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Présentation

  • : Le blog de l'Amicale des Anciens de la Légion Etrangère d'Indre-et-Loire
  • : Ce blog présente toutes les activités de l'Amicale. Vous êtes invités à transmettre vos textes et photos pour enrichir ce blog soit en contactant le Président soit en écrivant à zeraldavert@gmail.com
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Profil

  • AALE 37
  • Pierre LORAILLER 
- Ancien Caporal au 1er R E P et de la Police Militaire à SIDI BEL ABBES 
- Président de l’AALE d’Indre et Loire depuis le 01/01/2003 
- Délégué AALP Région Centre.
  • Pierre LORAILLER - Ancien Caporal au 1er R E P et de la Police Militaire à SIDI BEL ABBES - Président de l’AALE d’Indre et Loire depuis le 01/01/2003 - Délégué AALP Région Centre.

A.A.L.E. 37

Buts : Entretenir et développer les sentiments de camaraderie et de solidarité qui caractérisent la Légion Etrangère.

Pérenniser le souvenir du Combat de Camerone.

 

Président :

LORAILLER Pierre

Mail : zeraldavert@gmail.com

 

Composition du bureau directeur :

1er Vice-Président : SCHULLER Pierre

2e Vice-Président : Colonel FUSALBA Thierry

Secrétaire et Trésorière : THERET Nadine

 

Président d’Honneur : Général de Brigade (2S) BREUILLE Eric (Ancien Chef de Corps du 1er REG)

 

Administrateurs :  

LEBIGRE Yannick

THERMEAU Jean-Claude

 

Contrôleur aux Comptes :

BERGEOT Dominique

 

Porte-drapeaux :

BENYAHIA Hikmat

GAUTIER Dominique

 

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Musique

15 décembre 2014 1 15 /12 /décembre /2014 19:22

publié le mardi 02 décembre 2014

Le 1er REC ayant désormais quitté Orange pour Carpiagne, le 2e REG (Régiment étranger de génie) de Saint-Christol d’Albion est le seul régiment de Légion, stationné dans le Vaucluse.

Le 3 décembre, les képis blancs du Régiment du Ventoux ont célébré Sainte-Barbe, leur patronne, autour de leur chef de corps, le colonel Reussner, au cours d’une cérémonie présidée par le général Maurin, commandant la Légion étrangère.

Sainte-Barbe étant honorée, par tous ceux qui, d’une façon ou d’une autre, manient les explosifs et s’affrontent au feu et aux catastrophes. C’est le cas des légionnaires du 2e REG qui, depuis la création de leur régiment en 1999, ont effectué maintes missions d’opérations extérieures - au sein de la 27e Brigade d’Infanterie de Montagne (BIM) - dont il est l’unité de génie d’assaut.

Kosovo, Tchad, Liban, Côte d’Ivoire, Afghanistan et même Djibouti font partie des missions qui été confiées au 2ème REG. Et plus récemment au Mali, sans oublier la République Centrafricaine et même la Guyane dans le cadre de l’opération « Harpie ».

A l’issue de la cérémonie, le chef de bataillon Faurichon de la Bardonnie et le capitaine Lauquin ont été faits chevaliers dans l’Ordre National du Mérite. Le chef de bataillon Vallory a reçu la Croix de la valeur militaire tandis que le caporal Randrianarivelo et l’adjudant-chef Arnicot recevaient la Médaille d’or de la défense nationale avec étoile de bronze.

Enfin, six légionnaires ont été naturalisés. Il s’agit du sergent Andriamandratosoa, des caporaux-chefs Togookhuu, Momtchilov et Manole et des caporaux Randrianarivelo et Dron qui ont reçu leur décret de naturalisation.

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15 décembre 2014 1 15 /12 /décembre /2014 19:14

A l’occasion des commémorations de la Grande Guerre, des images d’archives inondent nos écrans de télévisions et leurs commentaires rappellent, à bon escient, à nos concitoyens, que celle-ci s’est soldée par 1 400 000 morts et 4 300 000 blessés pour ne s’en tenir qu’aux seules pertes militaires. Mais, parallèlement, nos blessés militaires d’aujourd’hui sont ignorés de notre société et des médias.

