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Présentation

  • : Le blog de l'Amicale des Anciens de la Légion Etrangère d'Indre-et-Loire
  • : Ce blog présente toutes les activités de l'Amicale. Vous êtes invités à transmettre vos textes et photos pour enrichir ce blog soit en contactant le Président soit en écrivant à zeraldavert@gmail.com
  • Contact

Profil

  • AALE 37
  • Pierre LORAILLER 
- Ancien Caporal au 1er R E P et de la Police Militaire à SIDI BEL ABBES 
- Président de l’AALE d’Indre et Loire depuis le 01/01/2003 
- Délégué AALP Région Centre.
  • Pierre LORAILLER - Ancien Caporal au 1er R E P et de la Police Militaire à SIDI BEL ABBES - Président de l’AALE d’Indre et Loire depuis le 01/01/2003 - Délégué AALP Région Centre.

A.A.L.E. 37

Buts : Entretenir et développer les sentiments de camaraderie et de solidarité qui caractérisent la Légion Etrangère.

Pérenniser le souvenir du Combat de Camerone.

 

Président :

LORAILLER Pierre

Mail : zeraldavert@gmail.com

 

Composition du bureau directeur :

1er Vice-Président : SCHULLER Pierre

2e Vice-Président : Colonel FUSALBA Thierry

Secrétaire et Trésorière : THERET Nadine

 

Président d’Honneur : Général de Brigade (2S) BREUILLE Eric (Ancien Chef de Corps du 1er REG)

 

Administrateurs :  

LEBIGRE Yannick

THERMEAU Jean-Claude

 

Contrôleur aux Comptes :

BERGEOT Dominique

 

Porte-drapeaux :

BENYAHIA Hikmat

GAUTIER Dominique

 

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Musique

24 février 2015 2 24 /02 /février /2015 13:42

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MINISTÈRE DE LA DÉFENSE

M. Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense

« Je porte un message d’alerte : soyons au rendez-vous des défis et des menaces pour la sécurité de nos concitoyens européens »


Déclaration du ministre de la Défense de la République française, Jean-Yves Le Drian

À Riga, Lettonie, le 19 février 2015

– Seul le prononcé fait foi –


Je tenais à être présent aujourd’hui à Riga et à répondre ainsi à l’invitation de mon collègue letton.

C’est tout d’abord une marque de l’engagement constant de la France aux côtés de ses alliés européens. Depuis le début de la crise ukrainienne, la France n’a en effet pas ménagé ses efforts pour contribuer à des initiatives militaires de réassurance au bénéfice de ses alliés les plus exposés, mais aussi pour rechercher une solution politique à la crise. Nous souhaitons maintenant la pleine application des dispositions de l’accord trouvé à Minsk le 12 février dernier.


Ma présence à Riga est aussi la marque de mon engagement en faveur de l’Europe de la Défense. Avec mes homologues ministres de la Défense, nous avons contribué à remettre la Défense au coeur de l’agenda de l’Union européenne. Un des enjeux de notre réunion était de consolider cet acquis. C’est désormais chose faite puisque la Haute Représentante a annoncé hier que le Conseil européen de juin prochain sera en partie consacré aux questions de Défense, dix-huit mois après celui de décembre 2014. La Défense est désormais un sujet qui va revenir régulièrement à l’agenda des chefs d’État et de gouvernement.


Mais je suis également venu porter un message d’alerte à mes homologues et amis européens. Une alerte sur le risque que nous ne soyons pas au rendez-vous. Nous faisons en effet face à une multiplication sans précédent des défis et des menaces pour la sécurité de nos concitoyens européens. Cette menace n’est pas théorique. Elle est malheureusement très concrète. Elle frappe directement notre sol européen, nos capitales européennes : Bruxelles en mai dernier, Paris le 11 janvier, Copenhague il y a seulement quelques jours.


Nous sommes vingt-huit États au sein de l’Union européenne, mais combien sommes-nous à prendre réellement part à la résolution des crises dans notre voisinage ? Le fardeau de la sécurité européen n’est pas équitablement réparti. La France continuera à y prendre sa part, mais seulement une part. Nous attendons que nos partenaires soient également au rendez-vous.

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24 février 2015 2 24 /02 /février /2015 13:30

Pourquoi la FSALE ?

Après le dossier présentant la FSALE dans le dernier “Képi Blanc”, nombreux encore se demandent: “A quoi peut bien servir la FSALE”. Une amorce de réponse s’impose:

La cohésion, l’indivisibilité du monde légionnaire sont un principe, une réalité.

Ses générations s’y interpénètrent et il n’y a pas de hiatus entre la Légion d’active et celle des anciens.

