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Présentation

  • : Le blog de l'Amicale des Anciens de la Légion Etrangère d'Indre-et-Loire
  • : Ce blog présente toutes les activités de l'Amicale. Vous êtes invités à transmettre vos textes et photos pour enrichir ce blog soit en contactant le Président soit en écrivant à zeraldavert@gmail.com
  • Contact

Profil

  • AALE 37
  • Pierre LORAILLER 
- Ancien Caporal au 1er R E P et de la Police Militaire à SIDI BEL ABBES 
- Président de l’AALE d’Indre et Loire depuis le 01/01/2003 
- Délégué AALP Région Centre.
  • Pierre LORAILLER - Ancien Caporal au 1er R E P et de la Police Militaire à SIDI BEL ABBES - Président de l’AALE d’Indre et Loire depuis le 01/01/2003 - Délégué AALP Région Centre.

A.A.L.E. 37

Buts : Entretenir et développer les sentiments de camaraderie et de solidarité qui caractérisent la Légion Etrangère.

Pérenniser le souvenir du Combat de Camerone.

 

Président :

LORAILLER Pierre

Mail : zeraldavert@gmail.com

 

Composition du bureau directeur :

1er Vice-Président : SCHULLER Pierre

2e Vice-Président : Colonel FUSALBA Thierry

Secrétaire et Trésorière : THERET Nadine

 

Président d’Honneur : Général de Brigade (2S) BREUILLE Eric (Ancien Chef de Corps du 1er REG)

 

Administrateurs :  

LEBIGRE Yannick

THERMEAU Jean-Claude

 

Contrôleur aux Comptes :

BERGEOT Dominique

 

Porte-drapeaux :

BENYAHIA Hikmat

GAUTIER Dominique

 

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Musique

1 novembre 2014 6 01 /11 /novembre /2014 17:05

Je suis abonné à Képi blanc !

Depuis sa création en 1947, Képi blanc est le magazine officiel de la Légion étrangère. À l’origine, le journal avait pour double mission d’assurer à la fois le trait d’union entre les différentes unités de Légion disséminées hors métropole et d’entretenir le lien avec la communauté des anciens légionnaires et leurs amicales en France et à l’étranger. Il était l’incarnation de la cohésion Légion.

 

Formidable outil de communication, il est aujourd’hui un vecteur incontournable pour l’image et le rayonnement de la Légion étrangère. En parallèle, il représente depuis toujours un outil de solidarité exceptionnel pour l’entraide Légion. Initié à l’époque par le service du moral et des oeuvres sociales de l’Institution à Sidi Bel Abbès, il a toujours participé fi nancièrement aux réalisations du Foyer d’entraide de la Légion étrangère (FELE), devenant ainsi un puissant levier de la solidarité légionnaire*. Rappelons que l’ensemble des bénéfi ces des abonnements au magazine est reversé dans son intégralité aux oeuvres sociales de l’Institution.

 

Képi blanc a évolué au fil du temps comme la Légion a su s’adapter, prenant aujourd’hui l’aspect d’un magazine moderne, unanimement reconnu. Édité à 11 300 exemplaires, KB est vendu uniquement sur abonnement et est présent sur internet avec son site www.kbmagazine.com, traduit en 15 langues. Actuellement, la revue compte un peu moins de 10 500 abonnés répartis dans 66 pays : abonnements collectifs et institutionnels avec les régiments de Légion ou abonnements individuels avec les cadres d’active, anciens légionnaires, sympathisants...

 

Mais nous ne devons pas pour autant nous reposer sur nos lauriers. Le maintien des abonnements est un souci permanent, ainsi que la vente de nos produits dérivés et les annonces publicitaires. KB existe grâce à ses lecteurs, à ses abonnés, aux abonnements institutionnels et aux régiments qui alimentent les légionnaires en exemplaires chaque mois, par le biais des succursales du CMLE qui assurent cette périodicité.

 

Afin de continuer cette belle aventure aujourd’hui et demain, Képi blanc compte plus que jamais sur la Légion d’active, officiers, sousofficiers et légionnaires, nos anciens ainsi que tous ceux qui sont animés par cet esprit de cohésion pour faire vivre notre chère revue et l’entraide Légion. Soyez nombreux à vous abonner à KB, c’est un acte d’engagement, un acte pour la solidarité légionnaire, un devoir moral pour la Légion étrangère.

 

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25 octobre 2014 6 25 /10 /octobre /2014 15:49

Ils vont le faire prochainement, comme tous les ans, à l’occasion de leur audition par les commissions parlementaires de la Défense.

Ils vont le faire prochainement, comme tous les ans, à l’occasion de leur audition par les commissions parlementaires de la Défense. Mais leurs propos ne seront guère connus, à moins que les médias ne les invitent à s’exprimer sans « langue de bois » sur les missions que remplissent nos forces en opération, leurs capacités, leurs insuffisances et leur moral. Les chefs d’état-major en ont la légitimité, la compétence et aujourd’hui le devoir, tant la situation de nos unités est critique. Ils en ont aussi le droit. C’est ce qu’a rappelé monsieur Kader Arif, secrétaire d’Etat aux Anciens combattants, en réponse à une question posée par l’ASAF à ce sujet.

 

Pourquoi parler aujourd’hui ?

