Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Le blog de l'Amicale des Anciens de la Légion Etrangère d'Indre-et-Loire
  • : Ce blog présente toutes les activités de l'Amicale. Vous êtes invités à transmettre vos textes et photos pour enrichir ce blog soit en contactant le Président soit en écrivant à zeraldavert@gmail.com
  • Contact

Profil

  • AALE 37
  • Pierre LORAILLER 
- Ancien Caporal au 1er R E P et de la Police Militaire à SIDI BEL ABBES 
- Président de l’AALE d’Indre et Loire depuis le 01/01/2003 
- Délégué AALP Région Centre.
  • Pierre LORAILLER - Ancien Caporal au 1er R E P et de la Police Militaire à SIDI BEL ABBES - Président de l’AALE d’Indre et Loire depuis le 01/01/2003 - Délégué AALP Région Centre.

A.A.L.E. 37

Buts : Entretenir et développer les sentiments de camaraderie et de solidarité qui caractérisent la Légion Etrangère.

Pérenniser le souvenir du Combat de Camerone.

 

Président :

LORAILLER Pierre

Mail : zeraldavert@gmail.com

 

Composition du bureau directeur :

1er Vice-Président : SCHULLER Pierre

2e Vice-Président : Colonel FUSALBA Thierry

Secrétaire et Trésorière : THERET Nadine

 

Président d’Honneur : Général de Brigade (2S) BREUILLE Eric (Ancien Chef de Corps du 1er REG)

 

Administrateurs :  

LEBIGRE Yannick

THERMEAU Jean-Claude

 

Contrôleur aux Comptes :

BERGEOT Dominique

 

Porte-drapeaux :

BENYAHIA Hikmat

GAUTIER Dominique

 

Recherche

Musique

30 mars 2014 7 30 /03 /mars /2014 18:52

Éditorial du COM.LE du Képi blanc N° 764

Ambassadrice, voilà bien un qualificatif qui caractérise la musique de la Légion étrangère depuis sa création. Allons plus loin et parlons même d’ambassadrice extraordinaire. L’obtention d’un disque d’or, trois mois après avoir enregistré l’album intitulé Héros en témoigne. Une légitime fierté en découle, étant la seule musique militaire à avoir jamais reçu ce titre convoité. Sollicité tout au long de l’année, le légionnaire musicien participe directement au rayonnement de la Légion étrangère, de l’armée de Terre et de la Défense, aussi bien en France qu’à l’étranger où il est tout particulièrement porteur d’une image emblématique. Si le grand public ne le voit et l’admire qu’à la parade, ce musicien en képi blanc est avant tout un légionnaire “venu volontaire”, et donc un combattant dont l’histoire est indissociable de celle de la Légion !

En effet, le musicien est le moins connu mais paradoxalement sans doute aussi le plus applaudi des légionnaires. “L’ambassadrice de la Légion étrangère”, toujours mystérieuse et toujours très sollicitée, demeure reconnaissable entre toutes. Unique en son genre, la Musique de la Légion étrangère possède une originalité qui ne limite pas son répertoire au seul et néanmoins célèbre refrain du Boudin. Du pas lent et majestueux, au port bas de ses tambours, en passant par le son aigu de ses fifres ou l’éclat de son chapeau chinois dont les queues de cheval évoquent ses origines turques, la musique de la Légion étrangère et ses légionnaires possèdent bien des secrets.

À l’origine, “le rôle des musiques militaires était à la fois d’effrayer l’ennemi, d’assurer par ses tambours et ses clairons la transmission des ordres dans la bataille, d’exciter la troupe et de rehausser l’éclat des défilés”.

Car les musiciens furent d’abord des soldats. Et à la Légion étrangère, ils le restent. Aujourd’hui encore, si les moyens de combat ont bien changé, la musique conserve sa place en tête des défilés, honneur jadis réservé aux combattants d’élite. Le musicien est recruté comme un combattant débarqué, au même titre que tous les légionnaires, avant de devenir tambour ou clairon. Tout au long de l’année, ces musiciens répètent leurs gammes plusieurs heures par jour. Mais ils n’oublient pas non plus d’entretenir leur fond de sac opérationnel au cours du mois de janvier qu’ils passent chaque année sur le terrain ou en ferme pour s’entraîner au tir et au combat.

Il n’est pas anodin que ce soit un musicien, le tambour Laï de la 3e compagnie du Régiment étranger au Mexique, qui ait fait le premier récit du combat de Camerone au colonel Jeanningros quand la colonne de secours arriva sur les lieux du combat, le 1er mai 1863 à l’aube. Grièvement blessé de sept coups de lance et de deux balles, laissé pour mort, il avait réussi pendant la nuit à s’extraire du tas de cadavres puis à se trainer sur la route de Chiquihuite. À la vue de ses camarades, il articula ces quelques mots : “Je suis le seul de la 3e compagnie…” Il fut décoré de la Légion d’honneur et sa croix est aujourd’hui conservée au Musée de la Légion à Aubagne.

Nos musiciens ont repris leurs instruments et répètent avec rigueur pour préparer Camerone. C’est dans quelques semaines. La cérémonie sera marquée par le centenaire du déclenchement de la Grande Guerre. Le thème retenu est celui “Des étrangers au service de la liberté”. Dans cette période riche et douloureuse de l’Histoire de France, la Légion étrangère a écrit des pages magnifiques d’héroïsme. De nombreux étrangers ont choisi de combattre dans le camp de la liberté. La Légion compte dans ce conflit, six mille morts et disparus sur les quarante-cinq mille hommes engagés. La Musique de la Légion y prit part, ses musiciens devenant brancardiers pour les plus âgés ou simples combattants dans les régiments de marche pour les autres.

Le 30 avril prochain, en hommage à tous ces volontaires de 1914, ce sont trois légionnaires qui seront mis à l’honneur pour porter et escorter la main du capitaine Danjou. Trois étrangers qui se sont engagés pour servir ce pays qui n’était pas le leur : le lieutenant-colonel Zlatko Sabljic, accompagné par le major Cristobal Ponce y Navarro et le caporal-chef Joaquim Da Silva. Solennellement, ils remonteront la voie sacrée accompagnés des pionniers et de la musique de la Légion étrangère.

Au son des fifres et tambours, les légionnaires musiciens apporteront ce supplément d’âme indispensable pour partager l’intensité de la cérémonie.

Partager cet article
Repost0
30 mars 2014 7 30 /03 /mars /2014 18:27

La Musique, une “vieille dame” de la Légion...

Ambassadrice de la Légion, notre Musique, qui regroupe une soixantaine de cadres et légionnaires se produit partout en France et à l’étranger. Elle est un vecteur de communication prestigieux pour l’institution depuis bien des années. Reconnue et appréciée pour ses prestations musicales de qualité dans des registres aussi variés qu’originaux, elle concourt largement au rayonnementde la Légion étrangère, de nos armées et Maison mère, prises d’armes dans les régiments, rencontres sportives, concerts, festivalsde musique militaire ou obsèques, la MLE participe à de grands évènements de manièreremarquable. L’an dernier, la Musique de la Héros, associé au prestigieux label Deutsche Grammophon. Une reconnaissance méritéepour cette formation musicale que l’on retrouve quelques mois après pour unconcert unique "Piaf, une vie en rose et noir" à Paris, rendant hommage à Édith Piaf à l’occasion du 50e anniversaire de sa disparition. Cette année, la MLE poursuit sur sa lancée avec des rendez-au 250e anniversaire de la création du canton de Genève le31 mai ou encore une prestation à Londres les 11 et 12 juin prochains.

KB vous propose ce mois-ci un dossier complet son histoire, son actualité, le quotidien des ses légionnaires, leur formation, leurs activités, quelques portraits et témoignages... Alors musique Maestro !

La rédaction avait annoncé le mois dernierle lancement dès avril de notre opération deparrainage pour les abonnements de soutien à Képi blanc. Nous en faisons le zoom ànouveau. Soyez nombreux à nous soutenirdans cette initiative originale. Parrainez un proche, un ami, un camarade, un frère...Vous ferez à la fois un geste pour la solidaritélégionnaire et pour saluer votre engagement, une médaille “Légion étrangère” vous sera offerte. À vous de jouer maintenant...

