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Présentation

  • : Le blog de l'Amicale des Anciens de la Légion Etrangère d'Indre-et-Loire
  • : Ce blog présente toutes les activités de l'Amicale. Vous êtes invités à transmettre vos textes et photos pour enrichir ce blog soit en contactant le Président soit en écrivant à zeraldavert@gmail.com
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Profil

  • AALE 37
  • Pierre LORAILLER 
- Ancien Caporal au 1er R E P et de la Police Militaire à SIDI BEL ABBES 
- Président de l’AALE d’Indre et Loire depuis le 01/01/2003 
- Délégué AALP Région Centre.
  • Pierre LORAILLER - Ancien Caporal au 1er R E P et de la Police Militaire à SIDI BEL ABBES - Président de l’AALE d’Indre et Loire depuis le 01/01/2003 - Délégué AALP Région Centre.

A.A.L.E. 37

Buts : Entretenir et développer les sentiments de camaraderie et de solidarité qui caractérisent la Légion Etrangère.

Pérenniser le souvenir du Combat de Camerone.

 

Président :

LORAILLER Pierre

Mail : zeraldavert@gmail.com

 

Composition du bureau directeur :

1er Vice-Président : SCHULLER Pierre

2e Vice-Président : Colonel FUSALBA Thierry

Secrétaire et Trésorière : THERET Nadine

 

Président d’Honneur : Général de Brigade (2S) BREUILLE Eric (Ancien Chef de Corps du 1er REG)

 

Administrateurs :  

LEBIGRE Yannick

THERMEAU Jean-Claude

 

Contrôleur aux Comptes :

BERGEOT Dominique

 

Porte-drapeaux :

BENYAHIA Hikmat

GAUTIER Dominique

 

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Musique

4 mai 2014 7 04 /05 /mai /2014 10:12

Un 151e anniversaire princier

Ce mercredi 30 avril s'est déroulée au sein du quartier Viénot la commémoration par la Légion étrangère du 151e anniversaire du combat de Camerone. Une cérémonie marquée notamment par la présence du prince Albert II de Monaco, dont l'arrière grand-père avait rejoint les rangs de la Légion en 1914.

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4 mai 2014 7 04 /05 /mai /2014 08:32

La prise d'armes de Camerone était présidée par le général d’armée Bertrand Ract Madoux, chef d’état-major de l’armée de Terre. Il était accompagné de neuf chefs d’état-major de l’armée de terre de pays étrangers.

Le 30 avril 2014, la Légion étrangère a commémoré le 151e anniversaire du combat de Camerone.
Il y a 151 ans en effet, soixante-cinq de nos frères d’armes écrivaient à Camerone, dans un combat héroïque, une des plus belles pages de l’histoire de la Légion étrangère.
Ces légionnaires étaient, pour la plupart, des étrangers venus volontairement servir la France. Pour elle, ils étaient prêts à sacrifier leur vie. Ils en avaient fait le serment. Et, ce serment, ils l’ont tenu. En août 1914, d’autres étrangers se mettent spontanément au service de la France, en s’engageant pour la durée de la guerre. Eux aussi ont tenu serment. Par leur engagement et leur sacrifice, ils sont entrés dans l’histoire de la Légion étrangère et de la France.
Un siècle après le déclenchement de la Grande guerre, c’est à ces étrangers venus s’engager dans le camp de la liberté, que la Légion étrangère veut rendre un hommage tout particulier.

Sur la place d’armes étaient présents :

  • la Musique de la Légion étrangère, suivie de deux compagnies du 1er Régiment étranger, ainsi que le 1er escadron du 1er Régiment étranger de cavalerie ;
  • Les drapeaux des amicales des anciens de la Légion étrangère et des anciens combattants de la région ;
  • Les délégations de l’Institution des invalides de la Légion étrangère de Puyloubier et de la Maison du légionnaire d’Auriol ;
  • Une délégation de l’escadron La Fayette, aux ordres du capitaine Galibert. L’histoire de cette unité de l’armée de l’Air est directement liée à celle de la Légion. En effet, au cours de la 1ère Guerre mondiale, de nombreux volontaires d’origine américaine, se sont engagés pour la durée de la guerre au titre de la Légion étrangère et ont servi comme pilotes dans cette escadrille ;
  • Un détachement de la Compagnie des carabiniers de SAS le Prince Albert II de Monaco aux ordres du lieutenant-colonel Rebaudengo, chef de corps des carabiniers du Prince.