L’armée, bien que très appréciée, est méconnue de la Nation et la suspension du service national est loin d’en être la seule cause.
Depuis 30 ans, l’armée n’a cessé de se contracter comme peau de chagrin au point, qu’aujourd’hui, plus d’un tiers des départements n’a plus de garnison ! En 10 ans, entre 2009 et 2019, terme de la loi de programmation militaire en cours, l’armée professionnelle aura perdu 80 000 personnes soit le quart de ses effectifs.
Simultanément les multiples engagements opérationnels  contribuent à accentuer les méfaits de cette désertification militaire par l’absentéisme qu’ils induisent dans les garnisons.
Enfin, les restrictions financières se traduisent par une paupérisation des unités telle que, pour la plupart d’entre elles, les colonels n’ont plus les moyens d’accueillir les groupes scolaires ou de cadres civils qui désirent connaître et comprendre le fonctionnement de leur régiment ou de leur base. Dans ces conditions,  ne soyons pas surpris que les échanges avec la population et la connaissance réciproque civilo-militaire soient hélas parfois réduits à néant.

Cette situation est renforcée par le silence médiatique qui entoure le volet  militaire de nos engagements extérieurs au nom d’un pseudo « secret défense ». Comment les Français peuvent-ils comprendre ces opérations et leur justification en une minute au journal de 20 heures, au cours duquel  leur est présentée la vidéo d’un tir guidé laser en Irak, ou l’explosion d’une roquette tirée par un hélicoptère d’attaque Tigre au Mali ? Et s’ils ne comprennent pas ce qui se joue « là-bas », comment peuvent-ils soutenir leur armée ? Pourquoi  n’y a-t-il plus aucun reportage sur la RCA où la France engage plus de 2 000 de ses soldats dans des conditions souvent « acrobatiques » ? Pourquoi ne pas annoncer et commenter davantage les succès de nos forces au Mali ?

 

Les chefs militaires doivent parler car ils en ont la légitimité

Ce sont eux qui commandent les soldats dans les opérations et engagent éventuellement leur vie. Ils connaissent les réalités opérationnelles, les forces et les faiblesses de notre armée mieux que quiconque. Ils connaissent bien les hommes et les femmes qui sont sous leurs ordres car, au cours de leur carrière, ils ont tous partagé pendant plusieurs années leur quotidien, leurs souffrances et leurs sacrifices. Par ailleurs, les  hauts responsables militaires ont une vision à long terme de leur action ; ils  ne sont pas soumis à des échéances électorales à très court terme…  Ils savent aussi qu’avec la conduite d’opérations qui s’inscrivent dans la durée, la préparation du futur à horizon de 20 ou 30 ans est une  préoccupation majeure. C’est d’autant plus vrai que leur formation est nourrie par une expérience de trois décennies de service, et que la vie des matériels majeurs s’étend sur près d’un demi-siècle.

 

Les chefs doivent parler car il y a urgence

Une armée est d’abord un corps hiérarchique dans lequel chacun remplit sa tâche en toute confiance. Cette dernière s’acquière, se développe et se renforce, dès le  temps de paix, dans la vie quotidienne, lors de l’instruction et l’entraînement. Le subordonné doit avoir toute confiance dans son chef et réciproquement. C’est à l’aune de cette confiance réciproque que se mesure la valeur d’une troupe ou d’un équipage. Or, la situation est aujourd’hui si critique que la confiance est menacée.

L’armée, que les réorganisations successives et incessantes ont tronçonnée, complexifiée et affaiblie, doute d’elle-même. Méconnue de l’opinion, sans cesse pressurée sur le plan des effectifs, contrainte excessivement sur le plan financier et pourtant employée à 120%, comme l’a rappelé récemment le chef d’état-major des Armées, elle perd confiance dans ses chefs qui souvent, avec les nouvelles structures et contraintes, ne peuvent plus résoudre les problèmes de leurs subordonnés qui relèvent en principe de leur responsabilité. Le commandement pourrait se trouver ainsi rapidement contesté et voir s’estomper la confiance de la troupe s’il n’obtient pas des améliorations rapides dans les domaines des conditions de vie et de travail.

 

La situation est bien plus grave qu’il n’y paraît

L’état des armées présente à court terme un tel risque d’implosion qu’il est urgent d’arrêter la spirale infernale qui menace leur cohésion. Parce que la classe politique continue d’ignorer les besoins réels de son armée, il appartient aux chefs militaires de l’expliquer à l’opinion. Cela n’effacera en rien la responsabilité personnelle des dirigeants politiques.

Le haut commandement se doit donc d’intervenir avec force et clarté pour que les Français prennent conscience de la gravité de la situation, faute de quoi ceux-ci la découvriront lors d’évènements graves, dont la résolution nécessitera alors, une armée robuste et disciplinée qu’ils n’auront plus !

 

LA REDACTION

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19 octobre 2014 7 19 /10 /octobre /2014 18:15

LA NOUVELLE REPUBLIQUE

17/10/2014 05:38

 

Après six ans de travail, les cinq associations d'anciens combattants d'AFN, ont enfin leur monument commun à Tours. - Après six ans de travail, les cinq associations d'anciens combattants d'AFN, ont enfin leur monument commun à Tours.

 

Après six ans de travail, les cinq associations d'anciens combattants d'AFN, ont enfin leur monument commun à Tours.

