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Présentation

  • : Le blog de l'Amicale des Anciens de la Légion Etrangère d'Indre-et-Loire
  • : Ce blog présente toutes les activités de l'Amicale. Vous êtes invités à transmettre vos textes et photos pour enrichir ce blog soit en contactant le Président soit en écrivant à zeraldavert@gmail.com
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Profil

  • AALE 37
  • Pierre LORAILLER 
- Ancien Caporal au 1er R E P et de la Police Militaire à SIDI BEL ABBES 
- Président de l’AALE d’Indre et Loire depuis le 01/01/2003 
- Délégué AALP Région Centre.
  • Pierre LORAILLER - Ancien Caporal au 1er R E P et de la Police Militaire à SIDI BEL ABBES - Président de l’AALE d’Indre et Loire depuis le 01/01/2003 - Délégué AALP Région Centre.

A.A.L.E. 37

Buts : Entretenir et développer les sentiments de camaraderie et de solidarité qui caractérisent la Légion Etrangère.

Pérenniser le souvenir du Combat de Camerone.

 

Président :

LORAILLER Pierre

Mail : zeraldavert@gmail.com

 

Composition du bureau directeur :

1er Vice-Président : SCHULLER Pierre

2e Vice-Président : Colonel FUSALBA Thierry

Secrétaire et Trésorière : THERET Nadine

 

Président d’Honneur : Général de Brigade (2S) BREUILLE Eric (Ancien Chef de Corps du 1er REG)

 

Administrateurs :  

LEBIGRE Yannick

THERMEAU Jean-Claude

 

Contrôleur aux Comptes :

BERGEOT Dominique

 

Porte-drapeaux :

BENYAHIA Hikmat

GAUTIER Dominique

 

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Musique

15 septembre 2014 1 15 /09 /septembre /2014 16:18

 

 

Septembre 1914 : les volontaires étrangers sont rassemblés dans des camps d’instruction proches de Paris avant d’être pour une partie, amalgamés avec des légionnaires venus d’Algérie ou du Maroc. Tous répondent à la proclamation lancée par un groupe d’intellectuels étrangers, conduit par l’écrivain suisse Blaise Cendrar, le jour de la mobilisation générale : "L'heure est grave. Tout homme digne de ce nom doit aujourd'hui agir, doit se défendre de rester inactif au milieu de la plus formidable conflagration que l'histoire ait jamais pu enregistrer."

 

  • Quatre régiments de marche sont ainsi constitués. Deux, le 2e du 1er Etranger et le 2e du 2e Etranger sont encadrés par des officiers et sous-officiers en provenance de la Légion d’Afrique. Le 3e R.M. du 1er R.E., formé à Paris, est encadré par des sapeurs-pompiers de Paris et des gendarmes. Le 4e R.M., baptisé lui aussi légionnaire, est entièrement constitué d’Italiens ; il est commandé par le petit-fils de Garibaldi : c’est la fameuse ‘’Légion Garibaldienne’’.

     

    • Les recrues du 3e R.M. du 1er Etranger se livrent aux plaisirs du maniement d’armes à la caserne Reuilly. La plupart d’entre eux, commerçants, artisans, artistes, universitaires, vivent en France depuis des années, aiment la France et désirent la servir. L’annonce d’un régiment étranger les comble et l’uniforme leur est désormais une sauvegarde.

       

    • Le 7 septembre, le colonel Thiébault prend le commandement du 3e R.M. du 1er R.E.

       

    • Le 9 septembre, le général Gallieni vient en inspection à la caserne Reuilly. Il est frappé par la bonne tenue des volontaires. Cette troupe est animée des traditions très vives des unités de la Légion. Tel est le prestige d’un nom, seul lien de ce régiment de hasard avec la vraie Légion. Tous les volontaires sont fiers d’être légionnaires et sont prêts à combattre comme des légionnaires.

       

       

    • Deux photos montrent des engagés volontaires américains du 2e R.E. à Paris en août 1914 et sur le front en septembre 1915, avec le poète Alan Seeger qui sera tué en juillet 1916 à Belloy-en-Santerre.

       

    • Jusqu’à son intervention sur le front occidental en France, la Légion Etrangère est considérée par l’opinion française comme un corps de troupe exceptionnel, un peu mystérieux, refuge des aventuriers, des fils de famille perdus de dettes, …, troupe de choc vouée aux expéditions lointaines.

       

    • La vraie Légion de la Guerre 1914-1918 naît au camp de Mailly avec les éléments du 1er Etranger et du 2e Etranger (en principe pas d’Allemands, ni Autrichiens, ni Bulgares ; en fait, il y en avait quelques uns, volontaires) ; venus d’Afrique, ces éléments incorporent, encadrent et instruisent les volontaires arrivés de plusieurs centres de recrutement en Province. Rude besogne, qui faillit mettre sur les dents les sous-officiers de Sidi-Bel-Abbès et de Saïda, pourtant spécialistes du dressage et de la poigne de fer.

       

    • Le flot des volontaires submerge les officiers recruteurs qui laissent s’engouffrer le torrent de tous les volontaires à qui personne ne demande de papiers ; mais durant les jours suivants, le tri des volontaires est effectué avec la rigueur traditionnelle de la Légion. En quatre mois, la Légion Etrangère va accueillir 12 000 volontaires.

       

    • L’élément Vieille Légion venu d’Afrique lie cette mixture qui ne manque pas de saveur.

       

    • Les 1er, 2e et 6e bataillons du 1er R.E., rattachés aux troupes du Maroc depuis 1907, sont groupés en un 1er Régiment de Marche du 1er Régiment étranger qui reste à la disposition du général Lyautey, lui permettant de ne point céder un pouce de terrain. Le 2e Etranger fournit également le 1er Régiment de Marche au Maroc.

       

    • Le 4e bataillon du 1er R.E., bien qu’indispensable au Tonkin, est rapatrié pour renforcer les unités de la Légion Etrangère engagées sur le front français et d’Orient.

       

    • Le 5e bataillon du 1er R.E. stationné en Algérie, le plus disponible pour l’heure, doit disparaître pour former l’ossature de deux régiments de marche (2e et 3e R.M. du 1er R.E.) constitués en France pour accueillir les milliers d’étrangers, engagés volontaires pour la durée de la guerre.