Enfin, la Légion étrangère a eu l’immense fierté d’accueillir un invité d’honneur bien particulier : Son Altesse Sérénissime le Prince Albert II de Monaco, afin d’exprimer la relation historique qui lie la principauté à la Légion étrangère, en souvenir de l’engagement du prince Louis II de Monaco en 1914, pour toute la durée de la Grande Guerre.

En 1914, le Prince Louis II de Monaco avait rejoint les rangs de la Légion. Il s’était ainsi uni à l’action désintéressée de milliers d’étrangers, venus spontanément se mettre au service du camp de la Liberté. En 1931, le prince Louis II, avait présidé, aux côtés du général Franchet d’Esperey, la cérémonie commémorative du centenaire de la Légion étrangère et l’inauguration du monument aux morts à Sidi-bel-Abbès.
Ce monument est la pièce centrale du quartier. Il a été déplacé au moment où la Légion a quitté Sidi-bel-Abbès.

En 1947, à l’occasion du 25e anniversaire de son règne, le Prince Louis II de Monaco fut nommé « sergent-chef honoraire », distinction unique dans l’honorariat de la Légion étrangère. A cette même occasion, la principauté de Monaco avait été élevée à la distinction de « Légionnaire de 1ère classe d’honneur ». La présence de Son Altesse Sérénissime le Prince Albert II, a conféré à cette cérémonie une dimension symbolique et émotionnelle toute particulière.

La main de bois du Capitaine Danjou était portée par le lieutenant-colonel Zlatko Sabljic, directeur de la Maison du Légionnaire d’Auriol. Il était accompagné du major en retraite Cristobal Ponce Y Navarro, président de l’amicale des anciens de la Légion étrangère du Vaucluse, et du légionnaire en retraite Joaquim Cabrita Da Silva, pensionnaire de la Maison du Légionnaire d’Auriol.
Tout trois ont remonté la Voie sacrée, entourés des pionniers du 1er Régiment étranger.

Le récit du combat de Camerone par le lieutenant Lavalle fut un moment solennel empreint d'émotion et de recueillement.

Afin de donner un dernier éclat tout particulier à cette année marquée par le centenaire du déclenchement de la Grande Guerre, et de ces étrangers qui ont choisi de combattre dans le camp de la liberté, deux Mirage 2000N de l’escadron La Fayette ont défilé derrière la patrouille de France, pour lancer le défilé à pied qui a clos cette commémoration de Camerone 2014.

Pour vivre ou revivre l’ambiance de la cérémonie, le CD officiel des photographies de Camerone 2014 est en vente au prix de 5 € port compris. Pour le recevoir, envoyer vos coordonnées complètes et votre règlement, par chèque à l’ordre du FELE, à l’adresse suivante : Képi blanc magazine, BP 78, 13673 Aubagne CEDEX.

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3 mai 2014 6 03 /05 /mai /2014 18:18

De 1945 à 1954, plusieurs centaines de milliers d’hommes ont combattu en Indochine sous les couleurs françaises. Leurs correspondances personnelles, seul lien avec leurs proches, donnent aujourd’hui une vision renouvelée de cette guerre. Ces fils, ces fiancés, ces maris, ces frères confient leurs impressions, leurs sentiments, leurs désillusions. Parmi eux, le lieutenant Lucien Le Boudec, ancien résistant, avait emporté une caméra amateur jusqu’à Diên Biên Phu et livre, en plus de ses lettres, des images exclusives. L’aspirant Yves Arbellot, les lieutenants Chaumont Guitry et de Lattre de Tassigny, tous trois morts pour la France en Indochine, ont eux aussi livré une abondante correspondance, tout comme Pierre-Alban Thomas, officier militant communiste, qui dévoile ses carnets.

