Buts : Entretenir et développer les sentiments de camaraderie et de solidarité qui caractérisent la Légion Etrangère.
Pérenniser le souvenir du Combat de Camerone.
Président :
LORAILLER Pierre
Mail : zeraldavert@gmail.com
Composition du bureau directeur :
1er Vice-Président : SCHULLER Pierre
2e Vice-Président : Colonel FUSALBA Thierry
Secrétaire et Trésorière : THERET Nadine
Président d’Honneur : Général de Brigade (2S) BREUILLE Eric (Ancien Chef de Corps du 1er REG)
Administrateurs :
LEBIGRE Yannick
THERMEAU Jean-Claude
Contrôleur aux Comptes :
BERGEOT Dominique
Porte-drapeaux :
BENYAHIA Hikmat
GAUTIER Dominique
La Musique de la Légion étrangère donne un concert en faveur des œuvres sociales de la Légion étrangère
Le 12 juin à 20h30, la Musique de la Légion étrangère donne un concert en faveur des œuvres sociales de la Légion étrangère dans la cathédrale Saint Louis des Invalides, à Paris.
Venez nombreux écouter les Héros !
Pour réserver vos places, envoyez un mail à heros12juin@gmail.com (dans la limite des places disponibles)
Ouverture des portes à 19h15.
Mise à jour : 03-06-2013 | Réf : 499
Du 17 avril au 1er mai 2013, la 3ème compagnie du 2ème Régiment étranger de génie a armé l’unité élémentaire numéro 2 dans le cadre du plan VIGIPIRATE. Déployés sur l’aéroport de ROISSY, les légionnaires ont reçu pour mission de surveiller les différents terminaux et les emprises de l’aéroport. Cette mission intérieure dense et passionnante a permis aux Aigles de la 3 de démontrer leur sérieux et leur professionnalisme au travers de patrouilles conjointes, à pieds et en véhicule, ceci au profit de la population.
Le président de la république, venu inspecter l’ensemble du dispositif avec le ministre de l’intérieur et le gouverneur militaire de Paris, s’est entretenu avec les légionnaires et leur a témoigné toute sa satisfaction sur la qualité du travail et sur l’application de chacun dans la mission.
Conformément à la tradition, les Aigles ont également pu fêter Camerone sur le Fort Laude à travers le récit du combat et autour d’un verre de Puyloubier.
Manœuvres, libération d'otages, défilé,...../Photos DDM Gladys
Cinq cents militaires, en tenue de combat qui crapahutent en ville... Il était impossible de passer à côté de la guerre qui faisait rage, hier, dans la cité dans le cadre de l’exercice régimentaire en zone urbaine. «Le but, c’est d’entraîner nos cadres et nos légionnaires à ce type de combats de plus en plus fréquents», explique le capitaine Serge Joffredo. «80% de la population mondiale vit en zone urbaine, les combats d’armées étatiques, face à face, comme Waterloo ou Austerlitz, cela n’existe plus. L’ennemi a changé, «poursuit l’officier supérieur adjoint du 4e R.E. qui en veut pour preuve les récents combats en Afghanistan et au Mali , face à des groupuscules terroristes; «Un ennemi qui aime à se mêler à la population des villes pour mieux se rendre invisible. Ce sont des combats particulièrement difficiles, puisqu’il faut composer avec la population civile, extrêmement meurtriers aussi qui nécessitent beaucoup d’entraînement». Reste que les Chauriens , pourtant peu aguerris à ces manœuvres en ville, extrêmement rares, ont stoïquement fait face à l’occupant venu les secourir.
Les légionnaires sont arrivés de Caylus, à deux heures d’ici, un camp militaire du Tarn-et-Garonne et depuis n’ont eu de cesse de monter en puissance avec d’abord une compagnie pour chaque petit village traversé, un bataillon ensuite pour les communes plus importantes et d’un niveau régimentaire pour les villes de Lavaur et Castelnaudary.
En Lauragais, les militaires auront extrait des ressortissants regroupés en ambassade, des ressortissants qui ressemblaient à s’y méprendre au directeur de cabinet du maire, à la chargée de communication, à Fleur...Bref à des membres du personnel de la mairie.
Pour le reste, tant pis pour ceux qui râlaient. «Les quelques désagréments sonores ne sont rien en comparaison de l’importance capitale que revêt cet entraînement , d’une utilité sans pareille quand il s’agit d’aller chercher nos compatriotes retenus à l’étranger», explique le capitaine. Côté ennemi, le «4» a reçu la collaboration des marins et fusilliers marins du centre de transmission de France sud , ennemis, pour l’occasion. En fin de soirée, cours de la République, les 500 militaires ont quitté» la ville... en chantant.
