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Présentation

  • : Le blog de l'Amicale des Anciens de la Légion Etrangère d'Indre-et-Loire
  • : Ce blog présente toutes les activités de l'Amicale. Vous êtes invités à transmettre vos textes et photos pour enrichir ce blog soit en contactant le Président soit en écrivant à zeraldavert@gmail.com
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Profil

  • AALE 37
  • Pierre LORAILLER 
- Ancien Caporal au 1er R E P et de la Police Militaire à SIDI BEL ABBES 
- Président de l’AALE d’Indre et Loire depuis le 01/01/2003 
- Délégué AALP Région Centre.
  • Pierre LORAILLER - Ancien Caporal au 1er R E P et de la Police Militaire à SIDI BEL ABBES - Président de l’AALE d’Indre et Loire depuis le 01/01/2003 - Délégué AALP Région Centre.

A.A.L.E. 37

Buts : Entretenir et développer les sentiments de camaraderie et de solidarité qui caractérisent la Légion Etrangère.

Pérenniser le souvenir du Combat de Camerone.

 

Président :

LORAILLER Pierre

Mail : zeraldavert@gmail.com

 

Composition du bureau directeur :

1er Vice-Président : SCHULLER Pierre

2e Vice-Président : Colonel FUSALBA Thierry

Secrétaire et Trésorière : THERET Nadine

 

Président d’Honneur : Général de Brigade (2S) BREUILLE Eric (Ancien Chef de Corps du 1er REG)

 

Administrateurs :  

LEBIGRE Yannick

THERMEAU Jean-Claude

 

Contrôleur aux Comptes :

BERGEOT Dominique

 

Porte-drapeaux :

BENYAHIA Hikmat

GAUTIER Dominique

 

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Musique

12 janvier 2014 7 12 /01 /janvier /2014 11:53

 

Vous avez dit année pleine ? C’est sans aucun doute ce que l’on retiendra de cette année 2013 pour la Légion étrangère. Lors de ma visite de Noël dans les régiments l’année dernière, j’avais rencontré de nombreux légionnaires désireux de vivre une année d’engagement opérationnel. Ils regrettaient de ne pas avoir de perspectives immédiates de départ en opérations. En effet, l’an dernier à cette période, peu d’engagements s’annonçaient pour les régiments. C’était oublier que la situation internationale demeure instable et que les crises se règlent rarement sans intervention au sol, pour neutraliser l’action de rebelles, redonner la confiance aux populations, épauler une armée fragilisée. Et les faits sont têtus.

 

L’année a pourtant bien débuté, avec le départ sur alerte du 2e REP, un saut opérationnel sur Tombouctou, avant des combats particulièrement intenses et exigeants. Et lors de sa visite au 4e RE, fi n octobre le ministre de la Défense a souligné avec conviction que sa rencontre avec les légionnaires du 2e REP au nord du Mali, restait un des moments les plus forts depuis sa prise de fonctions !

 

Le 2e REI a également été engagé, renforcé d’unités du 1er REC et de sapeurs du 1er REG. Et dans le même temps, le 1er REC formait l’ossature de la force Licorne en Côte d’Ivoire. Quant au 2e REG, il se prépare pour des départs en 2014. Toutes ces projections ont été facilitées par les structures de la Maison mère qui ont contribué à l’engagement des unités dans de bonnes conditions, avec un esprit de service toujours renouvelé.

 

Comme on pouvait s’en douter, l’entraînement exigeant que s’imposent nos régiments porte ses fruits. Les légionnaires ont affronté la chaleur, la fatigue, l’altitude, le poids de leurs équipements, la tension du combat de rencontre, avec une maîtrise du feu et une capacité de manœuvre dont l’armée de Terre et les Français sont particulièrement fiers.

 

Cet engagement opérationnel a précédé ou suivi notre rendez-vous des 150 ans du combat de Camerone. Tous les emblèmes ont été rassemblés au quartier Viénot pour la traditionnelle cérémonie sur la Voie sacrée. Les manifestations ont été nombreuses pour marquer l’événement : ouvrages, reportages, objets souvenirs, disque d’or… Et le 14 Juillet a eu un éclat tout particulier avec le défi lé de sept emblèmes sur les Champs- Élysées. Parmi eux, le 2e REP, le 1er REC et le 2e REG portaient une croix de la Valeur militaire avec palme reçue récemment pour leur engagement dans les opérations passées.

