du bureau directeur :

1er Vice-Président : SCHULLER Pierre

2e Vice-Président : Colonel FUSALBA Thierry

Secrétaire et Trésorière : THERET Nadine

 

Président d’Honneur : Général de Brigade (2S) BREUILLE Eric (Ancien Chef de Corps du 1er REG)

 

Administrateurs :  

LEBIGRE Yannick

THERMEAU Jean-Claude

 

Contrôleur aux Comptes :

BERGEOT Dominique

 

Porte-drapeaux :

BENYAHIA Hikmat

GAUTIER Dominique

 

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4 janvier 2015 7 04 /01 /janvier /2015 18:51

Connaissez-vous le lieutenant John Hasey? Cet Américain d’origine s’est engagé dans les Forces françaises libres dès 1940 avant d’être affecté à la 13e Demi Brigade de la Légion étrangère (DBLE). Il sera fait Compagnon de la Libération et terminera la guerre avec les galons de capitaine. Il continuera ensuite sa carrière à la CIA.

Pour en savoir à son sujet, il faut vous procurer l’agenda 2015 de la Légion étrangère, qui, au fil des semaines, met en lumière le parcours d’un légionnaire, connu ou inconnu.

C’est même plus qu’un agenda puisque toutes les informations relatives à la Légion étrangère y ont été regroupées. À commencer par le Code d’honneur du légionnaire, dont l’article 2 dit : « chaque légionnaire est ton frère d’armes quelle que soit sa nationalité, sa race ou sa religion. Tu lui manifestes toujours la solidarité étroite qui doit unir les membres d’une même famille ». En ces temps où il est question du « vivre ensembe », ce n’est pas un luxe que de le rappeler.

Cet agenda 2015, intitulé « L’épopée héroïque de la Légion 1915-1945″ vise à rendre un hommage à tous les légionnaires anonymes des deux guerres mondiales ainsi qu’à ceux qui, aujourd’hui, sont venus librement servir la France.

Les bénéfices tirés de la vente de cet agenda 2015 (12€ pour la France et Dom/Tom, 17€ pour les autres pays) serviront à financer le plan d’action social de la Légion étrangères (Institution des Invalides de Puyloubier, prestations complémentaires à Cellule d’aide aux blessés de l’armée de Terre CABAT, etc).

Vous pouvez vous le procurer auprès de la boutique officielle de la Légion étrangère ou de la rédaction du magazine Képi Blanc (*) en imprimant et en envoyant, avec votre règlement, le bon de commande qui vous est proposé sur son site Internet.

(*) Le magazine Képi blanc – rédaction Quartier Viénot – BP 78 – 13 673 AUBAGNE cedex

Un agenda 2015 dédié à l’épopée héroïque de la Légion étrangère
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31 décembre 2014 3 31 /12 /décembre /2014 19:02

Publié le 19 décembre 2014 par légionnaires-officiers

Avant-propos

Je me garde bien de me proclamer “historien”, trop n’en faut, alors même que nombreux sont ceux qui n’hésitent pas à s’attribuer cette appellation et à déformer par le menu le passé en l’interprétant à leur manière, rendant les faits très différents de ceux réellement vécus. Ces manipulateurs de l’histoire agissent souvent pour survivre aux yeux des autres ou s’enrichir, alors que d’autres utilisent ce travestissement à des fins partisanes ou idéologiques. “Avec le recul, plus rien n’est bon, ni mauvais. L’historien qui se mêle de juger le passé fait du journalisme dans un autre siècle.” Emile Cioran. En fait, je me situe plutôt dans la catégorie naïve des “contemplatifs”, de ceux qui mémorisent et qui partagent leurs impressions, leurs réflexions et leurs coups de gueule et de cœur. J’ai retenu de mes lectures que chaque fois que l’homme fait un pas en avant dans ce qu’il appelle “le progrès”, il perd quelque chose…

Histoire de communiquer, je vous propose de passer un petit moment ensemble en lisant cette nouvelle intitulée “Avant Camerone”.