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2 mai 2014 5 02 /05 /mai /2014 10:34

02/05/2014

Le colonel Hedin, qui part à la retraite, a été décoré de l'ordre national du Mérite par le général Georgelin. - (Photos NR Hugues Le Guellec)
 
Le colonel Bruno Frémin du Sartel a pris son commandement mercredi. - (Photos NR Hugues Le Guellec)

Une prise d'armes a eu lieu mercredi matin à la caserne du boulevard de la Liberté pour le départ du colonel Hedin, commandant de la direction des ressources humaines (DRH), et la prise de commandement par un Tourangeau, le colonel Bruno Frémin du Sartel.
Il est le frère du vicaire général, le père du Sartel, et a deux autres frères dans la région, l'un agriculteur à Céré-la-Ronde et l'autre chef d'entreprise. Tours correspond à son 3e temps de commandement.
Officier de cavalerie, il a commandé un groupe de chars Leclerc dans le sud de la France. Il a créé et dirigé, pendant trois ans, la base de défense à Saint-Maixent (Deux-Sèvres) dont dépendaient quatre départements.
Durant sa carrière, ce fils de paysan engagé en 1980 est aussi passé par la Légion étrangère (1er REC) Orange (Vaucluse) et Djibouti. Il remplace donc le colonel Hedin, parti à la retraite après 35 ans dans l'armée au sein de laquelle il était entré en 1978 comme aspirant du contingent.
Après l'école militaire interarmes, il a choisi l'infanterie puis est parti en Allemagne, à Soissons (Aisne), à Montpellier (Hérault), à Rouen (Seine-Maritime) et à Mutzig (Bas-Rhin). En opération, il a effectué des séjours en République centrafricaine, en ex-Yougoslavie, deux fois au Kosovo et une fois en Croatie.
En 2010, il s'est occupé du déménagement de la DRH de l'armée de terre de Paris à Tours. A l'occasion de son départ, il a reçu l'ordre national du Mérite (ONM) des mains du général Georgelin, grand chancellier de l'ONM, ancien chef d'état-major des armées.

Deux autres personnes ont aussi été décorées de l'ONM : le colonel Caiazzo et le lieutenant-colonel Leterrier. La médaille militaire a été décernée aux majors Sordet et Lucas et aux adjudants-chefs Leboulche et Doutord.

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1 mai 2014 4 01 /05 /mai /2014 18:00

À l'occasion du soixantième anniversaire de la bataille de Dien Bien Phu, Geneviève de Galard, alors convoyeuse de l'armée de l'air, revient sur cet épisode tragique de la guerre d'Indochine.

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1 mai 2014 4 01 /05 /mai /2014 17:46

L'AALE 37 était invitée par l'AALE 49 présidée par Monsieur Jean-Yves Durand pour la cérémonie de Camerone qui a eu lieu le mercredi 30 avril. Francis Berthe, Vice-Président et Dominique Spegagne, Porte-drapeau représentaient l'AALE 37.

Cérémonie de Camerone de l'AALE 49
Cérémonie de Camerone de l'AALE 49
Cérémonie de Camerone de l'AALE 49
Cérémonie de Camerone de l'AALE 49
Cérémonie de Camerone de l'AALE 49
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1 mai 2014 4 01 /05 /mai /2014 10:21

Aujourd'hui, s'est déroulé le 151ème anniversaire de la commémoration de la bataille de Camérone.


La bataille de Camerone est un combat qui opposa une compagnie de la Légion étrangère aux troupes mexicaines le 30 avril 1863 lors de l'expédition française au Mexique. Soixante-deux soldats de la Légion, assiégés dans un bâtiment d'une hacienda du petit village de Camarón de Tejeda, résistèrent plus d'une journée à l'assaut de 2 000 soldats mexicains. À la fin de la journée, les six légionnaires encore en état de combattre, à court de munitions, chargèrent les troupes mexicaines à la baïonnette.


Camerone est célébré chaque année comme un haut fait de la Légion étrangère, le 30 avril, dans toutes ses unités.