 

Et, au moment où la Légion se préparait à honorer ses morts, comme chaque année au début du mois de novembre, le ministre de la Défense s’associait à notre démarche de façon bien singulière. C’est à Camerone de Teredas au Mexique, devant le mémorial rendant hommage au courage des combattants du 30 avril 1863, qu’il a témoigné son attachement à la Légion étrangère.

 

Tous ces événements ne peuvent occulter les mesures organiques annoncées pour 2014. La Légion étrangère y contribuera lourdement. Après l’annonce de la restructuration du 1er Régiment étranger de cavalerie qui perdra un escadron avant de quitter la garnison d’Orange qu’elle aime tant, le 2e Régiment étranger d’infanterie devra à son tour rouler le fanion d’une compagnie. Il sera aligné sur le même format que les autres régiments d’infanterie, lorsque ses effectifs auront diminué de plus de 160 légionnaires.

 

L’année s’achèvera après un rendez-vous essentiel : dans quelques jours, la Légion étrangère va se retrouver, quelles que soient les missions, opérations ou alertes, pour marquer Noël, cette fête de famille irremplaçable. Tournois sportifs, concours de crèches et camaraderie seront au rendez-vous pour renforcer la cohésion.

 

Celle-ci se construit jour après jour. Elle est le fruit d’un mode de vie qui incite chacun d’entre nous à se surpasser dans les épreuves, avec fierté, pour la Légion étrangère.

 

Comme chaque année, cadres et légionnaires partageront cette soirée de cohésion festive. Ils accueilleront les plus jeunes, aussi bien qu’ils l’ont été lors de leur premier Noël. C’est une étape nécessaire et incontournable dans le processus d’accueil et d’intégration des plus jeunes.

 

Le 24 décembre au soir, je partagerai cette soirée avec les légionnaires du 1er RE. Et j’aurai une pensée particulière pour tous ceux qui sont de service, en mission, en opération ou sur un lit d’hôpital. J’espère que ce soir-là, aucun légionnaire n’aura été oublié.

 

Bonne fête de Noël 2013 !

 

Le général de division Christophe de Saint Chamas
Commandant la Légion étrangère



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12 janvier 2014 7 12 /01 /janvier /2014 11:46
Pour cette nouvelle année 2014, 90 Enquêtes, le magazine qui vous plonge au coeur de l'action, commence fort avec 8 semaine d'immersion dans la Légion. 

 

L'équipe de l'émission a suivi l'entraînement des légionnaires dans le stage le plus difficile de l'armée. Tous volontaires, ces 24 stagiaires de 20 à 30 ans sont des soldats issus de la Légion étrangère. Ils sont prêts à tout pour décrocher le brevet de «moniteur forêt», qui valide huit semaines de stage de survie dans la jungle guyanaise. En quasi autonomie, ils doivent boire l'eau des rivières sans tomber malade, apprendre à se nourrir avec des végétaux, construire des pièges pour attraper des animaux sauvages, ou encore grimper aux arbres. Après leur stage, ils s'infiltrent au contact des trafiquants d'or. Les orpailleurs illégaux, armés et très organisés, pillent les sous-sols de Guyane, détruisent la forêt et polluent les sols.

 

C'est à leurs côtés que vous allez découvrir leur réalité, partager leur quotidien. L'immersion est totale!

 

Et à l'occasion de ce document inédit et exceptionnel, Carole Rousseau vous recevra dans un nouveau décor.

 

Rendez-vous le mardi 14 Janvier à 20h45 pour une grande soirée d'action et d'investigation sur TMC.

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12 janvier 2014 7 12 /01 /janvier /2014 11:29

Le général de brigade Patrice PAULET a pris le commandement de l'ENSOA le 1er août 2013.

Le général commandant l'ENSOA Biographie du COMENSOA (pdf - 16 Ko)


Origine : Saint-Cyrien
(promotion « Grande armée » 1981-1983)



Décorations :
  • Officier de la légion d’honneur
  • Commandeur de l’ordre national du mérite
  • Trois citations dont deux avec attribution de la croix de la valeur militaire


Né en 1960, Saint-Cyrien de la promotion « Grande armée » de 1981 à 1983, il choisit l’infanterie.