Gladys Kichkoff
L'AALE 37 sera représentée par le Président Pierre Lorailler
et le porte drapeau Louis Richard
aux obsèques de Guido LIBERATOSCIOLI (décédé le 1er/06/2013)
ancien Président de l’AALE 49
le mercredi 05 juin 2013 à 10h30
à les PONTS DE CE
Camerone, la légende...
Le 30 avril 1863, 65 hommes, officiers et légionnaires, ont résisté à 2 000 Mexicains, jusqu'au dernier, au nom du devoir, par respect de la parole donnée. Le 30 avril 2013, jour pour jour, la Légion étrangère a célébré en France et au Mexique le 150e anniversaire de ce combat légendaire, pour se souvenir ensemble, jeunes et anciens du courage et de l'héroïsme des légionnaires. Dans tous les régiments de Légion, en opération au Mali, en Afghanistan, en Afrique, partout où des légionnaires sont déployés, tous ont célébré en communion le combat de Camerone pour rendre hommage à leurs morts.
Les cérémonies ont été à la hauteur de l'évènement, à la Maison mère avec la présence des détachements, des chefs de corps, des gardes aux emblèmes des 11 unités de Légion réunies, et de presque tous les anciens généraux ayant commandé la Légion étrangère. La remontée de la Voix sacrée avec le général d'armée (2s) Michel Guignon, entouré de l'adjudant (er) Bethold Vossler et du caporal-chef Sully Laplagne étaient un moment d'émotion intense. Suivait le défilé des troupes, avec à leur tête, le général de division Christophe de Saint Chamas, COM.LE, devant un public ravi. Au même moment, au Mexique à Huatusco, un mausolée était dédié au sous-lieutenant Clément Maudet, signe de réconciliation entre nos deux pays. Tout un symbole. Puis, le 3e REI défilait dans les rues de Camaron de Tejeda... À Aubagne, le nouveau musée de la Légion étrangère a également été inauguré pour l'occasion, en présence du ministre de la Défense. Documentaires, émissions spéciales, couverture en direct sur une chaîne de télévision, un CD de musique de la MLE "Héros" magnifique, et un hors-série de KB "La Légion en images" réclamés à la kermesse... Ce fut un grand Camerone. Et le mérite en revient aux légionnaires. Ils ont montré à nouveau aujourd'hui qu'ils sont dignes de leurs anciens.
Bonne lecture à tous.
Fontenay-sous-Bois, fort de Nogent, samedi, 15 heures. Thierry Marx, est entouré du lieutenant-colonel Petiteau (à gauche), commandant en second, et du lieutenant-colonel Morvan, qui dirige le groupement de la légion étrangère.
Il a bien failli voler la vedette aux légionnaires en uniforme! Le chef Thierry Marx, pape de la cuisine moléculaire et juré de l’émission de M 6 « Top Chef », était au fort de Nogent, à Fontenay-sous-Bois, samedi 4 mai 2013.
Celui qui a fait trois ans dans la légion est devenu parrain du Groupement de recrutement de la légion étrangère, basé au fort.
C’est le patron du groupement, le lieutenant-colonel Morvan, qui a eu l’idée de lui proposer de les rejoindre. « Il n’a pas besoin de nous ni nous de lui, mais nous sommes sur la même longueur d’ondes et c’est toujours un plaisir d’agrandir la famille! »
Cet esprit familial auquel tiennent tant les légionnaires était bien visible ce week-end. Des milliers de spectateurs ont assisté à des démonstrations à l’occasion de la commémoration de la bataille de Camerone. « Faire la fête en se souvenant de cet événement est très important, souligne Thierry Marx, chef multi- étoilé qui a grandi à Champigny.
A Camerone, les légionnaires sont allés au bout du contrat, au péril de leur vie. Avec les légionnaires, nous avons les mêmes valeurs, ils savent ce que c’est que l’intégration, rendre service à la République, former une fraternité d’hommes pour réussir. »
Le chef, qui vient de temps en temps rendre visite aux soldats du fort de Nogent, reçoit aussi dans ses cuisines ceux qui le souhaitent et se dit « prêt à ouvrir [ses] portes si l’un d’entre eux veut devenir cuisinier après son engagement dans la légion ».
A-t-il goûté la cuisine des légionnaires? « Mais oui, évidemment. Et c’était bon. Ils ont la même exigence dans l’assiette que dans la vie! ».