À l’approche de Camerone, KB renouvellecomme chaque année ses produits dérivés :porte-clé, étui pour téléphone portable, stylo-stylet...Un nouvel hors-série, “La Légionétrangère aujourd’hui, en images”, vousest proposé en coffret livre-DVD, avecune multitude de photos inédites. Voustrouverez aussi, une nouvelle frappe del’insigne du magazine Képi blanc, dont unesérie numérotée en édition limitée. Notre engagement et la volonté de vous satisfaire restent inchangés.

Partager cet article
Repost0
20 mars 2014 4 20 /03 /mars /2014 20:03

Sous les ordres du général ROLLET.

Tous ceux qui ont servi au 3°REI connaissent l’importance de ce fait d’armes dans l’histoire du régiment : « Du  2  au  14  septembre,  après  douze jours de lutte épique, est parvenu à rompre la ligne Hindenburg sur le plateau de Laffaux, capturant un régiment entier.

Si vos activités vous le permettent, vous êtes cordialement  invités à cette  cérémonie du 14 septembre à 18 heures 30 sous l’arc de triomphe (tenue 21, tenue d’ancien ou tenue civile).

Signé : Général de division Christophe de SAINT CHAMAS, Commandant la légion étrangère.

Infos FSALE
Partager cet article
Repost0
20 mars 2014 4 20 /03 /mars /2014 19:54

Quand grondaient  les canons
D'autres avancèrent pendant que d'autres mouraient  au front .
C'était la grande guerre
Et quand l'apocalypse c'est  fait Maitre ,
De l'oeuvre des hommes , dans les tranchées de l'enfer .
A tant de mutineries , que nulle prière
Pouvaient  adoucir dans le froid de l'hiver ...


Quand grondaient  les canons
L'écho sonnait   la mort ,
La douleur pour linceul , témoin d'un triste sort
Ils étaient  là par milliers étendus sur le sol
Mortellement touchés , sous ce poids , nos coeurs encore  en frissonnent
Massacre et cruauté l'homme c'est fait indigne
D'être fils de l'humanité  et l'assassin de tant de victimes .


Quand grondaient  les canons
O ! ciel toi qui veillait  sur l'ombre des tranchées
Bayonnette au canon et de  la boue sous leurs  pas
Hommage à ces  soldats , enfants de la patrie
Témoins de cette guerre et d'espoirs maudits
Renaissez de vos cendres en ce saint centenaire
Et restez à jamais les ombres de cette grande guerre


Marie Quilichini

Partager cet article
Repost0
20 mars 2014 4 20 /03 /mars /2014 19:51

L’Afrique, zone stratégique essentielle

La France comprend que l’Afrique, bordée par la Méditerranée, le golfe de Guinée et l’Océan Indien, est sa zone d’intérêt stratégique prioritaire. Ce continent, proche de l’Europe, riche en matières premières et en pleine expansion démographique, est traversé par un courant islamiste intégriste meurtrier dont le référentiel de valeurs est radicalement différent du nôtre. Notre ministre de la Défense a d’ailleurs présenté récemment aux Etats-Unis le nouveau dispositif militaire français en Afrique subsaharienne.

 


La violence qui se développe au Sud est d’autant plus menaçante qu’elle peut s’appuyer en France mais aussi en Europe sur des noyaux islamistes déjà implantés.Les centaines de djihadistes français qui combattent aujourd’hui en Afghanistan, en Syrie, en Libye et dans le Sahel, comme l’a rappelé le ministre de l’Intérieur, peuvent organiser demain, contre les intérêts de la France, des actions subversives nourries d’islamisme.
Cette menace commence à être évoquée après avoir été longtemps niée. Notre pays se doit donc de préparer avec réalisme, des mesures à mettre en œuvre pour assurer, le cas échéant, la protection des Français et la neutralisation de ces noyaux terroristes.

 


Le caractère toujours contingent des conflits

Les engagements au Mali et en RCA ont conduit nos dirigeants à communiquer très vite sur la durée prévue de nos interventions et sur l’échéancier de réduction des forces déployées. Aucune de ces prévisions n’a été respectée. C’est ainsi que l’on compte encore plus de 2 500 soldats au Mali - ils étaient plus de 5 000 au plus fort de la crise - et que les effectifs en RCA viennent d’être renforcés récemment de 400 militaires pour tenter de stabiliser une situation très difficile dans laquelle notre pays est intervenu, à l’évidence, trop tard et avec trop peu de moyens pour une mission trop floue.

 

 

On mesure aussi combien les drones et satellites, si utiles au Mali, sont peu efficaces en RCA. Ainsi se vérifie la règle de bon sens qui veut qu’une armée dispose d’une gamme complète de moyens, en quantité suffisante, pour faire face aux multiples crises dans lesquelles elle peut être amenée à intervenir. La « caisse à outils » militaire de la France commence à être incomplète, même pour des interventions de faible niveau. Elle risque de le devenir hélas de plus en plus…

 


Le respect de la loi de programmation militaire (LPM) : un impératif absolu

Recevant une trentaine de présidents d’association du monde de la Défense le 9 janvier, Jean-Yves Le Drian a rappelé que les crédits prévus dans la LPM 2014-2019 devaient être mis en place intégralement, faute de quoi tout l’échafaudage visant à maintenir, dans un fragile équilibre, la cohérence de nos forces s’effondrerait. « Il faut que rien ne manque, cela ne marche que si toutes les pièces sont là ».
Il a d’ailleurs confirmé à l’ASAF qui l’interrogeait à ce sujet au cours de cette réunion, que les déclarations du président de la République, en début d’année, relatives aux économies à réaliser dans la dépense publique, ne toucheraient pas la Défense et que « les ressources seront maintenues ».

 


Or l’on sait que le maintien de ces ressources dépendra de la signature ou non du contrat de vente du Rafale à l’Inde, de la prise en charge ou non du coût des Opex, du montant des ressources exceptionnelles - cessions immobilières et d’actifs - effectivement allouées et du résultat du combat que déclare mener le ministre contre Bercy pour que la Défense obtienne son dû. Leur réalisation permettra donc de savoir si notre armée va brutalement perdre toute cohérence ou si elle continuera seulement de décliner doucement en attendant des jours meilleurs.

 

 


Il importe donc qu’en 2014, notre pays fasse l’effort de redressement économique nécessaire, traque les gaspillages financiers et redonne aux fonctions régaliennes de l’Etat, notamment la Défense, des moyens aujourd’hui insuffisants.
L’ASAF compte sur tous ceux qui partagent ses préoccupations d’intérêt national pour la rejoindre, s’exprimer et agir avec elle.

 

La REDACTION
(www.asafrance.fr)

Partager cet article
Repost0
20 mars 2014 4 20 /03 /mars /2014 19:47

Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord.

 

La légion étrangère se porte comme un charme côté recrutement. Mais elle ne va pas passer à côté de la réforme et des déflations. En déménageant progressivement d'Orange à Carpiagne, où il remplacera le 4e régiment de dragons dissous, le 1er REC (étranger cavalerie) perdra un escadron. Même issue pour le 2e REI (étranger infanterie) de Nîmes qui va perdre une compagnie. Ce qui agace et inquiète au plus haut point le chef de la légion étrangère, le général Christophe de Saint-Chamas...

 

La légion étrangère, qui représente environ 7 000 hommes, ne connaît pas de soucis de recrutement, contrairement au reste de l'armée de terre. Si les candidats proviennent moins d'Europe de l'Est et des Balkans, les pays occidentaux du monde entier deviennent une source solide. Curiosité, en raison des quotas de discrimination positive en place dans l'armée sud-africaine, les volontaires afrikaners sont nombreux.

 

Pour le reste, les chiffres sont plus secs comme dans le reste des armées. Ainsi, en prenant la route d'Orange à Carpiagne (706 militaires, 8 civils), le 1er REC perd un escadron. Il compte trois escadrons d'AMX 10RC, un de commandement et de logistique, un d'éclairage et d'investigation et un d'aide à l'engagement (anti-char).

