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Présentation

  • : Le blog de l'Amicale des Anciens de la Légion Etrangère d'Indre-et-Loire
  • : Ce blog présente toutes les activités de l'Amicale. Vous êtes invités à transmettre vos textes et photos pour enrichir ce blog soit en contactant le Président soit en écrivant à zeraldavert@gmail.com
  • Contact

Profil

  • AALE 37
  • Pierre LORAILLER 
- Ancien Caporal au 1er R E P et de la Police Militaire à SIDI BEL ABBES 
- Président de l’AALE d’Indre et Loire depuis le 01/01/2003 
- Délégué AALP Région Centre.
  • Pierre LORAILLER - Ancien Caporal au 1er R E P et de la Police Militaire à SIDI BEL ABBES - Président de l’AALE d’Indre et Loire depuis le 01/01/2003 - Délégué AALP Région Centre.

A.A.L.E. 37

Buts : Entretenir et développer les sentiments de camaraderie et de solidarité qui caractérisent la Légion Etrangère.

Pérenniser le souvenir du Combat de Camerone.

 

Président :

LORAILLER Pierre

Mail : zeraldavert@gmail.com

 

Composition du bureau directeur :

Président d’Honneur : Général de Brigade (2S) BREUILLE Eric (Ancien Chef de Corps du 1er REG)

Vice-Président : BERTHE Francis  (Ancien du 2ème REP)

Secrétaire et Trésorière : Mlle THERET Nadine

 

Administrateurs :  

DUPUIS Rémi

LEBIGRE Yannick

THERMEAU Jean-Claude

 

Contrôleur aux Comptes :

BERGEOT Dominique

 

Porte-drapeaux :

BENYAHIA Hikmat

GAUTIER Dominique

 

Recherche

Musique

5 octobre 2014 7 05 /10 /octobre /2014 16:27

01/10/2014

Olivier de Chassey a quitté la marine nationale pour entrer

chez Michelin il y a six ans. - (Photo NR)

Ancien officier de marine, Olivier de Chassey va désormais diriger la profonde restructuration de l’usine de Joué-lès-Tours. En stratège.

 

Son oncle, légionnaire en Indochine, a donné son nom à une promotion de Saint-Cyr, gage de sa valeur militaire. Capitaine de vaisseau, ancien commandant de la base aéronavale de Nîmes-Garons, Olivier de Chassey a quitté la marine nationale pour Michelin. Chargé de développer les méthodes de management quotidien de la performance – « Michelin Manufacturing Way » – à l'usine de Cholet, il devient ensuite directeur des produits semi-finis. Il vient de prendre ses fonctions sur le site tourangeau avec une double mission : « Déconstruire les 20 ha que nous allons céder et faire en sorte que tous les salariés trouvent leur destin. »

 

Frappée l'an dernier par un plan de 726 suppressions de postes, l'usine de Joué a entamé sa restructuration : 200 personnes y travailleront dans trois activités : la fabrication des tissus métalliques et textiles, celle des flaps (ces bandes de caoutchouc qui protègent la chambre à air de la jante) et enfin, les membranes de cuisson. « C'est cette dernière compétence qui a permis de maintenir l'usine ici », révèle Olivier de Chassey. Plus de 20 M€ seront investis dans ces ateliers.


Aujourd'hui, 540 personnes sont encore présentes à Joué (*), 90 suivent les ateliers de transition professionnelle et 280 ont quitté l'entreprise.


Le compte à rebours a commencé. Le dernier pneu poids lourds sortira des chaînes fin décembre. « Ensuite, nous entrerons en phase de démontage des machines. Les bâtiments seront vides à l'été 2015. Suivra la déconstruction en octobre. L'aménagement du nouveau site sera achevé à l'été 2016, sur une dizaine d'hectares, côté nord. »
Que deviendra alors l'espace libéré ? « Nous souhaitons vendre trois bâtiments en l'état, répond Olivier de Chassey. Pour le reste, nous sommes en phase de concertation avec la préfecture, Tour(s) plus et le maire de Joué-lès-Tours pour savoir à qui nous allons confier l'ingénierie des projets. L'idée de départ, c'est d'y reconstituer des emplois. » La prochaine réunion se déroulera fin novembre.

 

(*) L'usine produit actuellement 300 pneus par jour, soit le dixième de ses capacités.

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5 octobre 2014 7 05 /10 /octobre /2014 16:25

Une centaine d'anciens parachutistes . /Photo DDM, Gladys.

Algérie, Indochine, théâtres d'opération extérieure… Ils ont été de tous les fronts. Ce lundi, les légionnaires parachutistes d'active ou non étaient mis à l'honneur pour la Saint-Michel, leur saint patron. «Fêter la Saint-Michel au quartier Danjou, au sein du creuset de la Formation de la Légion étrangère, c'est assumer le lien évident entre jeunes et anciens», a salué le général Maurin, commandant la Légion étrangère. Et s'adressant aux plus jeunes, de leur rappeler que «le succès n'arrive que s'il est précédé du dépassement de soi». L'occasion de leur dire et redire ces valeurs qui font la Légion : culte de la mission, parole donnée, courage… «Elles doivent être notre marque de fabrique quel que soit le prix à payer». Et de conclure :

«On n'abandonne jamais un légionnaire ni au combat, ni dans la vie».