Notre pays est en guerre

Or chacune de nos opérations extérieures, y compris celles en cours, entraînent non seulement des morts qui émeuvent l’opinion et reçoivent l’hommage solennel qui leur est dû, mais aussi des blessés qui, eux, font l’objet d’une complète indifférence. Celle-ci n’est pas à reprocher à nos concitoyens qui ne peuvent pas s’associer à ce qu’ils ne connaissent pas. Savent-ils que l’intervention de la France en Afghanistan a non seulement coûté la vie à 88 de nos soldats, mais a généré 450 blessés physiques dont 247 pour la seule année 2011 mais aussi 500 victimes de « blessures invisibles » (troubles psychiques) ? Non, ils ne le savent pas, car on ne leur a pas dit. Et le Mali ? Chacun a vaguement en tête un ordre de grandeur du nombre de tués au combat à ce jour : l’adjudant Thomas Dupuy fut, le 29 octobre dernier, le dixième. Mais les blessés, combien ? Au cours de la seule année 2013 (l’opération Serval a été déclenchée le 11 janvier de cette année-là), 40 blessés graves ont été à déplorer. Nos concitoyens ne le savent pas, car on ne le leur a pas dit et que l’on ne veut pas le leur dire.

Oui, notre pays est en guerre ! Oh, certes, on nous le rappelle, « en pointillés », lors des hommages rendus aux Invalides à nos soldats morts, de sorte qu’entre chaque cérémonie on l‘oublie. Mais, si chaque blessure sérieuse faisait l’objet d’un communiqué dans nos médias, alors la Nation serait rappelée quasiment au quotidien à la dure réalité des combats. De manière régulière, il pourrait y avoir un bulletin de guerre porté à la connaissance des Français. Mais on veut leur épargner cela pour ne pas troubler leur quiétude. Il ne faut pas que les Français sachent qu’ils sont en guerre, car ils ont déjà tant d’autres préoccupations : chômage, impôts, déficits…

Le devoir de réinsérer et réparer nos blessés

Alors nos blessés disparaissent pour de longs mois et parfois même des années à l’hôpital. Le Service de santé des armées, qui s’occupe d’eux de façon remarquable, évite leur médiatisation dans le souci bien légitime de les protéger. Notons, en passant, qu’alors que ces lignes sont écrites, on s’efforce de détricoter ce service d’excellence. Ainsi, la fermeture de l’hôpital d’instruction des armées du Val-de-Grâce a été décidée. Soit, mais dans le cadre de la reconversion du site, une formidable opportunité pourrait être de faire du Val un centre de rééducation pour grands blessés civils et militaires en liaison avec l’hôpital Cochin voisin et en substitution du centre de rééducation de Garches (Hauts-de-Seine) dont l’avenir est menacé et de la composante médico-chirurgicale de l’Institution nationale des Invalides dont l’avenir n’est pas plus assuré.

En définitive, seules les deux familles des blessés, entendez leur famille biologique quand ils en ont une (conjoint, enfants, parents) et leur autre famille, l’armée, restent vigilantes et accompagnent, avec l’aide d’organismes officiels ou associatifs dédiés à cette cause, ce qui sera le parcours difficile, semé d’embûches, de toute leur vie.

Un maître mot doit alors prévaloir : la réinsertion. C’est le souci constant des frères d’armes du blessé qui recherchent toutes les possibilités offertes au sein de l’armée ou dans le cadre d’emplois réservés au sein du ministère de la Défense. Mais cela devrait être la préoccupation de la Nation tout entière. Pourquoi le législateur n’envisagerait-il pas une obligation d’embauche au profit de ces blessés comme il existe aujourd’hui une obligation d’accueillir dans les administrations ou les entreprises un certain quota de personnes handicapées dont ils font partie ?

Au moment où ces lignes sont écrites, on s’efforce de détricoter ce service d’excellence. Ainsi, la fermeture de l’hôpital d’instruction des armées du Val-de-Grâce a été décidée. Soit, mais dans le cadre de la reconversion du site, une formidable opportunité pourrait être de faire du Val un centre de rééducation pour grands blessés civils et militaires en liaison avec l’hôpital Cochin voisin et en substitution du centre de rééducation de Garches (Hauts-de-Seine) dont l’avenir est menacé et de la composante médico-chirurgicale de l’Institution nationale des Invalides dont l’avenir n’est pas plus assuré.