Ce qui est certain c’est que, pour avoir le titre d’ancien, il faut avoir fait ses preuves et fournir des garanties. Il faut avoir honoré sa signature, celle de son combat qui est d’avoir servi avec honneur et fidélité.

Ne seront jamais “anciens légionnaires”, même s’ils se disent avoir été légionnaires, ceux que nous rejetons pour rupture volontaire de contrat, par excès de liberté prise avec nos règles. Ceux, en général, à qui il est refusé le certificat de bonne conduite.

De la masse des anciens, après élimination des indésirables, se détachent encore les inadaptés sociaux, parfois sympathiques, quelques faibles qui se laissent entraîner mais n’inspirent aucune répulsion sans retour. Nous ne les bannissons pas mais, ce sont tous les autres, “les bons”, qui retiennent surtout notre attention.

Quand il sait qu’il va quitter le service actif, “l’ancien du lendemain” sait qu’il pourra toujours venir exposer ses soucis, solliciter de près ou de loin une amicale d’anciens légionnaires, il sait avec certitude ne jamais être abandonné.

Répartis dans le monde entier, les anciens peuvent, grâce aux amicales se faire épauler. C’est la force des amicales qui quadrillent un vaste domaine dans leurs zones d'influence. Il y a toujours une amicale concernée assez proche.

Sans attendre l’orage, les anciens se regroupent autour des amicales car elles ont besoin du nombre pour être puissantes et pouvoir apporter appui et protection en cas d’infortune ou, tout simplement, pour se retrouver entre camarades et revivre ensemble le culte des souvenirs.

En ordre dispersé, sans l’affiliation à la Fédération, les amicales auraient une vie quelque peu anarchiste et manqueraient d’efficacité lorsque les besoins et les dossiers se présentent. D’où la necessité de coiffer nos associations par un organe fédératif bien introduit dans les ministères et susceptible de les aider, les orienter et les conseiller. D’autant que la FSALE fait montre, sur le plan de l’aide sociale, d'une générosité certes insuffisante, mais qui a accordé cette année 310 000 euros d’aides et de secours.

Pour aboutir à la possibilité de cette entraide, les cotisations des seuls membres des amicales sont loin d’être suffisantes et l’appel aux dons auquel répondent favorablement de généreux donateurs, nous permet de répondre à l’aide demandée par certains d’entre nous en réelles difficultés. Nous remercions nos amis, Jean Busnot ainsi que ceux des “Gueules Cassées” et de la “Fondation Maginot” sans lesquels rien de tout cela ne serait réalisable.

La FSALE soutient également nos deux maisons qui hébergent des anciens légionnaires à Puyloubier et à Auriol et demande régulièrement aux responsables des amicales de ne pas oublier les anciens en difficulté, se trouvant dans leur secteur géograpique, de leur proposer ces deux refuges où se promènent paisibles et sereins tant de nos camarades témoins et acteurs de nos gloires d’hier.

Oui, la FSALE reconnue d’utilité publique a encore un rôle important à jouer dans le monde associatif des anciens légionnaires, n’en doutons surtout pas !

Christian Morisot

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24 février 2015 2 24 /02 /février /2015 13:23

Salim Bouali, 55 ans, est un ancien sergent-chef de la Légion étrangère. Orphelin à l’âge de dix ans, il trouve sa voie dans la Légion et sert 18 ans sous le képi blanc. Après avoir quitté l’uniforme, ce garçon né dans une famille musulmane se convertit et devient pasteur. Mais l’ancien légionnaire, soucieux du bien commun et de la jeunesse, n’a rien oublié de son expérience militaire. En 2001, il crée l’association « En action pour les Nations » dont l’objectif est d’inculquer des notions de civisme aux jeunes des quartiers. En 2006, ce personnage hors norme s’installe dans la cité Félix-Pyat à Marseille pour « tenter de récupérer les gamins au pied des immeubles« .

Au menu des jeunes qui lui font confiance : visite des institutions, des casernes de pompiers et des commissariats pour les plus petits, sport, insertion professionnelle et stages avec la Légion à Calvi pour les adolescents.

En 2014, il organise un stage commando dans la forêt guyanaise pour remettre dans le droit chemin des jeunes qui ont basculé dans la petite délinquance.

La méthode porte ses fruits. Et Salim Bouali imagine de transposer cette expérience à plus grande échelle. Il prépare un dossier afin de fonder un centre d’instruction civique qui proposerait « un encadrement spécifique issu des concepts militaires, à travers le sport, l’instruction civique et l’engagement » afin de « donner aux jeunes garçons et filles en situation de rupture et de décrochage scolaire un cadre favorable à la transmission de droits et de devoirs« .