       

    • Quatre régiments de marche sont donc constitués en Métropole en 1914 :

       

    • Le 2e Régiment de Marche du 1er Etranger, commandé par le colonel Louis Pein.

       

    • Le 2e Régiment de Marche du 2e Etranger, commandé par le colonel Flavien Passard.

       

    • Le 3e Régiment de Marche du 1er Etranger, commandé par le colonel Thiébault.

       

    • Le 4e Régiment de Marche du 1er Etranger, sous le commandement du lieutenant-colonel Peppino Garibaldi, petit-fils du grand Garibaldi, formé à compter du 04.09.1914 et créé le 04.11.1914.

 

 

Jean BALAZUC P.P.P.

Sources principales.

  • La Légion Etrangère – Grandeur et servitudes – Historama – HS de XI-1967.

  • La Légion Etrangère - Voyage à l'intérieur d'un corps d'élite de John Robert Young & Erwan Bergot – Editions Robert Laffont – 1984.

  • Le 1er Etranger de Philippe Cart-Tanneur & Tibor Szecsko - Branding Iron Production - 1986

  • Le 3e Etranger de Philippe Cart-Tanneur & Tibor Szecsko – Editions du Fer à marquer – 1988.

  • Histoire de la Légion Etrangère 1831-1981 de Georges Blond – Plon – 1981.

  • La Légion Etrangère de Douglas Porch – Fayard – 1994.

 

Garibaldi Giuseppe dit Peppino, né le 29.07.1879 à Melbourne en Italie ;lieutenant-colonel, engagé E.V.D.G., chef de corps du 4e Régiment de marche du 1er Régiment étranger, formé au camp de Mailly avec des volontaires italiens de septembre au 9 novembre 1914 jusqu’à sa dissolution le 5 mars 1915. Il combat pendant la Première Guerre mondiale sous les couleurs de la France. Il rejoint ensuite l’armée italienne et se bat là encore avec courage et honneur, il revient combattre en France en 1918 dans le 2e corps de l'armée italienne du général Albricci qui se bat entre Soissons et Reims, ce qui lui vaut d’être promu général de brigade en juin 1918 avant de quitter l’armée en juin suivant. Décédé le 19.05.1950 à Rome en Italie.

 

Passard Flavien, né le 10.06.1857 à Membrey en Haute-Saône ; saint-cyrien de la promotion 1876-1878 ; sous-lieutenant au 21e R.I. au 12.10.1878 puis au 121e R.I. au 12.10.1883 ; lieutenant au 2e B.I.L.E. le 05.12.1886, puis au 123e R.I. le 28.01.1890 ; capitane au 33e R.I. le 12.07.1890 ; affecté au Dahomey du 26.11.1892 à février 1894 ; chef de bataillon au 1er R.T.A. le 12.10.1901 ; lieutenant-colonel au 2e Zouaves le 21.12.1907 puis au 2e R.T.A. le 25.11.1908 : colonel, chef de corps du 80e R.I. en mars 1911 puis chef de corps du 2e Étranger à Saïda le 29.07.1911 ; chef de corps du 2e Régiment de Marche du 2e Régiment étranger en Métropole du 21.08.1914 au 04.12.1904 ; commandant la 90e Brigade d’infanterie du 04 au 15.12.1914. Grand-officier de la Légion d’Honneur ; titulaire de cinq citations ; décédé le 24.01.1921 à Membrey.

 

Pein Louis Auguste Théodore, né le 30.06.1867 ; saint-cyrien de la promotion Tombouctou 1887-1889 ;capitaine ; chef de l’escorte de la mission scientifique géologique du professeur Flamand de l’Ecole supérieure des Sciences d’Alger ; le 29.12.1899, il hisse les trois couleurs sur la Kasbah d’In-Salah, après avoir repoussé une attaque des Ksouriens ; chef de corps du 2e Régiment de Marche du 1er Etranger en 1914-1915 ; commandant la 1ère brigade de la division marocaine en 1915 ; il dirige l’assaut de son ancien régiment sur les ‘’Ouvrages Blancs’’ le 9 mai 1915 ; décédé des suites de sa blessure le 10 mai 1915 à Arcq dans le Pas de Calais.

 

Thiébault, colonel de gendarmerie, chef de corps du 3e Régiment de Marche du 1er Etranger du 7 septembre 1914 au 6 juillet 1915.

 

Infos FSALE
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7 septembre 2014 7 07 /09 /septembre /2014 18:04

La Ville a commémoré, le 1 er septembre 1944, jour de la libération de Tours, et rendu hommage à Louis Planchard, héros de ce jour, il y a 70 ans.

 

Dépôt de gerbe au monument aux morts de l'hôtel de ville par Serge Babary
 
 

Je suis un fils de paysan, à 4 ans je gardais les vaches, je ne m'attendais pas à tout cela, se souvenait, très ému, Louis Planchard, dit P'tit Louis, auquel Serge Babary a remis la médaille de la Ville, hier, dans la salle des fêtes de l'hôtel de ville. Ce même bâtiment duquel, il y a exactement 70 ans, le résistant avait fait enlever, puis piétiner, le drapeau nazi. « Vous savez, la veille j'aurais pu être fusillé », ajoute le Tourangeau âgé de 95 ans qui « ne rate jamais une cérémonie officielle ».

Au début de la commémoration du 70e anniversaire de la libération de Tours, le maire, entouré des autorités locales et des élus, avait fait un discours au pied du monument aux morts situé dans la mairie, en lisant des témoignages, dont celui de Louis Kéraudy, qui avait 16 ans en 44, et qui vivait place Choiseul : « Grand soulagement, dans la nuit du 31 août au 1er septembre, les Allemands ont pris la fuite par peur d'être encerclés. C'est un déferlement de joie… Le soir je vais place du Palais, les jeunes se retrouvent pour crier leur joie… »

 

« La reconnaissance et le souvenir demeurent, a conclu le premier édile, malgré le temps qui passe La transmission du " plus jamais ça " aux jeunes générations qui n'ont pas connu la guerre, c'est notre devoir»
 

Auparavant, les officiels avaient visité l'exposition de véhicules américains, survivance de cette période, bichonnés par l'association Touraine mémoire 44. Stationnés place Jean-Jaurès, ils ont attiré beaucoup de Tourangeaux toute la journée.
 