Mardi 15 avril 1844, Louis Philippe, roi des Français et Monsieur Guizot, chef du gouvernement, animent une séance à la chambre des Pairs. Le prince de la Moskowa, Joseph Nay, s’est étonné que la France ait cédé devant l’Angleterre en rappelant de Tahiti, le contre-amiral Dupetit-Thouars. La reine Pomaré joue la carte anglaise contre le protectorat français. Monsieur Guizot manque de dignité, dit-on dans les journaux et pourtant, la France à cette époque était prospère. C’était l’expansion des chemins de fer, l’amélioration des routes. Le commerce se portait à merveille, les “Magnifiques Galeries”, un des ancêtres de nos grands magasins, vendait des nouveautés qui attiraient bien du monde. A Paris, le prix du pain prenait deux vitesses ou deux prix, celui pour les riches et cet autre pour les pauvres qui devaient se contenter d’une seconde qualité… la France s’ouvrait, et particulièrement Paris, à l’art sous toutes ses formes, ainsi s’annonçait au théâtre “Le Français”: “Charles VII et l’Etourdi” et “Les mystères de Paris” à la porte Saint-Martin pendant que les mélomanes se rendaient au concert de Franz List au « Théâtre italien ». La littérature, quant à elle, n’était pas en reste, la maison Fournier annonçait la publication de “Cent proverbes de Grandville” et le “Siècle” offrait à ses lecteurs “Les trois mousquetaires”. Les publicités apparaissaient dans les journaux; l’eau milanaise enlevait les taches de rousseur, l’eau circassienne teignait les cheveux, les cigarettes “Raspail” étaient très efficaces contre l’asthme.

Les dames étaient en capotes, châles et manches à gigot et les messieurs en chapeau haut-de-forme, cravates à multiples tours et redingotes. Tout ce petit monde se donnait des émotions à domicile. Ils se réunissaient beaucoup entre eux et faisaient “salon” en lisant Alexandre Dumas, Eugène Sue et Balzac qui venait de donner pour la première fois le titre de “Comédie humaine” à ses œuvres.

Petits et grands bourgeois ne se préoccupaient guère de la misère atroce dans laquelle étaient plongés les ouvriers de la grande industrie naissante, celle-ci n’intéressait pas les parisiens enfermés dans leur bulle, seules Lille et Mulhouse et leurs environnements étaient concernés.

Loin de cette atmosphère au début de 1845, le chef de bataillon Vinoy, le futur général de 1870, était commandant supérieur à Sidi-Bel-Abbès, un modeste camp, perdu dans le bled où les troupes en opérations s’installaient en bivouac.

Une vingtaine d’années plus tard, après quelques sanglantes échauffourées, une ville naîtra, peuplée de 5 000 habitants. Un siècle plus tôt, les Deraouas et les soldats français s’étaient entr’égorgés à la même place. En 1865, s’y élèvera une cité prospère et pacifique. Les terres jadis incultes des alentours produiront de riches moissons.

En 1862, débute l’expédition française au Mexique, la Légion avait “l’arme au pied”. Lorsqu’un homme de guerre sait qu’une bataille fait rage quelque part, il brûle d’y participer. C’est ce qui se produisit ; la Légion était bien lasse de faire le service de garnison, de construire des routes, de creuser des puits, d’assurer la garde des pénitenciers de Ben Youd et de Boukanefis et de protéger quelques points isolés.

Elle ne figurait pas sur l’état des troupes envoyées au Mexique ni, d’ailleurs, sur celui du corps expéditionnaire de Cochinchine. Les officiers subalternes du régiment adressèrent une pétition à l’empereur qui eut le premier réflexe de punir les plus anciens de chaque grade, mais face à l’échec des contingents français devant Puebla, le 19 janvier 1863, arrivait l’ordre de mettre sur pied de guerre un régiment de marche destiné à renforcer le corps expéditionnaire au Mexique. Il ne restait plus en Algérie que le 3°bataillon et le dépôt.

Le régiment embarquait le 9 février 1863 et arrivait à Vera Cruz le 28 mars, 33 jours avant ce célèbre 30 avril où « L’armée française assiégeait Puebla… » mais c’est une toute autre histoire qui se préparait et qui fera l’objet d’une suite à cet article.

Christian Morisot

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26 décembre 2014 5 26 /12 /décembre /2014 18:49

Publié le 25/12/2014 à 03:50, Mis à jour le 25/12/2014 à 07:39

Noël et Nouvel an - Castelnaudary (11)

L'une des crèches visible aujourd'hui à la légion étrangère de Castelnaudary/Photo DDM, Gladys Kichkoff

C'est une tradition et un moment fort pour la Légion étrangère. Six crèches (une par compagnie) sont ouvertes au public aujourd'hui de 14 heures à 18 heures au quartier D'Anjou.