Avec le soutien du général Jean Maurin, commandant de la Légion étrangère, Salim Bouali a présenté le 30 janvier à Aubagne son idée de centre d’instruction civique.

« L’actualité invite le civisme au premier rang de tous les discours politiques. Les militaires ne peuvent se substituer à l’Etat, mais nous avons un devoir de fidélité. Celui d’aider la bonne cause que défend Bouali, l’insertion de nos jeunes en difficulté. » (général Maurin)

Devant le préfet de police de Marseille, l’adjointe au Maire de Marseille et déléguée à la sécurité publique et différents gradés de la police et de l’armée, Salim Bouali a défendu son projet de centre d’instruction civique qu’il aimerait installer dans une caserne désaffectée.

Comment y seraient traités les jeunes ?

« On ne les lâchera pas. On va leur redonner une identité, des repères et valeurs. Leur faire comprendre que la France les nourrit et blanchit, mais qu’ils y ont des droits et devoirs. Ils auront une tenue et un contrat, une fierté. » (Salim Bouali)

voir la vidéo ci-dessous !

Infos FSALE
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20 février 2015 5 20 /02 /février /2015 13:35

LA NOUVELLE REPUBLIQUE

LE 17 FEVRIER 2015

Chaque 16 février sont honorés les gendarmes morts en service. Une cérémonie qui, hier matin à Joué-lès-Tours, s’inscrivait dans un contexte particulier.

Un peu plus d'un mois après les attentats qui ont endeuillé la France, la cérémonie qui se tenait hier à la caserne Dutertre à Joué-lès-Tours revêtait évidemment un caractère particulier. Et pour cause. Il s'agissait, cette année encore, comme partout ailleurs, de rendre hommage aux militaires de la gendarmerie morts dans l'accomplissement de leur devoir.

Trois victimes en 2014

En présence des autorités civiles, militaires et judiciaires, la cérémonie, placée sous l'autorité du colonel Cotton de Bennetot, commandant du groupement de gendarmerie d'Indre-et-Loire, a ainsi permis d'honorer la mémoire de trois militaires – l'adjudant-chef Éric Champain, du peloton de surveillance et d'intervention de la gendarmerie de Châteaubriant ; le gendarme Christophe Dalle, de la brigade motorisée de Moûtiers, et le garde Sylvain Thizy, de l'escadron motocycliste de la Garde républicaine – tombés en mission en 2014.
Le préfet Jean-François Delage, qui a lu le discours de Bernard Cazeneuve, ministre de l'Intérieur, a insisté : « Être gendarme, comme être policier, est une noble vocation, entièrement dédiée au service d'autrui ». Et de poursuivre : « […] Au cours de ces jours tragiques, nos concitoyens ont mesuré à quel point ils pouvaient compter sur la détermination des forces de l'ordre – gendarmes, policiers et policiers municipaux – à combattre toutes les violences, y compris les plus extrêmes ».

Vanina Le Gall

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18 février 2015 3 18 /02 /février /2015 03:46
SENAT : COMPTES RENDUS DE LA COMMISSION DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA DEFENSE ET DES FORCES ARMEES
SENAT : COMPTES RENDUS DE LA COMMISSION DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA DEFENSE ET DES FORCES ARMEES
SENAT : COMPTES RENDUS DE LA COMMISSION DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA DEFENSE ET DES FORCES ARMEES
SENAT : COMPTES RENDUS DE LA COMMISSION DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA DEFENSE ET DES FORCES ARMEES
SENAT : COMPTES RENDUS DE LA COMMISSION DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA DEFENSE ET DES FORCES ARMEES
SENAT : COMPTES RENDUS DE LA COMMISSION DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA DEFENSE ET DES FORCES ARMEES
SENAT : COMPTES RENDUS DE LA COMMISSION DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA DEFENSE ET DES FORCES ARMEES
SENAT : COMPTES RENDUS DE LA COMMISSION DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA DEFENSE ET DES FORCES ARMEES
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15 février 2015 7 15 /02 /février /2015 16:37

En 2015, la France commémore le 70e anniversaire de sa libération pour laquelle des dizaines de milliers de Français acceptèrent de sacrifier leur vie afin que le drapeau tricolore remplace définitivement celui de l’occupant nazi. Pour honorer leur mémoire et faire vivre leur souvenir, est-il acceptable de choisir un ancien ministre de l’Éducation nationale et des Beaux-Arts qui, à 20 ans, traita, dans un poème, le drapeau français de « torche-cul » ?