La musique de la Légion était présente à cette prise d'armes au cours de laquelle une section d'engagés volontaires a coiffé le képi blanc.

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30 septembre 2014 2 30 /09 /septembre /2014 16:29

Bretagne - 24 Septembre

Le général de Saint-Chamas. | Ouest-France

Le général de corps d'armée Christophe de Saint-Chamas est le nouveau commandant de la zone de Défense Ouest.

Le général de corps d'armée Christophe de Saint-Chamas, 55 ans, est le nouvel Officier général de la zone de Défense et de sécurité Ouest (20 départements de Haute et Basse Normandie, Bretagne, Pays de Loire, Centre). Il a débuté sa carrière militaire, en 1978, à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr, à Coëtquidan, avant de servir l'arme blindée et d'être engagé sur de très nombreux théâtres d'opérations extérieures. Il a commandé la Légion étrangère. Aujourd'hui, il est heureux de revenir dans une région « où les gens sont travailleurs, opiniâtres, et accueillants ».

L'Officier général se retrouve à la tête de 53 800 personnes (15 000 civils, 38 800 militaires). Dans chaque département, il est relayé par un délégué militaire départemental. Le général de Saint-Chamas compte assumer pleinement sa mission d'autorité militaire « reconnue et reconnaissable » à Rennes dans un contexte d'économies budgétaires. « Les mesures pour 2015 ne sont pas encore connues » précise-t-il sereinement. Avant de se dire préoccupé par le « lien dramatiquement important » entre l'armée et la nation.

Avec la suppression du service militaire, « les personnes de moins de 45 ans ne connaissent pas la Défense », dit-il. « C'est une rupture sociétale préoccupante » dans un contexte international qui nécessiterait pourtant un soutien de la population à ses soldats. Pour le général, il convient de « combler le trou qui se creuse. Il est juste temps ». Et d'évoquer une raison économique : « Nous sommes l'un des plus gros employeurs de la zone de Défense : 3 000 personnes par an ».


 

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20 septembre 2014 6 20 /09 /septembre /2014 16:51
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11/09/2014

Maurin
Photo Christophe Chavignaud
 
Après un chasseur alpin, le général Hervé Wattecamps, c'est un légionnaire parachutiste qui vient de prendre les rênes de l'école de l'infanterie à Draguignan. Le général Emmanuel Maurin, ancien chef de corps du 2e REP de Calvi et commandant de la brigade parachutiste est le nouveau patron de l'académie du fantassin.  Son parcours :

Adjoint au général de brigade Benoît Royal, commandant des écoles de Draguignan, le général de brigade Emmanuel Maurin est un saint cyrien de 54 ans (promotion Grande Armée 1981-1983), breveté de l'enseignement militaire supérieur, diplômé de l'institut des hautes études de défense nationale (IHEDN) et du centre des hautes études militaires (CHEM).

Cet officier très décoré, officier de la Légion d'honneur, commandeur de l'Ordre national du mérite, titulaire de la croix de la valeur militaire avec plusieurs citations dont une à l'ordre de l'armée, a été engagé en opérations extérieures comme lieutenant, capitaine, commandant, colonel et général de brigade !

Il a a effectué tout son parcours en corps de troupe dans la Légion étrangère. À part une incursion à sa sortie du collège interarmées de défense (école de guerre) à la 13e demi-brigade de Légion étrangère (13e DBLE) à Djibouti comme chef du bureau renseignements opérations et instructions, il a occupé toutes les fonctions au sein du prestigieux 2e régiment étranger de parachutistes (REP) de Calvi. Il y a été chef de section de combat, adjoint au commandant de compagnie de combat, commandant de compagnie de combat et chef de corps en 2002. À la tête de son unité, il a notamment été engagé en Côte d'Ivoire au début de l'opération Licorne.

Adapter la formation aux engagements futurs

Il a été ensuite assistant militaire du général commandant la force d'action terrestre à Lille avant de rejoindre la délégation aux affaires stratégiques (DAS) du ministère de la défense à Paris en qualité de sous-directeur des questions régionales.

Promu général de brigade en 2010, il a pris le commandement de la 11e Brigade parachutiste basée à Toulouse avec laquelle il est parti en Afghanistan comme commandant de la Task Force La Fayette.

À son retour, il a été affecté à l'état-major des armées puis, en 2012, a franchi la Manche pour occuper les fonctions de chef opération du corps de réaction rapide de l'Otan.

Ses deux challenges sont de poursuivre « l'excellent travail de ses prédécesseurs et d'adapter la formation aux engagements du futur ».

A noter qu'il est le frère du général de division Jean Maurin, le nouveau commandant de la légion étrangère qui a lui aussi servi au REP et commandé la DBLE.

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20 septembre 2014 6 20 /09 /septembre /2014 16:49

Publié le 12/09/2014

Geneviève de Galard est venue à la rencontre des élèves de première et de terminale du lycée Saint-Jean./Photo DDM, Ysabel.
Geneviève de Galard est venue à la rencontre des élèves de première et de terminale du lycée Saint-Jean./Photo DDM, Ysabel.
 