En définitive, seules les deux familles des blessés, entendez leur famille biologique quand ils en ont une (conjoint, enfants, parents) et leur autre famille, l’armée, restent vigilantes et accompagnent, avec l’aide d’organismes officiels ou associatifs dédiés à cette cause, ce qui sera le parcours difficile, semé d’embûches, de toute leur vie.

Aujourd’hui, l’administration a entrepris, en liaison avec des associations d’anciens combattants, la révision du code des pensions militaires d’invalidité et des victimes de guerre (PMIVG) jamais réalisée depuis sa création à l’issue de la Première Guerre mondiale. En effet, nos concitoyens ne savent pas non plus qu’en 2014, un blessé pour la France est moins réparé (entendez par là, reçoit moins d’argent) qu’un accidenté de la route. A l’occasion de ce vaste chantier, une occasion formidable est donnée à nos responsables politiques d’inscrire dans la loi la volonté d’exprimer clairement à nos blessés la reconnaissance qui leur est due en leur offrant des pensions d’invalidité décentes.

Connaître et reconnaître nos blessés

L’an dernier, l’ASAF a consacré son numéro hors-série annuel aux Blessés pour la France . Dans la conclusion de cet ouvrage, on rappelle qu’un blessé de guerre l’est pour la vie et, comme il est souvent jeune, la vie, pour lui, cela peut être long. Il ne porte plus le même regard sur les choses. Le futile pour nous peut être très important pour lui et réciproquement, mais la plus terrible épreuve qu’il doit affronter c’est de se confronter au regard des autres.

Français qui lisez cette lettre, sachez qu’il existe autour de vous une cohorte silencieuse de soldats blessés qui souffrent dans leur chair ou dans leur tête. Ne les ignorez plus. Allez à leur rencontre , tendez leur la main et demandez-vous ce que vous pourriez faire pour les réintégrer au sein de la Nation.

LA REDACTION de l’ASAF - (www.asafrance.fr).

1/ Sur deux décennies, 9 000 blessés, toutes catégories confondues, ont été à déplorer dans les armées françaises.

2/ Numéro toujours disponible au siège de l’ASAF-18 rue Vézelay-75 008 PARIS-au prix de 10 € port compris

3/Chaque armée dispose d’une cellule d’aide aux blessés :

- Armée de Terre : 01 44 42 39 58

- Marine nationale : 04 94 02 12 31

- armée de l’Air : 01 45 52 25 42/46.

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15 décembre 2014 1 15 /12 /décembre /2014 19:08

Pour ceux qui ne veulent pas y croire !.......

Le Figaro a interviewé Christopher Caldwell, journaliste américain, dont le livre « Une révolution sous nos yeux : Comment l'islam va changer la France et l'Europe» vient de sortir en France. Extraits.

Christopher Caldwell : « L'immigration, quelles que soient les circonstances historiques, produit toujours des conflits économiques, sociaux ou culturels. La diversité n'est pas une richesse comme le proclament certains politiques de gauche comme de droite lorsqu'elle est subie.
Christopher Caldwell : « Aux États-Unis, nous connaissons aussi le phénomène de l'immigration. La grande vague migratoire, au cours des dernières décennies, est surgie du Mexique, d'Amérique centrale ou d'Amérique du Sud. Or cette culture n'est pas étrangère aux États-Unis, pays qui compte depuis l'origine une forte minorité catholique. Les gens qui viennent d'Amérique du Sud sont très pauvres mais leurs références et leurs façons de vivre sont à peu près similaires à celles des Siciliens, dont descendent la grande majorité des citoyens italo-américains. Avec nos immigrés, nous n'avons donc pas un problème culturel comme vous car ce sont des judéo-chrétiens et nous aussi.

Christopher Caldwell : « l'islam est une culture religieuse qui veut structurer la société. Est-ce compatible avec la tradition européenne? Non. La France va imploser dans 15 ou 20 ans dans le sang et les larmes. C'est maintenant irréversible. sauf.... Tous vos dirigeants, hormis De Gaulle, n'ont pas été responsables et visionnaires. Aujourd'hui, ceux qui gouvernent la France n'ont pas la capacité à réagir face à ce drame programmé. D'autres demain vont se plier aux exigences des islamiques et vont collaborer. Vous subirez la Charia.

