Le préfet et le maire de Tours ont présidé l’anniversaire de l’Armistice. Des écoliers ont chanté “ La Marseillaise ” avant le défilé jusqu’à l’hôtel de ville.
Il fallait marquer le coup, pour la première cérémonie du Centenaire. La cérémonie de l'Armistice, hier à Tours, a rassemblé les autorités civiles et militaires, comme d'habitude, mais aussi beaucoup d'enfants, et leurs parents. La jeune Louise Voyer-Lagrange, du collège Jean-Monnet, a lu un message officiel relatant les atrocités de la guerre. « Il faut que les jeunes se souviennent eux aussi », confiait Fernand Guindeuil, président de l'Udac 37, qui vivait là sa « 35e cérémonie de 11 Novembre » à titre officiel. Le préfet Jean-François Delage, le président du conseil général Frédéric Thomas, le député Jean-Patrick Gille, le maire de Tours Serge Babary et la conseillère régionale Mélanie Fortier étaient au premier rang. Ravivage de la flamme, dépôt de gerbes, remise de décorations (*) avaient lieu au pied de la tribune, place Anatole-France. Un long cortège se dirigeait ensuite vers l'hôtel de ville, derrière l'orchestre d'harmonie de la ville, pour l'opération « les Flammes de l'espoir » dans le péristyle, et la cérémonie à la salle des fêtes. Les travaux de mémoire des enfants des écoles Anatole-France et Vigny-Musset étaient projetés sur grand écran. Des élèves lisaient des extraits de lettres de Maurice Sieklucki, poilu tourangeau. Serge Babary clôturait la matinée.