 

 

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Le 1 er septembre 1944, Louis Planchard, chef d’un groupe de résistants, a fait piétiner le drapeau nazi qui flottait sur la mairie. Il raconte ce jour historique.
 



Pour la Touraine, Louis Planchard, 96 ans, surnommé P'tit Louis – « tout gamin ma grand-mère m'appelait P'tit Lou » – est un livre d'histoire contemporaine à lui seul. Il est surtout – et c'est le mot juste – un des héros locaux de la Seconde Guerre mondiale. Ainsi que la mascotte des anciens combattants tourangeaux qui font preuve d'un profond respect à son égard.

 

Louis Planchard, 96 ans, tenant la photo prise il y a 
70 ans, devant la mairie de Tours, avec à ses pieds le drapeau nazi.
 

Le 1er septembre 1944, jour de la libération de Tours, Louis Planchard, 26 ans, chef de la compagnie Lorraine, – sorte de maquis urbain basé aux Prébendes et disponible pour toutes les missions confiées par le commandement départemental des FFI (*)– était en effet sur le pied de guerre dès l'aube.

 

Hommage à P'tit Louis demain à la mairie

« La veille, on savait que Tours serait libéré. Toute la nuit, j'ai été gardé par deux sous-officiers armés car les Allemands me recherchaient. A 5 h du matin, avec mes hommes, nous sommes partis du QG, rue du Sergent-Bobillot, armes sorties et en colonne par deux. D'autres petits groupes de résistants de la compagnie Lorraine ont convergé vers la place Jean-Jaurès. Nous étions une cinquantaine en tout, se souvient le Tourangeau qui était dans la police. J'étais le patron de la circulation éloignée de Tours, ce qui m'a notamment permis de faire passer 80 types qui auraient dû partir au STO. »

 

« Plusieurs de mes gars sont montés sur le toit de la mairie et ont décroché le drapeau nazi qui flottait, le faisant tomber sur les marches. Je leur ai fait le piétiner », poursuit P'tit Louis, installé, droit comme un I, à la table de la cuisine de son studio, dans une cité d'Amboise, où il vit seul entouré de souvenirs : des livres, des médailles (« Je n'en porte que 12, les autres sont dans les placards ») et des photos, dont celle de lui, il y a exactement 70 ans, au pied du drapeau à la croix gammée.

 

« A 7 h, les premiers curieux sont arrivés, il y en avait un millier sur la place deux heures plus tard. Pour les disperser un peu nous leur avons fait croire à un hypothétique bombardement allemand. Moi, j'étais chargé de surveiller et d'attendre l'arriver du nouveau préfet de Tours, M. Vivier, et du nouveau maire de la ville, Jean Meunier. Ils sont arrivés à 9 h 15 », explique le résistant.
Entre les cérémonies militaires (« Je n'en rate aucune ») et les enterrements des anciens combattants, Petit Louis est très occupé. Lundi 1er septembre, la municipalité tourangelle lui rendra hommage lors de la commémoration du 70e anniversaire de la ville.

 

« J'ai été malade il y a quelques jours, je vais mieux maintenant. De toute façon s'il l'avait fallu, j'y serais allé en brouette. D'ailleurs ce dimanche, j'assiste à la commémoration de Saint-Avertin. » Sacré P'tit Louis !

 

(*) FFI : Forces françaises de l'intérieur, groupements militaires de la Résistance.
 

Sources : Nouvelle République
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7 septembre 2014 7 07 /09 /septembre /2014 17:54

MIDI LIBRE

Ce lundi 1er septembre, au matin, au 2e Régiment étranger d'infanterie, le réveil a été tonique. Il s'agissait de participer au challenge sportif d'El Moungar, la veille de la commémoration de la bataille du 2 septembre 1903 dans le Sud oranais.

Ce lundi 1er septembre au petit matin, les légionnaires du 2e Régiment étranger d'infanterie ont participé au stade de la caserne du Colonel de Chabrières aux épreuves de forces, mais aussi à des parties de football et à de la natation dans le cadre du challenge sportif El Moungar.

La cérémonie d'El Moungar

Une manière de rappeler la cérémonie de commémoration de la bataille d'El Moungar, fête traditionnelle au sein de la Légion, qui aura lieu à la caserne mardi 2 septembre à 10 h 30. Cette bataille a fait une trentaine de victimes parmi les légionnaires pris pour cible par des dissidents marocains le 2 septembre 1903 dans le Sud oranais.

Grimper à la corde

Ce lundi matin, des équipes de quarante légionnaires ont grimpé à la corde. La compagnie qui a totalisé le plus de corde bras seuls en trente minutes a gagné l'épreuve. Par ailleurs, il a fallu également soulever des barres de 60 kg à 175 kg. Les athlètes ont dû être départagés lors de squat, développé couché, soulevé de terre. Un réveil tonique en quelque sorte pour ces soldats.

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5 septembre 2014 5 05 /09 /septembre /2014 16:37

Quand la colonne s’avance...

47 ans de présence à Orange, presque un demi-siècle que le 1er Régiment étranger de cavalerie s’y était offi ciellement installé le 17 octobre 1967. Le REC a ainsi fait ses adieux aux Orangeois le 9 juillet dernier pour s’installer au camp de Carpiagne, à Carnoux-en-Provence, sa nouvelle garnison. Le régiment aura passé plus de la moitié de son existence au quartier Labouche. C’est une tranche de vie qui s’achève non sans émotion, aussi bien pour la population que pour des générations de cadres et de légionnaires. KB vous propose un focus ce mois-ci sur cet évènement qui marquera les esprits...

Au delà des traditionnelles passations de commandement des régiments, cette année avec le 2e REI, le GRLE, le 1er RE et le 2e REP et celles des compagnies, un nouveau “Père Légion” prend les rênes de l’Institution : le général de division Jean Maurin succède au général de division Christophe de Saint Chamas.

L’autre évènement majeur reste le défi lé du 14 juillet à Paris et dans les garnisons des unités de Légion. Ayant récemment célébré ses 30 ans d’existence à Laudun, le 1er Régiment étranger de génie a descendu fi èrement “la plus belle avenue du monde”, ainsi mis à l’honneur pour sa participation récente aux opérations extérieures au Mali et en République centrafricaine.

Notez qu’un mini-dossier technique vous est proposé, avec la présentation du nouvel hélicoptère NH-90 Caïman, utilisé au sein de l’armée de Terre, dont le 2e REG a pu tester les capacités en condition réelle.