Source : LE PARISIEN
Les cérémonies commémoratives du 150e anniversaire du combat de Camerone, dans les régiments comme à la Maison mère se sont remarquablement déroulées. Chacun d'entre nous a pu vivre avec intensité ce moment fort du récit du combat en renouvelant son engagement personnel au service de la Légion étrangère. Les dernières réintégrations s'achèvent et l'heure est au bilan. Et sans attendre, l'activité opérationnelle a retrouvé un rythme particulièrement soutenu : instruction de base, stages de formation et de spécialisation, séquences d'entraînement, mise en condition opérationnelle, départs en opérations : chacun a repris le collier avec toute son énergie.
À la Maison mère, la cérémonie a été marquée par cette émouvante remontée de la voie sacrée par le général d'armée (2s) Michel Guignon, accompagné de l'adjudant (er) Berthold Vossler et du caporal-chef Sully Laplagne. Elle l'a également été par la présence de tous nos emblèmes qui ont superbement défi lé pour cet instant inoubliable. L'Histoire était également au rendez-vous, avec l'inauguration du nouveau musée par monsieur Jean Yves Le Drian, ministre de la Défense, accompagné du général d'armée Bertrand Ract-Madoux, chef d'état-major de l'armée de Terre. En moins de 48 heures près de trois mille visiteurs ont pu y pénétrer, par petits groupes, pour découvrir ce nouvel univers. Certes, il y a encore du travail, notamment pour la société qui a mené les travaux car les bâtiments n'ont pas encore été livrés au service infrastructure de la Défense. Cette étape permettra ensuite d'ouvrir le musée au grand public.
Pour autant, avant de commencer à accueillir librement les visiteurs, le musée du légionnaire a d'ores et déjà repris son rôle essentiel dans le cursus du légionnaire pour lequel il est l'alpha et l'omega, le point de départ de son aventure dans nos rangs. C'est également là que s'achève son parcours avant de franchir une dernière fois le portail du quartier Viénot.
Ainsi, la Légion étrangère a retrouvé sa salle d'honneur, espace majestueux qui permet l'accès à une crypte rénovée. Les emblèmes y sont mis en valeur en dessous des plaques sur lesquelles sont inscrits les noms des 904 officiers tombés avec nos 36 000 légionnaires morts pour la France. C'est dans ce cadre chargé d'émotion que les jeunes légionnaires vont recevoir leur premier contrat d'engagement.
De même, ces engagés volontaires formés au 4e RE passent au musée avant de rejoindre les régiments des forces. Devenus légionnaires, ils achèvent leur instruction initiale en découvrant l'histoire de la Légion étrangère, devenue leur propre histoire, source de leur nouvelle et légitime fierté. C'est une étape essentielle dans leur éducation et leur intégration, celle du renforcement de leur identité, de leur entrée dans une famille qu'ils ont librement choisi de servir avec Honneur et Fidélité.
C'est encore dans la salle d'honneur que d'autres viendront se recueillir au terme de leur carrière dans nos rangs et recevoir leur certifi cat de bonne conduite bien mérité, avant de rejoindre la cohorte des anciens légionnaires. Et une dernière visite du musée leur permettra de revivre des moments forts et de mesurer qu'ils ont, chacun à leur manière, contribué à écrire de belles pages de l'histoire de la Légion étrangère.
Ce projet lancé il y a une dizaine d'années voit enfin le jour. Nous pouvons en être fiers. De nombreux amis nous ont aidés à le financer, mais n'oublions pas que le premier acteur, le premier apport financier aura été celui de la communauté légionnaire.
Général Christophe de Saint Chamas,
commandant la Légion étrangère
Source : Képi Blanc magazine
Crédit : Légion étrangère
Illusion d’optique ?
Comme il fallait s’y attendre, le Livre blanc qui vient de paraître affiche une nouvelle réduction des capacités militaires dont disposera notre pays dans les années à venir.
Ce sont une rupture et un risque majeurs qui ne doivent pas passer inaperçus.
Dans moins d’une décennie, la France pourra-t-elle encore garantir son indépendance et son intégrité territoriale, assurer seule sa défense, protéger sa population sur son sol et ses ressortissants à l’étranger, maintenir son statut de puissance à l’ONU, dans l’OTAN ou même en Europe ? Rien n’est moins sûr.