Le 7 janvier 2015 est paru, sous le timbre du ministère de la Culture et de la Communication, le décret annonçant l’hommage de la Nation à la mémoire de quatre personnalités et le transfert des cendres de deux d’entre elles, dont Jean Zay, au Panthéon. La cérémonie est prévue le 27 mai.

Le président de la République n’a pas encore donné suite aux arguments exposés dans la lettre qui lui a été adressée par une cinquantaine d’associations représentant des centaines de milliers de citoyens et proposant, en lieu et place de Jean Zay, des jeunes résistants morts pour la France les armes à la main ou fusillés par l’ennemi. Il a maintenu Jean Zay, proposé dans la plus grande discrétion par un petit groupe d’historiens et associé à trois autres personnalités remarquables : Pierre Brossolette, Geneviève de Gaulle-Anthonioz et Germaine Tillion.

Il ne s’agit pas de jeter l’opprobre sur Jean Zay, lâchement assassiné par des miliciens en 1944. Mais une victime n’est pas un héros, et le Panthéon n’est pas une récompense. C’est une référence nationale.

Par contre, le texte honteux, écrit en 1924 par un jeune homme intelligent mais trop jeune pour avoir supporté directement et personnellement les horreurs de la Grande Guerre, constitue à nos yeux un obstacle insurmontable à son entrée au Panthéon.

En effet, alors que la France célèbre le centième anniversaire de la Première Guerre mondiale rappelant l’Union sacrée de tous les Français et le sacrifice de 1 400 000 d’entre eux, morts pour leur pays et pour ce qui l’incarne, son drapeau, il serait incompréhensible et contradictoire d’honorer un homme qui, lui, a pensé et rédigé un texte montrant une telle haine envers notre emblème national.

Cette année, la France va rendre hommage aux soldats de la France Libre, à ceux de l’armée d’Afrique et de l’armée de l’ombre qui, dans leur extrême diversité, étaient réunis autour du drapeau français, sur le territoire national ou au-delà des mers, et combattaient pour ses trois couleurs, symboles de la liberté. Peut-on les insulter davantage en les rassemblant sous l’égide d’un homme qui a vomi cet emblème sacré ?

Notre pays est aujourd’hui en guerre contre le totalitarisme islamiste. Les Français se regroupent naturellement autour des symboles de la République que sont la Marseillaise et le drapeau ; le 11 janvier dernier, ils l’ont fait massivement. Au moment où la cohésion de la Nation est indispensable au succès dans le combat qui s’engage contre ceux qui veulent nous imposer leur loi et nous reprendre notre liberté, ne serait-il pas alors incongru, paradoxal voire dangereux, de présenter en exemple à une jeunesse, qui doute trop souvent de son pays, un homme qui a exprimé le dénigrement et la haine du drapeau ?

Les cinq jeunes résistants proposés par l’ASAF étaient, lors de leur mort, âgés de 17 à 22 ans. Ils incarnent le symbole de l’unité nationale. Ils faisaient fi des clivages politiques qui prévalaient alors. Certains, bien que catholiques fervents, ont combattu au sein de réseaux d’obédience communiste parce qu’ils estimaient que c’était là qu’ils défendraient le mieux leur pays. Aucun n’a tremblé devant la mort, prouvant ainsi qu’ils plaçaient l’avenir de leur pays au-dessus de leur propre vie.

Le président de la République a indiqué, en plusieurs occasions, qu’il fallait envoyer des messages en direction d’une jeunesse en attente. Or, quel plus beau message d’espoir que celui-ci cinq fois répété ? Le Panthéon ne renferme pas de jeunes personnalités ; il se présente là une extraordinaire opportunité de combler cette lacune et de rendre cette référence nationale plus représentative de la diversité française.

Monsieur le président, au moment où, plus que jamais, la Nation doit se rassembler pour relever les innombrables défis auxquels elle est confrontée, il serait incompréhensible que vous reteniez parmi les héros qui inspirent l’action des Français un homme ayant traîné dans la boue le drapeau qui, aujourd’hui, couvre le cercueil de nos soldats morts pour la France.

L’ASAF, comme un grand nombre de Français, ne peut l’accepter. L’honneur du drapeau ne se négocie pas.

Si une décision présidentielle n’intervenait pas pour modifier ce décret, une telle forfaiture ne manquerait pas de provoquer une réelle division des Français aux conséquences imprévisibles alors que, dans le même temps, ils sont appelés à faire bloc et à avoir le souci de l’unité nationale.