Avec Camerone le 30 avril, Noël c'est l'autre fête de la Légion étrangère. La première s'ouvre sur le monde extérieur, celle-ci est interne, intime, c'est la fête de la famille Légion, fêtée depuis la nuit des temps, depuis, en fait, que la Légion existe. Ce soir-là, officiers et sous-officiers, et plus généralement tous les cadres, recréent la chaleur d'un foyer. Tous partagent la veillée avec leurs hommes et non leur épouse ou compagne, et leurs enfants. «Le plus ancien témoignage sur cette tradition est oral et date de 1912, à Fès au Maroc, avec des veillées articulées autour des crèches vivantes et, à minuit, des officiers qui allaient partager un verre avec leurs hommes», rapporte le commandant François Hervé-Bazin, officier supérieur adjoint en charge de la communication au 4e régiment étranger de Castelnaudary. Rien n'a changé. Le soir de Noël, le repas est amélioré, chaque légionnaire reçoit un cadeau. Le colonel Lobel, chef de corps, et ses adjoints ainsi que les présidents de catégorie rendent visite à tous, compagnie après compagnie, et commencent par ceux qui ne sont pas de la fête mais soit de garde ou d'intervention ou malades consignés à l'infirmerie. «Que pouvons-nous offrir de plus beau à nos légionnaires que cette veillée de Noël, que pouvons-nous leur offrir de mieux, nous, officiers français, que le sacrifice librement consenti de cette plus belle soirée de l'année à ces étrangers venus librement servir avec honneur et fidélité un pays qui n'est pas le leur» ? Il parle de la magie de Noël, de ce soir où ces légionnaires qui n'ont pas l'habitude de s'épancher sur leur passé auront envie de se confier, de demander une aide particulière. «Ce soir-là, il n'y a pas de barrière».

La crèche, l'autre tradition de la légion, celle à laquelle sacrifie tout légionnaire, où qu'il soit dans le monde, en garnison comme en opération, avec quatre bouts de bois, un peu de ficelle mais beaucoup d'imagination et de débrouillardise. «Souvent marquée par les souvenirs d'enfance de chaque légionnaire qui y fait vivre ses coutumes locales et y met un peu de sa culture. C'est ce qui fait la richesse de ces crèches». Loin des débats sur la laïcité qui agitent la société civile, elle est ici symbole de cohésion, de fraternité, loin des clivages de religions, de races, la crèche ici ne divise pas, au contraire, elle rapproche. Réalisée après la journée d'instruction, «à reculons au début, avec passion ensuite. Au départ, c'est compliqué de leur faire faire une crèche, ils ne comprennent pas et puis ils se prennent au jeu». C'est à qui fera la plus belle, la plus symbolique, la plus artistique, la plus, la plus… Il faut séduire le jury pour le concours du 24, une autre tradition. On raconte qu'en 1962, à la maison mère alors à Sidi-Bel-Abes, le colonel Vaillant, au prestigieux passé de légionnaire, en avait visité trente-trois, le soir de Noël.

Aujourd'hui, au «4», il y a six crèches à voir, une par compagnie, qui seront ouvertes au public l'après-midi du 25 décembre, de 14 heures à 18 heures. Une visite qui voit affluer au quartier Danjou des centaines de visiteurs et briller les yeux de tous, petits et grands.

Gladys Kichkoff

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24 décembre 2014 3 24 /12 /décembre /2014 19:08

Noël légionnaire…

Noël est la fête de la famille Légion, c’est un moment particulier pour les légionnaires, notamment les plus jeunes. Avec près de 150 nationalités représentées, certains se sentent loin de chez eux et de leurs proches en cette fin d’année.

C’est pourquoi, officiers, sous-offi ciers et militaires du rang passent la veillée de Noël ensemble, entourant les jeunes légionnaires, la Légion étant devenue leur famille d’adoption. Noël est cet instant unique où la communauté légionnaire se retrouve pour un moment de cohésion et de fraternité partagée, sans aucune considération de grade ou de qualité, où les liens humains se resserrent.