 

Pour justifier le départ d'Orange, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, avait invoqué des travaux trop importants pour accueillir les véhicules du programme Scorpion, attendus à partir de 2018-2019. Il avait valorisé les capacités d'entraînement supérieures de Carpiagne à côté de Marseille et la proximité du siège de la Légion d'Aubagne. Mais il n'avait pas évoqué cette perte.

 

Un autre régiment de la 6e BLB (brigade légère blindée), le 2e REI (cinq compagnies de combat, une de commandement et de logistique, une d'éclairage et d'appui, plus une de réserve) va abandonner une compagnie. L'éclairage régimentaire restant une prérogative de la cavalerie.

 

" Alors que le poids du soutien est le même. On touche au personnel de combat ", s'inquiète le général de Saint Chamas, patron de la Légion depuis le 1er septembre 2011.

 

 

Partager cet article
Repost0
19 mars 2014 3 19 /03 /mars /2014 19:56
 
 
Dans le cadre de ces commémorations, le 26 avril 2014 une cérémonie nationale sera présidée par le ministre délégué chargé des Anciens combattants, au Mémorial national des guerres en Indochine à Féjus (Var) et un Airbus sera affrété pour l'occasion au départ de Roissy Charles-de-Gaulle (navette A-R à partir des Invalides - départ 9h30).
 
Il reste encore quelques places et si donc au sein de nos Amicales, quelqu'un serait interéssé pour participer à cette journée de commémoration, il est demandé à l'Amicale de bien vouloir l'inscrire par mail (fsale (AT) legionetrangere.fr) ou en cliquant ici en précisant :
l'Amicale, le NOM - Prénom, qualité (président, porte-drapeau, membre du bureau, adhérent ancien légionnaire ou sympathisant, ancien combattant de l'Indochine ou autre ..., etc.), adresse mail à laquelle pourront lui être envoyées les informations utiles.
Les demandes seront prises en compte prioritairement pour ceux concernés par ce conflit (à préciser : ancien d'Indochine, fils d'un ancien d'Indochine ...), puis dans l'odre d'arrivée des demandes.
Infos FSALE
Partager cet article
Repost0
9 mars 2014 7 09 /03 /mars /2014 17:55

Le samedi 8 mars 2014, la médaille d'argent de la FNCV a été remise par Max FLANQUART, le Trésorier Fédéral de la FNCV, à Pierre LORAILLER, le Président de l'AALE 37 et membre de la FNCV.

Remise de la médaille d'argent de la FNCV au Président de l'AALE 37
Remise de la médaille d'argent de la FNCV au Président de l'AALE 37
Partager cet article
Repost0
9 mars 2014 7 09 /03 /mars /2014 16:08
INVITATION A LA CEREMONIE DE CAMERONE  DU SAMEDI 26 AVRIL 2014 A RICHELIEU
INVITATION A LA CEREMONIE DE CAMERONE  DU SAMEDI 26 AVRIL 2014 A RICHELIEU
Partager cet article
Repost0
7 mars 2014 5 07 /03 /mars /2014 18:48

Mars 1954 : le général Vo Nguyen Giap lance ses premières vagues d’assaut sur Diên-Biên-Phu.

 

3 mars : deux compagnies du 1er B.E.P. partent en reconnaissance sur la cote 781, au sud-ouest du camp retranché, dominant le terrain d’aviation.

5 mars : sur instructions du colonel de Castries, une opération est lancée avec le 1er B.E.P. sur la cote 781 pour trouver un canon, auteur de tirs contre la piste, qui semble narguer le dispositif défensif du camp retranché. Pendant que la compagnie Verguet s’installe en recueil, le capitaine Cabiro s’efforce d’arriver au sommet. Déclenchées par le D.L.O., les salves de 155 s’abattent à courte distance. Les tirs s’allongent pour remonter vers le sommet. Maintenant, il faut y aller. La 4e compagnie arrive à mi-pente quand soudain, devant elle, tout s’embrase sous les tirs d’obus, les rafales, les grenades. Les Viets se dévoilent. Ils occupent des blockhaus indécelables à quelques mètres et font feu de toutes leurs armes. Des grenades sont lancées par des mains expertes. Des légionnaires et des volontaires tombent. Une fois de plus, c’est le corps à corps. Le sous-lieutenant Boisbouvier, ensanglanté entraîne ses légionnaires. Le capitaine Cabiro est grièvement blessé aux jambes ; il s’affaiblit très vite. Son adjoint, le lieutenant Bertrand prend le commandement pendant que la bataille se poursuit avec violence. L’adjudant Martin de la 4e compagnie tire son patron à l’abri.

  • 4 légionnaires sont tués, 28 blessés dont le capitaine Cabiro et le sous-lieutenant Boisbouvier.

11 mars : le G.A.P.2 tente une dernière reconnaissance en force sur la cote 555, à 3 kilomètres seulement du P.C. G.O.N.O. Deux compagnies du 1er B.E.P., escortées par des chars Chaffee, partent reconnaître des positions Viets un peu à l’est du P.A. Béatrice. La 2e engage tout de go le combat, soutenue par la 1ère. Mêlée furieuse. Les Viets perdent du monde, décrochent et réagissent par des tirs de mortiers implantés plus en arrière. Le groupement n’arrive même pas à entamer la principale position ennemie. Les légionnaires se replient à leur tour, sur ordre.

  • La sortie coûte 3 tués et une quinzaine de blessés dont le lieutenant Molinier, patron de la C.E.P.M.L., marchant en D.L.O. Le lieutenant Paul Turcy lui succède.

  • Désormais, toutes les positions de Diên-Biên-Phu sont à portée des mortiers Viets.

12 mars : ‘’Messieurs, c’est pour demain 17 heures’’. Ces simples mots du colonel de Castries au rapport du jour ouvrent les portes de l’enfer à la garnison.

13 mars : le général Vo Nguyen Giap lance son offensive générale sur Diên-Biên-Phu à 17 heures. Le P.A. Béatrice chute ; la couverture nord-est saute.

  • La garnison compte 12 000 hommes parmi lesquels près de 5 000 sont des légionnaires.

  • Le 3e R.E.I. est représenté par son chef de corps, le colonel André Lalande, la compagnie de commandement, la compagnie de mortiers lourds et le 3e bataillon.

  • L’organisation du camp comprend une position centrale avec cinq centres de résistance, Claudine, Huguette, Anne-Marie, Dominique et Eliane, deux centres de résistance avancés au nord et au nord-est Gabrielle et Béatrice, un centre de résistance au sud Isabelle.

  • Une réserve de trois bataillons est à la disposition du chef de la défense.

  • Le corps de bataille du Vietminh est fort de trente trois bataillons dont six sont prêts à intervenir pour barrer le passage à toute force qui viendrait au secours de la garnison assiégée.

  • A 17 heures, une avalanche de feu chamboule le paysage de la cuvette, la transformant en un invraisemblable terrain vague. Des avions essaient de quitter la piste en catastrophe.

  • Les batteries du Vietminh, solidement camouflées et enterrées, -obusiers de 105, mortiers de 120 et canons de 75- déciment les servants français des 105 et 120, mal protégés.

  • L’artillerie de la division 351 concentre son tir sur Béatrice tenu par le III/13e D.B.L.E. et le P.C. régimentaire du lieutenant-colonel Jules Gaucher, un des rares avec le chef de bataillon Charles Chenel, commandant le 2e Bataillon Thaï sur Dominique 3, à bien connaître la cuvette où ils avaient livré combat contre les Japonais lors du repli sur la Chine en 1945. Sous les coups des obus à fusées de retardement, les abris s’effondrent, les tranchées sont bouleversées.

  • Vers 18 heures, le commandant du III/13e, responsable du P.A. Béatrice, le chef de bataillon Paul Pégot, est tué avec ses adjoints, le capitaine Vincent Pardi et les lieutenants André Carrière, Georges Jego, André Lemoine et Joseph Pungier, par un obus de 105 qui s’écrase sur son P.C.