L’armée sacrifiée
Les militaires d’active, comme les anciens qui connaissent et comprennent les réalités opérationnelles, ou encore le nombre croissant de Français qui sont de plus en plus conscients des menaces intérieures et extérieures, ne sont pas dupes de l’artifice qu’a constitué la rédaction du Livre blanc.
Ils constatent que le monde s’arme, que l’instabilité au sud de la Méditerranée se développe, que la violence n’a pas de frontière, et que l’Europe de la Défense n’existe pas.
C’est sans doute pour ces raisons que les élus de la Nation ont déclaré qu’il ne fallait pas réduire le budget de la Défense déjà jugé « juste insuffisant ». Le faire entraînerait à leurs yeux une rupture irréversible de notre outil de défense qui ferait glisser notre pays dans une situation de vulnérabilité immédiate, de dépendance stratégique inacceptable et d’abandon de toute politique d’influence au niveau mondial.
Notre engagement militaire au Mali a d’ailleurs confirmé que la crédibilité internationale de la France et sa position de leader stratégique en Europe reposent d’abord sur sa capacité militaire à évaluer une situation, à décider et à agir, très rapidement si nécessaire, en toute indépendance.
L’armée silencieuse
Mais au-delà des réductions de budget et de format, c’est la présence de l’armée dans la Nation qui s’estompe au point de disparaître. Or comment un pays peut-il maintenir, voire renforcer son esprit de défense et sa résilience en cas de crise si la population ne connaît plus l’armée et ne voit plus ses militaires que le 14 juillet.
Déjà, 40% des départements n’abritent plus de garnison ou de base. Les forces armées, aux maigres effectifs, sont soumises à un tel rythme d’activités – périodes d’entraînement, d’opérations extérieures, de remise en condition et stages multiples - qu’elles sont rarement présentes dans leurs garnisons. L’armée devient invisible aux yeux des citoyens.
Plus encore elle est inaudible. La grande muette n’a jamais porté aussi bien son nom.
Comment se fait-il que le chef d’état-major des armées, qui commande 250 000 hommes dont 5 000 engagés dans une opération audacieuse, n’ait jamais été l’invité du 20h de TF1 ou de France 2 pour expliquer aux Français le déroulement de l’opération Serval ?
Pourtant le succès de cette opération remarquablement conçue par l’état-major des armées, conduite par des chefs militaires de grande valeur et réalisée sur le terrain par des soldats aguerris, revient aux seules armées et non à un cabinet ministériel, fût-il de la Défense !
Il revient donc aux chefs militaires du plus haut niveau de s’adresser aux Français dans les médias. Les civils autant que les militaires ne comprennent plus ce silence. Il en va de la bonne information de nos concitoyens mais aussi de la confiance que la troupe place dans le haut commandement.
Qui peut et doit parler de Serval et des autres opérations que conduit partout dans le monde l’armée française, mieux que ceux qui en assurent le commandement effectif ?
Enfin, alors que l’armée est perçue comme l’une des rares institutions régaliennes en qui les Français ont confiance, et au moment où les états-majors démontrent leur efficacité grâce leur capacité d’adaptation, d’innovation et de décision, des études sont menées au sein du ministère de la Défense pour transférer des responsabilités assumées à ce jour par des officiers généraux à des technocrates sans expérience opérationnelle.
En quoi ces transferts de responsabilités se justifient-ils ? Quelle efficacité accrue peut-on en attendre alors que le système Louvois (système informatique assurant la rémunération des militaires), piloté par des contrôleurs des armées, n’est toujours pas opérationnel et sans doute pas prêt de l’être ?
Ne s’agit-il pas en fait de marginaliser l’armée dans la Nation et de réduire la place des militaires dans la société française?
Le combat de l’ASAF
L’ASAF croit que l’armée demeure l’élément central de l’Etat dont la Défense est le premier devoir, et qu’elle constitue une dimension essentielle de l’identité de la Nation. Elle estime que soutenir l’armée aujourd’hui, c’est servir la France et garantir son avenir. C’est pourquoi elle a décidé de s’opposer en dénonçant les dérives qui affaiblissent nos armées.
Elle demande aux élus de la Nation, comme le souhaite d’ailleurs aujourd’hui une majorité de Français, de refuser les abandons annoncés, et de placer l’intérêt supérieur du pays qui s’inscrit dans le long terme avant la seule logique financière et les calculs politiques de court terme.
L’ASAF, en faisant connaître leurs déclarations et leurs votes, soutiendra les élus courageux mais dénoncera avec vigueur ceux qui se refuseraient par lâcheté à préserver l’outil de défense.
Rédaction de l’ASAF - (www.asafrance.fr)