C'est une petite dame toujours alerte et souriante qui est venue rencontrer les élèves de première et de terminale du lycée Saint-Jean à Lectoure, le 8 septembre. Geneviève de Galard donne confiance dans l'âge qui avance, ses souvenirs restent intacts et elle est capable de tenir son auditoire sans faillir, deux heures durant, à 89 ans. Les jeunes se sont vite retrouvés captifs de son récit. Elle est l'infirmière de Diên Biên Phù, surnommée à l'époque «L'ange de Diên Biên Phù» par la presse américaine. Ainsi, elle a commencé par situer le contexte historique de la guerre du Vietnam. Puis son rôle d'infirmière diplômée, elle avait 28 ans lorsqu'elle signe, en mai 1953, un contrat de convoyeuse de l'air et se porte volontaire pour l'Indochine. Dès janvier 1954, elle accompagne dans les avions médicalisés les malades et les blessés qui doivent quitter Diên Biên Phù. A partir du 13 mars, ces évacuations sanitaires deviennent très difficiles à cause des bombardements Viêt-minh. Lors d'un de ces convoyages, le 28 mars, l'avion ne pourra jamais redécoller. Elle reste ainsi, pendant deux mois, seule femme dans l'antenne médicale, parmi les tranchées, pour soigner parachutistes coloniaux et légionnaires, faire des pansements, réconforter les blessés, accompagner les mourants, transmettant par son énergie et sa simple présence l'espoir et l'envie de tenir à ceux qu'elle soignait. Aux jeunes filles dans la salle, elle dit : «N'oubliez jamais ce bien que l'on peut faire par notre simple caractère féminin.» Ce sont les mots de courage et de solidarité qui ressortent de son discours, et puis, ce qui est la clef pour elle : «C'est la foi qui m'a aidée à tenir.»

 

Sur place, le 29 avril 54, elle est faite chevalier de la Légion d'honneur et reçoit la Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs, et nommée légionnaire de 1re classe honoraire le 30 avril. En 2014, elle est élevée à la dignité de Grand-Croix de la Légion d'honneur. Elle a écrit : «Une femme à Diên Biên Phù» aux éditions Les Arènes.

La Dépêche du Midi


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15 septembre 2014 1 15 /09 /septembre /2014 16:18

 

 

Septembre 1914 : les volontaires étrangers sont rassemblés dans des camps d’instruction proches de Paris avant d’être pour une partie, amalgamés avec des légionnaires venus d’Algérie ou du Maroc. Tous répondent à la proclamation lancée par un groupe d’intellectuels étrangers, conduit par l’écrivain suisse Blaise Cendrar, le jour de la mobilisation générale : "L'heure est grave. Tout homme digne de ce nom doit aujourd'hui agir, doit se défendre de rester inactif au milieu de la plus formidable conflagration que l'histoire ait jamais pu enregistrer."

 

  • Quatre régiments de marche sont ainsi constitués. Deux, le 2e du 1er Etranger et le 2e du 2e Etranger sont encadrés par des officiers et sous-officiers en provenance de la Légion d’Afrique. Le 3e R.M. du 1er R.E., formé à Paris, est encadré par des sapeurs-pompiers de Paris et des gendarmes. Le 4e R.M., baptisé lui aussi légionnaire, est entièrement constitué d’Italiens ; il est commandé par le petit-fils de Garibaldi : c’est la fameuse ‘’Légion Garibaldienne’’.

     

    • Les recrues du 3e R.M. du 1er Etranger se livrent aux plaisirs du maniement d’armes à la caserne Reuilly. La plupart d’entre eux, commerçants, artisans, artistes, universitaires, vivent en France depuis des années, aiment la France et désirent la servir. L’annonce d’un régiment étranger les comble et l’uniforme leur est désormais une sauvegarde.

       

    • Le 7 septembre, le colonel Thiébault prend le commandement du 3e R.M. du 1er R.E.

       

    • Le 9 septembre, le général Gallieni vient en inspection à la caserne Reuilly. Il est frappé par la bonne tenue des volontaires. Cette troupe est animée des traditions très vives des unités de la Légion. Tel est le prestige d’un nom, seul lien de ce régiment de hasard avec la vraie Légion. Tous les volontaires sont fiers d’être légionnaires et sont prêts à combattre comme des légionnaires.

       

       

    • Deux photos montrent des engagés volontaires américains du 2e R.E. à Paris en août 1914 et sur le front en septembre 1915, avec le poète Alan Seeger qui sera tué en juillet 1916 à Belloy-en-Santerre.

       

    • Jusqu’à son intervention sur le front occidental en France, la Légion Etrangère est considérée par l’opinion française comme un corps de troupe exceptionnel, un peu mystérieux, refuge des aventuriers, des fils de famille perdus de dettes, …, troupe de choc vouée aux expéditions lointaines.

       

    • La vraie Légion de la Guerre 1914-1918 naît au camp de Mailly avec les éléments du 1er Etranger et du 2e Etranger (en principe pas d’Allemands, ni Autrichiens, ni Bulgares ; en fait, il y en avait quelques uns, volontaires) ; venus d’Afrique, ces éléments incorporent, encadrent et instruisent les volontaires arrivés de plusieurs centres de recrutement en Province. Rude besogne, qui faillit mettre sur les dents les sous-officiers de Sidi-Bel-Abbès et de Saïda, pourtant spécialistes du dressage et de la poigne de fer.