L’actualité Légion, c’est également la course cycliste de “La Solidaire”, avec une 4e édition particulièrement réussie et qui a de nouveau permis de lever des fonds au profi t de l’Institution des invalides de la Légion étrangère à Puyloubier.

Nous rendons hommage respectivement au général (2s) Raymond Lorho, ancien chef de corps du 1er REC et offi cier de Légion à la carrière remarquable, disparu récemment. et nous saluons la mémoire du major Dejvid Nikolic du 1er REG, mortellement blessé au Mali le 14 juillet. La Nation et la Légion étrangère lui ont rendu un dernier hommage à Laudun le 22 juillet.

Enfi n, pour ceux qui sont mutés à l’été, pensez à nous communiquer vos changements d’adresse afi n que votre magazine KB vous suive dans les boîtes aux lettres. Pour nos autres chers lecteurs, n’hésitez pas à souscrire un abonnement de parrainage autour de vous, c’est à la fois un cadeau partagé et un beau geste de solidarité légionnaire.

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15 août 2014 5 15 /08 /août /2014 18:24

Après les cérémonies du 6 juin et du 14 juillet, celles du mois d’août seront nombreuses et largement médiatisées.

Après les cérémonies du 6 juin et du 14 juillet, celles du mois d’août seront nombreuses et largement médiatisées. Mais leur sens ne doit être ni biaisé, ni instrumentalisé, et doit rappeler les faits dans leur contexte afin de permettre de mieux comprendre et d’agir aujourd’hui avec davantage de lucidité et de courage.

 

3 août : début de la Grande Guerre

Le 3 août, l’Empire allemand déclare la guerre à la France, envahit la Belgique neutre et franchit nos frontières. Peuplé de 70 millions d’habitants (moins de 40 millions pour la France), il veut en finir au plus vite à l’ouest pour se retourner ensuite contre l’Empire russe. Mais le combat de freinage meurtrier d’août 14 mené par l’armée belge puis l’armée française, la résistance opiniâtre des places-fortes d’Anvers et Maubeuge, la contre-attaque victorieuse de la Marne et la « course à la mer », vont bouleverser cette stratégie initiale. L’Allemagne sera contrainte de se battre sur deux fronts jusqu’à la défection de l’armée russe après la révolution bolchevique de 1917.
Mais en 1914, la France résiste avec les moyens militaires insuffisants qu’elle s’est donnée avant la guerre. Elle va le payer pendant 4 ans, au prix du sang dans les tranchées et d’efforts surhumains dans les usines pour fabriquer des milliers de canons et d’avions ainsi que des millions d’obus.



15 août : débarquement de Provence - 25 août : libération de Paris

Ce sont 250 000 soldats français d’une armée renaissante, reconstruite à partir de l’armée d’Afrique et des évadés, qui débarquent en Provence. Armée aguerrie par les campagnes de Libye, de Tunisie, de Corse et d’Italie, commandée par des chefs de grande valeur. Armée victorieuse qui, après avoir ouvert la route de Rome aux Alliés, s’impose une nouvelle fois à eux en s’emparant de Toulon, Marseille, Dijon à une vitesse surprenante et en libérant un tiers du territoire. Armée nationale qui intègre de nombreux jeunes maquisards dans ses rangs, au fur et à mesure de sa remontée vers le nord.
Sans cette armée « Rhin et Danube », commandée par le général de Lattre de Tassigny, qui finira la guerre en Bavière et en Autriche avec plus de 400 000 hommes, la France n’aurait pas été présente à la signature de la capitulation allemande, ni sans doute à celle du Japon. C’est bien par la force de ses armes que la patrie a recouvré sa liberté, son honneur et son rang.

Simultanément, arrivant de Normandie, la 2e division blindée du général Leclerc forte de 18 000 hommes s’empare de Paris avec l’appui de la Résistance parisienne.
En libérant la capitale puis la ville symbole de Strasbourg, l’armée apparaît comme l’instrument politique essentiel de la France et la marque de sa pérennité.

 


1914 - 1944 : Quels enseignements pour aujourd’hui ?

  1. La guerre se prépare en temps de paix
    Les deux conflits ont montré l’impréparation de l’armée française. En refusant de voir la montée en puissance de l’armée du Kaiser au début du XXe siècle puis celle du Führer dans les années 30, la classe politique française de l’époque n’a pas pris les mesures qui s’imposaient. Le prix de cet aveuglement et de ces lâchetés fut de 2 millions de morts. Ces faits devraient conduire nos responsables politiques d’aujourd’hui à accorder à l’armée les moyens nécessaires à ses missions alors que se multiplient les menaces.
    Les ressources prévues par la loi de programmation militaire 2014-2019 doivent être accordées intégralement et la réduction envisagée des effectifs suspendue tant elle va à contresens des besoins. Le politique doit commander au comptable et non l’inverse.

  2. La cohérence entre politique de défense et politique étrangère.
    Aucune diplomatie ne vaut sans force armée, sous réserve d’une politique claire et d’un chef déterminé. Si la France veut pouvoir décider en toute indépendance et défendre ses intérêts, elle ne doit pas dépendre d’autres pays pour s’engager militairement. Or les récents conflits dans lesquels nous sommes intervenus révèlent notre dépendance vis-à-vis d’alliés dont les intérêts stratégiques diffèrent des nôtres et qui nous la font payer chèrement.

  3. La cohésion de la communauté nationale
    L’Union sacrée et l’amalgame symbolisent bien la cohésion grâce à laquelle le peuple français a pu faire face en 1914 et a su se rétablir en 1944.
    Comment la France, quelle que soit la force de son armée, pourrait-elle affronter victorieusement les menaces insidieuses actuelles, si les Français n’ont pas le sentiment d’appartenir à un même peuple, partageant une même  histoire, des valeurs communes et se fixant un destin fondé sur la liberté et la fraternité ?
    Il appartient à tous les chefs, civils et militaires, de susciter la fierté, de développer le sens du bien commun et d’exiger le respect et le service de la Nation.