Christopher Caldwell : « Vous me demandez en quoi l'immigration en Europe concerne les Américains. Ce n'est pas pour en tirer des leçons pour les États-Unis car la situation est très différente. En fait, les Américains s'y intéressent pour des raisons géostratégiques : leur interrogation porte sur les populations non assimilées de l'Europe, vues comme des sources potentielles de terrorisme ou d'antiaméricanisme.»
Christopher Caldwell : « Dans une démocratie, il faut partager des règles. Or deux cultures incarnant des visions différentes du monde ont du mal à s'accorder sur de telles règles. Cela ne veut pas dire qu'il est impossible d'y parvenir, mais que c'est difficile.»

Christopher Caldwell : « Verrons-nous un jour un féminisme musulman ? Je ne sais pas. Ce que je sais, aujourd'hui, c'est que la conception occidentale de la femme ne s'accorde pas avec la conception arabo-musulmane de la femme. »

Christopher Caldwell : « ce sont les mêmes problèmes qui reviennent d'une manière ou d'une autre (partout en Europe). Pour commencer, l'intégration des immigrés s'apparente globalement à un échec. Et les mêmes questions sont posées partout : les taux de chômage et de délinquance supérieurs à la moyenne dans les quartiers peuplés de migrants, les revendications concernant les prescriptions alimentaires islamiques, les demandes de séparation des sexes à l'hôpital ou dans les activités sportives, la recherche d'interlocuteurs musulmans modérés…Quand on voyage d'un pays européen à l'autre, comme je l'ai fait pendant plusieurs années, on entend les mêmes préoccupations, les mêmes mots, et jusqu'aux mêmes blagues...Quand vous allez vous réveiller il sera trop tard.»

Christopher Caldwell : « Si l'on cherche une différence entre pays européens quant au traitement de l'immigration, elle est précisément là : en France, la parole est verrouillée, contrairement à la Grande-Bretagne , à l'Italie ou à l'Allemagne. Pierre-André Taguieff a raison quand il évoque l'idéologie de l'« immigrationnisme ». Chez vous, il est presque illégal d'avoir une réflexion négative sur un phénomène qui, comme tout fait de société, ne devrait pas échapper à l'esprit critique. La France va payer très cher son "politiquement correct". »

Christopher Caldwell : « Ce qui m'inquiète pour vous, c'est que la situation européenne commence à ressembler au problème racial qui a longtemps empoisonné la vie américaine. Cela ne veut pas dire qu'il n'existe aucune solution pour l'Europe, ni que deux groupes ethniques ne peuvent pas travailler ensemble pour bâtir quelque chose qui soit mutuellement satisfaisant.Mais il faut avoir conscience que l'Europe fait désormais face à un problème durable.Chez nous, il a duré trois cent cinquante ans… Je pense que les enjeux de ce problème sont encore plus grands que ne le pensent les Européens.

Christopher Caldwell : « une culture religieuse forte et un système contractuel basé sur la tolérance sont difficiles à concilier parce que, dans une telle rencontre, c'est toujours le côté qui ne veut pas négocier qui a l'avantage. Une religion qui ne doute pas de soi et qui prétend structurer toute l'organisation sociale mondiale, comme l'islam, n'est pas prête à transiger. »

Christopher Caldwell : « En Belgique, la communauté belgo-marocaine, relativement bien intégrée, affiche un indicateur conjoncturel de fécondité deux fois et demie plus élevé que celui des Belges autochtones. A Bruxelles, où le quart des habitants sont des citoyens étrangers et où plus de la moitié des enfants nés en 2006 étaient nés de musulmans (56 %), les sept prénoms de garçons les plus courants parmi ces nouveau-nés étaientMohamed, Adam, Rayan, Ayoub, Mehdi, Amine et Hamza. »Boumédienne avait bien dit en 1974 à la tribune de l'Onu queles ventres des femmes musulmanes remplaceront les fusils et les canons pour conquérir l'Europe".

Christopher Caldwell : « Le problème fondamental de l'Europe avec l'islam, et avec l'immigration en général, c'est qu'en Europe, les communautés les plus fortes ne sont, culturellement parlant, pas du tout européennes. Malgré la grande variété de mesures prises pour le résoudre – multiculturalisme en Hollande, laïcité en France, laisser-faire en Grande-Bretagne, pointillisme constitutionnel en Allemagne , ce problème existe dans tous les pays européens. C'est avec l'islam et l'immigration que l'Europe a un problème et non avec l'usage impropre de certains moyens mis en place pour le traiter.