       

    • Le flot des volontaires submerge les officiers recruteurs qui laissent s’engouffrer le torrent de tous les volontaires à qui personne ne demande de papiers ; mais durant les jours suivants, le tri des volontaires est effectué avec la rigueur traditionnelle de la Légion. En quatre mois, la Légion Etrangère va accueillir 12 000 volontaires.

       

    • L’élément Vieille Légion venu d’Afrique lie cette mixture qui ne manque pas de saveur.

       

    • Les 1er, 2e et 6e bataillons du 1er R.E., rattachés aux troupes du Maroc depuis 1907, sont groupés en un 1er Régiment de Marche du 1er Régiment étranger qui reste à la disposition du général Lyautey, lui permettant de ne point céder un pouce de terrain. Le 2e Etranger fournit également le 1er Régiment de Marche au Maroc.

       

    • Le 4e bataillon du 1er R.E., bien qu’indispensable au Tonkin, est rapatrié pour renforcer les unités de la Légion Etrangère engagées sur le front français et d’Orient.

       

    • Le 5e bataillon du 1er R.E. stationné en Algérie, le plus disponible pour l’heure, doit disparaître pour former l’ossature de deux régiments de marche (2e et 3e R.M. du 1er R.E.) constitués en France pour accueillir les milliers d’étrangers, engagés volontaires pour la durée de la guerre.

       

    • Quatre régiments de marche sont donc constitués en Métropole en 1914 :

       

    • Le 2e Régiment de Marche du 1er Etranger, commandé par le colonel Louis Pein.

       

    • Le 2e Régiment de Marche du 2e Etranger, commandé par le colonel Flavien Passard.

       

    • Le 3e Régiment de Marche du 1er Etranger, commandé par le colonel Thiébault.

       

    • Le 4e Régiment de Marche du 1er Etranger, sous le commandement du lieutenant-colonel Peppino Garibaldi, petit-fils du grand Garibaldi, formé à compter du 04.09.1914 et créé le 04.11.1914.

 

 

Jean BALAZUC P.P.P.

Sources principales.

  • La Légion Etrangère – Grandeur et servitudes – Historama – HS de XI-1967.

  • La Légion Etrangère - Voyage à l'intérieur d'un corps d'élite de John Robert Young & Erwan Bergot – Editions Robert Laffont – 1984.

  • Le 1er Etranger de Philippe Cart-Tanneur & Tibor Szecsko - Branding Iron Production - 1986

  • Le 3e Etranger de Philippe Cart-Tanneur & Tibor Szecsko – Editions du Fer à marquer – 1988.

  • Histoire de la Légion Etrangère 1831-1981 de Georges Blond – Plon – 1981.

  • La Légion Etrangère de Douglas Porch – Fayard – 1994.

 

Garibaldi Giuseppe dit Peppino, né le 29.07.1879 à Melbourne en Italie ;lieutenant-colonel, engagé E.V.D.G., chef de corps du 4e Régiment de marche du 1er Régiment étranger, formé au camp de Mailly avec des volontaires italiens de septembre au 9 novembre 1914 jusqu’à sa dissolution le 5 mars 1915. Il combat pendant la Première Guerre mondiale sous les couleurs de la France. Il rejoint ensuite l’armée italienne et se bat là encore avec courage et honneur, il revient combattre en France en 1918 dans le 2e corps de l'armée italienne du général Albricci qui se bat entre Soissons et Reims, ce qui lui vaut d’être promu général de brigade en juin 1918 avant de quitter l’armée en juin suivant. Décédé le 19.05.1950 à Rome en Italie.

 

Passard Flavien, né le 10.06.1857 à Membrey en Haute-Saône ; saint-cyrien de la promotion 1876-1878 ; sous-lieutenant au 21e R.I. au 12.10.1878 puis au 121e R.I. au 12.10.1883 ; lieutenant au 2e B.I.L.E. le 05.12.1886, puis au 123e R.I. le 28.01.1890 ; capitane au 33e R.I. le 12.07.1890 ; affecté au Dahomey du 26.11.1892 à février 1894 ; chef de bataillon au 1er R.T.A. le 12.10.1901 ; lieutenant-colonel au 2e Zouaves le 21.12.1907 puis au 2e R.T.A. le 25.11.1908 : colonel, chef de corps du 80e R.I. en mars 1911 puis chef de corps du 2e Étranger à Saïda le 29.07.1911 ; chef de corps du 2e Régiment de Marche du 2e Régiment étranger en Métropole du 21.08.1914 au 04.12.1904 ; commandant la 90e Brigade d’infanterie du 04 au 15.12.1914. Grand-officier de la Légion d’Honneur ; titulaire de cinq citations ; décédé le 24.01.1921 à Membrey.