  • A 18 heures 15, les vagues d’assaut de la division 312 abordent les défenses extérieures de Béatrice.450 légionnaires luttent à un contre dix ; ils sont submergés.

  • A 19 heures 50, le P.C. du chef de corps de la 13e D.B.L.E. est touché de plein fouet : le lieutenant-colonel Jules Gaucher, commandant la 13e D.B.L.E., et les lieutenants Jean Bailly et Guy Revel de Bretteville sont tués. Les chefs de bataillon Martineli et Vadot sont blessés. La défense de Béatrice est décapitée.

  • A la tombée de la nuit, l’ennemi lance la valeur de deux régiments à l’assaut de Béatrice, par vagues successives.

  • Un peu avant minuit, malgré une résistance désespérée, tout est terminé.

  • Vers 2 heures du matin, Béatrice est totalement submergée ; quelques légionnaires seulement regagnent la vallée où la Nam-youn charrie de nombreux cadavres.

Au cours de la nuit du 13 mars, le 1er B.E.P., harcelé par les mortiers, a 2 tués et un blessé. Le sergent Robert Maillar de la C.E.P.M.L. est décapité.

14 mars : la C.E.P.M.L. est relevée par la 1ère C.M.M.L.E. et va s’installer en position de batterie sur Eliane. Les mortiers du lieutenant Bergot tirent à boulets rouges et soulagent considérablement les défenseurs des points d’appui.Maisles pertes du 1er B.E.P. sont multipliées par trois. A la C.E.P.M.L., c’est encore plus grave. Ses emplacements sont les cibles favorites de l’artillerie Viet. Trois pièces de 120 mm de la section du lieutenant Erwan Bergot sont détruites dans leurs alvéoles : 12 tués et 8 blessés. Les pièces ne seront remplacées que le 3 avril.

Au cours de la nuit du 14 mars, les Viets attaquent le P.A. Gabrielle qui tombe.

  • Les divisions 308 et 312 lancent trois TD contre le P.A. Gabrielle, tenu par un B.T.A. Les tirsd’arrêt de l’artillerie bloquent l’assaut, repris à 3H30.

  • Au lever du jour, la résistance est désespérée.

15 mars : une contre-attaque est improvisée avec le bawouan, le 5e B.P.V.N., largué en renfort la veille, et deux compagnies du 1er B.E.P., appuyée par les chars M24.Lorsqu’elle atteint le gué de Ban-Khé-Phat, un violent tir d’artillerie fauche les légionnaires parachutistes.Lorsque les rescapés de la 3e compagnie du 1er B.E.P. et du 5e B.P.V.N. arrivent au pied de ce qui reste de Gabrielle, le spectacle est hallucinant avec des cadavres innombrables accrochés aux barbelés. Le capitaine Martin et son adjoint, rejoints par le commandant Guiraud, essaient de regrouper les hommes : à peine une centaine. Comment donner l’assaut dans de telles conditions ? Le repli s’effectue en plein jour. L’opération démarrée trop tard, à 7H30, se solde par un échec permettant seulement de recueillir une centaine de tirailleurs rescapés de Gabrielle. Les 800 tirailleurs algériens du commandant Mecquenen sont quasiment anéantis sur le P.A.

  • Pour le 1er B.E.P., 8 tués, 13 blessés évacués, 25 autres qui refusent de l’être ; parmi eux, le commandant Guiraud, le lieutenant Domingo revenu à D.B.P. pour succéder au capitaine Cabiro et le lieutenant de Touchet, chef de la 3e section à la compagnie du capitaine Martin.

  • Grièvement blessé à la tête, le caporal Parsat est découvert par les Viets qui le déposent près d’autres blessés ; sans le moindre soin, sans eau ; il s’éloigne en rampant ; il est recueilli par des légionnaires du 2e R.E.I. le 17 ; en rampant, il a parcouru 4 km ; soigné, il est évacué sur Hanoï.

  • Les Viets ont laissé 1 500 morts sur le terrain et des milliers de blessés : c’est le prix qu’ils ont payé pour la conquête des deux centres de résistance situés à l’extrémité nord de la cuvette.

  • Pour la 13e D.B.L.E., le bilan est lourd. 330 officiers, sous-officiers et légionnaires sont tués, disparus ou prisonniers. Le 3e bataillon ne compte plus que deux officiers, 192 gradés et légionnaires. A la tête de cette prestigieuse formation, le lieutenant-colonel Gaucher est tombé.

  • Pour les survivants, la lutte continue sous les ordres de leur nouveau chef, le lieutenant-colonel Lemeunier, qui va volontairement prendre la tête de la demi-brigade en pleine bataille.

Au cours de la nuit du 15 mars, le lieutenant Paul Turcy, commandant la C.E.P.M.L. du 1er B.E.P., est mortellement blessé à son P.C. près de ses piècs de mortier de 120.

16 mars : le général Giap vient de marquer des points. A Hanoï, on accuse le coup. En revanche, à Diên-Biên-Phu, le moral ne vacille pas, conforté par le largage du 6e B.P.C. de Marcel Bigeard.

  • Il ne reste plus que la D.Z. Sud d’utilisable. Les posés de ravitaillement sont arrêtés et seules quelques évacuations sanitaires de nuit sont autorisées.

  • Parachuté le 16, le lieutenant Jean Singland prend le commandement de la C.E.P.M.L.

17 mars : la démoralisation atteint toutefois le 3e bataillon Thaï sur le P.A. Anne-Marie ; deux compagnies, paniquées sur un tir d’artillerie, quittent leurs postes. Les tirailleurs Thaïs rentrent chez eux. Les Viets pénètrent allègrement l’arme à la bretelle dans le P.A. Les partisans Thaïs restés fidèles sont envoyés sur le P.A. Isabelle dont la liaison devient chaque jour plus difficile.

  • Deux compagnies du 1er B.E.P., avec des chars, dégagent la route vers Isabelle.

19 mars : le lieutenant-colonel Maurice Lemeunier, nouveau patron de la 13e D.B.L.E., saute sur Diên-Biên-Phu.

Du 19 au 27 mars, chaque nuit, des tentatives d’évacuations sanitaires ont lieu ; huit réussissent permettant l’évacuation de 250 blessés.

21 mars : une compagnie du 1er B.E.P. intervient une nouvelle fois pour Isabelle.

22 mars : le 1er B.E.P. au complet est engagé avec des chars face au régiment 57 ; l’ennemi est là dans des tranchées profondes, des postes de combat individuels, des emplacements d’armes automatiques. La 2e compagnie lance l’assaut frontal pour déloger les bo-doïs de leurs retranchements. Les cadavres Viets sont difficiles à dénombrer. Le bataillon ramène 8 prisonniers et un bon lot d’armement dont 4 F.M. et 2 mortiers. Mais les séquelles sont coûteuses. Neuf tués dont 3 officiers, 3 sous-officiers et 3 légionnaires : parmi eux, le lieutenant André Lecocq, venu de la C.C.S. pour commander la 2e compagnie pour remplacer Michel Brandon (qui sera parachuté dans 48 heures), le lieutenant André Bertrand, commandant la 4e compagnie, en relève du capitaine Bernard Cabiro, et le lieutenant Rémy Raynaud

  • La route vers Isabelle reste ouverte. Les paras doivent détruire les organisations Viets autour des P.A. Chaque nuit, des milliers de coolies creusent. Les boyaux Viets encerclent les P.A.

26 mars : le colonel Pierre Langlais emploie une bonne part de sa force de frappe pour dégager Huguette 6, à 500 mètres de l’extrémité de la piste d’aviation. La compagnie du capitaine Louis Martin accompagne le 8e B.P.C. et le 5e B.P.V.N. Lors du repli, la mission accomplie, des obus tombent sur les paras. Le sergent Ferrai et le lieutenant Desmaizières, l’adjoint du capitaine Louis Martin, sont grièvement blessés.