À Noël, il existe une tradition qui perdure, le concours de crèches au sein des compagnies de chaque régiment. Pour le légionnaire, la crèche, avec Marie, Joseph et le “petit Jésus”, symbolise cet esprit de famille. Ainsi faire une crèche pour un légionnaire, c’est reconstituer la vie de famille en y intégrant des éléments personnels. En général, une unité représente dans sa crèche un thème choisi au sein de la compagnie avec le commandant d’unité.

Le challenge est lancé aux légionnaires qui avec de l’imagination et les moyens dont ils disposent, vont confectionner la crèche la plus originale possible, et parfois même des crèches vivantes. Même en opération extérieure à l’étranger, les légionnaires réaliseront une crèche coûte que coûte, avec ce qu’ils ont. Le 24 décembre au soir, le concours vient récompenser l’unité qui a réalisé la plus belle crèche. Elles ont été secrètement gardées tout au long du mois écoulé, au sein des unités avant d’être dévoilées au jury. Au cours du réveillon, le chef de corps passe dans les compagnies pour annoncer la position tenue par les crèches respectives.

Il remet fi nalement le premier prix du concours au commandant d’unité de la crèche gagnante. Tout un symbole et la reconnaissance de l’investissement de chaque légionnaire qui s’est ingénié à donner le meilleur de lui-même.

Noël concourt aussi à la fête de la solidarité légionnaire, autour des notions d’accueil, de générosité et d’échanges. C’est notre dossier du mois avec “l’entraide FELE en action”.

Toute l’équipe de Képi blanc vous présente ses meilleurs voeux pour cette nouvelle année 2015.

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22 décembre 2014 1 22 /12 /décembre /2014 19:08

L’Amicale des Anciens de la Légion Etrangère d’Indre et Loire

vous souhaite un Joyeux Noël et ses Meilleurs Vœux pour l’année 2015

Voeux 2015
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21 décembre 2014 7 21 /12 /décembre /2014 19:46
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21 décembre 2014 7 21 /12 /décembre /2014 19:41

Publié le 11/12/2014

Jacques Bompard et sa mini-crèche (Photo issue de son profil Facebook)

LE SCAN POLITIQUE - Le député d'Orange a diffusé sur les réseaux sociaux des photos d'une mini-crèche qu'il a introduite à l'Assemblée, en pleine polémique sur l'interdiction administrative des crèches de Noël dans l'espace public.

C'est ce que l'on appelle faire d'une pierre deux coups. Le député-maire d'Orange se veut à l'avant-garde du combat mené contre l'interdiction administratives des crèches dans l'espace public. Jacques Bompard en a donné de nouvelles preuves mercredi, en diffusant sur les réseaux sociaux les images de son dernier acte de «résistance» pour «la défense des traditions». L'élu a introduit dans son bureau l'Assemblée une mini-crèche de Noël cachée dans un petit képi de légionnaire. Une façon de rappeler au passage son opposition au départ du 1er régiment étranger de cavalerie de sa ville de garnison.

Deux jours plus tôt, l'édile diffusait des images de la crèche installée dans sa mairie d'Orange, et annoncée en grande pompe sur Twitter. Son épouse, maire de la ville voisine de Bollène, a fait de même. Et le couple s'en est expliqué par communiqué: «Nous sommes convaincus qu'aucun idéologue ne peut en réalité attenter à l'identité française. Nos terroirs et notre pays n'ont jamais eu besoin qu'un gouvernement de juges ou de frères leur expliquent quelles sont les traditions qui méritent d'être maintenues», s'indignent les chefs de file de la Ligue du Sud.

Et pour ancrer ce combat dans la durée, Jacques Bompard annonce avoir déposé un projet de loi à l'Assemblée pour assurer «la défense des traditions françaises» en précisant «certaines des aspérités de la loi du 9 décembre 1905 (loi concernant la séparation des Eglises et de l'Etat, ndlr) afin que plus jamais les Français ne se voient privés de crèches, du son des cloches, des processions ou de la galette des rois».

La polémique sur l'interdiction des crèches dans certains lieux publics a suscité un certain émoi à droite depuis que le tribunal administratif de Nantes a fait retirer celle du conseil général de Vendée au motif qu'elle constitue un symbole religieux. À Béziers, le maire proche du FN Robert Ménard a refusé de céder aux injonctions d'associations laïques, et a maintenu la crèche de Noël installée au sein de sa mairie. Il a reçu cette semaine la visite et le soutien de l'ancien élu vendéen et souverainiste Philippe de Villiers.