Christopher Caldwell : « Il est sûr que l'Europe sortira changée de sa confrontation avec l'islam. Il est bien moins sûr que ce dernier se révèle assimilable. Pour l'heure, l'islam est en meilleure position pour l'emporter à la fois démographiquement, c'est une évidence, et philosophiquement, même si cet avantage paraît moins net »

Christopher Caldwell :« Quand une culture peu sûre d'elle, malléable et relativiste, rencontre une culture ancrée, confiante et renforcée par des doctrines communes et surtout religieuses, c'est généralement la première qui change pour s'adapter à la seconde car elle a perdu les moyens de réagir.
Il n'y que le nationalisme qui pourra vous sauver. La guerre en ex-Yougoslavie en est un exemple.
Les musulmans, craintifs et soumis lorsqu'une autorité les domine, n'imposeront pas leur manière de vivre à celle-ci, à l'instar de chez vous. Allez visiter la Croatie, la Serbie ou bien plus près de chez vous la Corse. Pourtant dans cette île ils représentent 10% de la population autochtone et n'inquiètent pas outre mesure les Corses. N'oubliez pas que ces trois peuples, comme par hasard, était les seuls en Europe à se libérer du joug nazi sans l'aide de personne. Il en est ou sera de même avec l'occupation musulmane car le patriotisme est leur ciment ..

On dit bien chez vous "on ne fait pas d'omelette sans casser des oeufs" ?

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7 décembre 2014 7 07 /12 /décembre /2014 16:54
La Nouvelle République
06/12/2014 05:38
 
 
Le colonel Duvivier souligne le rôle de la BA 705 au sein des ressources humaines de l'armée de l'air. - Le colonel Duvivier souligne le rôle de la BA 705 au sein des ressources humaines de l'armée de l'air. 
Le colonel Duvivier souligne le rôle de la BA 705 au sein des ressources humaines de l'armée de l'air.

Le colonel Duvivier le confirme : la BA 705 va perdre son école de chasse mais son pôle administratif sera renforcé à l’horizon 2020.

L'école de chasse partira. Je ne peux pas vous dire quand mais, à terme, il n'y aura plus d'avions stationnés à demeure sur la base. En l'espace de quinze mois, on est passé d'une « hypothèse de travail » à une certitude assortie d'une inconnue.

 

Dans une interview à la NR, le colonel Cyrille Duvivier le confirme clairement : « Le principe du déménagement de l'école vers Cognac est acté. » En revanche, le nouveau commandant de la BA 705 de Tours se veut prudent pour ce qui est du calendrier de l'opération : « Il y a un objectif théorique. Il faudra être prêt en 2016. Mais la décision effective sera dictée par la logique budgétaire et les priorités du ministère de la Défense. » Autrement dit, l'envol de l'école de chasse vers le sud pourrait s'étaler sur plusieurs années.


A terme, ce déménagement entraînera la disparition de quelque 300 postes sur la base aérienne de Tours. Pour autant, le colonel Duvivier le réaffirme avec force : le départ de l'école de chasse ne signifie pas la fermeture de la BA 705. Bien au contraire.
Depuis 2009, la base accueille la direction des ressources humaines de l'armée de l'air (DRHAA) et ses quelque 500 fonctionnaires. Dans le cadre du plan « Unis pour faire face » défini à l'horizon 2020, le pôle administratif des armées implanté à Tours doit encore monter en puissance. « Pour les ressources humaines, la tête est à Paris, le corps est à Tours », résume le colonel Duvivier.

 

Une convention avec l'aéroport civil

Reste la question du devenir de la piste et donc de l'aéroport Tours-Val de Loire. Sur ce point, le commandant de la BA 705 admet que la donne va changer et envoie la balle dans le cas des autorités civiles qui devront supporter – à terme – la maintenance des infrastructures. Déjà, une convention a été signée en mai 2013 avec le gestionnaire de l'aéroport (la société Lavallin) pour la prise en charge d'une partie des coûts d'entretien de la piste et du service d'incendie moyennant « plusieurs centaines de milliers d'euros par an ». Elle doit être prochainement révisée.