 

Pein Louis Auguste Théodore, né le 30.06.1867 ; saint-cyrien de la promotion Tombouctou 1887-1889 ;capitaine ; chef de l’escorte de la mission scientifique géologique du professeur Flamand de l’Ecole supérieure des Sciences d’Alger ; le 29.12.1899, il hisse les trois couleurs sur la Kasbah d’In-Salah, après avoir repoussé une attaque des Ksouriens ; chef de corps du 2e Régiment de Marche du 1er Etranger en 1914-1915 ; commandant la 1ère brigade de la division marocaine en 1915 ; il dirige l’assaut de son ancien régiment sur les ‘’Ouvrages Blancs’’ le 9 mai 1915 ; décédé des suites de sa blessure le 10 mai 1915 à Arcq dans le Pas de Calais.

 

Thiébault, colonel de gendarmerie, chef de corps du 3e Régiment de Marche du 1er Etranger du 7 septembre 1914 au 6 juillet 1915.

 

Infos FSALE
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7 septembre 2014 7 07 /09 /septembre /2014 18:04

La Ville a commémoré, le 1 er septembre 1944, jour de la libération de Tours, et rendu hommage à Louis Planchard, héros de ce jour, il y a 70 ans.

 

Dépôt de gerbe au monument aux morts de l'hôtel de ville par Serge Babary
 
 

Je suis un fils de paysan, à 4 ans je gardais les vaches, je ne m'attendais pas à tout cela, se souvenait, très ému, Louis Planchard, dit P'tit Louis, auquel Serge Babary a remis la médaille de la Ville, hier, dans la salle des fêtes de l'hôtel de ville. Ce même bâtiment duquel, il y a exactement 70 ans, le résistant avait fait enlever, puis piétiner, le drapeau nazi. « Vous savez, la veille j'aurais pu être fusillé », ajoute le Tourangeau âgé de 95 ans qui « ne rate jamais une cérémonie officielle ».

Au début de la commémoration du 70e anniversaire de la libération de Tours, le maire, entouré des autorités locales et des élus, avait fait un discours au pied du monument aux morts situé dans la mairie, en lisant des témoignages, dont celui de Louis Kéraudy, qui avait 16 ans en 44, et qui vivait place Choiseul : « Grand soulagement, dans la nuit du 31 août au 1er septembre, les Allemands ont pris la fuite par peur d'être encerclés. C'est un déferlement de joie… Le soir je vais place du Palais, les jeunes se retrouvent pour crier leur joie… »

 

« La reconnaissance et le souvenir demeurent, a conclu le premier édile, malgré le temps qui passe La transmission du " plus jamais ça " aux jeunes générations qui n'ont pas connu la guerre, c'est notre devoir»
 

Auparavant, les officiels avaient visité l'exposition de véhicules américains, survivance de cette période, bichonnés par l'association Touraine mémoire 44. Stationnés place Jean-Jaurès, ils ont attiré beaucoup de Tourangeaux toute la journée.
 

 

 

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Le 1 er septembre 1944, Louis Planchard, chef d’un groupe de résistants, a fait piétiner le drapeau nazi qui flottait sur la mairie. Il raconte ce jour historique.
 



Pour la Touraine, Louis Planchard, 96 ans, surnommé P'tit Louis – « tout gamin ma grand-mère m'appelait P'tit Lou » – est un livre d'histoire contemporaine à lui seul. Il est surtout – et c'est le mot juste – un des héros locaux de la Seconde Guerre mondiale. Ainsi que la mascotte des anciens combattants tourangeaux qui font preuve d'un profond respect à son égard.

 

Louis Planchard, 96 ans, tenant la photo prise il y a 
70 ans, devant la mairie de Tours, avec à ses pieds le drapeau nazi.
 

Le 1er septembre 1944, jour de la libération de Tours, Louis Planchard, 26 ans, chef de la compagnie Lorraine, – sorte de maquis urbain basé aux Prébendes et disponible pour toutes les missions confiées par le commandement départemental des FFI (*)– était en effet sur le pied de guerre dès l'aube.

 

Hommage à P'tit Louis demain à la mairie

« La veille, on savait que Tours serait libéré. Toute la nuit, j'ai été gardé par deux sous-officiers armés car les Allemands me recherchaient. A 5 h du matin, avec mes hommes, nous sommes partis du QG, rue du Sergent-Bobillot, armes sorties et en colonne par deux. D'autres petits groupes de résistants de la compagnie Lorraine ont convergé vers la place Jean-Jaurès. Nous étions une cinquantaine en tout, se souvient le Tourangeau qui était dans la police. J'étais le patron de la circulation éloignée de Tours, ce qui m'a notamment permis de faire passer 80 types qui auraient dû partir au STO. »

 

« Plusieurs de mes gars sont montés sur le toit de la mairie et ont décroché le drapeau nazi qui flottait, le faisant tomber sur les marches. Je leur ai fait le piétiner », poursuit P'tit Louis, installé, droit comme un I, à la table de la cuisine de son studio, dans une cité d'Amboise, où il vit seul entouré de souvenirs : des livres, des médailles (« Je n'en porte que 12, les autres sont dans les placards ») et des photos, dont celle de lui, il y a exactement 70 ans, au pied du drapeau à la croix gammée.