Dans la nuit du 26 au 27 mars, le capitaine Bourgereau pose son Dakota, charge 19 blessés dont le lieutenant Desmaizières, et reprend l’air sous les obus de mortier.

  • Dans le dernier Dakota qui ne repartira pas, se trouve une jeune convoyeuse de l’Air, Geneviève de Galard, l’Ange de Diên-Biên-Phu, qui se dépensera sans compter comme infirmière.

28 mars : le Groupement commandé par le chef de bataillon Marcel Bigeard, dans lequel opère le 1er B.E.P., détruit le régiment 56 ; mais cette opération coûte cher et elle demeure, malheureusement unique.

30 mars : Giap lance l’attaque sur les cinq collines qui constituent le rempart du réduit central face à l’Est : Dominique 1 & 2, Eliane 1, 4 & 2.

  • La pluie tombe sur la vallée ; les reconnaissances et les largages sont suspendus. Le colonel de Castries a réaménagé son ordre de bataille ; le 1er B.E.P. tient maintenant Claudine 6 rebaptisée Junon, à l’exception de la compagnie Luciani, qui renforce Eliane 2.

  • Toutes les forces Vietminh sont maintenant concentrées autour de Diên-Biên-Phu.

  • A 18 heures, l’artillerie Viet pilonne Dominique, Eliane et Huguette.

  • Les vagues d’assaut progressent derrière un barrage roulant. Dans la nuit, les troupes parviennent au contact des positions françaises.

  • Dès la nuit tombée, la division 312 déferle sur Dominique et la division 316 sur Eliane.

  • Sur Dominique, le III/3e R.T.A. se désagrège.

  • Sur Eliane, le I/4e R.T.M. tient mieux, soutenu par le 6e B.P.C. et les compagnies du lieutenant Jean Luciani et du capitaine Louis Martin du 1er B.E.P. Les tirailleurs marocains, un moment désemparés, se ressaisissent. Les compagnies de légionnaires, réduites à leur plus simple expression, sont partout et contre-attaquent sans cesse. Sur Eliane 2, Luciani tient toujours malgré l’acharnement du régiment 98.

  • Blessé le lieutenant Jean Singland, commandant la C.E.P.M.L. du 1er B.E.P., doit passer le relais au lieutenant Erwan Bergot.

  • Bien que tenus en réserve, les éléments de la 13e D.B.L.E. renforcent les points d’appui les plus menacés. Par six fois, certaines positions changent de mains durant la nuit.

A l’aube du 31 mars, des monceaux de cadavres Viets gisent partout. Mais Dominique 1 & 2 et Eliane 1 sont tombés. Le 1er B.E.P. compte une bonne centaine de blessés ainsi que 16 tués ou disparus. Pendant cent sept heures, les légionnaires du 1er B.E.P. et du I/13e D.B.L.E., des Marocains et des parachutistes du 6e B.P.C. contiennent les assauts furieux de la division 316.

 

Bailly Jean, né le 31.05.1922 à Savigny en Sancerre dans le Cher ; lieutenant légionnaire de la 13e D.B.L.E. sur Béatrice à Diên-Biên-Phu ; tué par l’artillerie vietminh le 13.03.1954.

 

Bergot Erwan, né le 27.01.1930 à Bordeaux en Gironde ; en 1950, il sort de l’école des sous-officiers de Saint-Maixent avec le grade d’aspirant ; affecté au 11e Choc ; en 1951, il est volontaire pour l’Indochine comme O.R.S.A. ; affecté au 22e R.I.C. à Bien Hoa, puis au 6e B.P.C. ; il saute dans la cuvette de Tu-Lé ; le 30.03.1954, chef de section à la C.E.P.M.L., il prend le commandement de la compagnie de mortiers lourds du 1er B.E.P. à Diên-Biên-Phu ; fait prisonnier, il tente de s’évader ; rescapé, il est rapatrié en 1955 ; il est rappelé pour servir en Algérie au 47e B.I. En 1957, il est admis dans l’armée d’active ; capitaine parachutiste, il sert au 2e R.E.P. puis au 11e Choc au Service Action chargé d’opérations aux frontières ; à la tête d’une section de la C.P. du 2e R.E.P., grièvement blessé lors d’un accrochage dans le Constantinois le 22.11.1961, il est rapatrié en Métropole ; en 1962, il devient le premier rédacteur en chef du magazine de l’Armée de Terre ; trois fois blessé au combat, avec sept citations, il est officier de la Légion d’Honneur ; chef de bataillon, il est rendu à la vie civile en 1965 ; il fait une brillante carrière d’écrivain ; membre du Club des C.S.P.F. Décédé le 01.05.1993 à Paris.

 

Bertrand André, né le 23.10.1925 à Vauziers dans les Ardennes ; jeune lieutenant légionnaire parachutiste à la 4e compagnie du 1er B.E.P. à Diên-Biên-Phu ; à sa blessure le 05.03.1954, le capitaine Cabiro lui passe le commandement de la compagnie. Tué au combat le 22.03.1954.

 

Boisbouvier, sous-lieutenant légionnaire parachutiste à la 4e compagnie du 1er B.E.P. à Diên-Biên-Phu ; blessé le 05.03.1954 : il ne veut pas se faire évacuer.

 

Bourgereau, capitaine de l’Armée de l’Air ; pilote du dernier Dakota à décoller de Diên-Biên-Phu avec 19 blessés, en prenant tous les risques le 27.03.1954.

 

Brandon Michel, né le 15.05.1921 à Aix-en-Othe dans l’Aube ; il s’engage le 19.02.1941 au 1er R.I. ; sous-lieutenant des F.F.I. de l’Yonne le 09.08.1944 ; chef de section à le 4e D.B.L.E. en 1947 ; affecté à la 13e D.B.L.E. d’octobre 1947 à novembre 1949, en Indochine ; affecté au 6e R.E.I. en Tunisie puis au 3e B.E.P. à Sétif ; lieutenant, affecté au 1er B.E.P. en Indochine de septembre 1952 à septembre 1954 ; commandant la 2e compagnie, il saute sur Diên-Biên-Phu le 21.11.1953 : un des héros de Diên-Biên-Phu ; blessé le 12 .01.1954 ; blessé le 17.04.1954 ; fin avril, promu capitaine à titre exceptionnel, les 2e et 3e compagnies sont regroupées derrière lui ; fait prisonnier, il fait partie des marcheurs ; officier de la Légion d’Honneur ; capitaine parachutiste, commandant la C.C.S. du 2e R.E.P. de décembre 1955 à juin 1958 ; adjoint opérationnel du G.C.P.R.G. en décembre 1960 ; pendant le putsch d’avril 1961, il reste sur le terrain à Bou-Caïd avec quatre commandos ; il quitte l’Algérie en juillet 1961 ; il rejoint l’O.A.S. ; arrêté en Allemagne le 13.04.1962 ; il effectue sa peine à la prison de Rouen dont il sort le 13.04.1964 ; il entre le 06.08.1964 dans le groupe Creusot-Loire ; titulaire des trois croix de guerre avec 13 citations dont une palme, il est promu Commandeur de la Légion d’Honneur et il reçoit la cravate le 06.06.2004 à Pau ; membre du Club des C.S.P.F. Décédé en novembre 2005.

 

de Bretteville voir Revel de Bretteville.