 

à savoir

Le contrôle de Cinq-Mars intègre l'Otan

Le 1er janvier, le Centre de contrôle de Cinq-Mars-la-Pile intégrera officiellement le dispositif de surveillance de l'espace aérien de l'Otan. 25 M€ ont été investis ces dernières années pour aménager et labelliser les nouvelles installations en sous-sol dans le coteau de la Loire. Contrairement aux informations erronées qui ont circulé dernièrement, cela ne signifie pas que la BA 705 est appelée à devenir une « base de surveillance pour l'Otan ». L'Alliance Atlantique n'a pas l'intention d'utiliser la piste de Parçay-Meslay.

 

Pascal Denis

 

 

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7 décembre 2014 7 07 /12 /décembre /2014 16:52

La Nouvelle République

06/12/2014 05:27
 
A l'heure des dépôts de gerbes. - A l'heure des dépôts de gerbes. - (Photo NR, Patrice Deschamps) 
A l'heure des dépôts de gerbes. - (Photo NR, Patrice Deschamps)

Depuis dix ans, la date du 5 décembre consacre la Journée nationale d'hommage aux victimes des différents conflits en Afrique du Nord.
Hier, la cérémonie commémorative départementale a pris un relief particulier à l'occasion du 60e anniversaire de la guerre d'Algérie. Tour à tour, Roger Leblanc – représentant l'association départementale des anciens combattants – et Elsa Pépin – directrice de cabinet du préfet – ont souligné l'importance de cette journée nationale du souvenir dans le contexte actuel.
« Soixante ans après la guerre d'Algérie, l'heure est à la réconciliation. Nous devons tendre la main vers l'Algérie, le Maroc et la Tunisie pour construire une mémoire partagée qui n'oublie rien ni personne ; seul gage de paix et d'amitié », a énoncé la sous-préfète en reprenant le message du secrétaire d'État aux Anciens Combattants.

Plusieurs gerbes ont ensuite été déposées au pied du nouveau mémorial en hommage aux 188 victimes d'Indre-et-Loire tombées en Afrique du Nord.

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7 décembre 2014 7 07 /12 /décembre /2014 16:50

La Nouvelle République

06/12/2014 05:33
 
 
Les cinq récipiendaires. - Les cinq récipiendaires. 
Les cinq récipiendaires.

En milieu d'après-midi hier, les Lochois ont rendu hommage, sur la place de Verdun, aux « Morts pour la France » pendant la guerre d'Algérie et les combats du Maroc et de la Tunisie. A l'issue, le sous-préfet Edmond Aïchoun a souligné que, soixante ans après le début de la guerre d'Algérie, « la République regarde le passé avec lucidité ». Le maire, Marc Angenault, enfant au moment du conflit, ne l'analyse forcément « pas de la même façon que [son] prédécesseur Jean-Jacques Descamps qui fut lieutenant SAS en Algérie. Il est certain que ma génération a une interrogation sur la guerre d'Algérie. Mais je suis intimement persuadé que cette population française installée depuis longtemps en Algérie méritait qu'on aille l'aider ».

La Croix du combattant a été remise à Bernard Blanchet, Jean-Claude Jamet et Claude Azema. René Charlet et Serge Cibot ont reçu la médaille or pour les porte-drapeaux.

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1 décembre 2014 1 01 /12 /décembre /2014 19:52

Jeudi 20 novembre 2014, le Conseil d’Administration de la Fédération des Sociétés d’Anciens de la Légion Etrangère s’est déroulé au fort de Nogent grace à la bienveillance du lieutenant-colonel Petiteau, chef de corps du Groupement de Recrutement de la  Légion Etrangère.

 

Occasion pour le président fédéral le général (2s) Rémy Gausserès et aux membres de la direction de la FSALE de présenter aux administrateurs leurs actions concrètes pour la bonne marche de l’association dans les nombreux domaines liés à leurs missions au profit des anciens légionnaires et des amicales.

 

Réunion particulièrement intéressante qui se terminait par un bref exposé sur le nouveau musée effectué par le général (2s) Le Flem et l’intervention, très appréciée, du général Maurin, commandant la Légion étrangère, qui présentait la situation actuelle de la Légion et son avenir immédiat.

 

Belle réunion amicale qui se terminait traditionnellement par un repas convivial qui permettait à tous de se retrouver dans une ambiance chaleureuse et amicale.

 

Le compte rendu de cette importante manifestation fera l’objet d’une compte rendu aux amicales et paraîtra dans la revue semestrielle “l’Echo de la FSALE”.