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21 décembre 2014 7 21 /12 /décembre /2014 19:39
publié le jeudi 18 décembre 2014

Comme chaque année, le 2e REG (Régiment étranger de génie) basé à Saint-Christol d’Albion (Vaucluse), célèbre le Noël des légionnaires.
Noël, en effet, revêt un tour particulier à la Légion étrangère qui en a fait l’un de ses principales fêtes traditionnelles. Pour les légionnaires, venus du monde entier, éloignés de leur pays d’origine, c’est un moment de convivialité et d’esprit de corps, qui signifie que la Légion est une véritable famille rassemblant tous les légionnaires. Tout le personnel, qui n’est pas en opérations, vient vivre, le soir de Noël, au régiment. Et partout dans le monde, ce jour-là, les légionnaires célèbrent, comme ils le peuvent, la fête de Noël.
Le 2ème REG propose au public, de venir découvrir, au quartier maréchal Koenig, à Saint-Christol, les crèches réalisées de toutes pièces, par les légionnaires du plateau de Vaucluse, le dimanche 21 décembre 2014, entre 10 h et 16 h 30.
Un circuit de visite, au sein du régiment, d’une durée de deux à trois heures, sera proposé aux visiteurs. Il comprend 11 crèches, toutes réalisées sur des thèmes différents, par le savoir-faire et l’imagination souvent remarquable, des légionnaires.

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21 décembre 2014 7 21 /12 /décembre /2014 17:36

Corse Matin

À 1300 mètres d’altitude et à quelques kilomètres du col routier le plus haut de l’île, le 2e Rep de Calvi fait vivre depuis les années soixante son QG de montagne. Et son programme de formation sur le massif

L'enceinte militaire est un petit paradis que riverains et visiteurs aperçoivent depuis la route qui serpente dans la forêt de Valduniellu. Un bel espace aéré et bien entretenu au milieu duquel se dresse l'une de ces superbes bâtisses de pierre que les Eaux et Forêts ont érigée au cœur des massifs après la 2e Guerre mondiale. La tentation est grande, mais impossible de pénétrer sur ce terrain militaire, antre du 2e Régiment étranger de parachutistes.

Quand Roman Dojcar répond au coup de sonnette et se présente au portail métallique barré des insignes de la légion, l'instant est vécu comme un petit privilège. L'adjudant tchèque est loin d'avoir perdu son accent malgré sa parfaite maîtrise du français. Chef de ce site que l'unité appelle depuis toujours « le chalet », il affiche 18 années de service à la légion dont les cinq dernières en tant que maître des lieux d'un QG de montagne où il se sent dans son élément.

« Dans mon pays, j'ai grandi dans une région de plaine, ça ne m'a pas empêché de me découvrir une passion pour la montagne et de la vivre dans le cadre de mon métier »,confesse celui qui a débuté sa carrière dans l'armée tchèque avant de servir en ex-Yougoslavie.

Âgé de 40 ans, le sous-officier est le gardien de ce quartier montagnard du 2e Rep qu'il occupe toute l'année avec au moins deux hommes d'un bout à l'autre de l'année. Mais à Vergio, le chalet de la légion ne se limite pas à une simple présence. Là-haut, à 1 300 mètres d'altitude, la compagnie de combat en montagne du régiment trouve un terrain de jeu à la mesure de ses entraînements et de ses stages de formation.

Ce matin-là, l'adjudant Dojcar attend un détachement en provenance de Calvi pour la mi-journée. Peu avant-midi, un autocar militaire pénètre dans l'enceinte. À son bord, une vingtaine de jeunes légionnaires débarque. Ils vont se poser au chalet quelques jours pour parfaire leurs techniques de combat en altitude.

Près de 5 000 soldats par an au « chalet »

Depuis qu'il a pris son poste à Vergio, Roman Dojcar s'est efforcé de faire prendre au site militaire une autre dimension. « En fait, j'ai tenu à conforter la vocation formatrice de notre site d'entraînement montagne. Pour construire un programme de formation plus complet ».Du GR 20 au massif du Cintu en passant par la crête de l'Arinella. De Bocca San Petru au lac de Ninu jusqu'à Punt'Artica et à la Paglia Orba, la légion a bien rayonné autour de son chalet.