  4. Retrouver le sens de l’effort et du sacrifice
    Enfin il faut élever au rang des vertus nationales le sens de l’effort et du sacrifice dont firent preuve nos compatriotes dans les tranchées et les offensives de 14-18, dans les terribles combats de 1940 et ceux de la Libération en 1944. Ce que certains ont la grossièreté d’appeler une « boucherie », comparant ainsi ces soldats à des animaux exhibés sur des étals, fut d’abord un affrontement de millions de pères, de maris, de fils de France, acceptant de se battre jusqu’à la mort pour défendre leur terre et la liberté de leurs enfants.

Après les commémorations, il faut passer aux actes, c'est-à-dire fixer un but clair à des Français qui acceptent les réalités et à des chefs qui montrent l’exemple.
Mais comme l’Histoire nous le rappelle inlassablement, le succès exige lucidité, courage et détermination.

 

La REDACTION
www.asafrance.fr

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15 août 2014 5 15 /08 /août /2014 17:50

29 juillet : ‘’l’appel à tous les étrangers amis de la France’’, rédigé par Riccioto Canudo et Blaise Cendars, relayé par l’article de Georges Casmèze, reporter américain du New-York Herald, consacre l’idée de l’engagement volontaire des étrangers sous le drapeau français.

 

1er août : l'Allemagne déclare la guerre à la Russie.La mobilisation générale est décrétée en Allemagne.

 

2 août : la mobilisation générale est déclarée en France métropolitaine et dans les départements français d’Algérie.

 

  • Aussitôt, comme leurs aînés de 1870, de nombreux étrangers résidant en France décident de s’engager pour défendre la Patrie qu’ils se sont choisies.

  • Le Luxembourg est envahi par les troupes allemandes.

    • L’Allemagne adresse un ultimatum à la Belgique, en vue d'utiliser le territoire belge pour attaquer la France. Refus belge.

  • Le Gouvernement de la France réclame une quarantaine de bataillons et d’escadrons au général Louis Lyautey, Résident Général au Maroc.

    • Le général Louis Lyautey envoie les Zouaves, les Tirailleurs et les Spahis algériens vers la France. Ils vont constituer la célèbre Division Marocaine.

    • Ils sont remplacés par des Goums, quelques bataillons de la Légion Etrangère et d’Infanterie légère d’Afrique, des Tirailleurs sénégalais. Quelques bataillons territoriaux et de nouvelles unités coloniales permettent au général Lyautey de mettre sur pied des groupes mobiles. Ceux-ci vont sillonner le Rif, le Moyen-Atlas et, au Sud, le Tafilalet. Ils vont rétablir ainsi des situations compromises par les agissements de quelques trublions. Le général dispose d’une trentaine de bataillons.

    • Les troupes chérifiennes sont alors organisées. Elles sont constituées en bataillons et escadrons dont cinq d’entre eux forment la Brigade marocaine ; parmi leurs officiers, le lieutenant Alphonse Juin.

    • Parmi les troupes sous les ordres du général Louis Lyautey, figureront deux Régiments de Marche de la Légion Etrangère, essentiellement composés d’Allemands, d’Autrichiens, de Bulgares, de Turcs, inemployables en France. Fidèles à leur devise ‘’Honneur et Fidélité’’, ceux-ci auront à cœur de remettre à leurs camarades, retour de l’holocauste, l’héritage qui leur a été confié.

    • Dans le Maroc oriental, les 1er, 3e et 6e bataillons du 1er Etranger, sont réunis sous le commandement du colonel Jean Boyer, chef de corps, pour former le 1er Régiment de Marche du 1er Etranger. Ce Régiment de Marche est donc constitué de trois bataillons et de deux compagnies montées. Appartenant aux troupes de Taza, ces unités assurent la défense proche et éloignée de cette ville cernée par les dissidents. Puis, tout danger étant écarté, elles rayonnent au nord et au sud de Taza, prenant part successivement aux colonnes de Guercif, de Kasbah Tadla et de Khénifra.

    •  

2 août : Incident de Joncherey, et premiers morts d'une guerre non encore déclarée.

Commandant une escouade de la 6e compagnie du 2e bataillon de 44e régiment d'infanterie de Lons-le-Saunier, le caporal André Peugeot fait barrage à un détachement de reconnaissance allemand de huit hommes du 5e régiment de chasseurs à cheval de Mulhouse, qui progresse vers Joncherey en venant de Faverois après avoir violé la frontière française. Le sous-lieutenant Albert Mayer commande ce détachement. Après avoir sabré sans la tuer la sentinelle française postée en avant de l'escouade, Albert Mayer tire trois fois en direction d’André Peugeot. Ce dernier riposte et atteint le cavalier d’une balle dans le ventre. Mais la deuxième balle allemande a mortellement blessé le caporal André Peugeot. Il est le premier mort militaire français d'une guerre qui ne commença officiellement que le lendemain 3 août, avec la déclaration de guerre de l’Allemagne à la France, et qui devait coûter la vie à dix millions d'Européens. Atteint d'une seconde balle française après celle du caporal André Peugeot, le sous-lieutenant Albert Mayer est quant à lui, le premier tué allemand. Les deux jeunes hommes avaient presque le même âge, 21 et 22 ans.

 

3 août : l'Allemagne déclare la guerre à la France et à la Belgique

  • Les Allemands effectuent le premier bombardement aérien sur Lunéville.

    • Les troupes allemandes pénètrent en Belgique par la région d'Aix-la-Chapelle. Le roi des Belges lance un appel à la France et à la Grande-Bretagne, invoquant le traité de 1831 qui garantit la Belgique contre toute invasion et/ou annexion.

    •  

4 août : le Royaume-Uni répond favorablement à l'appel du roi Albert 1er de Belgique et déclare la guerre à l'Allemagne. Après un discours enflammé du président du Conseil, René Viviani, Français d’Algérie, devant l’Assemblée Nationale, la France déclare la guerre à l’Allemagne.

 

9 août : le camp de Taza, où se trouvent réunis tous les éléments du 1er Etranger, est violemment attaqué par des Marocains. Ils sont repoussés au cours de combats meurtriers.

  • Le lendemain,une colonne importante part à la poursuite. Le combat s’engage à nouveau et la colonne ne peut être dégagée qu’après plusieurs charges à la baïonnette par le 2e bataillon qui compte 20 morts et 42 blessés.

  • La lutte continue sans trêve jusqu’à la fin de l’année, et même après, contre les rudes guerriers des tribus Béni-Guitoun et Branès, au nord de Taza.