 

Cabiro Bernard, né le 07.08.1922 à Mont de Marsan dans les Landes ; à 20 ans, il traverse les Pyrénées et se retrouve au Maroc  au 8e R.T.M. avec lequel il participe à la campagne d’Italie; caporal-chef, Croix de Guerre 1939-1945 avec une citation ; blessé dans les Vosges ; aspirant ; il se fait activer, opte pour la Légion et part pour l’Indochine ; brillant officier parachutiste au 2e B.E.P. en Indochine ; commandant la 2e compagnie à compter de septembre 1949 ; il gagne sa rosette le 1er avril 1950 à Ba-Cun en Cochinchine avec une citation à l’ordre de l’armée ; lieutenant nommé officier de la Légion d’Honneur (un des 3 lieutenants ayant reçu la rosette) ; commandant la 4e compagnie du 1er B.E.P., il saute sur Diên-Biên-Phu le 21.11.1953 ; blessé le 05.03.1954, jambe droite cisaillée ; évacué sur Hanoï ; il s’en sort et sauve ses deux jambes ; chef de bataillon ; en 1958, il est affecté au 2e R.E.P. ; il reçoit la cravate de commandeur de la Légion d’Honneur à Sidi-Bel-Abbès au début de 1961 ; dans la nuit du 21 au 22 avril 1961, il se rallie au putsch et retrouve son régiment à Sétif au plein d’essence ; condamné le 03.07.1961 par le Haut Tribunal Militaire à un an de prison avec sursis ; il est rayé des cadres de l’armée ; vétéran des trois guerres avec les trois Croix et 18 citations et 5 blessures ; brillant écrivain de guerre ; membre du Club des C.S.P.F. Il est élevé à la dignité de Grand officier de la Légion d’honneur le 24.09.1978. Il aura l’insigne honneur de porter la main du capitaine Danjou, un 30 avril, sur la Voie sacrée à Aubagne. Décédé le 31.07.1993 à Mont de Marsan dans les Landes.

 

Carrière André, né le 13.10.1923 à Sathonay dans l’Ain ; lieutenant légionnaire du III/13e D.B.L.E. sur Béatrice à Diên-Biên-Phu ; tué par l’artillerie vietminh le 13.03.1954.

 

de Castries Christian de la Croix, né le 11.08.1902 à Paris ; il sort de l’Ecole de cavalerie de Saumur en 1926 ; très belle Guerre 1939-1945 ; à son troisième séjour en Indochine ; un des maréchaux du général de Lattre de Tassigny ; colonel puis nommé général le 16.04.1954 sur le champ de bataille ; commandant Diên-Biên-Phu du 03.12.1953 au 07.05.1954. Commandeur de la Légion d’Honneur ; Croix de Guerre 1939-1945 et Croix de Guerre des T.O.E. avec 20 citations ; il quitte l’armée en 1959 ; décédé le 29.07.1991 à Paris.

 

Chenel Charles, né le 30.08.1916 à Tarquimpol en Moselle ; saint-cyrien de la promotion 1937-1939 ; sous-lieutenant de la Légion Etrangère ; il quitte le 01.06.1941 Sidi-Bel-Abbès avec un détachement de légionnaires menacés vers le Tonkin ; il s’engage dans une aventure de six ans. Lieutenant, chef du poste de Tong Son La ; le 9 mars 1945, à Hanoï, véritable force de la nature, il réquisitionne pousse-pousse et vélo et rejoint son poste, à 300 kilomètres d’Hanoï ; prévenu par le lieutenant-colonel Marcelin que le régiment a décroché pour organiser la résistance, il commence son épopée. La chance va le servir à plusieurs reprises. Vers le 20 mars, chef de section courageux, il rejoint le I/5e R.E.I. et retrouve ses hommes partis avec le capitaine Gaucher. Au fil des jours, la situation évolue. Il prend le commandement d’une compagnie sur le terrain et gagne la Chine avec le gros du régiment. Il commande une section de volontaires parachutistes du 5e R.E.I. qui ne seront finalement pas brevetés. Chef de bataillon, commandant le 2e Bataillon Thaï sur la colline Dominique 3 à Diên-Biên-Phu, en avril 1954 ; commandant le III/5e R.E.I. à Tlemcen en 1957 ;lieutenant-colonel parachutiste, nommé commandant du 2e R.E.P. du 4 mai 1961 au 28 mai 1963 ; colonel le 01.10.1962 ; officier de la vieille Légion, légaliste. Le 2e R.E.P. s’installe à Bou-Sfer dans des conditions impossibles en septembre 1962 : le vieux soldat a sauvé le régiment, lui a gardé son âme de légionnaire. Chef de corps du 1e Régiment Etranger en 1966-1968 ; général de brigade en septembre 1969 : commandant la 2e B.P. ; général de division le 01.05.1975 ; mis en disponibilité le 01.03.1976 ; le 30.04.1986, il remonte la Voie sacrée en portant la main du capitaine Danjou. Commandeur de la Légion d’honneur, Grand Officier de l’Ordre National du Mérite ; Croix de Guerre 1939-1945, Croix de Guerre des T.O.E., Croix de la Valeur militaire avec 9 citations. Décédé le 17.05.1996.

 

Desmaizières Henri, engagé en 1942 chez les Sapeurs Pompiers de Paris ; cité pour bravoure, avec blessure, en 1945 ; admis à Coëtquidan en 1945 ; E.M.I.A. 1945-1947 ; promotion Indochine ; breveté parachutiste à Pau ; le 1.11.1948, il est affecté au 1er B.E.P. ; premier séjour en Indochine, deux fois cité ; en mars 1951, il est affecté à la 3e C.S.L.E., au Fezzan ; il repart en Indochine en janvier 1954 ; il rejoint le 1er B.E.P. à Diên-Biên-Phu ; adjoint au commandant de la 3e compagnie ; grièvement blessé à la face, le 26.03.1954, il est le dernier blessé évacué par le dernier avion, le 27 ; cité à l’ordre de l’armée ; chevalier de la Légion d’Honneur ; affecté à la 11e D.B.P.C. fin 1955, il effectue deux séjours en Algérie ; trois fois cité ; en 1958, il rejoint l’Etat-major de la 11e D.B.P.C. et les Services Spéciaux où il sert jusqu’en 1979. Colonel, Commandeur de la Légion d’Honneur ; Commandeur de l’Ordre National du Mérite ; Croix de guerre 1939-1945, T.O.E. et V.M. avec 7 citations ; trois fois blessé ; membre du Club des C.S.P.F. Décédé à Paris en novembre 2009.

 

Domingo, lieutenant légionnaire parachutiste, revenu à Diên-Biên-Phu avec une jambe traînante pour succéder au capitaine Cabiro, blessé le 05.03.1954, à la tête de la 4e compagnie du 1er B.E.P. ; fait prisonnier, il fait partie des marcheurs ; capitaine, commandant de la C.A. du 2e R.E.P. du 09.1956 au 06.1959.

 

Ferrai, sergent légionnaire parachutiste de la 3e compagnie du 1er B.E.P. ; grièvement blessés à Diên-Biên-Phu le 26.03.1954.

 

de Galard Geneviève, jeune convoyeuse de l’Air, bloquée à Diên-Biên-Phu le 17.03.1954, son dakota ne pouvant pas repartir ; en tant qu’infirmière, elle devient l’Ange de D.B.P.

 

Gaucher Jules, né le 12.09.1905 à Bourges dans le Cher : Saint-cyrien de la promotion Maréchal Gallieni 1927-1929 ; sous-lieutenant au 23e R .T.A. en 1929-1931 ; il rejoint la Légion Etrangère en 1931 ;capitaine, commandant le I/5e R.E.I., ancien de la retraite de Chine avec le 5e R.E.I. en 1945 : chef du bataillon de marche du 5e R.E.I. constitué en Chine en 1945-1946 ; chef de bataillon à la 4e D.B.L.E. en 1948 ; chef de corps du I/4e R.E.I. en 1951-1952 ; lieutenant-colonel légionnaire, chef de corps de la 13e D.B.L.E. à Diên-Biên-Phu au Tonkin : mort pour la France le 13.03.1954 quand son P.C. sur Béatrice saute.