 

L’essentiel de sa carrière opérationnelle s’est déroulée dans les unités de la légion étrangère et plus particulièrement au 2e régiment étranger de parachutistes à Calvi où il sert successivement en qualité de chef de section, officier adjoint et commandant de compagnie.

 

Affecté par la suite à la sous-direction des bureaux du cabinet du ministre de la défense, il sert en qualité d’officier rédacteur.

 

En septembre 1995, il rejoint le cours supérieur d’état-major puis le collège interarmées de défense en septembre 1996. En 1997, il obtient le brevet d’études militaires supérieures.

 

A la sortie du collège interarmées de défense, il rejoint à nouveau le 2e régiment étranger de parachutistes à Calvi où il occupe pendant trois ans la fonction de chef du bureau opération instruction.

 

Le 1er août 2000, il est affecté à l’état-major de l’armée de terre à Paris au sein du bureau de conception des systèmes de forces en tant qu’officier chargé d’études capacitaires internes à l’armée de terre, en interarmées et interministériel.

 

En juillet 2004, il prend le commandement du 2e régiment étranger de parachutistes jusqu’au 21 juillet 2006 et prend part à la tête de son régiment à deux opérations en République de Côte d’Ivoire.

 

Affecté au poste de chef d’état-major de la 11e brigade parachutiste de juillet 2006 à août 2008, il sert notamment comme chef d'état-major de la Task force multinationale Nord au Kosovo de septembre 2006 à janvier 2007.

 

En août 2008, il est affecté au centre de planification et de conduite des opérations de l’état-major des armées où il sert pendant deux années comme adjoint terre, puis en août 2010 comme adjoint conduite et chef du J3.

 

Nommé général de brigade le 1er août 2011, il prend le commandement de la 11e brigade parachutiste. Il occupe également les fonctions de délégué militaire départemental de la Haute-Garonne et de commandant d'armes de la garnison interarmées de Toulouse.

 

Le 1er août 2013, il prend le commandement de l’Ecole nationale des sous-officiers d’active. Il occupe également à cette date les fonctions de délégué militaire départemental des Deux-Sèvres et d’autorité immédiatement supérieure du Centre national d’entraînement commando – 1er Choc.

 

Le 9 septembre 2013, il est désigné, en complément de ses fonctions, pour exercer les fonctions de commandant de la base de défense de Poitiers – Saint-Maixent.

 

Le général Patrice PAULET est officier de la légion d’honneur, commandeur de l'ordre national du mérite et titulaire de trois citations dont deux avec attribution de la croix de la valeur militaire.

 

Il est marié et père de 3 enfants.

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12 janvier 2014 7 12 /01 /janvier /2014 11:25

Madame, monsieur,

Veuillez trouver ci-dessous la première lettre mensuelle de l’ASAF pour l’année 2014. Elle est consacrée à l’engagement militaire de la France en République Centrafricaine.
Cette opération, lancée avec de faibles effectifs dans une situation très complexe, pose notamment la question de sa finalité.  Celle-ci doit être clairement expliquée aux Français afin qu’ils soutiennent leur armée. Cet engagement doit servir les intérêts supérieurs de la Nation, qui seuls peuvent justifier les sacrifices demandés à  nos soldats.

Par ailleurs, alors que la France se trouve dans une situation financière difficile, il est rassurant de constater que plus des 2/3 des Français (69%) estiment que le budget de la Défense doit être maintenu ou accru (dernier sondage IPSOS).

Belle année 2014 pour vous, vos familles ainsi que pour notre armée.
Pour ceux qui ne sont pas encore adhérents, je souhaite vous compter prochainement parmi les membres de l’ASAF.

Bien cordialement
Henri Pinard Legry
Président de l’ASAF

LETTRE 14 / 01 :

S’engager en RCA : raisons et buts

 

 

 La RCA et ses prédateurs
Le 5 décembre 2013, le président de la République, chef des armées, engage les forces françaises dans l’opération « Sangaris » en République centrafricaine.
Depuis le mois de mars une « milice islamiste soudano-tchadienne » venue du nord, renforcée par des « coupeurs de route » centrafricains, s’est emparée d’un Etat failli et a installé un  gouvernement fantoche dans sa capitale Bangui.
Depuis mars ce ne furent que violences et pillages dans ce pays de 4,5 millions d’habitants, parmi les plus pauvres du monde, situé au cœur de l’Afrique et dont la superficie est égale à celle de la France métropolitaine plus celle du Bénélux.