Une foule à la mesure de l’événement : 1.300 anciens combattants d’Afrique du Nord assistaient hier à l’inauguration du mémorial de leurs frères d’armes.

 

Une marée de drapeaux tricolores, tenus par 250 porte-drapeaux, 1.300 anciens combattants d'Afrique du Nord rassemblés dont un millier, acheminés de tout le département par autobus. L'assistance exceptionnelle qui assistait hier matin au dévoilement du mémorial d'Indre-et-Loire des combattants tombés en Afrique du Nord, était à la mesure de l'événement. Une foule réunie pour l'inauguration de ce monument dédié à la mémoire des 188 Tourangeaux tombés en Afrique du Nord entre 1952 et 1963.

 

Pour en arriver là, il a fallu un travail de longue haleine, initié par Serge Pinon, ancien président départemental de la Fnaca, décédé l'an dernier, et des quatre autres associations d'anciens combattants d'AFN, l'UNC, la Fopac, l'Union fédérale des anciens combattants et l'Adac. En étroite collaboration avec la Ville de Tours, de nombreuses communes du département et du conseil général d'Indre-et-Loire, les cinq associations ont su œuvrer main dans la main pour constituer l'association pour ce mémorial et faire aboutir ce projet.


C'est ce qu'ont rappelé hier matin, dans une ambiance recueillie, Jean-Louis Cerceau, président départemental de la Fnaca et coprésident de l'association pour le mémorial, et Serge Babary, maire de Tours, qui déclarait : « Les 188 noms restent gravés dans l'ardoise, dans la mémoire et nos cœurs. »

 

Grande émotion dans les rangs

Cet acte de fraternité mettait fin – à Tours en tout cas – à un demi-siècle de querelles de chapelles, notamment sur la date de la commémoration de la fin de la guerre en Afrique du Nord. L'un des leurs, Michel Leproust, croisé dans la foule, fusilier de l'air, a eu 20 ans en Oranie du sud, où il servit pendant vingt-six mois. « Je ne pensais pas voir cela de ma vie », soupirait-il, la voix étouffée par l'émotion.

 

Voir notre vidéo sur www.lanr.fr/videos37

 

Pascal Landré
 
 
Les membres de l'AALE 37 ont participé à cette cérémonie.
Un mémorial pour tous les morts d'Afrique du Nord
Un mémorial pour tous les morts d'Afrique du Nord
Un mémorial pour tous les morts d'Afrique du Nord
Un mémorial pour tous les morts d'Afrique du Nord
Un mémorial pour tous les morts d'Afrique du Nord
Un mémorial pour tous les morts d'Afrique du Nord
Un mémorial pour tous les morts d'Afrique du Nord
Un mémorial pour tous les morts d'Afrique du Nord
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Un mémorial pour tous les morts d'Afrique du Nord
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Un mémorial pour tous les morts d'Afrique du Nord
Un mémorial pour tous les morts d'Afrique du Nord
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Un mémorial pour tous les morts d'Afrique du Nord
Un mémorial pour tous les morts d'Afrique du Nord
Un mémorial pour tous les morts d'Afrique du Nord
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Un mémorial pour tous les morts d'Afrique du Nord
Un mémorial pour tous les morts d'Afrique du Nord
Un mémorial pour tous les morts d'Afrique du Nord
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18 octobre 2014 6 18 /10 /octobre /2014 14:23

par Stéphane Gaudin

Armée de terre

  • Dissolution du 1er Régiment d'artillerie de marine (1er RAMa) de Châlons-en-Champagne.
  • Dissolution de l'état-major de la 1re brigade mécanisée et de sa compagnie de commandement et des transmissions de Châlons-en-Champagne.
  • Réorganisation du régiment médical de Béligneux avec notamment la suppression de deux compagnies de décontamination NRBC et de la compagnie de ravitaillement sanitaire de Chanteau.
  • Adaptation capacitaire de l'infanterie avec la transformation du 1er Régiment de tirailleurs (1er RTir) d'Épinal et du 8e Régiment de parachutistes d'infanterie de marine (8e RPIMa) de Castres en régiment d'infanterie de nouvelle génération et la suppression des sections de reconnaissance régimentaire dans l'ensemble des régiments d'infanterie.
  • Adaptation capacitaire de la cavalerie avec la suppression des escadrons d'éclairage et d'investigation du 12e Régiment de cuirassiers (12e RC) d'Olivet, du Régiment d'infanterie-chars de marine (RICM) de Poitiers et du 1er Régiment de chasseurs (1er RCh) de Thierville-sur-Meuse.
  • Adaptation capacitaire de la fonction logistique avec la suppression d'un escadron de transport au 121e Régiment du train (121e RT) de Montlhéry et au 515e Régiment du train (515e RT) de Brie.
  • Réduction des effectifs de certaines formations du génie, de l'artillerie et des transmissions équipées de matériel en fin de vie.
  • Suppression d'une des musiques implantées en Île-de-France.

 

Marine nationale

  • Désarmements de 5 bâtiments de combat : le transport de chalands de débarquement Siroco et le pétrolier-ravitailleur Meuse à Toulon, le patrouilleur austral Albatros à La Réunion, et les deux patrouilleurs de surveillance de site Athos et Aramis à Anglet.
  • Suppression du Commandement de la marine (COMAR) à Strasbourg.
  • Fermeture de la base navale de l'Adour à Anglet.