 

Giap Vo Nguyen : né en 1911 : dirigeant communiste ; il dirige l’insurrection nationaliste au départ des Japonais en août 1945. Malgré les sévères pertes liées à l’opération Léa fin 1947, il relance dès le début de 1948 la guérilla dans le Sud Annam et la Cochinchine et il regroupe et renforce sa cohésion au Tonkin. En octobre 1950, général, il organise la gigantesque embuscade de la R.C. 4 entre Cao Bang et Langson. En 1951, il va être battu à Vinh Yen, Mao Khé, sur le Day et à Nghia Lo ; en février 1952, c’est la grande bataille de Hoa Binh, en novembre et décembre 1952 il est tenu en échec à Nasan. Il en tire les enseignements puis fin 1953-mai 1954, c’est la bataille de Diên-Biên-Phu. Car si ce général vietnamien a marqué l'histoire de son pays pendant 40 ans luttant successivement contre les japonais, les français et les américains... il fut aussi et surtout un chef militaire impitoyable sacrifiant ses hommes sans vergogne en cherchant à écraser par le nombre l'ennemi, comme à Diên-Biên-Phu en 1954, où la victoire n'est obtenue qu’après trois mois de combat et un effectif 10 fois supérieur en nombre ! Giap est le vainqueur incontestable de Diên- Biên-Phu (aidé par les généraux chinois, des erreurs stratégiques françaises et un abandon politique des soldats français) il est aussi et surtout le criminel de guerre qui organisa des camps de prisonniers qui furent le théâtre d'un programme d'extermination qui arriva jusqu'à 72% de taux de mortalité !!! Décédé au début d’octobre 2013 à l’âge de 102 ans.

 

 

 

Guiraud Maurice, né le 08.06.1915 à Mazamet dans le Tarn ; Saint-cyrien de la promotion ‘’Marne et Verdun’’ en 1937-1939 ; sous-lieutenant au 1er R.E.I. ; lieutenant puis capitaine au 1er R.C.P. en 1942-1945 ; il s’illustre dans les Vosges ; Croix de Guerre 19391945 avec trois palmes ; avec le 6e B.P.C. en Indochine en 1953 ; capitaine puis chef de bataillon légionnaire parachutiste, chef de corps du 1er B.E.P. du 10 avril 1953 au 17 mai 1954 ; commandant du 1er B.E.P. à Diên-Biên-Phu ; il saute sur le camp le 20.11.1953 ; blessé le 15.03.1954, il refuse de se faire évacuer ; blessé le 03.04.1954 ; fin avril, il prend le commandement d’un bataillon de marche après fusion des deux B.E.P. ; prisonnier ; Croix de Guerre des T.O.E. avec deux palmes ; adjoint du lieutenant-colonel Pierre Jeanpierre en 1957 pendant la Bataille d’Alger ; directeur de la division application à l’E.A.I. de Saint-Maixent ; lieutenant-colonel parachutiste, commandant le 1er R.E.P. du 12 décembre 1960 au 30 avril 1961 ; en permission en avril 1961 au moment du putsch ; officier parachutiste de facto légitimiste, il rentre de sa permission pour effectuer la dissolution du 1er R.E.P. Absent au moment des faits, il ne saurait être inculpé de quoi que soit ; il tiendra toutefois à se montrer solidaire des siens. Croix de la Valeur militaire avec deux citations ; Quatre fois blessé, sept fois cité. Il quitte volontairement les rangs de l’armée en 1962. Officier de la Légion d’Honneur. Décédé le 15.01.2009.

 

Jego Georges, né le 18.04.1926 à Nantes dans la Loire Atlantique ; lieutenant légionnaire du III/13e D.B.L.E. sur Béatrice à Diên-Biên-Phu ; tué par l’artillerie vietminh le 13.03.1954.

 

Lalande André, né le 26.05.1913 ; sorti de Saint-Cyr en 1933 avec la promotion du Tafilalet ; sous-lieutenant en 1939 ; il se bat avec ses chasseurs alpins du 6e R.C.A. à Narvik en Norvège en 1940 ; grièvement blessé le 22 mai, il est nommé chevalier de la Légion d’Honneur en juin 1940 ; il rejoint les F.F.L. ; il se bat avec la 13e D.B.L.E. à Bir-Hakeim puis à El-Alamein ; il se bat en Indochine avec le 3e R.E.I. et le G.M.6 ; il est à Diên-Biên-Phu sur le dernier centre de résistance d’Isabelle ; colonel au feu, commandant le 3e R.E.I. du 1er décembre 1953 au 6 septembre 1954 ; il est fait prisonnier par le Vietminh ; commandant un secteur de la zone de Tiaret de mai 1958 à octobre 1960 ; colonel commandant les forces terrestres à Bizerte en juillet 1961 ; nommé général en A.F.N., commandant la 1àre brigade d’intervention ; il commande la 11e D.P. en 1965-1966 ; C.E.M. particulier du Président Charles De Gaulle ; général de Corps d’Armée commandant la 5e R.M. de Lyon ; il se retire en 1973 ; Grand Officier de la Légion d’Honneur avec trois croix de guerre et 11 citations ; Compagnon de la Libération ; Grand Croix de l’O.N.M. ; décédé le 19.10.1995 à Brive-la-Gaillarde ; parrain de la promotion de l’E.S.M. Saint-Cyr 1996-1999.

 

Langlais Pierre, né le 02.12.1909 à Pontivy dans le Morbihan ; saint-cyrien de la promotion Bayard 1928-1930 ; campagnes de France, de Tunisie, d’Italie, des Vosges et d’Allemagne ; avec la 9e D.I.C. en Indochine ; lieutenant-colonel parachutiste pour son 3e séjour ; chef du G.A.P. 2, avec le 1er B.E.P., le 8e B.P.C. et le 5e B.P.V.N., il saute sur Diên-Biên-Phu le 20.11.1953 ; avec le 8e B.P.C., il rencontre le lieutenant-colonel Vaudrey, chef du détachement venu de Mung Koua au Laos, le 21.12.1953, au cours de l’opération Régate : le repli du camp retranché par cette voie est à exclure ; colonel, chef des parachutistes à Diên-Biên-Phu jusqu’au 07.05.1954 ; fait prisonnier ;affecté en Algérie en 1956, chef d’une brigade aéroportée puis chef de corps du 22e R.I.Ma. et commandant le secteur de Marnia en Oranie en 1957-1959 ; chef de corps du 7e R.P.I.Ma. à Dakar en 1960-1961 ; commandant en chef au Sénégal puis commandant la 20e B.A.P. à Pau ; général de division ; il prend sa retraite en 1968. Décédé le 17.07.1986 à Vannes.

 

Lecocq André, né le 20.11.1923 à Ausseldorf en Allemagne ; lieutenant légionnaire parachutiste au 1er B.E.P. en Indochine ; il vient de la C.C.S. à la 2e compagnie pour remplacer le lieutenant Brandon, blessé le 12.01.1954 ; tué au combat le 22.03.1954.

 

Lemeunier Maurice, né le 02.02.1906 ; engagé comme A.E.T. à Autun le 01.10.1919 ; sous-lieutenant le 01.10.1929 ; il entre dans la Légion Etrangère au 2e R.E.I. le 15.10.1934 ; lieutenant-colonel, nommé chef de corps de la 13e D.B.L.E. et venu volontairement prendre son poste en pleine bataille en sautant sur Diên-Biên-Phu le 19.03.1954 ; adjoint opérationnel du secteur autonome de Tébessa en 1956-1957 ; colonel, chef de corps du 4e R.E.I. du 1er avril 1957 au 14 mars 1959, commandant le secteur de Tébessa puis le secteur de Bir-el-Ater en 1957-1959 ; en charge des éclaireurs spéciaux, les harkis, en 1959. Il quitte le service actif le 02.02.1963 ; commandeur de la Légion d’Honneur ; décédé le 08.02.2000.

 

Lemoine André, né le 28.05.1927 à Paris dans la Seine ; lieutenant légionnaire du III/13e D.B.L.E. sur Béatrice à Diên-Biên-Phu ; tué par l’artillerie vietminh le 14.03.1954.