 

 

Une intervention tardive
On peut s’interroger sur les raisons pour lesquelles la communauté internationale, avec une force interafricaine présente sur place depuis des années et soutenue par la France à l’aide d’un  détachement militaire stationné près de Bangui, a laissé la situation se dégrader?
Notre pays savait qu’il lui reviendrait d’intervenir, comme nous l’avons fait une dizaine de fois en 50 ans, mais qu’il serait d’autant plus difficile de le faire au moindre coût, au fur et à mesure que le temps passait.
Peut-on croire que nos responsables ont décidé l’intervention dans l’urgence alors que la situation se dégradait sous leurs yeux depuis des mois? En fait la France s’est engagée en RCA parce qu’elle ne pouvait plus rester les bras croisés devant un tel déchaînement de violence. 
C’est donc essentiellement pour des raisons politico- médiatiques qu’il a été décidé d’agir. Intervenir plus tôt eût été à la fois moins coûteux et plus efficace sur un plan opérationnel et aurait évité de nombreuses victimes. Nos décideurs connaissaient l’évolution dramatique de la situation.

 

 

Des moyens d’intervention insuffisants
En intervenant aussi tard, dans un pays qui basculait dans la guerre civile et dans lequel se multipliaient les massacres, comment pouvait-on croire qu’il était possible de rétablir rapidement une situation aussi explosive avec 1 600 hommes et quelques rares hélicoptères et avions ?
Pourquoi n’avoir pas engagé une force  plus importante compte tenu de la situation ? En effet, les sélékas, arrivés en mars à Bangui à 800, s’étaient fortement renforcés en décembre et étaient semble-t-il plus de 5 000 répartis sur l’ensemble de la RCA !
La raison en est-elle une insuffisance de moyens disponibles, - nous avons encore plus de 2 500 militaires au Mali (au lieu de 1 000 prévus) -, ou bien est-ce-un choix délibéré compte tenu de l’objectif visé par la France ?

 

 

Quelle mission pour quelle politique ?
Souhaitons que ce soit bien parce qu’elle estimait que ses intérêts stratégiques étaient menacés que la France est intervenue militairement après avoir reçu la « bénédiction » de l’ONU. Il serait en effet difficilement compréhensible  que nos responsables politiques l’aient décidé pour une autre raison. Le sacrifice de jeunes soldats français ne peut être justifié que pour servir les intérêts supérieurs de la Nation.
Il serait d’ailleurs très grave pour la France et pour les 200 000 Français vivant en Afrique subsaharienne que la RCA, véritable clef de voûte de l’Afrique centrale, soit dépecée et devienne un foyer d’instabilité, d’extrémisme, qui gagnerait toute la zone et contribuerait à renforcer un courant d’immigration massive vers l’Europe. Il est donc de notre intérêt, même à long terme, que ce pays soit stabilisé et mis en valeur tant sur le plan agricole que minier.

 

 

Expliquer notre engagement aux Français
Dans une telle perspective, il appartient aux responsables politiques français d’expliquer la mission confiée à nos forces armées et la politique que notre pays entend mener à l’avenir en Afrique subsaharienne. Notons au passage que, dans ces opérations, nos soldats sont les moteurs souvent uniques  des tentatives de réconciliation sur le terrain entre les protagonistes et que ce rôle dépasse largement le « cœur de métier » dans lequel la classe politique actuelle souhaite les confiner !
Il faut dire à nos concitoyens que nos forces sont présentes en Afrique pour longtemps car ce continent est au cœur de notre zone d’intérêt stratégique et que l’on ne doit pas attendre de miracles de la part des forces africaines engagées à nos côtés.
Dire les choses clairement est une condition essentielle pour que les Français comprennent et soutiennent leurs soldats.
C’est aussi la moindre des choses que les soldats qui acceptent de se sacrifier à 5 000 km de chez eux, en pays étranger, connaissent les raisons majeures pour lesquelles ils se battent.
Nous voulons croire que leur engagement est ordonné  au seul service des intérêts supérieurs de la France.