Tandis que l'adjudant veille, sous le contrôle de la FFME, à l'équipement de nouvelles voies d'escalade, au-dessus des bergeries de radule notamment, à identifier d'autres sites propices à l'entraînement, près de 5 000 soldats sont pris en compte annuellement au chalet. Les soldats du 2e Rep, bien sûr, mais aussi les éléments d'autres régiments français, voire étrangers. Les parachutistes britanniques y ont notamment fait escale.

Le site permet d'héberger 120 éléments en permanence. Bien intégré dans l'environnement naturel et humain local, son activité est intense, l'été comme l'hiver où le chalet de la légion peut devenir le refuge de ceux qui sont surpris par la neige et le froid, y compris les civils. En mai dernier, l'adjudant Dojcar y a même lancé une opération de secours après avoir tenté, en vain, d'alerter la gendarmerie.

« Le temps était mauvais, il faisait froid, des gens sont venus sonner, en début de soirée, pour nous signaler que des septuagénaires n'étaient pas rentrés de leur randonnée ».Avec son caporal, Roman Dojcar s'est alors engagé dans une recherche, jusqu'à retrouver les marcheurs égarés dans la forêt, près de l'ascension vers le lac de Ninu. Le chalet de la légion étrangère dispose d'une autonomie en vivres de 48 heures pour 25 personnes. Toujours rassurant…

Mais l'épisode reste bien sûr exceptionnel. Car à Vergio, la mission du 2e Rep demeure celui de la 2e compagnie. La préparation au combat en montagne. Les résultats sont-ils au rendez-vous ? Pour nous répondre, l'adjudant nous tend une carte que le général Bernard Barrera, commandant de l'opération Serval au Mali, lui avait adressée. Les quelques lignes manuscrites de l'officier supérieur étaient claires : « Les légionnaires ont vaincu les Djihadistes grâce à Vergio et à la 2e compagnie ».

Du 1er Choc au 2e Rep

À vocation forestière au moment de sa construction, le chalet de Vergio a acquis sa vocation militaire après la Seconde Guerre mondiale. Le 1er Bataillon de Choc l'a occupé dans un premier temps, avant que le site ne devienne l'antre de la légion étrangère dans les années soixante.

À une époque où le 2e Rep n'était pas la seule unité basée sur le sol corse, les légionnaires de Corte et ceux de Bonifacio étaient chez eux à Vergio. Le site a même été un temps sous l'autorité d'Aubagne. Aujourd'hui, seuls les légionnaires de Calvi en font leur quartier général de montagne.

Dans le Niolu, où les hommes du Rep sont proches de la population, des autorités civiles et des anciens combattants, les chefs de chalet de Vergio deviennent des personnages de la vie locale. Le tout premier, l'adjudant-chef Bauer, est encore dans toutes les mémoires.

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15 décembre 2014 1 15 /12 /décembre /2014 19:33

Novembre : après une longue et pénible marche à pied, le 2e Régiment de Marche du 1er Régiment Etranger, aux ordres du colonel Louis Pein, monte en ligne à quelques kilomètres au sud-est de Reims dans le secteur de Prunay. La vie monotone des tranchées commence, coupée par une alerte ou une attaque.

Décembre : le premier engagement du bois des Zouaves permet au 2e R.M. du 1er R.E. d’avancer ses lignes et gagner du terrain.

Novembre : Le 3e Régiment de Marche du 1er Régiment Etranger, aux ordres du colonel Thiébault, gagne le front de la Somme, à pied, par étapes qui paraissent longues. Pendant deux mois, les légionnaires vont tenir le secteur de Frise où les volontaires étrangers vont montrer leurs vrais visages. Les citadins se muent, presque du jour au lendemain, en combattants familiers aux boues et aux tranchées déjà légendaires de la Somme.

Le 10 décembre, le 2e bataillon du 3e R.M. du 1er R.E. a l’occasion de combattre en première ligne entre Cappy et l’Eclusier. Eprouvés par les combats et des évacuations consécutives à la fatigue et au froid, les effectifs baissent sensiblement. Les partants sont remplacés par des légionnaires venus d’Afrique.