  • Au sud, les bataillons du Régiment de Marche du 1er Etranger participent aux périlleuses opérations qui permettent le ravitaillement de Khénifra.

  •  

25 août : le 2e Régiment de Marche du 2e Etranger est constitué à Saïda.

 

29 août : le 3e Régiment de Marche du 1er R.E. est constitué à la caserne de Reuilly. Le renfort de vieux légionnaires et de cadres du 1er Régiment étranger, bien que peu nombreux, lui apporte l’expérience et les traditions de la Légion.

 

Jean Balazuc P.P.P.

 

 

Sources principales.

L’Algérie, œuvre française du professeur Pierre Goinard – Editions Robert Laffont 1984.

Histoire de la France en Algérie – Pierre Laffont – Editions Plon – 1980.

Pieds Noirs d’Hier et Aujourd’hui.

Site Mémoire des hommes du S.G.A.

La Légion Etrangère - Voyage à l'intérieur d'un corps d'élite - John Robert Young / Erwan Bergot – Editions Robert Laffont – 1984.

Le 1er Etranger - Philippe Cart-Tanneur Tibor Szecsko - Branding Iron Production 1986

Le 4e Etranger - Philippe Cart-Tanneur Tibor Szecsko - Branding Iron Production 1987

Répertoire des corps de troupe de l’Armée Française pendant la Grande Guerre – Tome 3 : La Légion Etrangère par le C.B. Phil. Guyot et Eric Labayle – Editions Claude Bonnaud – 2002.

 

Boyer Jean, né le 17.10.1859 à Laon dans l’Aisne. Saint-cyrien de la promotion 1979-1981 ; affecté successivement au 56e R.I., au 7e R.T.A., au 148e R.I., au 7e Zouaves ; lieutenant-colonel au 6e  R.T.A. ; colonel le 23.08.2013, chef de corps du 1er Régiment étranger en 1913 et 1914. Affecté au 149e R.I. en Belgique le 18.11.1914 ; général, commandant la 73e brigade d’infanterie puis la 52e division d’infanterie en 1915 ; général de division le 07.01.1918 ; en 1919, il commande la 4e D.I. puis la 38e D.I., le 15e C.A. puis le 8e C.A. et la 8e R.M. jusqu’en 1921. Décédé en février 1933.

 

Juin Alphonse, né à Bône le 16.12.1888 ; Pied-Noir ; fils de gendarme ; saint-cyrien ; il sort major de la promotion Meknès en 1912 ; il combat dans la division marocaine en 1914-1918 ; chef de corps du 3e Zouaves à Constantine ; général de division, il bloque les Allemands, à la tête de la 15e Division motorisée à Gembloux en Belgique ;fait prisonnier en 1940, libéré de la forteresse de Königstein le 15.10.1941 ; commandant supérieur au Maroc le 01.08.1941 ; commandant en chef en Algérie le 18.12.1941 ; il intervient le 9 novembre 1942 pour mettre fin à un conflit stérile et il range l’Algérie aux côtés des Alliés ; il se distingue en Algérie et en Tunisie de novembre 1942 à mai 1943 ; il est nommé Commandeur de la Légion du Mérite des U.S.A. ; commandant le Corps Expéditionnaire Français en Italie de novembre 1943 à juillet 1944 ; vainqueur des Allemands au Garigliano en mai 1944 ; chef d’état-major général de la Défense Nationale du 31.08.1944 au 07.11.1945 ; Grand Croix de la Légion d’Honneur ; la Médaille Militaire lui est décernée le 07.11.1945 ; Commissaire Résident Général au Maroc du 10.05.1947 au 20.09.1951 ; élevé à la dignité de Maréchal de France le 07.05.1952 ; commandant les forces atlantiques du secteur Centre-Europe de 1953 à 1956 ; décédé à Paris le 27.01.1967, il repose dans la crypte des Invalides.

 

Lyautey Louis Hubert, né à Nancy le 17.11.1854 ; major de sa promotion de Saint-Cyr Archiduc Albert 1873-1875 ; en Indochine en1894 ; collaborateur du Maréchal Joseph Galliéni au Tonkin et à Madagascar en 1894-1897 ; nommé en 1903 commandant de la subdivision d’Aïn-Sefra ;commandant de la division d’Oran en 1908 ; il crée le protectorat français au Maroc dont il est le premier Résident Général du 23.04.1912 à 1916 ; par son ascendant et ses relations personnelles, il obtient des forces militaires et pacifie le pays sans même s’en servir ; il respecte les coutumes et la religion du Maroc ; ce royaliste sans roi se crée un royaume au Maroc et l’offre à la République ; ministre de la Guerre en 1916-1917 ; élevé à la dignité de Maréchal de France en 1921 ; il intervient de nouveau au Maroc pour la guerre du Rif de 1921 à 1925 ; il entre à l’Académie Française (livres : ‘’Le rôle social de l’officier’’ et ‘’Lettres du Tonkin et de Madagascar’’) ; président d’honneur de l’exposition coloniale de 1931 à Vincennes ; mort le 27.07.1934 à Thorey.

 

Mayer Albert, sous-lieutenant allemand, chef d’un détachement de huit hommes du 5e Régiment de chasseurs à cheval de Mulhouse ; le 02.08.2014, il pénètre en territoire français ; bloqué par l’escouade du caporal Jules Peugeot, il est tué lors de l’escarmouche de Joncherey, dans le Territoire de Belfort. C’est le premier soldant allemand tué lors de la Première Guerre Mondiale.

 

Peugeot Jules André, né le 11.06/1893 à Etupes dans le Doubs ; instituteur ; caporal, chef d’une escouade de la 6e compagnie du III/44e R.I. de Lons-le-Saunier ; le 02 08.1914, il s’oppose à l’intrusion en territoire français du détachement allemand du sous-lieutenant Albert Mayer. Il est tué lors de l’escarmouche de Joncherey, dans le Territoire de Belfort. C’est le premier soldant français tué lors de la Première Guerre Mondiale.

 

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15 août 2014 5 15 /08 /août /2014 17:48

Le 02 août s’est déroulée à JONCHEREY (Territoire de BELFORT) une manifestation commémorant le centenaire de la mort du caporal Jules André PEUGEOT et du sous lieutenant Albert MAYER, premiers morts de la Grande Guerre de 1914/1918 tombés pour leur patrie respective un jour avant la déclaration officielle des hostilités.