 

LA REDACTION

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29 décembre 2013 7 29 /12 /décembre /2013 14:51

Chers Camarades, chers Anciens,

 

A l'aube de la nouvelle année 2014, l'équipe de la FSALE, modeste par son effectif mais éminente par son fort esprit de cohésion, se joint à moi pour vous assurer de ses meilleurs voeux pour vous-même et à tous ceux qui vous sont chers.

 

Que cette nouvelle année vous permette de réaliser les projets qui vous tiennent à coeur et vous apporte joie, sérénité et réussite.

 

En ce moment de fraternité de la famille légionnaire, il me parait à propos de rappeler ici les buts majeurs que nous affichons tous :

- venir en aide à nos camarades en difficulté morale ou matérielle.

- défendre les intérêts des anciens légionnaires et le patrimoine d'honneur de la Légion étrangère.

 

Sachons garder ensemble l'élan et l'enthousiasme de nos jeunes années sous le fanion vert et rouge !

 

Soyez assuré de mon total dévouement à l'Institution et à la Fédération.

 

Général de division (2s) Rémy GAUSSERÈS - Président de la FSALE

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29 décembre 2013 7 29 /12 /décembre /2013 14:49

 

Noël est une fête importante à la Légion Etrangère.  Tous les légionnaires, cadres et hommes de troupe, passent et fêtent Noël ensemble telle une famille. Mais ce n’est pas tout, le concours des crèches de Noël fait partie de la tradition qui se perpétue année après année.

 

Les légionnaires créent leur crèches avec du matériel de récupération et font parfois preuve de beaucoup d’imagination pour arriver à de beaux résultats.

 

A Castelnaudary, un « cuistot » a troqué ses ustensiles de cuisine contre des pinceaux pour remettre à neuf le vestiaire avant de commencer les crèches.

 

Pendant ce temps, ses collègues s’organisent en cuisine pour prendre en charge son travail. Bricomarché a donné des palettes en bois que les légionnaires vont transformer.

 

Chaque compagnie fait sa crèche et ce dans tous les régiments que ce soit au Fort de Nogent, Groupement de Recrutement de la Légion Etrangère, à Aubagne, le siège de la Légion ou bien encore sur les théâtres d’opération.

 

Ainsi le colonel à la retraite Joël Padovani raconte à La Dépêche « C’est toujours un moment d’émotion. Mon premier Noël dans la Légion, j’étais à Madagascar, et voir la crèche faite par un légionnaire avec les moyens du bord, ça m’a fait pleurer. »

 

Les crèches doivent représenter Noël et la Légion. Il n’y a aucun prix matériel à la clef mais le concours n’en reste pas moins important et renforce un peu plus la cohésion de ce corps. Le jury est composé de personnes issues de la société civile, religieuse et militaire.

 

Les thèmes des crèches sont donc variés. A Castelnaudary, la crèche des Cadres aura pour thème la Grande Guerre puisqu’on célèbrera en 2014 le centenaire du début de la première guerre mondiale.

 

La compagnie d’engagés volontaires, elle, a choisi les tranchées.  

 

Au fort de Nogent, elle retrace le quotidien d’un soldat. A Aubagne, on retrouve l’évocation de l’Afghanistan avec la représentation d’un poste avancé.

 

On a aussi une représentation de l’institution des invalides de Puyloubier, au pied de la montagne Sainte-Victoire, et encore la jungle guyanaise avec une fusée Ariane V, et enfin le portail d’une caserne à Djibouti. Parfois, les légionnaires font aussi des scénètes vivantes. 

 

Dans une crèche avec une colline d’Indochine et des santons, deux légionnaires jouent l’histoire d’un ancien sur son lit de mort qui raconte sa campagne d’Indochine à son fils.

 

Par-là, les légionnaires rendent hommage aux anciens.  Depuis quelques années, les crèches sont ouvertes au public qui peut venir les visiter.

 

Au Fort de Nogent, elle sera ouverte au public le samedi 4 janvier de 14h à 18h. Hier à Nîmes, les légionnaires ont joué au public des scènes où l’on voit entre autre des militaires peignant des santons pour confectionner leur crèche.

 

Les crèches de la Légion Etrangère ont toujours impressionné ceux qui ont pu les voir.

 

On découvre que ces hommes de guerre peuvent faire preuve d’imagination, de créativité et de sens artistique. Certains ont parfois un vrai talent. C’est un des moyens d’intégration de la Légion qui inculque par là un esprit de famille et de débrouillardise.