La Rédaction de l’ASAF

(www.asafrance.fr)

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14 février 2015 6 14 /02 /février /2015 13:25

L’esprit de solidarité qui anime LE BUREAU DES ANCIENS ET D’AIDE À LA RECONVERSION DE LA LÉGION ÉTRANGÈRE (BAARLE)

La solidarité n’est pas un vain mot au sein de l’institution, elle anime au quotidien les actions que nous entreprenons. A ce titre l’état-major du COM.LE dispose d’un bureau, le BAARLE dont la vocation est d’apporter concrètement une aide au légionnaire sans limite de durée.

Le BAARLE se charge dans les derniers temps de présence du légionnaire au sein de l’institution de lui apporter un soutien :

  • mise en condition pour démarrer un nouveau parcours professionnel dans le monde civil ;

  • suivi administratif après la radiation des contrôles (BALE) ;

  • aide au placement (BARLE).

Au travers de ces deux entités aux missions tournées vers le légionnaire, le BAARLE démontre qu’il est un acteur actif de la solidarité au sein de la Légion étrangère.

***

BUREAU D’AIDE À LA RECONVERSION DE LA LÉGION ÉTRANGÈRE (BARLE)

Le BARLE est la structure de la reconversion au sein de la Légion étrangère. Intégré à Défense Mobilité l’acteur reconversion pour le ministère de la défense, le BARLE met en œuvre les outils de la reconversion suivant les directives de gestion du général commandant la Légion étrangère.

Œuvrant au profit des légionnaires en activité et de leurs conjointes et également au profit des anciens, il maintient une dynamique de solidarité au sein de la Légion étrangère.

De la prise en compte du candidat jusqu’à son retour à l’emploi, grâce au soutien réalisé par le personnel responsable du suivi de la reconversion, le BARLE traduit la résolution du commandement à faire vivre l’esprit de solidarité.

  • La solidarité dans la reconversion est marquée aussi par l’appui (aide au placement en entreprise) pour les anciens sans limite de date après la radiation des contrôles sous réserve de détention du CBC.

Dans le cadre de sa mission le BARLE entretient un lien proche avec la société civile (chefs d’entreprises, décideurs, élus, recruteurs,…) et avec les associations. Cette recherche de contacts pour collecter des offres d’emplois permet de mettre en avant les valeurs qui animent chaque légionnaire et de mieux faire percevoir la diversité mais surtout les qualités des légionnaires au profit des employeurs civils.

Un lien privilégié et permanent avec les associations telles que la FSALE et ATOUTS LEGION permet de maintenir intact la relation et l’entraide entre la Légion d’active et les anciens. C’est dans un échange constant au profit de l’homme que s’articulent ces relations dans le domaine de la reconversion et que vit l’esprit de solidarité au sein de la Légion étrangère.

Bureau d’Aide à la Reconversion de la Légion étrangère

Quartier Vienot - Route de la Légion – B.P. 21355

13784 AUBAGNE CEDEX

Tél. : 04 42 18 10 18

Courriel : reconversion (AT) legion-etrangere.com

***

LE BUREAU DES ANCIENS DE LA LÉGION ÉTRANGÈRES (BALE)

Le BALE voit le jour en 1986. Il reprend les missions de la 6e section du BPLE. Il est notamment chargé de regrouper les archives disséminées. En 1992, il est rattaché à la Direction des ressources humaines de la Légion étrangère. Aujourd'hui, le BALE s'articule en quatre cellules : administration, chancellerie, retraite, archives.

Ce bureau administre les anciens légionnaires de nationalité étrangère ainsi que les Français pendant la période de disponibilité dans la réserve (5 ans après la date de radiation des contrôles). Il reste le correspondant privilégié des anciens légionnaires et de leurs ayants cause, des organismes ministériels, sociaux, représentatifs et consulaires ainsi que des amicales. Il contribue par son action permanente à renforcer la solidarité au sein de la communauté légionnaire.

C’est avec le souhait de rester proche des administrés et de rendre plus facile les demandes qu’il a été mis à l’été 2013 sur le site du Commandement de la Légion étrangère un onglet « anciens et reconversion ». Ce volet permet de répondre aux questions les plus courantes dans le domaine de l’administration des anciens légionnaires mais aussi de pouvoir télécharger des formulaires à compléter et à joindre aux pièces demandées.

Par son action de tous les instants au profit des différents demandeurs le BALE fait vivre et rends concret la solidarité Légion.

Bureau des Anciens de la Légion étrangère

Quartier Vienot - Route de la Légion – B.P. 21355

13784 AUBAGNE CEDEX

****

Le BARLE et le BALE constituent deux bureaux qui concrétisent lors du retour vers le civil la solidarité Légion. Par leurs actions continues, ils entretiennent le lien entre la Légion d’active et ceux qui ont décidé de poursuivre leur chemin hors de l’institution.