10 décembre : les trois Bataillons du 4e Régiment de Marche du 1er Régiment Etranger aux ordres du colonel Giuseppe Garibaldi, ayant comme adjoint le commandant de Duplaa de Parot, se rejoignent au camp de Mailly : deux bataillons viennent de Montélimar, et un de Nîmes. Ils sont exclusivement composés d’Italiens. L’effectif du Régiment est de 57 officiers, 2194 sous-officiers et légionnaires, et 184 chevaux et mulets. A son arrivée au camp de Mailly, le Régiment a été placé sous l’autorité du Général De Torcy, commandant la 20e Région, et le Haut Commandement du généralissime Joseph Joffre.

Du 10 au 16 décembre, le Régiment séjourne au camp de Mailly.

Puis le Régiment cantonne à la Pierre Croisée, où il essuie un bombardement intermittent, mais il ne subit pas de pertes.

25 décembre : le Régiment est dans la région de Viennes le Château dans la Marne. Au soir, il reçoit l’ordre de se porter dans la nuit pour être prêt, à la pointe du jour, d’attaquer les tranchées allemandes du plateau de Bolante. Le Régiment va livrer son premier combat.

  • A quatre heures du matin, conduit par des guides, le Régiment se porte jusqu’à l’abri dit ‘’de l’étoile’’ où il se forme en colonne de régiment, en ligne de section par 4, suivant les ordres reçus.

  • Pendant ces opérations, deux salves de canon de 175 m/m, destinés à l’ennemi, tombent sur cette formation et tuent le lieutenant Gregorio Trombetta de la 1ère compagnie, ainsi que quatre hommes, et en blessent plusieurs.

  • Des guides sont donnés aux colonnes dans l’obscurité. Aucun officier du régiment, pas même le Chef de Corps, n’ayant eu la possibilité de procéder à la moindre reconnaissance, la situation réelle ne leur est connue que d’une façon extrêmement vague, d’après des croquis approximatifs et des données verbales essentiellement imprécises. Par suite, le régiment est obligé de se laisser conduire les yeux fermés par les guides qu’on lui a donnés et qui sont de simples soldats. Au bout de 150 mètres, ces guides sont perdus.

  • Le 1er bataillon, primitivement à droite, se porte à gauche, traversant le 2ème bataillon et se mélangeant à lui sur un espace de 120 mètres.

  • Le 3ème bataillon, sans guides, destiné à former la réserve, se trouve à la pointe du jour, à quelques mètres derrière le 2ème bataillon.

  • Les essais infructueux des officiers pour remettre de l’ordre par suite de l’obscurité, font perdre beaucoup de temps, et accentuent le désordre, occasionnant beaucoup de bruits.

26 décembre : le combat du Bois de Bollante à Varennes-sur-Argonne.

  • Il est 06 heures 30 ; l’attaque est forcément attendue depuis longtemps par l’ennemi prévenu dans ses tranchées .Tandis que le Chef de Corps s’efforce de rétablir l’ordre avant d’exécuter l’attaque, qu’il a reçu en mission, l’ordre lui parvient par un officier d’ordonnance d’attaquer immédiatement.

  • Vers 8 heures, le colonel Giuseppe Garibaldi fait sonner la charge par les tambours et les clairons placés avec la réserve à 70 mètres des tranchées allemandes.

  • Les 1er et 2ème bataillons, conduits par leurs officiers avec une bravoure au- dessus de tout éloge, franchissent les tranchées françaises, s’élancent sur les positions allemandes et se jettent au cri « à la baïonnette » sur les tranchées allemandes.

  • Malgré la vigueur et la soudaineté de cette attaque, les têtes de colonnes sont anéanties après quelques mètres de course. Celles du 1er bataillon se heurtent à des réseaux de fil barbelés, sous la mitraille à bout portant ; les vagues successives se heurtent également aux réseaux de barbelés qu’une préparation d’artillerie insuffisante a à peine entamés. Et c’est le massacre : 30 hommes gisent dans les barbelés dont trois officiers, le lieutenant Bruno Garibaldi, et les sous-lieutenants Pasquale Roberto et Paul Muracciole.

  • Malgré la charge qui continue à sonner, les survivants des têtes de colonnes se rejettent en arrière dans la tranchée française. 112 blessés se traînent péniblement vers l’arrière.

  • L’ennemi n’essaye pas de contre attaquer, et le régiment peut être rassemblé en arrière.