 

Armée de l'air

  • Transformation de la Base aérienne 901 de Drachenbronn, dont le site continuera d'accueillir des moyens de détection et le personnel nécessaire à leur maintenance, en élément air rattaché à la Base aérienne 133 de Nancy.
  • Dissolution de la Base aérienne 117 de Balard dans le cadre de la mutualisation et de l'externalisation du soutien du site de Balard.
  • Début de la dissolution de la Base aérienne 102 de Dijon avec le transfert du Commandement des forces aériennes (CFA) à Bordeaux-Mérignac et son fusionnement avec le Commandement du soutien des forces aériennes (CSFA).
  • Début du transfert des escadrons de Casa de Creil vers la Base aérienne 105 d'Évreux en vue de la fermeture de la plateforme aéronautique de la Base aérienne 110 de Creil en 2016.

 

Interarmées

  • Poursuite de la rationalisation de l'état-major des armées et des états-majors d'armée, de direction et de service et leur manœuvre Balard.
  • Transfert d'une partie de la Direction du renseignement militaire (DRM) de Creil vers Balard Paris.

Service du commissariat des armées (SCA)

  • Accompagnement des évolutions du plan de stationnement ;
  • Poursuite de la rationalisation de l'ensemble des organismes du SCA, dont les GSBdD ;
  • Rationalisations fonctionnelles, notamment des Établissements logistiques du commissariat des armées (ELOCA) ;
  • Première phase de la dissolution de l'ELOCA de Porte-lès-Valences (fermeture 2015-2018) ;
  • Dissolution du Service local contentieux (SLC) de Lyon.

Direction interarmées des réseaux d'infrastructure et des systèmes d'information (DIRISI)

  • Rationalisation des échelons de proximité, en centrant la transformation de l'architecture SIC sur l'usager du ministère tout en maintenant une posture opérationnelle réactive et performante ;
  • Optimisation de ses échelons intermédiaires et d'exécution pour la montée en puissance des centres nationaux de mise en oeuvre, en cohérence avec le regroupement du ministère à Balard.

Service des essences des armées (SEA)

La rationalisation de la fonction soutien pétrolier et la redistribution des moyens, en vue de garantir le soutien pétrolier dans les domaines prioritaires.

Cela se traduira notamment en 2015 par la fermeture du Centre de ravitaillement des essences (CRE) de Castelsarrasin, la réorganisation des dépôts (DEA) de Mérignac et de Lanvéoc, et le début de la montée en puissance de 5 échelons de proximité des Établissements des essences (EPEE).

Sur la période 2016-2019, les principales mesures de restructurations du SEA concerneront les fermetures du Centre de ravitaillement des essences (CRE) de Sarrebourg (2016), du Dépôt des essences Air (DEA) de Creil (2016), du DEA de Salon-de-Provence (2017), du DEA de Hyères (2017), du DEA de Tours (2018), du CRE de Monnaie (2018), du DEALAT de Dax (2018) et du CRE de Bouy (2019).

 

Service de santé des armées (SSA)

La poursuite de la transformation du service avec notamment la rationalisation de l'échelon central, la réorganisation de la médecine des forces, avec des centres médicaux des armées à dimension régionale, et l'évolution du modèle hospitalier. Ce dernier reposera sur une contribution différenciée des Hôpitaux d'instructions des armées (HIA) au contrat opérationnel en distinguant les hôpitaux de plateforme (Île-de-France, Provence-Alpes-Côte d'Azur) des hôpitaux hors plateforme.

L'hôpital du Val-de-Grâce, au sein de la plateforme Île-de-France, fera l'objet d'adaptations spécifiques.

Service interarmées des munitions (SIMu)

  • Fermeture du Dépôt de munitions (DMu) de Billard en 2015 ;
  • Sur la période 2016-2019, les principales mesures de restructuration du SIMu concerneront les fermetures des DMu de Connantray (2016), de Salbris (2017–2018), de Neubourg (2018) et de Fontvieille (2019).

 

Direction générale de l'armement (DGA)

  • Fermeture de deux centres techniques des systèmes d'information en région parisienne appartenant au service central de la modernisation et de la qualité.
  • Transfert des services de la DGA de Bagneux vers Balard.

 

Secrétariat général pour l'administration (SGA)

  • Accompagner les évolutions du plan de stationnement des forces s'agissant notamment des structures en charge du soutien de proximité (Service d'infrastructure de la défense – SID -, Action sociale aux armées, Défense mobilité...) ;
  • Finaliser le regroupement des états-majors et directions de service sur le site de Balard qui se traduira, en particulier, par une évolution du format, du stationnement et des missions du Service parisien de soutien de l'administration centrale (SPAC) ;
  • Intégrer les régies d'infrastructure au sein du SID dans le cadre de la logique de bout en bout retenue pour la fonction infrastructure.

 

dissolutions 4

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17 octobre 2014 5 17 /10 /octobre /2014 16:12
Le mémorial sera inauguré jeudi matin. Il est composé de trois blocs d'ardoise gravés. - Le mémorial sera inauguré jeudi matin. Il est composé de trois blocs d'ardoise gravés.