 

« A 7 h, les premiers curieux sont arrivés, il y en avait un millier sur la place deux heures plus tard. Pour les disperser un peu nous leur avons fait croire à un hypothétique bombardement allemand. Moi, j'étais chargé de surveiller et d'attendre l'arriver du nouveau préfet de Tours, M. Vivier, et du nouveau maire de la ville, Jean Meunier. Ils sont arrivés à 9 h 15 », explique le résistant.
Entre les cérémonies militaires (« Je n'en rate aucune ») et les enterrements des anciens combattants, Petit Louis est très occupé. Lundi 1er septembre, la municipalité tourangelle lui rendra hommage lors de la commémoration du 70e anniversaire de la ville.

 

« J'ai été malade il y a quelques jours, je vais mieux maintenant. De toute façon s'il l'avait fallu, j'y serais allé en brouette. D'ailleurs ce dimanche, j'assiste à la commémoration de Saint-Avertin. » Sacré P'tit Louis !

 

(*) FFI : Forces françaises de l'intérieur, groupements militaires de la Résistance.
 

Sources : Nouvelle République
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7 septembre 2014 7 07 /09 /septembre /2014 17:54

MIDI LIBRE

Ce lundi 1er septembre, au matin, au 2e Régiment étranger d'infanterie, le réveil a été tonique. Il s'agissait de participer au challenge sportif d'El Moungar, la veille de la commémoration de la bataille du 2 septembre 1903 dans le Sud oranais.

Ce lundi 1er septembre au petit matin, les légionnaires du 2e Régiment étranger d'infanterie ont participé au stade de la caserne du Colonel de Chabrières aux épreuves de forces, mais aussi à des parties de football et à de la natation dans le cadre du challenge sportif El Moungar.

La cérémonie d'El Moungar

Une manière de rappeler la cérémonie de commémoration de la bataille d'El Moungar, fête traditionnelle au sein de la Légion, qui aura lieu à la caserne mardi 2 septembre à 10 h 30. Cette bataille a fait une trentaine de victimes parmi les légionnaires pris pour cible par des dissidents marocains le 2 septembre 1903 dans le Sud oranais.

Grimper à la corde

Ce lundi matin, des équipes de quarante légionnaires ont grimpé à la corde. La compagnie qui a totalisé le plus de corde bras seuls en trente minutes a gagné l'épreuve. Par ailleurs, il a fallu également soulever des barres de 60 kg à 175 kg. Les athlètes ont dû être départagés lors de squat, développé couché, soulevé de terre. Un réveil tonique en quelque sorte pour ces soldats.

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15 août 2014 5 15 /08 /août /2014 17:50

29 juillet : ‘’l’appel à tous les étrangers amis de la France’’, rédigé par Riccioto Canudo et Blaise Cendars, relayé par l’article de Georges Casmèze, reporter américain du New-York Herald, consacre l’idée de l’engagement volontaire des étrangers sous le drapeau français.

 

1er août : l'Allemagne déclare la guerre à la Russie.La mobilisation générale est décrétée en Allemagne.

 

2 août : la mobilisation générale est déclarée en France métropolitaine et dans les départements français d’Algérie.

 

  • Aussitôt, comme leurs aînés de 1870, de nombreux étrangers résidant en France décident de s’engager pour défendre la Patrie qu’ils se sont choisies.

  • Le Luxembourg est envahi par les troupes allemandes.

    • L’Allemagne adresse un ultimatum à la Belgique, en vue d'utiliser le territoire belge pour attaquer la France. Refus belge.

  • Le Gouvernement de la France réclame une quarantaine de bataillons et d’escadrons au général Louis Lyautey, Résident Général au Maroc.

    • Le général Louis Lyautey envoie les Zouaves, les Tirailleurs et les Spahis algériens vers la France. Ils vont constituer la célèbre Division Marocaine.

    • Ils sont remplacés par des Goums, quelques bataillons de la Légion Etrangère et d’Infanterie légère d’Afrique, des Tirailleurs sénégalais. Quelques bataillons territoriaux et de nouvelles unités coloniales permettent au général Lyautey de mettre sur pied des groupes mobiles. Ceux-ci vont sillonner le Rif, le Moyen-Atlas et, au Sud, le Tafilalet. Ils vont rétablir ainsi des situations compromises par les agissements de quelques trublions. Le général dispose d’une trentaine de bataillons.

    • Les troupes chérifiennes sont alors organisées. Elles sont constituées en bataillons et escadrons dont cinq d’entre eux forment la Brigade marocaine ; parmi leurs officiers, le lieutenant Alphonse Juin.

    • Parmi les troupes sous les ordres du général Louis Lyautey, figureront deux Régiments de Marche de la Légion Etrangère, essentiellement composés d’Allemands, d’Autrichiens, de Bulgares, de Turcs, inemployables en France. Fidèles à leur devise ‘’Honneur et Fidélité’’, ceux-ci auront à cœur de remettre à leurs camarades, retour de l’holocauste, l’héritage qui leur a été confié.

    • Dans le Maroc oriental, les 1er, 3e et 6e bataillons du 1er Etranger, sont réunis sous le commandement du colonel Jean Boyer, chef de corps, pour former le 1er Régiment de Marche du 1er Etranger. Ce Régiment de Marche est donc constitué de trois bataillons et de deux compagnies montées. Appartenant aux troupes de Taza, ces unités assurent la défense proche et éloignée de cette ville cernée par les dissidents. Puis, tout danger étant écarté, elles rayonnent au nord et au sud de Taza, prenant part successivement aux colonnes de Guercif, de Kasbah Tadla et de Khénifra.