 

 

Infos FSALE
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28 novembre 2014 5 28 /11 /novembre /2014 15:16

Éditorial du COM.LE du Képi blanc N° 771

À l’heure où des jeunes désoeuvrés, en mal être, renient notre pays et ses valeurs pour fuir vers des chimères destructrices, il me paraît utile de rappeler le rôle fédérateur que jouent les drapeaux de nos régiments, en particulier pour tous ces étrangers, Français par le sang versé.

 

Mens sana in corpore sano”, écrivaient les Romains. Une âme saine dans un corps sain. Si l’on applique cette devise au régiment, le corps, c’est la troupe. N’emploie-t-on d’ailleurs pas l’expression “corps de troupe” ? Plus elle est entrainée, physiquement et pour le combat, meilleure elle est. Mais l’entraînement, meilleur soit-il, ne suffi t pas à faire d’une troupe une unité soudée. Il lui faut une âme : c’est le drapeau du régiment.

 

“Au drapeau !” “À l’étendard !”
Tel est le commandement donné par le chef de corps en début de prise d’armes au régiment rassemblé pour rendre les honneurs à l’emblème unissant la troupe en armes. Le pouvoir du drapeau n’est pas seulement dans les couleurs nationales : chaque jour, celles-ci sont hissées à l’aube, descendues au couchant du soleil, au centre du régiment, dans un rituel immuable mené avec une rigueur simple mais solennelle par le sergent, chef de poste qui veillera la nuit sur le régiment. Le drapeau du régiment, outre les couleurs nationales qui donnent sa légitimité à la troupe en armes, c’est son identité, inscrite en lettres d’or sur la soie tricolore :
- l’inscription “République Française” ;
- un numéro, le nom du régiment, la devise “Honneur et Fidélité”;
- la liste des batailles dont la prima inter pares “Camerone 1863”
- sur la cravate, en fonction de l’historique, les insignes de
décoration et fourragères.

 

Chaque drapeau de régiment est une pierre de la “voûte de gloire”. Cette expression est tirée du premier chapitre du premier livre d’or de la Légion étrangère, voulu par le général Rollet pour marquer, en 1931, le centième anniversaire de la création de la Légion étrangère. Le général Rollet voulut d’abord honorer la mémoire des morts de la Légion : il fi t élever le monument aux morts de la caserne Viénot à Sidi Bel Abbès. En même temps, il demanda un Livre d’or, destiné lui aussi à glorifi er ceux qui avaient vaillamment combattu sous le signe de la grenade à sept branches.

 

Très récemment, lors d’une rencontre fortuite à Puyloubier, un descendant d’une famille ayant longtemps vécu à Sidi Bel Abbès, me remit en don pour le musée un exemplaire de ce premier livre d’or de la Légion étrangère, édité en 1931. Très touché par ce geste, je l’en remercie publiquement par le biais de cet éditorial.

 

Pour la préface de ce premier livre d’or, fut choisi le discours prononcé par le maréchal de France Franchet d’Esperey pour l’inauguration du monument aux morts de Sidi Bel Abbès. En voici quelques extraits signifi catifs :
“Cent ans de gloire, sous les plis du drapeau tricolore, ont prouvé que le fondateur de la Légion avait eu une claire vision de la psychologie de ces errants. À l’ombre de ce drapeau a grandi une société, un ordre militaire laïc, unique dans le monde entier. Toutes les races s’y mélangent, tous les espoirs s’y confondent…”. “Troupe étrangère sous le drapeau français, son âme est devenue française”.

 

Comment aujourd’hui perpétuer la pertinence et la beauté de ce discours du Maréchal de France Franchet d’Esperey, écrit il y a 83 ans mais ô combien d’actualité ?
Bien sûr, en recherchant quotidiennement l’excellence. Mais d’abord, dans l’exécution des petites choses. Ensuite et surtout, en consacrant toute notre énergie pour aider le tout jeune légionnaire à s’intégrer dans la famille Légion qui l’accueille, au nom de notre pays, la France. Et cela, pas seulement à Castelnaudary, mais dans chaque régiment. Faisons tout pour que le légionnaire, particulièrement le plus jeune qui ne maîtrise pas encore notre langue, fasse sienne cette réponse d’un grenadier à l’empereur Napoléon qui l’interrogeait sur son lieu de naissance :
Sire, quand je contemple l’étendard de mon régiment, je vois le clocher de mon village”.