En 1863, pendant l'expédition française au Mexique, l'armée française assiège Puebla. Le 29 avril 1863, un convoi français part du port de Veracruz, chargé de vivres, matériel de siège et de 3 millions de francs en numéraire.


Le colonel Jeanningros, commandant le Régiment étranger, ayant eu des renseignements concernant l'attaque probable du convoi, décide d'envoyer la 3e compagnie explorer les abords de Palo Verde avant l'arrivée du convoi.






Soixante fantassins et trois officiers de la 3e compagnie du Régiment étranger de la Légion étrangère sont donc envoyés à la rencontre du convoi, à l'aube du 30 avril.



La compagnie n'ayant pas d'officiers disponibles (ceux-ci étant atteints par le « vomito negro », la fièvre jaune, comme nombre de membres du corps expéditionnaire), le capitaine Jean Danjou, adjudant-major du régiment, se porte volontaire pour la commander. Le sous-lieutenant Jean Vilain, payeur par intérim du régiment, et le sous-lieutenant Clément Maudet, porte-drapeau, demandent à l'accompagner.


Le colonel mexicain Francisco de Paula Milán, qui commande 6 000 fantassins et 2 000 cavaliers autochtones, averti de leur passage, met ses troupes en branle.

Partie de Chiquihuite vers une heure du matin, la compagnie passe devant le poste de Paso del Macho (Le Pas du mulet), commandé par le capitaine Saussier et poursuit sa route. Après avoir dépassé le groupe de maisons appelé Camarón de Tejeda (55 km à l'ouest de Veracruz), elle arrive à Palo Verde vers sept heures du matin, après avoir parcouru en marche forcée les vingt-quatre kilomètres qui la séparent de sa garnison de départ. Les légionnaires s'arrêtent pour faire le café.

C'est alors qu'ils repèrent les Mexicains. Le capitaine Danjou décide de se replier sur le village. À peine sont-ils arrivés sur les lieux qu'un coup de feu claque, blessant un légionnaire. La colonne dépasse alors le groupe de maisons. C'est à ce moment que les cavaliers du colonel Milán chargent la troupe qui est contrainte de former le carré. La première salve brise la charge et met en fuite les Mexicains.



Après avoir brisé une seconde charge de cavalerie, le capitaine Danjou et ses hommes se réfugient dans l'hacienda, espérant retarder au maximum la tentative de prise du convoi du colonel Milán. Malheureusement, au cours du repli, les deux mules qui transportent les vivres et les munitions, effrayées par le bruit, échappent à leur contrôle et s'enfuient.



Une fois dans l'hacienda, les légionnaires s'empressent de barricader l'enceinte du mieux qu'ils le peuvent. Les Mexicains mettent pieds dans les pièces du rez-de-chaussée et interdisent, dès lors, l'accès à l'étage. Le sergent Morzycki est sur le toit du bâtiment principal pour observer les mouvements de l'ennemi.


Il est déjà dix heures du matin et les hommes du capitaine Danjou, qui n'ont rien mangé depuis la veille commencent à souffrir de la soif et de la chaleur. Un officier mexicain, le capitaine Ramon Laisné somme les Français de se rendre, ce à quoi le capitaine Danjou fait répondre : « Nous avons des cartouches et ne nous rendrons pas ! ». Il fait alors jurer à ses hommes de lutter jusqu’au bout.


Les Mexicains mettent le feu à l’hacienda mais n'osent pas donner l’assaut de manière frontale. Certains, depuis les chambres de l'étage tentent de pénétrer dans la pièce tenue par les légionnaires. Le capitaine Danjou est frappé d'une balle en plein cœur à la mi-journée et c’est au sous-lieutenant Jean Vilain que revient le commandement. Les Mexicains sont alors les seuls maîtres du corps de ferme.
Vers 14 h, c’est au tour du sous-lieutenant Jean Vilain de tomber, frappé en plein front. Le sous-lieutenant Maudet prend alors le commandement.

À 17 h, autour du sous-lieutenant Maudet, il ne reste plus que douze hommes en état de combattre. C'est à ce moment-là que le colonel mexicain rassemble ses hommes et leur dit de quelle honte ils vont se couvrir s’ils n’arrivent pas à abattre cette poignée de braves.