A Tours, place Anatole-France, 1.300 anciens combattants de tout le département ont assisté jeudi matin au dévoilement du mémorial dédié aux 188 victimes d'Indre-et-Loire tombés en Afrique du Nord entre 1952 et 1963.

 

Une marée de drapeaux tricolores, tenus par 250 porte-drapeaux, 1.300 anciens combattants d'Afrique du Nord rassemblés dont un millier, acheminés de tout le département par autobus. L'assistance exceptionnelle qui assistait hier matin au dévoilement du mémorial d'Indre-et-Loire des combattants tombés en Afrique du Nord, était à la mesure de l'événement. Une foule réunie pour l'inauguration de ce monument dédié à la mémoire des 188 Tourangeaux tombés en Afrique du Nord entre 1952 et 1963.
Après six ans de travail, les cinq associations d'anciens combattants d'AFN, ont enfin leur monument commun à Tours. - Après six ans de travail, les cinq associations d'anciens combattants d'AFN, ont enfin leur monument commun à Tours.

Pour en arriver là, il a fallu un travail de longue haleine, initié par Serge Pinon, ancien président départemental de la Fnaca, décédé l'an dernier, et des quatre autres associations d'anciens combattants d'AFN, l'UNC, la Fopac, l'Union fédérale des anciens combattants et l'Adac. En étroite collaboration avec la Ville de Tours, de nombreuses communes du département et du conseil général d'Indre-et-Loire, les cinq associations ont su œuvrer main dans la main pour constituer l'association pour ce mémorial et faire aboutir ce projet.

C'est ce qu'ont rappelé hier matin, dans une ambiance recueillie, Jean-Louis Cerceau, président départemental de la Fnaca et coprésident de l'association pour le mémorial, et Serge Babary, maire de Tours, qui déclarait : « Les 188 noms restent gravés dans l'ardoise, dans la mémoire et nos cœurs. »
 
Grande émotion dans les rangs
Cet acte de fraternité mettait fin – à Tours en tout cas – à un demi-siècle de querelles de chapelles, notamment sur la date de la commémoration de la fin de la guerre en Afrique du Nord. L'un des leurs, Michel Leproust, croisé dans la foule, fusilier de l'air, a eu 20 ans en Oranie du sud, où il servit pendant vingt-six mois. « Je ne pensais pas voir cela de ma vie », soupirait-il, la voix étouffée par l'émotion.
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12 octobre 2014 7 12 /10 /octobre /2014 10:33

 

Au lendemain de la présentation du projet de loi de finances 2015, Kader Arif, secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Défense chargé des Anciens combattants et de la Mémoire a reçu le jeudi 2 octobre 2014, les représentants des associations d’anciens combattants (G12). Il y a confirmé la poursuite d’une politique ambitieuse de reconnaissance et de réparation à l’égard du monde combattant : “celui d’hier comme celui d’aujourd’hui”. Il a redit que le budget 2015 pour les anciens combattants et la mémoire s’élève à 2,6 milliards d’euros et accorde un effort particulier en direction des plus fragiles et des plus démunis.


Kader Arif a insisté sur la dotation de 1,5 million d’euros supplémentaires dédiée à l’action sociale menée par l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre. Couplée à une refonte du système d’aides, elle permettra aux conjoints survivants d’atteindre un niveau de revenu mensuel égal au seuil de pauvreté.
En outre pour améliorer la situation des conjoints survivants de grands invalides ayant cessé ou réduit leur activité professionnelle afin de leur prodiguer des soins, la majoration spéciale de pension sera revalorisée de 50 points en 2015 et puis de nouveau de 50 points en 2016, et la condition de durée de soins abaissée de 15 à 10 ans, pour une enveloppe supplémentaire de 0,7 million en 2015 et de 1,3 million d’euros en 2016 et 2017.


Kader Arif a insisté sur l’effort sans précédent en faveur du monde combattant d’aujourd’hui, les militaires engagés en opérations extérieures (Opex). Et de déclarer : “Cette nouvelle génération du feu fait la fierté et l’honneur de la France. Nous leur devons reconnaissance”. Ainsi, la carte du combattant sera attribuée à tous les militaires ayant participé à une opération extérieure pendant au moins quatre mois (120 jours cumulatifs de présence), quand il fallait jusqu’à présent avoir appartenu à une unité combattante pendant trois mois ou avoir participé à des actions de feu ou de combat. L’élargissement de ces critères, effectif à partir du 1er octobre 2015, représentera une dépense supplémentaire de 0,4 million en 2015, 6,3 millions en 2016 et 6,9 millions en 2017.


Le ministère de la Défense, en lien avec l’ONACVG, assure une meilleure prise en charge des militaires blessés en opération ou en service, reconduit la dotation de 1 million d’euros dédiée au financement de prothèses de nouvelle génération, et renforce les dispositifs d’accompagnement et de réinsertion professionnelle.


Ce budget permet en outre d’accorder une pleine reconnaissance et une meilleure réparation aux harkis et rapatriés, puisqu’il intègre le plan dévoilé le jeudi 25 septembre 2014 par le Premier ministre, Manuel Valls. Avec une dotation spécifique pour les harkis et rapatriés en progression de près de 9%, le budget 2015 permet notamment une revalorisation de l’allocation de reconnaissance de 167 euros par an, pour un effort de 1 million d’euros. Pour mémoire, le plan du Gouvernement aide aussi les enfants de harkis à obtenir une retraite complète, grâce à l’octroi d’une aide forfaitaire de 2 000 euros par trimestre -soit 60% du coût moyen pour ce type de rachat- pour un maximum de 8 000 euros par personne.