  • Avec la volonté de se rapprocher des anciens mais aussi des chefs d’entreprises il est possible de consulter sur le site Internet de la Légion étrangère l’onglet « anciens et reconversion » à l’adresse ci-dessous :

http://www.legion-etrangere.com/mdl/info_liste_a.php?article_theme=40&block=25&titre=anciens-et-reconversion

Infos FSALE
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14 février 2015 6 14 /02 /février /2015 13:22

Éditorial du COM.LE du Képi blanc N° 773

2015 sera une année riche en mémoire pour la Légion étrangère, puisque nous commémorerons le 100e anniversaire de la création du Régiment de marche de la Légion étrangère (dont le 3e REI est l’héritier), et le 70e anniversaire de la Libération de la France pour laquelle les légionnaires de la 13e DBLE, du RMLE et du 1er REC ont combattu héroïquement.

Pourquoi commémorer ?
Pour un soldat, commémorer, c’est conforter le présent, en témoignant de la pérennité des valeurs qui ont guidé en leur temps les acteurs des faits d’armes. Plus que la célébration du passé, il s’agit, collectivement, de donner du sens au présent pour se préparer au combat à venir.
Lorsque le général Rollet, en 1931, voulut marquer durablement le centenaire de la création de la Légion étrangère, il décida l’édification d’un monument aux morts, il commanda un livre d’or pour rappeler les faits d’armes de la Légion, et donna à la commémoration épisodique de la bataille de Camerone un caractère pérenne. En 1947, le colonel Gaultier souligna le caractère intemporel de cette commémoration en instituant le rite immuable du port de la main en bois du capitaine Danjou. Le général Olié, qui fut chef de corps du RMLE lors de la libération de l’Alsace, écrivait : « Il (le testament de Camerone) se solde par la longue et sanglante litanie des innombrables faits d’armes accomplis au cours de plus de cent années de combats, la longue et glorieuse litanie de victoires qui chargent les drapeaux et les étendards de la Légion étrangère et dont les noms s’inscrivent sous celui de Camerone, comme pour donner aux héros de Danjou le témoignage de la pérennité du serment qu’ils ont écrit de leur sang à Camerone. Dans un monde et une époque de petite foi, ce legs donne la certitude grave, exaltante, durable, d’agir et de servir un idéal d’honneur et de fidélité qui nous dépasse ».

Ainsi, commémorer, c’est se souvenir pour se préparer, au présent, à mener les combats quotidiens pour un idéal d’honneur et de fidélité qui nous dépasse.

Que commémorer ?
Créé le 11 novembre 1915, le Régiment de marche de la Légion étrangère est le premier régiment de l’Armée française à avoir reçu la fourragère aux couleurs de la médaille Militaire. Il est l’héritier des quatre régiments de marche constitués au début de la Grande Guerre, entre août 1914 et avril 2015, par l’afflux de 32 000 volontaires étrangers, de 51 nationalités différentes, venus défendre la France. Ces quatre régiments, présents sur le front de fin 1914 à fin 1915, s’illustrent en Argonne, dans la Somme, en Artois et en Champagne. Après de lourdes pertes, deux régiments rescapés, le 2e de marche du 1er Étranger et le 2e de marche du 2e Étranger fusionnent le 11 novembre 1915, pour devenir, par le sang versé, le Régiment de marche de la Légion étrangère. Il sera commandé à compter de 1917 par le lieutenant-colonel Rollet, le futur « Père Légion ». Au cours de ce conflit, près de 43 000 engagés volontaires pour la durée de la guerre ont combattu dans les rangs de la Légion, et plus de 35 000 d’entre eux furent tués, blessés ou disparus.

Les trois régiments de Légion étrangère qui libèrent l’Alsace début 1945, sont engagés depuis novembre 1944 dans la bataille des Vosges, au sein du 2e Corps d’armée (général de Monsabert) de la 1re Armée française du général de Lattre de Tassigny. Leur rôle dans la réduction de la poche de Colmar du 20 janvier au 2 février 1945 est décisif. Déjà très éprouvée dans les Vosges, la 13e DBLE combat au sein de la 1re Division motorisée d’infanterie (DMI) ; le 1er REC et le RMLE au sein de la 5e Division blindée. La bataille de Colmar se déroule dans des conditions extrêmement difficiles liées à l’hiver, particulièrement rigoureux cette année là, et au terrain qui n’offre pratiquement aucune couverture naturelle aux assaillants alliés. La 1re Armée y perd plus de 2 000 hommes. Le général de Lattre envoie après la libération de Colmar le communiqué suivant : « Au 21e jour d’une âpre bataille au cours de laquelle les troupes américaines et françaises ont rivalisé d’ardeur, de ténacité et de sens manoeuvrier, l’ennemi a été chassé de la plaine d’Alsace et a dû repasser le Rhin ». Pour marquer ce sacrifice, il choisit le blason vert et rouge de la ville de Colmar pour en faire l’insigne de la 1re Armée. Le RMLE, quant à lui, fait sienne la devise de la 5e DB « France d’abord ».