Neuf heures durant, les légionnaires vont affronter les troupes mexicaines sans boire, accablés par la chaleur des Hautes-Plaines, étouffés par la fumée des incendies. En fin d'après-midi, il ne reste en état de combattre que le sous-lieutenant Maudet, le caporal Maine, les légionnaires Catteau, Wensel, Constantin et Leonhard. Au signal de l’officier, ils déchargent leurs fusils et chargent à la baïonnette. Victor Catteau, légionnaire belge, meurt, criblé de balles en protégeant le sous-lieutenant de son corps ; celui-ci est lui-même blessé à deux reprises. Le colonel Cambas, un officier mexicain d'origine française, somme alors les survivants de se rendre. Maine répond : « Nous nous rendrons si vous nous faites la promesse la plus formelle de relever et de soigner notre sous-lieutenant et tous nos camarades atteints, comme lui, de blessures ; si vous nous promettez de nous laisser notre fourniment et nos armes. Enfin, nous nous rendrons, si vous vous engagez à dire à qui voudra l'entendre que, jusqu'au bout, nous avons fait notre devoir. » « On ne refuse rien à des hommes comme vous », répond alors l'officier mexicain. Il ajoute ensuite : « Mais parlez-moi en français. Mes hommes pourraient croire que vous êtes des Espagnols du parti conservateur, et ils vous massacreraient. »


Les rescapés sont présentés au colonel Milan, qui s'écrie : « Pero no son hombres, son demonios. » (en français : « Mais ce ne sont pas des hommes, ce sont des démons »).

Lorsque les renforts arrivent sur les lieux, dans les ruines calcinées, il ne reste que les cadavres français et mexicains. Aux alentours, le tambour de la compagnie (Casimir Laï, de nationalité italienne, et né à Cagliari en Sardaigne), seul rescapé libre, est retrouvé par un éclaireur de la colonne de secours. Laissé pour mort sur le terrain (il avait été blessé de sept coups de lance et de deux balles), il avait été dépouillé de ses vêtements, jeté dans le fossé bordant la route avant d’être mis en fosse commune. Sa volonté de vivre hors du commun lui permit de faire plusieurs kilomètres en direction de Chiquihuite dans les broussailles. Il raconta la bataille et ses explications servirent au premier compte-rendu de la bataille. Il fut ensuite décoré de la croix de chevalier de la Légion d’honneur, le 14 août 1863.


La moitié de la compagnie fut tuée ou mortellement blessée. Les blessés furent transportés aux hôpitaux de Huatusco et de Jalapa où ils furent soignés. Les prisonniers furent ensuite échangés contre des prisonniers mexicains. Le premier échange eut lieu trois mois plus tard et permit à huit légionnaires d'être échangés contre deux cents Mexicains.




Le convoi français put cependant éviter l'attaque mexicaine et parvenir sans encombre à Puebla.

Par décision du 4 octobre 1863, le ministre de la Guerre, le général Randon, ordonna que le nom de « Camerone » soit inscrit sur le drapeau du régiment étranger. De plus, l'empereur Napoléon III décida que les noms de Danjou, Vilain et Maudet seraient gravés sur les murs des Invalides.

Un monument fut érigé sur le site du combat en 1892. Mais son abandon incita en 1948 le colonel Penette à en dresser un nouveau, inauguré officiellement en 1963. C'est sur ce dernier que figure l'inscription :

 
« Ils furent ici moins de soixante
Opposés à toute une armée. Sa masse les écrasa.
La vie plutôt que le courage
Abandonna ces soldats Français
A Camerone le 30 avril 1863 »
 
Aujourd'hui encore, les militaires mexicains rendent hommage aux soldats mexicains et français tombés ce jour-là en présentant les armes lorsqu'ils passent devant ce monument.
 
Vidéo du départ du cortège :
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30 avril 2014 3 30 /04 /avril /2014 18:50

Éditorial du COM.LE du Képi blanc N° 765

Chaque année la Légion étrangère honore le sacrifice des légionnaires du capitaine Danjou, glorieusement tombés au Mexique, le 30 avril 1863, dans l'accomplissement de la mission qui leur avait été confiée : assurer la couverture au profit d'un convoi logistique ravitaillant les unités françaises qui assiégeaient la ville de Puebla.