Enfin, le ministre consacre à la séquence mémorielle exceptionnelle commencée en 2014, avec une dotation budgétaire totale stabilisée à 22,7 millions d’euros, et un effort particulier pour la rénovation et la valorisation du patrimoine de pierre dont l’enveloppe est plus que doublée pour 2015. Axe privilégié du ministère de la Défense, le tourisme de mémoire bénéficiera d’un financement dédié de 1,65 million d’euros, en hausse de 10%, à la fois pour aider à la structuration de la filière, développer les synergies entre acteurs, et soutenir des projets innovants.

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11 octobre 2014 6 11 /10 /octobre /2014 17:34

Martin NIEMÖLLER (1892-1984)
             
Un homme dont la famille faisait partie de l'aristocratie allemande, avant la seconde guerre mondiale, possédait un certain nombre de grandes usines et de propriétés.  Quand on lui demandait combien d'allemands étaient de véritables nazis, il faisait une réponse qui peut guider notre attitude au regard du fanatisme.
 

........ Peu de gens sont de vrais nazis, disait-il, mais nombreux sont ceux qui se réjouissent du retour de la fierté allemande, et encore plus nombreux ceux qui sont trop occupés pour y faire attention.  J'étais l'un de ceux qui pensaient simplement que les nazis étaient une bande de cinglés.  Aussi la majorité se contenta-t-elle de regarder et de laisser faire. Soudain, avant que nous ayons pu réaliser, ils nous possédaient, nous avions perdu toute liberté de manœuvre et la fin du monde était arrivée.  Ma famille perdit tout, je terminai dans un camp de concentration et les alliés détruisirent mes usines.
  
La Russie communiste était composée de russes qui voulaient tout simplement vivre en paix, bien que les communistes russes aient été responsables du meurtre d'environ vingt millions de personnes.  La majorité pacifique n'était pas concernée.

L'immense population chinoise était, elle aussi, pacifique, mais les communistes chinois réussirent à tuer le nombre stupéfiant de soixante-dix millions de personnes.
  
Le japonais moyen, avant la deuxième guerre mondiale, n'était pas un belliciste sadique. Le Japon, cependant, jalonna sa route, à travers l'Asie du sud-est, de meurtres et de carnages dans une orgie de tueries incluant l'abattage systématique de douze millions de civils chinois, tués, pour la plupart, à coups d'épée, de pelle ou de baïonnette.
>  
> Et qui peut oublier le Rwanda qui s'effondra dans une boucherie.  N'aurait-on pu dire que la majorité des Rwandais était pour la Paix et l'Amour ?
>   
> Les leçons de l'Histoire sont souvent incroyablement simples et brutales, cependant, malgré toutes nos facultés de raisonnement, nous passons souvent à côté des choses les plus élémentaires et les moins compliquées : les musulmans pacifiques sont devenus inconséquents par leur silence.

>Aujourd'hui, des experts et des têtes bien pensantes, ne cessent de nous répéter que l'Islam est la religion de la paix, et que la vaste majorité des musulmans ne désire que vivre en paix.  Bien que cette affirmation gratuite puisse être vraie, elle est totalement infondée.  C'est une baudruche dénuée de sens, destinée à nous réconforter, et, en quelque sorte, à diminuer le spectre du fanatisme qui envahit la Terre au nom de l'Islam.
 
Le fait est que les fanatiques gouvernent l'Islam, actuellement.  Ce sont les fanatiques qui paradent.  Ce sont les fanatiques qui financent chacun des cinquante conflits armés de par le monde.  Ce sont des fanatiques qui assassinent systématiquement les chrétiens ou des groupes tribaux à travers toute l'Afrique et mettent peu à peu la main sur le continent entier, à travers une vague islamique.
 
Ce sont les fanatiques qui posent des bombes, décapitent, massacrent ou commettent les crimes d'honneur.  Ce sont les fanatiques qui prennent le contrôle des mosquées, l'une après l'autre.  Ce sont les fanatiques qui prêchent avec zèle la lapidation et la pendaison des victimes de viol et des homosexuels.  La réalité, brutale et quantifiable, est que la majorité pacifique, la majorité silencieuse y est étrangère et se terre.
 
Les musulmans pacifiques deviendront nos ennemis s'ils ne réagissent pas, parce que, comme mon ami allemand, ils s'éveilleront un jour pour constater qu'ils sont la proie des fanatiques et que la fin de leur monde aura commencé.
 
Les Allemands, les Japonais, les Chinois, les Russes, les Rwandais, les Serbes, les Albanais, les Afghans, les Irakiens, les Palestiniens, les Nigériens, les Algériens, tous amoureux de la Paix, et beaucoup d'autres peuples, sont  morts parce que la majorité pacifique n'a pas réagi avant qu'il ne soit trop tard.

Quant à nous, qui contemplons tout cela, nous devons observer le seul groupe important pour notre mode de vie : les fanatiques.