    •  

2 août : Incident de Joncherey, et premiers morts d'une guerre non encore déclarée.

Commandant une escouade de la 6e compagnie du 2e bataillon de 44e régiment d'infanterie de Lons-le-Saunier, le caporal André Peugeot fait barrage à un détachement de reconnaissance allemand de huit hommes du 5e régiment de chasseurs à cheval de Mulhouse, qui progresse vers Joncherey en venant de Faverois après avoir violé la frontière française. Le sous-lieutenant Albert Mayer commande ce détachement. Après avoir sabré sans la tuer la sentinelle française postée en avant de l'escouade, Albert Mayer tire trois fois en direction d’André Peugeot. Ce dernier riposte et atteint le cavalier d’une balle dans le ventre. Mais la deuxième balle allemande a mortellement blessé le caporal André Peugeot. Il est le premier mort militaire français d'une guerre qui ne commença officiellement que le lendemain 3 août, avec la déclaration de guerre de l’Allemagne à la France, et qui devait coûter la vie à dix millions d'Européens. Atteint d'une seconde balle française après celle du caporal André Peugeot, le sous-lieutenant Albert Mayer est quant à lui, le premier tué allemand. Les deux jeunes hommes avaient presque le même âge, 21 et 22 ans.

 

3 août : l'Allemagne déclare la guerre à la France et à la Belgique

  • Les Allemands effectuent le premier bombardement aérien sur Lunéville.

    • Les troupes allemandes pénètrent en Belgique par la région d'Aix-la-Chapelle. Le roi des Belges lance un appel à la France et à la Grande-Bretagne, invoquant le traité de 1831 qui garantit la Belgique contre toute invasion et/ou annexion.

    •  

4 août : le Royaume-Uni répond favorablement à l'appel du roi Albert 1er de Belgique et déclare la guerre à l'Allemagne. Après un discours enflammé du président du Conseil, René Viviani, Français d’Algérie, devant l’Assemblée Nationale, la France déclare la guerre à l’Allemagne.

 

9 août : le camp de Taza, où se trouvent réunis tous les éléments du 1er Etranger, est violemment attaqué par des Marocains. Ils sont repoussés au cours de combats meurtriers.

  • Le lendemain,une colonne importante part à la poursuite. Le combat s’engage à nouveau et la colonne ne peut être dégagée qu’après plusieurs charges à la baïonnette par le 2e bataillon qui compte 20 morts et 42 blessés.

  • La lutte continue sans trêve jusqu’à la fin de l’année, et même après, contre les rudes guerriers des tribus Béni-Guitoun et Branès, au nord de Taza.

  • Au sud, les bataillons du Régiment de Marche du 1er Etranger participent aux périlleuses opérations qui permettent le ravitaillement de Khénifra.

  •  

25 août : le 2e Régiment de Marche du 2e Etranger est constitué à Saïda.

 

29 août : le 3e Régiment de Marche du 1er R.E. est constitué à la caserne de Reuilly. Le renfort de vieux légionnaires et de cadres du 1er Régiment étranger, bien que peu nombreux, lui apporte l’expérience et les traditions de la Légion.

 

Jean Balazuc P.P.P.

 

 

Sources principales.

L’Algérie, œuvre française du professeur Pierre Goinard – Editions Robert Laffont 1984.

Histoire de la France en Algérie – Pierre Laffont – Editions Plon – 1980.

Pieds Noirs d’Hier et Aujourd’hui.

Site Mémoire des hommes du S.G.A.

La Légion Etrangère - Voyage à l'intérieur d'un corps d'élite - John Robert Young / Erwan Bergot – Editions Robert Laffont – 1984.

Le 1er Etranger - Philippe Cart-Tanneur Tibor Szecsko - Branding Iron Production 1986

Le 4e Etranger - Philippe Cart-Tanneur Tibor Szecsko - Branding Iron Production 1987

Répertoire des corps de troupe de l’Armée Française pendant la Grande Guerre – Tome 3 : La Légion Etrangère par le C.B. Phil. Guyot et Eric Labayle – Editions Claude Bonnaud – 2002.

 

Boyer Jean, né le 17.10.1859 à Laon dans l’Aisne. Saint-cyrien de la promotion 1979-1981 ; affecté successivement au 56e R.I., au 7e R.T.A., au 148e R.I., au 7e Zouaves ; lieutenant-colonel au 6e  R.T.A. ; colonel le 23.08.2013, chef de corps du 1er Régiment étranger en 1913 et 1914. Affecté au 149e R.I. en Belgique le 18.11.1914 ; général, commandant la 73e brigade d’infanterie puis la 52e division d’infanterie en 1915 ; général de division le 07.01.1918 ; en 1919, il commande la 4e D.I. puis la 38e D.I., le 15e C.A. puis le 8e C.A. et la 8e R.M. jusqu’en 1921. Décédé en février 1933.