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25 novembre 2014 2 25 /11 /novembre /2014 19:42

Le Sanctuaire de L’Ile-Bouchard organise une journée sur le thème : « La Vierge Marie, les soldats et la Grande Guerre », dans le cadre de la commémoration de la Première Guerre Mondiale, sous la présidence de Mgr Luc Ravel, évêque aux armées françaises.

Il y a cent ans, toutes les villes et villages de France ont été touchés par l’entrée en guerre. Tous imaginaient une guerre courte et facile. Mais dès les premiers mois, les morts ont été innombrables et les familles ont été meurtries par ce drame de la guerre. Les soldats ont connu l’enfer des tranchées. Quelle fut leur prière ? Quelle a été l’activité de l’Eglise catholique ? Quelle leçon pour aujourd’hui ?
Deux conférences, une table ronde et une veillée de prière pour la paix jalonneront ce dimanche 7 décembre, après la messe du matin présidée et prêchée par Monseigneur Luc Ravel.

 

Le Programme

 

11h15 : Messe à l’église St Gilles présidée par Mgr Luc Ravel

 

L’après-midi de conférences se déroule au Centre Municipal (sur l’ile de L’Ile-Bouchard), sur inscription (bulletin à télécharger sur www.ilebouchard.com)

 

  • 13h00 : déjeuner au Centre Municipal
  • 14h30 : Conférence « L’église Catholique dans la Première Guerre Mondiale. » par Mr Francis Latour (historien, auteur d’une thèse sur la papauté dans la Première Guerre mondiale)
  • 16h15 : Conférence « La dévotion mariale chez les soldats pendant la Grande Guerre »  par Mgr Luc Ravel, évêque aux armées françaises
  • 17h30 : Table ronde avec Mr Francis Latour (conférencier), le Général Hervé-Michel Gobilliard (témoin de la veillée de prière), le Colonel Philippe Pasteau (auteur du livre 1914-1918 Des combattants tourangeaux, Tours 2014) …
  • 19h00 : dîner

 

20h15 : Veillée de prière mariale pour la Paix, ouverte à tous, à l’église St Gilles, avec le témoignage du Général Hervé-Michel Gobilliard, commandant de la FORPRONU à Sarajevo en 1994-95 : « Prendre des décisions militaires sous le regard de Marie ».

 

Pour en savoir plus sur les intervenants

 

Monseigneur Luc Ravel

http://www.dioceseauxarmees.catholique.fr/eveque-aux-armees-francaises.html

Mr Francis Latour

http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=auteurs&obj=artiste&no=7792

Général Hervé-Michel Gobilliard

http://www.facs-liban.com/general_herve_gobilliard_2334.htm

Colonel Philippe Pasteau

http://www.lanouvellerepublique.fr/Indre-et-Loire/Loisirs/Livres-cd-dvd/n/Contenus/Articles/2014/06/26/Les-combattants-tourangeaux-de-14-18-1962060

 

Renseignements complémentaires et inscriptions sur www.ilebouchard.com

 

Contact : evenements@ilebouchard.com

Paroisse/Sanctuaire - Parvis du Chanoine Ségelle 37220 L’Ile-Bouchard - 02 47 58 51 03

Dimanche 7 décembre 2014 à L’Ile-Bouchard Journée « La Vierge Marie, les soldats, la Grande Guerre »
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23 novembre 2014 7 23 /11 /novembre /2014 17:18

VIDEO. Le photographe Edouard Elias signe pour "l'Obs" un reportage auprès des légionnaires français en Centrafrique. Il a saisi les rudesses de leur mission et, aussi, leurs moments de blues.

Paludisme, chaleur, mal du pays, affrontements, tensions entre musulmans et chrétiens... De l'intimité de leur camp de base aux missions à hauts risques, le photographe Edouard Elias, 23 ans, a partagé en août dernier le quotidien des légionnaires français engagés dans l'opération Sangaris en Centrafrique.

Le photographe s'est rendu à Bambari quelques mois seulement après sa libération de la geôle syrienne où il était retenu en otage. Il rapporte des clichés forts. Lors de leurs moments de liberté, les hommes se retrouvent face à eux-mêmes. Certains pleurent et s'isolent, d'autres jouent, se reposent, lisent.

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