Enfin, au risque de choquer ceux qui doutent que le sujet soit sérieux et détruiront simplement ce message, sans le faire suivre, qu'ils sachent qu'ils contribueront à la passivité qui permettra l'expansion du problème.
 Aussi, détendez-vous un peu et propagez le message.
Espérons que des milliers de personnes, de par le monde, le liront, y réfléchiront et le feront suivre...
 
Quand ils sont venus chercher les communistes, je n'ai pas protesté parce que je ne suis pas communiste.
Quand ils sont venus chercher les Juifs, je n'ai pas protesté parce que je ne suis pas Juif.
Quand ils sont venus chercher les syndicalistes, je n'ai pas protesté parce que je ne suis pas syndicaliste.

Quand ils sont venus chercher les catholiques, je n'ai pas protesté parce que je ne suis pas catholique. Et lorsqu'ils sont venus me chercher, il n'y avait plus personne pour protester.

Texte de Martin NIEMOLLER (1892-1984), pasteur protestant arrêté en 1937 et envoyé au camp de concentration de Sachsenhausen.  Il fut ensuite transféré en 1941 au camp de concentration de Dachau.  Libéré du camp par la chute du régime nazi, en 1945.
  
 

On ne peut s’empêcher de repenser à cette phrase de l’un de nos congénères les plus éclairés, lui aussi allemand d’origine :
Le monde est dangereux à vivre non pas tant à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire.
Albert Einstein 

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11 octobre 2014 6 11 /10 /octobre /2014 16:07

L’héritage de nos Anciens...

Le mois de septembre vient de s’écouler et un nouveau cycle a ainsi commencé. Les activités de cette nouvelle rentrée ne manquent pas pour l’ensemble des formations de Légion étrangère : affectations, mutations, reprise de la préparation opérationnelle, projection en Centrafrique ou missions de courte durée dans les DOM-TOM...


Dans ce nouveau numéro de KB, nous avons choisi de mettre à l’honneur nos Anciens en faisant un focus complet sur la Fédération des sociétés d’anciens de la Légion étrangère, la FSALE : 12 000 adhérents, 195 amicales regroupées, dont 75 d’entre elles à l’étranger. Les anciens légionnaires et ceux d’active ont un rapport indéfectible qui les lie : la fidélité, la mémoire, la cohésion et l’entraide. Autant de valeurs partagées et entretenues qui se retrouvent naturellement dans le code d’honneur du légionnaire, mais également dans celui de l’ancien légionnaire :


I - Ancien de la Légion étrangère, je suis fi er d’avoir servi avec honneur et fidélité.

II - Chaque ancien légionnaire reste mon compagnon d’arme, quelle que soit sa nationalité, sa race ou sa religion.

III - Je lui manifeste toujours l’étroite solidarité qui doit unir les membres d’une même famille.

IV - Fidèle à mon passé, la Légion étrangère, l’honnêteté et la loyauté sont les guides permanents de ma conduite.

V - Ma tenue, mon comportement sont exemplaires en restant modeste.

VI - Je refuse la facilité et l’entraînement dans les abus de toutes sortes, incompatibles avec la dignité humaine.

VII - Je m’interdis d’impliquer la Légion étrangère dans toute action politique.

VIII - Dans ma cité, je suis fi er que mes relations disent de moi avec considération : “C’est un ancien légionnaire”...


La force de la Légion étrangère, c’est cette force morale, sa cohésion d’ensemble, l’esprit de famille qui unit les générations de légionnaires entre elles. Alors place à nos Anciens, les plus jeunes doivent continuer à prendre exemple et à entretenir cet héritage précieux...

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11 octobre 2014 6 11 /10 /octobre /2014 08:59

Allocution
du Général d’armée aérienne
Denis MERCIER
Chef d’état-major de l’armée de l’air
Base Aérienne 104


« Lieutenant-colonel Charles Pijeaud»
Al Dhafra
28 septembre 2014
(8 minutes)


Seul le prononcé fait foi


Officiers, sous-officiers, militaires du rang de la base
aérienne 104,
• J’ai voulu venir vous voir. Tout de suite. Mais j’ai
résisté… Une semaine.
• Parce que je voulais que vous restiez concentrés,
sans visite parasite d’autorité.
• Et puis, parce que, moi aussi, j’ai du travail en ce
moment, je vous l’assure.
• Mais ma patience a craqué et me voilà enfin au
milieu de vous.
• Parce que les opérations, c’est le quotidien de
l’armée de l’air,


o qu’elle les exécute depuis les bases
métropolitaines ou prépositionnées. Les bases
aériennes sont le système de combat de l’armée
de l’air, opérationnelles 24h/24, 7j/7. La belle
base aérienne 104 d’Al Dhafra l’a encore
prouvé.


o qu’elle les conduise du CNOA de Lyon ou du
CAOC d’Al Udeid, au sein d’une coalition. La
capacité C2 de l’armée de l’air permet d’ajuster
l’équilibre entre souveraineté et
interopérabilité, et dans tous les cas de figure.