 

Nombreuses personnalités civiles et militaires présentes parmi lesquelles remarquées celles du général IRASTORZA ancien chef d’état major des Armées et Président de la commission du centenaire de la Grande Guerre représentant le Ministre de la Défense et du Secrétaire d’ Etat au Anciens Combattants; de monsieur Pascal JOLY Préfet du Territoire de BELFORT ; de monsieur Jean Pierre CHEVENEMENT sénateur du Territoire de BELFORT ancien ministre de la Défense, de monsieur ALEXANDRE maire de JONCHEREY, du colonel LEBRAUD délégué militaire départemental commandant de la base de Défense de BELFORT; de monsieur Yves ACKERMANN Président du conseil Général, de monsieur Damien MESLOT député maire de BELFORT. Présence des drapeaux du 44ème RI (le régiment du caporal PEUGEOT) et du 35ème RI de BELFORT.

 

Reconstitution de ‘ l’affaire de JONCHEREY’ en uniforme d’époque en présence de descendants des familles PEUGEOT et MAYER. Une traduction fut assurée tout au long de la cérémonie. Dépôt d’une urne contenant de la terre des sépultures de Jules André PEUGEOT et Albert MAYER. Dépôt de fleurs.

 

La manifestation s’est ensuite déplacée pour se rendre à proximité d’un lotissement où a été inauguré une impasse Lazare PONTICELLI. Prise de parole du maire de JONCHEREY suivie du dépôt de fleurs au nom de la Fédération des Société d’Anciens de la Légion Etrangère(FSALE) par le délégué régional le colonel (er) Jean MAYER ; madame Nadine DESBAUCHERON –PONTICELLI petite fille de Lazare PONTICELLI et le Président de l’amicale des Anciens de la Etrangère de Franche Comté monsieur Jean Pierre ROBERT. Intervention du délégué régional de la FSALE et dévoilement de la plaque par madame DESBAUCHERON- PONTICELLI et le maire de la commune. Ainsi le lien symbolique unissant le premier mort pour la France et le dernier combattant français de cette Grande Guerre, le légionnaire PONTICELLI, est à présent bouclé !

 

Jean Pierre ROBERT

 

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6 août 2014 3 06 /08 /août /2014 16:33
Biographie du général de division Jean MAURIN

Né en 1959 à Sète (Hérault), le général de division Jean Maurin est marié et père de 5 enfants. Saint-Cyrien de la promotion «Général Lasalle» (1979-1981). Chef de section d’engagés volontaires au 4e Régiment étranger en 1982, il rejoint le 2e Régiment étranger de parachutistes en 1983 en qualité de chef de section, d’officier adjoint, et de commandant d’unité.

En 1991, il devient officier rédacteur au bureau emploi de l’État-major de la Force d’action rapide à Maisons-Laffitte. Stagiaire au Cours supérieur d’état-major (107e Promotion) de 1993 à 1994, il intègre le Collège interarmées de défense (2e Promotion) de 1994 à 1995 et retourne au 2e REP comme chef du bureau opérations instruction (1995-1997).

Officier rédacteur puis chef de section au bureau planification des ressources humaines de l’État-major de l’armée de terre de 1997 à 2000, année où il prend le commandement de la 13e Demi-brigade de Légion étrangère. A l’issue, il prend la fonction de chef d’état-major de la 11e brigade parachutiste.

En 2004, le général de division Maurin est auditeur à l’académie d’État-major général de la Fédération de Russie à Moscou. De 2005 à 2006, il est chef du service «Session nationale» à l’Institut des hautes études de la défense nationale (2005-2006). Par la suite, il occupe le poste de chef de la section «bilatéral nord», division «organisations internationales», à l’État major des armées.

De 2009 à 2012, il est attaché de défense près l’ambassade de France à Moscou. Avant de prendre le commandement de la Légion étrangère le 1er août 2014, le général de division Maurin était adjoint au sous-chef «relations internationales» de l’État-major des armées.

Il a participé à l’opération Manta (1983-1984), ainsi qu’à l’opération Epervier au Tchad (1988-1989, 1996). Il était en République centrafricaine, éléments français d’assistance opérationnelle (1985-1986), opérations Almandin II et III (1997). En 1991, il a participé à l’opération Noroît au Rwanda. Il est présent en ex-Yougoslavie (Force de réaction rapide sous mandat de l’ONU) à Sarajevo en 1995 puis il prend part à l’opération Salamandre (1996) pour la mise en place des accords de Dayton.

Enfin, il retourne en Afrique en 1997 en République du Congo (Brazzaville) pour l’opération Pélican  et en 2003 où il est chef d’État-major de la force Licorne en République de Côte d’Ivoire (octobre 2002-février 2003).

Le général de division Maurin est commandeur de la Légion d’honneur, commandeur de l’ordre national du Mérite. Il est titulaire de la croix de la valeur Militaire avec 3 citations.

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2 août 2014 6 02 /08 /août /2014 16:35

Officiers, sous-officiers, caporaux-chefs, caporaux, clairons et légionnaires,

C’est avec émotion et fierté que je quitte le commandement de la Légion étrangère, trente ans après y être arrivé pour la première fois.

Je mesure avec une grande reconnaissance ce que les légionnaires de tous grades m’ont apporté au cours de ces années et les en remercie du fond du cœur.

Mes pensées vont vers ceux qui m’ont fait découvrir cette troupe unique au monde, vers les légionnaires que j’ai croisés tout au long de ces années et qui m’ont tant appris. Je leur adresse mes plus chaleureux remerciements.
Au cours de ces trois années, des chantiers importants ont été menés pour permettre à la Légion étrangère de conserver son identité et sa cohérence dans l’univers toujours plus normé que connaissent les armées.

Loin de particularismes désuets, il s’agit bien de mesures destinées à préserver le recrutement, le statut et l’identité des légionnaires, leurs parcours si particuliers, la solidarité à l’égard des anciens et la sécurité, paramètres essentiels à la pérennité de la Légion étrangère. Beaucoup reste à faire car notre armée continue d’évoluer et nous avons le devoir de nous adapter sans que la Légion étrangère ne perde son âme. Je sais que le général de division Jean Maurin mettra tout en œuvre pour vous mener dans la bonne direction.