Ce combat regroupe à lui seul toutes les valeurs fédératrices de la Légion étrangère : le caractère sacré de la mission, la fidélité à la parole donnée ainsi que la communauté de destin choisie et acceptée par les offi ciers, sous-offi ciers et légionnaires. Ces trois vertus légionnaires connues de tous, expliquées aux plus jeunes et commentées à chaque occasion constituent le fondement de l'esprit de corps qui nous anime.

Il s'agit de mettre en avant la conception héroïque et désintéressée de l'accomplissement de la mission, quel qu'en soit le prix. Le serment renouvelé par les légionnaires face à la mort souligne le sens profond de leur engagement, le culte de l'honneur, de la fidélité au chef et aux frères d'armes. À cela s'ajoute un témoignage exceptionnel de solidarité, faite d'estime réciproque, de confi ance mutuelle et de cohésion. Tout cela afin que, dans les moments les plus durs du combat, les légionnaires témoignent toujours de ce supplément d'âme, de cette force morale et de ce remarquable sens de la discipline qui ont été forgés patiemment et quotidiennement au quartier comme à l'entraînement.

Aujourd'hui comme hier, Camerone demeure la référence pour tous les légionnaires qui vivent cette cérémonie avec une intensité particulière. En entendant le récit de ce combat, chacun renouvelle intérieurement le serment qu'il a fait le jour où il a coiffé le képi blanc qu'il avait mérité, en promettant alors de servir avec honneur et fidélité.

Aujourd'hui comme hier, dans nos régiments, ces valeurs restent immuables. Le culte du courage et du dépassement de soi sont source d'une légitime fierté faite d'estime de soi, à l'instruction comme en opération.

Aujourd'hui comme hier, la mise en avant de l'abnégation et du sens de l'honneur, prend tout son sens.

Cette année est marquée par le centenaire du déclenchement de la Grande Guerre. Dans cette période riche et douloureuse de l'Histoire de France, la Légion étrangère a écrit des pages magnifiques montrant l'héroïsme d'étrangers ayant choisi de combattre dans le camp de la liberté. Dès 1914, ils se bousculent pour rejoindre la Légion, seule formation pouvant les accepter. Parmi eux, quelques-uns formeront le noyau de la future escadrille La Fayette. Témoignage de l'histoire, le 28 septembre 1919, à l'Hôtel des Invalides, une plaque est inaugurée, portant cette inscription : "Le 21 août 1914, des hommes libres de toutes les Nations du monde, s'enrôlèrent ici, pour la France et le droit". Tous ces hommes avaient peut-être partagé la vision de Jefferson, troisième président des États-Unis, philosophe et très francophile, pour qui "tout homme de culture a deux patries, la sienne et puis la France".

Le 30 avril prochain, en hommage à tous ces volontaires de 1914, trois légionnaires seront mis à l'honneur pour porter et escorter la main du capitaine Danjou, trois étrangers engagés pour servir ce pays qui n'était pas le leur.

Enfin, la cérémonie à Aubagne sera rehaussée cette année aussi par la présence d'un invité d'honneur bien particulier : SAS le prince Albert II de Monaco dont la présence témoignera du lien historique très privilégié qui unit la principauté de Monaco et la Légion étrangère. Sortant de Saint Cyr en 1893, son arrière-grandpère, futur Louis II, est affecté au 1er Régiment étranger en tant qu'officier servant à titre étranger. En 1914, il s'engage à nouveau pour la durée de la guerre. Il sera plus tard nommé sergent-chef d'honneur et la Principauté de Monaco recevra la distinction de 1re classe d'honneur de la Légion étrangère. À l'occasion du centenaire de son engagement dans la guerre, la Légion étrangère est fière et très honorée d'accueillir un tel invité.

Comme chaque année, le cérémonial superbement orchestré regroupe les légionnaires autour de ces valeurs qui font notre force. Partageons ensemble ce moment unique, fait d'un profond recueillement, et d'une rigueur parfaite.