 

Quelque soit la nationalité ou la religion, aucun légionnaire ne déroge à la tradition et tous y mettent beaucoup de fierté !

 

Source : Medias-presse infos

Infos FSALE
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19 décembre 2013 4 19 /12 /décembre /2013 19:08

L’armée française en danger

 

La vraie menace

En cette période de menaces multiples et d’incertitude croissante, marquée chaque jour par des faits divers violents portés rapidement et massivement à la connaissance des Français, qui s’intéresse et comprend les choix stratégiques en cours concrétisés par celui du vote de la Loi de programmation militaire qui conditionne l’avenir de nos armées et de notre Défense pour la décennie à venir ? Ce ne sont pas les narco-terroristes islamistes, nos ennemis d’aujourd’hui au Mali, qui menacent le plus notre armée ; c’est bien davantage l’absence de vision stratégique, la mise en œuvre de mesures à caractère essentiellement financier de court terme. Notons que ces mesure très technocratiques proviennent souvent d’une méconnaissance, voire parfois un déni, des réalités opérationnelles et des contraintes militaires, par nombre de décideurs. Ce comportement conduit à une baisse régulière de notre effort de Défense et une réduction de près de 25% de nos effectifs en une dizaine d’années (80 000 personnes entre 2007 et 2019).

 

 

Une situation dégradée

Nous savons tous que notre dette (2 000 milliards d’€) et nos difficultés financières d’aujourd’hui sont d’abord la conséquence directe de près de 4 décennies de budget de l’Etat voté en déficit ; que les intérêts annuels de la dette représentent aujourd’hui une fois et demi le budget de la Défense et que la prochaine loi de programmation (2014-2019) poursuivra la réduction de l’effort de Défense de la France (de 1,5% du PIB à 1,3 % au mieux, voire 1,1%) pour tenter de sauver le soldat « Bercy ».
Mais nous savons aussi que le dernier engagement au Mali, avec des moyens pourtant réduits, a confirmé à la fois la remarquable valeur de nos soldats, mais aussi, hélas, les lacunes dans certaines capacités essentielles, la vétusté de nombre d’équipements et l’insuffisance de moyens logistiques (avions et camions de transport) pourtant indispensables pour une opération menée dans un pays vaste comme deux fois et demie la France. Nous savons, depuis bien longtemps mais sans trop le dire, peut-être par pudeur, qu’il n’y a plus de gras dans les armées. Le muscle a été divisé par trois comme le montre la réduction du contrat opérationnel ramené à 15 000 hommes dans le Livre blanc de 2013 par rapport à celui de 1994 qui était de 50 000 hommes.
Nous assistons donc à une mort lente et quasi programmée d’une armée qui assure pourtant deux fonctions existentielles au service de la Nation.

 


L’armée, instrument guerrier

Elle est d’abord une « institution destinée à faire la guerre ». Mais peut-elle le rester quand le taux actuel de disponibilité des matériels majeurs (VAB, hélicoptères, frégates,…) est en moyenne de 50%, que le taux d’activité de nos forces sera de 15 à 20% inférieur par rapport aux normes d’entraînement, que nos 14 avions ravitailleurs ont près de 50 ans d’âge et que, vu le rythme de renouvellement de nos hélicoptères de manœuvre, nous serons obligés de conserver des hélicoptères « Puma » au delà de 2025 ; ils auront alors également près d’un demi siècle...
Il faut lire les auditions des chefs d’état-major pour réaliser quel est l’état de paupérisation de nos forces ! Comment dans ces conditions l’armée pourra-elle remplir les multiples missions qui lui sont confiées aujourd’hui ou qui s’imposeront demain à elle ? Si ponctuellement et à une petite échelle, elle se révèle très performante, elle ne sera plus en mesure d’agir de manière autonome, à un niveau significatif et dans la durée. Sait-on que 200 000 ressortissants français vivent en Afrique subsaharienne dans cette immense zone stratégique pour notre pays en raison de l’explosion démographique actuelle, de sa proximité géographique avec l’Europe, de son sous-développement et des innombrables ressources naturelles que son sous-sol recèle ?