Avant de saluer une dernière fois le piquet d’honneur et d’entendre sonner le caïd suivi des seize mesures du boudin, je remercie tous ces hommes pour ce qu’ils donnent à la France et m’incline avec respect et recueillement devant le souvenir des quarante mille légionnaires morts pour la France. J’ai une pensée toute particulière pour les sept légionnaires tombés au combat, en Afghanistan et au Mali pendant ces trois années à votre tête.

J’y associe également tous ces légionnaires blessés, qui connaissent un parcours éprouvant qu’ils n’avaient ni choisi, ni souhaité, et qui apprennent à donner un souffle nouveau à leur vie, malgré les épreuves qu’ils connaissent et surmontent au quotidien, nous donnant ainsi un incroyable exemple de courage et d’abnégation.

Et je n’oublie pas non plus nos anciens, ceux qui ont tout quitté pour la Légion, pour la France, et qui aujourd’hui comptent sur nous, sur notre solidarité et notre fidélité.


Vive la Légion étrangère.

A Aubagne, le 21 juillet 2014

Général de division Christophe de Saint Chamas
Commandant la Légion étrangère

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14 juillet 2014 1 14 /07 /juillet /2014 16:28

Rassemblement et engagement
Le 14 juillet est, pour la France, un moment d’unité et de joie, un jour privilégié durant lequel les Français se rassemblent, oubliant les polémiques, les calculs, les querelles politiciennes qui divisent, décrédibilisent et instillent le doute dans la Nation.
C’est aussi l’occasion de réfléchir sur ce qu’est notre pays aujourd’hui et sur ce qu’il doit être dans les 10 ou 20 années à venir : penser à ce que nous sommes et s’engager pour être ce que nous voulons être.
C’est enfin un temps de communion autour des sacrifices consentis par les soldats français qui servent notre pays au prix du sang. Nous le faisons le 11 novembre pour les « Morts pour la France » de toutes les guerres; nous le faisons le 14 juillet pour les blessés et leurs familles.

 

Avec notre armée
La France et les Français se rassemblent et acclament leur armée, communauté unique et spécifique vivant au sein de la Nation. Communauté d’hommes et de femmes, jeunes, qui tous ont fait le choix, à 20 ans, d’accepter librement le sacrifice de leur vie ; institution apolitique, non syndiquée entièrement dévouée à la Patrie, dont l’engagement est tourné vers le seul service des intérêts supérieurs de la Nation et pour laquelle la mission est sacrée et doit être remplie coûte que coûte.
Exemple d’abnégation, de courage, de disponibilité et de discipline, l’armée développe la solidarité et éduque au respect ; elle peut servir de référence à notre pays. Ces valeurs indispensables à la guerre, cultivées dès le temps de paix lors des entraînements et dans la vie courante, ne sont-elles pas aussi des valeurs nécessaires à un peuple pour traverser avec succès les difficultés du temps de crise ?

 

Autour du drapeau
La cohésion, qui est la marque des armées, est le fruit de ces valeurs. Elle s’incarne dans le respect absolu de l’emblème national.
C’est pourquoi chaque formation militaire rassemblée autour de son drapeau rappelle la France partout dans le monde, là où elle est présente et se bat.
Ce drapeau est pour le soldat un symbole sacré d’autant que figure dans ses plis, la marque des sacrifices les plus glorieux consentis par ses « anciens ».
Le 14 juillet, la France soucieuse de son unité, fière de ses quinze siècles d’histoire douloureuse et glorieuse, confiante en son avenir, se rassemble autour de son drapeau. Elle exprime aussi son soutien indéfectible à son armée. C’est bien la fête nationale, celle de la Nation tout entière.

 

Trois questions parmi beaucoup d’autres !

1 - Doit - on transformer la fête nationale en une cérémonie internationale et ouvrir cette « intimité nationale » à 80 nations ? N’y a-t-il pas d’autres dates et anniversaires, à l’instar de ce qui s’est fait le 6 juin dernier, pour rassembler les drapeaux des nations dont les peuples ont été impliqués dans le premier conflit mondial, d’autant que près de la moitié de ces nations n’existaient pas en 1914 ?
Faut-il célébrer la Première Guerre mondiale le 14 juillet ? En particulier, ne pouvait-on pas rendre hommage le 11 novembre aux 100 000 soldats, originaires de nos anciennes colonies et d’Afrique du Nord, morts par fidélité à la France, en même temps qu’aux 1 400 000 Français tombés à leurs côtés ? Cela aurait évité bien des confusions et des polémiques inutiles.

2- Chaque année les Français constatent que leur armée est de moins en moins présente tant à Paris qu’en Province. Ils prennent conscience de la terrible saignée des effectifs et se demandent si Bercy, avec la complicité masquée des dirigeants politiques, n’est pas un adversaire bien plus redoutable pour nos armées que ses ennemis actuels ou à venir.
Quand il n’y aura plus d’armée française, sur quelles troupes les Français pourront-ils compter pour combattre l’ennemi du moment ? Celles de Bercy en seront-elles capables?

3- Nous avons vu, au Brésil, une marée de drapeaux tricolores chaque fois que l’équipe de France de football jouait un match. C’était la bannière de l’unité nationale.
Mais alors quelle incongruité de vouloir faire entrer au Panthéon, en 2015, un homme qui, à 20 ans, a traité ce même drapeau français de « torche cul » ! Quel groupe de pression a pu suggérer et soutenir dans la discrétion médiatique la plus totale, un tel nom ? Monsieur le Président, il est urgent d’y renoncer, au moins par bon sens, sauf à souhaiter créer délibérément des divisions supplémentaires. Il faut, à l’évidence, porter en exemple un jeune résistant de 20 ans pour qui le drapeau représentait en 1944 la liberté pour laquelle il s’est sacrifié.

***

Le 14 juillet 2014 sera- t- il, pour les Français, un temps de réflexion personnelle, d’unité nationale et de joie partagée ?
La France doit placer son indépendance et sa cohésion au-dessus des divisions, des dilutions et des repentances ; elle doit se rassembler pour sortir de la crise et s’opposer à la « disparition historique » de son armée qui constitue depuis des siècles un élément central de son identité.
Les Français doivent s’unir et faire front comme nos aïeux le firent, il y a 100 ans, au cours de la Grande Guerre, avec un courage qui étonna le monde.

 

LA REDACTION

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