Les légionnaires d'hier et d'aujourd'hui savourent avec une immense fierté, le droit qui leur a été donné de servir la France.

 

Général Christophe de Saint Chamas,
commandant la Légion étrangère

 

Source : Képi Blanc magazine
Crédit : Légion étrangère

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30 avril 2014 3 30 /04 /avril /2014 18:23

Monsieur Pierre LORAILLER                                  Monsieur Jean-Paul LANGUIN

     Président de l’AALE 37                                           Président de l’ACUF Touraine

 

et le Comité d’Organisation A.C. 37

 

ont le plaisir de vous convier à la cérémonie

 

commémorant le 60ème anniversaire

de la Bataille de DIÊN BIÊN PHU

 

le mercredi 7 mai à 10h50

dans le péristyle de l’Hôtel de Ville de Tours

 

Cette cérémonie sera suivie d’un vin d’honneur offert par la Municipalité

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30 avril 2014 3 30 /04 /avril /2014 18:10

"Tu n'abandonnes jamais ni tes morts ni tes blessés..."

Ils seront trois anciens légionnaires à remonter la Voie Sacrée à Aubagne cette année, à l'occasion du 151e anniversaire du combat de Camerone, en mémoire de ce jour héroïque du 30 avril 1863. Le thème de cette année "Des étrangers au service de la liberté" se confond parfaitement avec le centenaire de la Première Guerre mondiale, conflit au cours duquel près de 6 000 légionnaires sont tombés au Champ d'honneur.

Accompagné du major (er) Cristobal Ponce y Navarro et de l'ex légionnaire Joaquim da Silva, le lieutenant-colonel (er) Zlatko Sabljic portera la main du capitaine Jean Danjou, héros d'un combat inégal qui verra 63 légionnaires résister à 2 000 Mexicains pendant toute une journée, dans l'hacienda du village de Camàron.

La 3e compagnie du Régiment étranger reçoit pour mission d'aller au devant d'un convoi de vivres et de numéraires qui fait route vers Puebla, afin d'éviter une éventuelle attaque ennemie. L'inéluctable se produit au 30 avril matin. Dans une résistance désespérée face à la supériorité numérique des Mexicains, les hommes de Danjou prêtent serment de résister jusqu'à la mort. La compagnie sera anéantie mais le convoi passera. La mission a été remplie jusqu'au bout, avec le respect de la parole donnée. La tradition légionnaire était née.

De ce combat homérique, la Légion étrangère puise le fondement de ses valeurs : le caractère sacré de la mission, la rigueur dans l'exécution, la solidarité et le culte du souvenir.

Ce n'est qu'en 1906 qu'a lieu la première commémoration du combat de Camerone. Elle se fait dans le petit poste de Ta-Lung au Tonkin, dans le nord de l'Indochine française, à l'initiative du lieutenant François, désireux d'apporter une plus grande cohésion à ses légionnaires par l'exaltation du combat de leurs glorieux aînés. Mais c'est le général Rollet qui va faire de cette commémoration une des plus grandes traditions de la Légion étrangère. Pour la célébration du centenaire de la création de la Légion, il choisit le 30 avril et non le 10 mars, date de la naissance de l'Institution. Depuis, Camerone est officiellement commémoré partout où les unités de Légion sont présentes.

Nos trois anciens illustrent parfaitement cet esprit de sacrifice, de solidarité, thème également retenu cette année pour célébrer le 60e anniversaire de la création de l'Institution des invalides de la Légion étrangère à Puyloubier et le 80e anniversaire de la création de la Maison du légionnaire à Auriol, deux structures qui oeuvrent au profit de nos anciens. Rappelons également que le Centre d'hébergement et d'accueil de la Légion étrangère (CHALE) de La Ciotat fête ses 70 ans. Enfin, nous fêtons cette année le 40e anniversaire de l'inauguration du Centre des convalescents et des permissionnaires de la Légion étrangère de la Malmousque (CCPLEM).

La Légion étrangère n'abandonne jamais les siens, ni au combat ni dans la vie...

Bon Camerone à tous!

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