  • Les pertes du régiment au cours de cette attaque qui dura en tout de 7 à 8 minutes furent considérables :4 officiers, 5 sous-officiers, 1 caporal et 20 légionnaires tués. De plus, 5 officiers, 15 sous-officiers, 11 caporaux et 82 légionnaires blessés. (17 sont décédés des suites de leurs blessures). Enfin, 1 sous-officier, 3 caporaux et 14 légionnaires disparus.

  • Le total des pertes s’élève donc à 161 hommes hors de combat, dont 65 tués ou disparus.

  • Les corps des officiers tués ne peuvent être enlevés que dans la nuit du 27 au 28 au moyen de boyaux souterrains. Tous les autres tués ou disparus sont restés près des tranchées allemandes.

Major Hubert Midy & Jean Balazuc P.P.P.

Garibaldi Bruno, né le 23.03.1889 en Italie,frère du colonel ; lieutenant au 4e Régiment de Marche du 1er Régiment étranger ; tué à l’assaut du bois de Ballante à Lachalade en Argonne dans la Meuse, le 26.12.1914.

Garibaldi Giuseppe dit Peppino, né le 29.07.1879 à Melbourne en Italie ;lieutenant-colonel, engagé E.V.D.G., chef de corps du 4e Régiment de marche du 1er Régiment étranger, formé au camp de Mailly avec des volontaires italiens de septembre au 9 novembre 1914 jusqu’à sa dissolution le 5 mars 1915.Il combat pendant la Première Guerre mondiale sous les couleurs de la France. Il rejoint ensuite l’armée italienne et se bat là encore avec courage et honneur, il revient combattre en France en 1918 dans le 2e corps de l'armée italienne du général Albricci qui se bat entre Soissons et Reims, ce qui lui vaut d’être promu général de brigade en juin 1918 avant de quitter l’armée en juin suivant. Décédé le 19.05.1950 à Rome en Italie.

Muracciole Paul Jacob, né le 05.03.1890 en Haute-Corse ; sous-lieutenant au 4e R.M. du 1er R.E. ; tué le 26.12.1914 lors de l’attaque du Bois de Bollante à Varennes sur Argonne dans la Meuse.

Pein Louis Auguste Théodore, né le 30.06.1867 ; saint-cyrien de la promotion Tombouctou 1887-1889 ;capitaine ; chef de l’escorte de la mission scientifique géologique du professeur Flamand de l’Ecole supérieure des Sciences d’Alger ; le 29.12.1899, il hisse les trois couleurs sur la Kasbah d’In-Salah, après avoir repoussé une attaque des Ksouriens ; chef de corps du 2e Régiment de Marche du 1er Etranger en 1914-1915 ; commandant la 1ère brigade de la division marocaine en 1915 ; il dirige l’assaut de son ancien régiment sur les ‘’Ouvrages Blancs’’ le 9 mai 1915 ; décédé des suites de sa blessure le 10 mai 1915 à Arcq dans le Pas de Calais.

Roberto Pasquale, né le 22.03.1888 en Italie ; sous-lieutenant au 4e R.M. du 1er R.E. ; tué le 26.12.1914 lors de l’attaque du Bois de Bollante à Varennes sur Argonne dans la Meuse.

Thiébault, colonel de gendarmerie, chef de corps du 3e Régiment de Marche du 1er Etranger du 7 septembre 1914 au 6 juillet 1915.

Trombetta Gregorio, né le 16.11.1887 en Italie ; lieutenant au 4e R .M. du 1er R.E. ;tué par un obus français le 26.12.1914 lors de l’attaque du Bois de Bollante à Varennes sur Argonne dans la Meuse.

Sources principales :

Le 1er Etranger de Philippe Cart-Tanneur et Tibor Szecsko – Branding Iron Production – 1986

Le 3e Etranger de Philippe Cart-Tanneur et Tibor Szecsko – Editions du Fer à marquer - 1988

Campagne de France contre l’Allemane par les Légionnaires, du major Hubert Midy

J.M.O. du 4e Régiment de Marche du 1er Régiment Etranger.

Histoire de la Légion Etrangère 1831-1981 de Georges Blond – Plon – 1981.

Site Mémoire des Hommes du S.G.A.

Site du Mémorial de Puyloubier.

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