• C’est donc votre quotidien que je suis venu saluer.
Car ce que vous accomplissez ici a beau être le
quotidien, dans vos ateliers, cabines d’exploitation
ou cockpits, il n’en est pas moins exceptionnel.
• C’est ce message que je suis venu porter. La force
de l’armée de l’air, c’est vous, les aviateurs, qui
accomplissez l’extraordinaire tous les jours. Vos
exploits ont été reconnus au plus haut niveau de
l’état lors de vos premières missions de
reconnaissance ou d’appui aérien, il y a une
semaine.
• Mais je sais que l’effort de longue haleine pour en
arriver là est tout aussi remarquable : entraînement,
endurance, longue acquisition de compétences de
nos équipages, de nos mécaniciens, de nos cellules
renseignement et de tout le personnel de soutien.
Tout ceci forme un ensemble cohérent, c’est ce qui
fait notre force.
• Voilà ce qui me permet d’assurer au chef d’étatmajor
des armées : « oui, mon général, ils
décolleront à l’heure, opéreront à la minute près à
1277 milles nautiques (2300km) de leur base de
départ, et frapperont à la seconde près, ou
ramèneront le renseignement crucial pour la suite
des opérations. Et ils recommenceront demain. »
• Voilà pourquoi j’étais doublement fier la semaine
dernière : les actions opérationnelles de l’armée de
l’air sont illustratives de la réactivité de l’armée de
l’air, au coeur de notre plan stratégique Unis Pour
Faire Face. Notre action au Mali l’avait dévoilé.
Votre action ces dernières semaines viennent de
confirmer la pertinence de ce plan stratégique que
nous développons tous ensemble et celle de la base
d’Al Dhafra.
• Je repars donc encore plus fier que je suis arrivé,
car je mets sur ces idées vos visages, vos voix,
l’odeur du kérosène, le souffle chaud des réacteurs
que je suis venu chercher ici.
• J’ai lu la concentration sur vos visages. J’ai aussi
remarqué la fluidité de vos échanges, cette
normalité des procédures qui ne change pas du
temps de paix au temps de guerre. Les gestes et les
paroles vous semblent machinaux, presque rituels.
• Je vous garantis aujourd’hui que vos mérites seront
reconnus, que vos actions seront valorisées. C’est
au commandant de base et aux commandants
d’unité que je parle. Ecrivez les hauts faits de vos
services.
• Je m’adresse ensuite à tous les aviateurs ici
présents : partagez vos expériences, racontez vos
impressions, entre vous. Vous découvrirez des
compétences qui vous étaient encore inconnues. Le
développement de cette connaissance mutuelle et la
synergie entre les permanents, les MCD et les
renforts OPEX :


o permettra de progresser encore dans la
réactivité de la mission


o Mais ces échanges permettront surtout
d’encore mieux vous apprécier, et de
contribuer à une ambiance saine de travail.


• Vous évoluez également ici dans un cadre
interarmées et international. Sachez cultiver ces
contacts car chacun d’entre vous est aussi un
ambassadeur de l’armée de l’air.
• La bonne humeur et la gestion de la fatigue
représentent en ce sens mon dernier point de
vigilance. Ces deux facettes sont liées. Soyez
attentifs les uns aux autres, sachez vous préserver,
car nul ne sait combien l’aventure va durer.


o J’en veux pour preuve la recrudescence
d’opérations effectuées par les armées en
général, et l’armée de l’air en particulier depuis
2013.


o Le rythme s’amplifie, et j’accorde la même
vigilance à nos frères d’armes déployés ailleurs
qu’ici, comme à ceux qui sont en alerte jour et
nuit en métropole.


o Vous devez aussi savoir durer et poursuivre
votre mission sur le long terme.


• Sachez donc utiliser tous les moyens pour gérer la
pression que vous ou vos familles peuvent ressentir,
que ce soit pour le personnel affecté ou les
aviateurs en mission courte durée. Là encore, votre
commandement représente un interlocuteur
privilégié et votre expérience m’intéresse.


*****************************************


• Ce sera mon mot de la fin : la priorité de l’armée de
l’air est celle du chef d’état-major des armées, c’est
l’opérationnel, soutenu par les forces morales que
vous représentez.
• Continuez à faire face, en tout lieu, à tout moment.
VOUS êtes l’armée de l’air et toute l’armée de l’air
est derrière vous.

Opération CHAMMAL
Opération CHAMMAL
Opération CHAMMAL
Opération CHAMMAL
Opération CHAMMAL
Opération CHAMMAL
Opération CHAMMAL
Opération CHAMMAL
Opération CHAMMAL
Opération CHAMMAL
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6 octobre 2014 1 06 /10 /octobre /2014 08:50

LA NOUVELLE REPUBLIQUE

06/10/2014 05:26

 

Le dépôt de gerbe à la caserne Baraguey-d'Hilliers. - Le dépôt de gerbe à la caserne Baraguey-d'Hilliers. - (Photo NR)

Le dépôt de gerbe à la caserne Baraguey-d'Hilliers. - (Photo NR)

Dimanche matin, a société Amicale des anciens chasseurs à pied, alpins, cyclistes, portés et mécanisés, plus connue depuis 1951 sous le nom de Sidi-Brahim Tourangelle, a commémoré le 169e anniversaire de la bataille de Sidi-Brahim et le centième anniversaire de sa création.
Une messe a été dite en la basilique Saint-Martin à Tours. Puis une gerbe a été déposée au pied du mémorial de la caserne Baraguey-d'Hilliers, avant une cérémonie officielle dans l'hôtel de ville de Tours.

 

 

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