Un atout pour 2015
Qu’il me soit permis, pour cette année 2015, de rendre un hommage particulier à celui qui commanda la 1re Armée française il y a 70 ans, dans laquelle combattirent trois glorieux régiments de la Légion étrangère. Des historiens peuvent lui reprocher d’avoir trop demandé à telle ou telle formation. Je retiens « du Roi Jean », qui plus tard dira aux survivants de la RC4 « Bravo la Légion ! », d’avoir emporté la victoire en créant et commandant au feu la 1re Armée française faite certes de troupes aguerries, mais aussi de volontaires de la dernière heure. Sa devise « Ne pas subir » doit nous guider dans les combats quotidiens. Nous y arriverons si nous appliquons ses recommandations : « Ayez le culte de l’effort, le goût du travail bien fait, la fierté de l’oeuvre accomplie, le sens de la discipline et l’esprit de générosité ».

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8 février 2015 7 08 /02 /février /2015 18:56

1915, 1945, 2015 : histoire et continuité

2015 sera une année riche en mémoire pour la Légion étrangère, puisque nous commémorerons le 100e anniversaire de la création du Régiment de marche de la Légion étrangère (dont le 3e REI est l’héritier), et le 70e anniversaire de la Libération de la France pour laquelle les légionnaires de la 13e DBLE, du RMLE et du 1er REC ont combattu héroïquement.

Pourquoi commémorer ?
Pour un soldat, commémorer, c’est conforter le présent, en témoignant de la pérennité des valeurs qui ont guidé en leur temps les acteurs des faits d’armes. Plus que la célébration du passé, il s’agit, collectivement, de donner du sens au présent pour se préparer au combat à venir.
Lorsque le général Rollet, en 1931, voulut marquer durablement le centenaire de la création de la Légion étrangère, il décida l’édification d’un monument aux morts, il commanda un livre d’or pour rappeler les faits d’armes de la Légion, et donna à la commémoration épisodique de la bataille de Camerone un caractère pérenne. En 1947, le colonel Gaultier souligna le caractère intemporel de cette commémoration en instituant le rite immuable du port de la main en bois du capitaine Danjou. Le général Olié, qui fut chef de corps du RMLE lors de la libération de l’Alsace, écrivait : « Il (le testament de Camerone) se solde par la longue et sanglante litanie des innombrables faits d’armes accomplis au cours de plus de cent années de combats, la longue et glorieuse litanie de victoires qui chargent les drapeaux et les étendards de la Légion étrangère et dont les noms s’inscrivent sous celui de Camerone, comme pour donner aux héros de Danjou le témoignage de la pérennité du serment qu’ils ont écrit de leur sang à Camerone. Dans un monde et une époque de petite foi, ce legs donne la certitude grave, exaltante, durable, d’agir et de servir un idéal d’honneur et de fidélité qui nous dépasse ».

Ainsi, commémorer, c’est se souvenir pour se préparer, au présent, à mener les combats quotidiens pour un idéal d’honneur et de fidélité qui nous dépasse.

Que commémorer ?
Créé le 11 novembre 1915, le Régiment de marche de la Légion étrangère est le premier régiment de l’Armée française à avoir reçu la fourragère aux couleurs de la médaille Militaire. Il est l’héritier des quatre régiments de marche constitués au début de la Grande Guerre, entre août 1914 et avril 2015, par l’afflux de 32 000 volontaires étrangers, de 51 nationalités différentes, venus défendre la France. Ces quatre régiments, présents sur le front de fin 1914 à fin 1915, s’illustrent en Argonne, dans la Somme, en Artois et en Champagne. Après de lourdes pertes, deux régiments rescapés, le 2e de marche du 1er Étranger et le 2e de marche du 2e Étranger fusionnent le 11 novembre 1915, pour devenir, par le sang versé, le Régiment de marche de la Légion étrangère. Il sera commandé à compter de 1917 par le lieutenant-colonel Rollet, le futur « Père Légion ». Au cours de ce conflit, près de 43 000 engagés volontaires pour la durée de la guerre ont combattu dans les rangs de la Légion, et plus de 35 000 d’entre eux furent tués, blessés ou disparus.