 

L’armée, élément central de la Nation

Mais l’armée est tout autant, peut-être même davantage encore, une institution consubstantielle à la Nation. Sans armée, point d’Etat. Elle demeure l’ultime recours en cas de crise. Elle contribue largement à la résilience de notre pays.
Elle développe des valeurs de courage, de discipline, de disponibilité et de camaraderie vitales au combat, qui sont autant de repères pour les Français.
Sa neutralité politique en fait le noyau indiscutable de l’unité nationale ; l’acceptation du sacrifice de ses soldats qu’elle montre chaque jour, exprime mieux que tout la volonté de la France à rester un pays libre et indépendant.
L’armée est l’exemple même d’une institution au service de l’intérêt supérieur de la Nation.

 

Du passé à l’avenir

Ces jeunes soldats de 20 ans, qui acceptent de servir leur pays au prix du sang, ne laissent pas leurs compatriotes indifférents ; les sondages le montrent.
C’est pourquoi, malgré les soucis du quotidien, les Français doivent comprendre que leur armée, ponctionnée et étranglée lentement depuis plus de 30 ans, est en situation de mort annoncée à échéance de 5 à 10 ans. Ils doivent en prendre conscience, manifester leur soutien en toute occasion, dénoncer cette situation dangereuse et exprimer leur refus de ce choix suicidaire auprès de leurs élus.

L’armée est l’émanation et l’expression de la Nation ; elle doit donc demeurer dans le cœur de la Nation.
Il importe que la Nation veille à ce qu’elle demeure suffisamment puissante pour garantir une liberté si chèrement acquise il y a un siècle.

LA REDACTION

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14 décembre 2013 6 14 /12 /décembre /2013 13:52
JOYEUX NOEL
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14 décembre 2013 6 14 /12 /décembre /2013 10:03
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12 décembre 2013 4 12 /12 /décembre /2013 11:34

"Mémoire d'hommes..."

 

"L'année Camerone" se termine au Mexique. Début novembre, le général de division Christophe de Saint Chamas, commandant la Légion étrangère, a accompagné le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian au Mexique, dans le cadre d'une visite officielle. Une dernière cérémonie a eu lieu à Camaron de Tejeda sur les lieux même du combat mythique, il y a 150 ans.

 

Cette fin d'année est aussi marquée par les cérémonies commémoratives de l'Armistice à la mémoire de nos grands anciens de la Première Guerre mondiale. L'agenda Légion 2014 n'a pas manqué de vous proposer un thème évocateur à cette occasion : "Des étrangers au service de la liberté dans la Grande guerre". Un hommage particulier est ainsi rendu à ces milliers d'engagés volontaires pour la durée de la guerre (EVDG) qui ont rejoint la Légion étrangère dès 1914 pour défendre un pays qui n'était pas le leur : la France. Certains sont devenus célèbres, comme Blaise Cendrars, aux côtés de grands soldats, le sous-lieutenant Max-Emmanuel Mader et de chefs emblématiques, à l'instar du général Paul-Frédéric Rollet. À tout ces parcours exceptionnels, s'ajoute l'épopée du Régiment de Marche de la Légion étrangère, premier régiment de l'Armée française à recevoir la fourragère aux couleurs de la Médaille militaire, le 30 août 1919.

 

Enfin, Képi blanc propose à ses lecteurs, un nouvel hors-série, "L'uniforme légionnaire en Algérie - 1954-1962". Retour sur l'histoire d'une guerre dont on a peu parlé pendant des années. Plus qu'un catalogue, la rédaction vous offre une rétrospective historique des opérations menées, avec une présentation des régiments Légion de l'époque, des bataillons étrangers parachutistes aux compagnies sahariennes portées, et des photos de qualité.

 

1863, 1914-1918, 1954-1962, quelles que soient les périodes, Képi blanc aura salué ainsi en 2013, la mémoire de ces hommes qui ont tout donné pour la Légion, pour la patrie, pour notre pays. "Aux légionnaires..."


 

Chapeau Mariusz !

Notre responsable abonnement, monsieur Mariusz Nowakowski a été primé le 5 octobre dernier par l'association des membres de la Légion d'honneur décorés au péril de leur vie qui lui a remis son "Prix de la fidélité patriotique". Premier légionnaire naturalisé "par le sang versé" suite à ses blessures subies à Sarajevo en 1993. À la réception de ce prix, Mariusz Nowakowski a déclaré : "J'aime mon pays, j'aime la France".

La rédaction de KB salue notre camarade pour ce prix.

 

Bonne lecture à tous.

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