 

Luciani Jean, capitaine légionnaire parachutiste ; né le 17.10.1926 ; engagé à 18 ans le 01.09.1944 ; sergent en 1945 ; E.M.I.A. en 1945-1947 ; promotion Indochine ; B.P. en 1947 ; lieutenant au 2e R.E.I. en Indochine dès janvier 1949 ; cinq fois cité, Chevalier de la Légion d’Honneur le 21.05.1951 ; lieutenant au 1er B.E.P. pour son 2e séjour ; blessé à Diên-Biên-Phu le 12.01.1954 puis le 02.04.1954 ; blessé le 03.04.1954 ; capitaine à titre exceptionnel le 21.04.1954 ; le 1er mai, il reprend le commandement des 1e et 4e compagnies du 1er B.E.P. ; blessé sur Huguette 5 et fait prisonnier le 02.05.1954 ; il fait partie des marcheurs ; puis rapatrié avec les survivants, il ajoute à son palmarès trois nouvelles citations et la rosette de la Légion d’Honneur. Il est à nouveau cité deux fois en Algérie. Chef de bataillon en 1964, mis en disponibilité en janvier 1966, il pose le sac en 1968 ; pour Camerone 1975, il est promu Commandeur de la Légion d’Honneur ; membre du Club des C.S.P.F. Par décret du 21.04.2006, il est élevé à la dignité de Grand Officier de la Légion d’Honneur.

 

Maillart Albert, né le 18.06.1927 à Méru dans l’Oise ; sergent-chef légionnaire parachutiste à la C.E.P.M.L. du 1er B.E.P. à Diên-Biên-Phu ; tué au combat le 13.03.1954.

 

Martin Louis dit Loulou, ancien F.F.I. du maquis de Coat-Mallouen ; saint-cyrien de la promotion Veille au Drapeau ; capitaine parachutiste chef de la 3e compagnie du 1er B.E.P., il saute sur Diên-Biên-Phu le 21.11.1953 ; blessé le 12.01.1954 ; blessé le 03.04.1954 ; il contre-attaque sur Eliane I à Diên-Biên-Phu avec ses légionnaires, en chantant, dans la nuit du 10 au 11 avril 1954 ; blessé le 17.04.1954 sur le P.A. Huguette 1, après soins, il reprend la tête de sa compagnie ; commandant la 1ère compagnie du 1er R.E.P. de décembre 1955 à décembre 1957 ; opération Mousquetaire sur le canal de Suez, en novembre-décembre 1956 ; pendant la Bataille d’Alger, sa compagnie ne pratique pas les interrogatoires durs ; commandant la C.C.S. de décembre 1957 à juin 1958 ; capitaine instructeur au camp Jeanne d’Arc à Philippeville en 1958 ; Commandeur de la Légion d’Honneur en 1958 ; commandant au 1er R.E.P. ; mis aux arrêts de rigueur avec mutation immédiate le 08.01.1961 ; général commandant la garde du Président du Gabon, Bongo ; élevé à la dignité de Grand Officier de la Légion d’Honneur en 2005, il reçoit sa plaque le 14.07.2005 à Nice. Il aura l’insigne honneur de porter la main du capitaine Danjou, un 30 avril, à Aubagne. Membre du Club des C.S.P.F. Décédé le 19.09.2005.

 

Mecquenen, commandant, chef du Bataillon de Tirailleurs algériens anéanti sur le P.A. Gabrielle à Diên-Biên-Phu le 15.03.1954.

 

Molinier, lieutenant légionnaire parachutiste, chef de la C.E.P.M.L. – Compagnie étrangère parachutiste de mortiers lourds, rattachée au 1er B.E.P., créée le 01.09.1953 ; il saute sur Diên-Biên-Phu le 21.11.1953. Blessé deux fois le 11.03.1954, il passe le commandement au lieutenant Paul Turcy. Evacué le 12.03.1954.

 

Pardi Vincent, né le 25.01.1911 à Cavare en Corse ; capitaine, adjoint du chef du III/13e D.B.L.E. sur Béatrice à Diên-Biên-Phu ; tué par l’artillerie vietminh le 13.03.1954.

 

Parsat, caporal légionnaire parachutiste au 1er B.E.P. à Diên-Biên-Phu ; blessé le 15.03.1954 sur Gabrielle, isolé, il rampe sur 4 kilomètres pendant trois jours avant d’être récupéré par le 2e R.E.I.

 

Pégot Paul, né le 22.04.1903 à Aureilhan dans les Hautes Pyrénées ; chef de bataillon, commandant le III/13e D.B.L.E. sur Béatrice à Diên-Biên-Phu ; tué par l’artillerie vietminh le 13.03.1954.

 

Pungier Joseph, né le 23.07.1926 à Saint-Brieuc dans les Côtes du Nord ; lieutenant légionnaire du III/13e D.B.L.E. sur Béatrice à Diên-Biên-Phu ; tué par l’artillerie vietminh le 13.03.1954.

 

Raynaud Rémy, né le 26.05.1928 à Saint-Georges en Allier dans le Puy de Dôme : lieutenant légionnaire parachutiste du 1er B.E.P. en Indochine ; tué le 22.03.1954 à Diên-Biên-Phu.

 

Revel de Bretteville Guy, né le 20.03.1923 à Toulon dans le Var ; lieutenant légionnaire de la 13e D.B.L.E. sur Béatrice à Diên-Biên-Phu ; tué par l’artillerie vietminh le 13.03.1954.

 

Singland Jean, lieutenant légionnaire parachutiste, parachuté le 16.03.1954 à Diên-Biên-Phu pour prendre le commandement de la C.E.P.M.L. pour succéder au lieutenant Paul Turcy, tué le 15.03.1954 ; blessé le 30.03.1954, il doit passer le relais au lieutenant Erwan Bergot. ; O.R. du 14e R.C.P. en février 1958 en Algérie.

 

de Touchet, lieutenant légionnaire parachutiste, chef de la 3e section à la 3e compagnie du 1er B.E.P. à Diên-Biên-Phu ; blessé le 15.03.1954.

 

Turcy Paul, né le 25.11.1923 à Mazerolle dans l’Aube, lieutenant légionnaire parachutiste, chef de la C.E.P.M.L. -Compagnie étrangère parachutiste de mortiers lourds-, à Diên-Biên-Phu le 11.03.1954, après les blessures du lieutenant Molinier. Tué au combat le 15.03.1954.

 

Vadot Michel, n é le 04.09.1912 à Dijon en Côte d’Or ; Brution ; Saint-cyrien de la promotion De Bournazel 1932-11934 : il entre dans la Légion au 1er R.E.I. le 15.06.1938 : à Narvik avec la13e D.B.M.L.E. ; blessé, Croix de Guerre avec palme ; chevalier de la Légion d’Honneur ; capitaine, commandant le III/13e D.B.L.E. à compter du 01.04.1952 ; chef de bataillon le 01.04.1953 ; chef d’état-major de la 13e D.B.L.E. sur Béatrice à Diên-Biên-Phu, blessé le 13.03.1954 : prisonnier du Vietminh ; commandant l’état-major du 4e R.E.I. à Fès en 1955 ; lieutenant-colonel, adjoint au chef de corps du 4e R.E.I.; lors du putsch d’avril 1961, contre l’avis de son chef de corps, il maintient le 4e R.E.I. dans la légalité. Chef de corps du 4e R.E.I. du 1er mai 1961 au 29 avril 1962. Colonel, nommé le 28.06.1963 chef de corps du 1er Régiment Etranger à Aubagne jusqu’au 08.08.1966. Il commande le Prytanée militaire jusqu’au 04.09.1969 ; général de brigade ; il porte la main du capitaine Danjou sur la Voie sacrée le 30.04.1981 ; dix fois cité sur ses trois croix de guerre, deux fois blessé ; Grand Croix de la Légion d’Honneur. Décédé le 02.04.1989 à Bourg-en-Bresse.

 

Jean Balazuc P.P.P.

Sources principales.

  • Site du Secrétariat Général des Armées.

  • Les parachutistes de la Légion 1948-1962 du capitaine Pierre Montagnon. Pygmalion-2005

  • Le 3e Etranger de Philippe Cart-Tanneur et Tibor Szecko - Editions du Fer à Marquer-1988

  • La 13e D.B.L.E. de Tibor Szecko – Editions du Fer à Marquer - 1989

  • Légionnaires parachutistes de Pierre Dufour – Editions du Fer à Marquer – 1989

  • Une vie de guerres (1940-1961) de Bernard Cabiro – IndoEditions - 2010

Infos FSALE
Partager cet article
Repost0