Les trois régiments de Légion étrangère qui libèrent l’Alsace début 1945, sont engagés depuis novembre 1944 dans la bataille des Vosges, au sein du 2e Corps d’armée (général de Monsabert) de la 1re Armée française du général de Lattre de Tassigny. Leur rôle dans la réduction de la poche de Colmar du 20 janvier au 2 février 1945 est décisif. Déjà très éprouvée dans les Vosges, la 13e DBLE combat au sein de la 1re Division motorisée d’infanterie (DMI) ; le 1er REC et le RMLE au sein de la 5e Division blindée. La bataille de Colmar se déroule dans des conditions extrêmement difficiles liées à l’hiver, particulièrement rigoureux cette année là, et au terrain qui n’offre pratiquement aucune couverture naturelle aux assaillants alliés. La 1re Armée y perd plus de 2 000 hommes. Le général de Lattre envoie après la libération de Colmar le communiqué suivant : « Au 21e jour d’une âpre bataille au cours de laquelle les troupes américaines et françaises ont rivalisé d’ardeur, de ténacité et de sens manoeuvrier, l’ennemi a été chassé de la plaine d’Alsace et a dû repasser le Rhin ». Pour marquer ce sacrifice, il choisit le blason vert et rouge de la ville de Colmar pour en faire l’insigne de la 1re Armée. Le RMLE, quant à lui, fait sienne la devise de la 5e DB « France d’abord ».

Un atout pour 2015
Qu’il me soit permis, pour cette année 2015, de rendre un hommage particulier à celui qui commanda la 1re Armée française il y a 70 ans, dans laquelle combattirent trois glorieux régiments de la Légion étrangère. Des historiens peuvent lui reprocher d’avoir trop demandé à telle ou telle formation. Je retiens « du Roi Jean », qui plus tard dira aux survivants de la RC4 « Bravo la Légion ! », d’avoir emporté la victoire en créant et commandant au feu la 1re Armée française faite certes de troupes aguerries, mais aussi de volontaires de la dernière heure. Sa devise « Ne pas subir » doit nous guider dans les combats quotidiens. Nous y arriverons si nous appliquons ses recommandations : « Ayez le culte de l’effort, le goût du travail bien fait, la fierté de l’oeuvre accomplie, le sens de la discipline et l’esprit de générosité ».

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8 février 2015 7 08 /02 /février /2015 18:53

Alerté durant l’hiver 2014 par le Colonel LIANOS, au sujet d’un ancien Légionnaire de la Musique de la Légion Etrangère qui se trouverait en grande précarité dans la région Marseillaise, Le Colonel LIANOS nous a confié l’ex Légionnaire 1ere classe PRIGODA Dmitrii, ex musicien professionnel sans la percussion, notre président l’Adj. (ER) Angélo Mannarino a décidé de venir en aide a ce frère d’arme dans le besoin.

Légionnaire sans hébergement nous l’avons hébergé dans les locaux de l’AAMLE le temps nécessaire.

Après étude de ses besoins, nous lui avons fait transformer son permis Russe (Hors C.EE) en permis Français. (Non sans mal).

Nous lui avons trouvé un logement sur Marseille en activant nos relations.

Les membres de l’Amicale se sont spontanément proposés pour réhabiliter ce logement afin qu’il ait une habitation digne de ce nom.

Nous l’avons inscrit (toujours par nos relations) a un cours de Français, qu’il continue a suivre assidument à ce jour.

Après maintes et maintes recherches et maintes tractations nous lui avons trouvé une formation qui lui a permis d’obtenir le Certificat de Qualification Professionnelle dans le domaine de la sécurité des biens et personnes, ainsi que son diplôme de Sauveteur Secouriste du Travail, ce qui lui a permis d’acquérir sa carte professionnelle.

A ce jour il est pourvu de sa carte professionnelle, de son permis Français et d’un contrat d’embauche en CDI dans une société gérée par un de nos camarades, ex sous officier de la Légion Etrangère et chef d’entreprise.

En notre qualité de membre de l’AAMLE, tous les anciens Légionnaires ont relevé un défi pour un Camarade qui en valait le coup.

A ce jour Dmitrii est un membre de très haut niveau musical dont tous les éléments de l’AAMLE se félicitent d’avoir œuvré pour sa réinsertion, chose que nous referons chaque fois qu’un ancien Légionnaire le méritera.

Le Président

Angélo Mannarino


Infos FSALE
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