 

Juin Alphonse, né à Bône le 16.12.1888 ; Pied-Noir ; fils de gendarme ; saint-cyrien ; il sort major de la promotion Meknès en 1912 ; il combat dans la division marocaine en 1914-1918 ; chef de corps du 3e Zouaves à Constantine ; général de division, il bloque les Allemands, à la tête de la 15e Division motorisée à Gembloux en Belgique ;fait prisonnier en 1940, libéré de la forteresse de Königstein le 15.10.1941 ; commandant supérieur au Maroc le 01.08.1941 ; commandant en chef en Algérie le 18.12.1941 ; il intervient le 9 novembre 1942 pour mettre fin à un conflit stérile et il range l’Algérie aux côtés des Alliés ; il se distingue en Algérie et en Tunisie de novembre 1942 à mai 1943 ; il est nommé Commandeur de la Légion du Mérite des U.S.A. ; commandant le Corps Expéditionnaire Français en Italie de novembre 1943 à juillet 1944 ; vainqueur des Allemands au Garigliano en mai 1944 ; chef d’état-major général de la Défense Nationale du 31.08.1944 au 07.11.1945 ; Grand Croix de la Légion d’Honneur ; la Médaille Militaire lui est décernée le 07.11.1945 ; Commissaire Résident Général au Maroc du 10.05.1947 au 20.09.1951 ; élevé à la dignité de Maréchal de France le 07.05.1952 ; commandant les forces atlantiques du secteur Centre-Europe de 1953 à 1956 ; décédé à Paris le 27.01.1967, il repose dans la crypte des Invalides.

 

Lyautey Louis Hubert, né à Nancy le 17.11.1854 ; major de sa promotion de Saint-Cyr Archiduc Albert 1873-1875 ; en Indochine en1894 ; collaborateur du Maréchal Joseph Galliéni au Tonkin et à Madagascar en 1894-1897 ; nommé en 1903 commandant de la subdivision d’Aïn-Sefra ;commandant de la division d’Oran en 1908 ; il crée le protectorat français au Maroc dont il est le premier Résident Général du 23.04.1912 à 1916 ; par son ascendant et ses relations personnelles, il obtient des forces militaires et pacifie le pays sans même s’en servir ; il respecte les coutumes et la religion du Maroc ; ce royaliste sans roi se crée un royaume au Maroc et l’offre à la République ; ministre de la Guerre en 1916-1917 ; élevé à la dignité de Maréchal de France en 1921 ; il intervient de nouveau au Maroc pour la guerre du Rif de 1921 à 1925 ; il entre à l’Académie Française (livres : ‘’Le rôle social de l’officier’’ et ‘’Lettres du Tonkin et de Madagascar’’) ; président d’honneur de l’exposition coloniale de 1931 à Vincennes ; mort le 27.07.1934 à Thorey.

 

Mayer Albert, sous-lieutenant allemand, chef d’un détachement de huit hommes du 5e Régiment de chasseurs à cheval de Mulhouse ; le 02.08.2014, il pénètre en territoire français ; bloqué par l’escouade du caporal Jules Peugeot, il est tué lors de l’escarmouche de Joncherey, dans le Territoire de Belfort. C’est le premier soldant allemand tué lors de la Première Guerre Mondiale.

 

Peugeot Jules André, né le 11.06/1893 à Etupes dans le Doubs ; instituteur ; caporal, chef d’une escouade de la 6e compagnie du III/44e R.I. de Lons-le-Saunier ; le 02 08.1914, il s’oppose à l’intrusion en territoire français du détachement allemand du sous-lieutenant Albert Mayer. Il est tué lors de l’escarmouche de Joncherey, dans le Territoire de Belfort. C’est le premier soldant français tué lors de la Première Guerre Mondiale.

 

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15 août 2014 5 15 /08 /août /2014 17:48

Le 02 août s’est déroulée à JONCHEREY (Territoire de BELFORT) une manifestation commémorant le centenaire de la mort du caporal Jules André PEUGEOT et du sous lieutenant Albert MAYER, premiers morts de la Grande Guerre de 1914/1918 tombés pour leur patrie respective un jour avant la déclaration officielle des hostilités.

 

Nombreuses personnalités civiles et militaires présentes parmi lesquelles remarquées celles du général IRASTORZA ancien chef d’état major des Armées et Président de la commission du centenaire de la Grande Guerre représentant le Ministre de la Défense et du Secrétaire d’ Etat au Anciens Combattants; de monsieur Pascal JOLY Préfet du Territoire de BELFORT ; de monsieur Jean Pierre CHEVENEMENT sénateur du Territoire de BELFORT ancien ministre de la Défense, de monsieur ALEXANDRE maire de JONCHEREY, du colonel LEBRAUD délégué militaire départemental commandant de la base de Défense de BELFORT; de monsieur Yves ACKERMANN Président du conseil Général, de monsieur Damien MESLOT député maire de BELFORT. Présence des drapeaux du 44ème RI (le régiment du caporal PEUGEOT) et du 35ème RI de BELFORT.

 

Reconstitution de ‘ l’affaire de JONCHEREY’ en uniforme d’époque en présence de descendants des familles PEUGEOT et MAYER. Une traduction fut assurée tout au long de la cérémonie. Dépôt d’une urne contenant de la terre des sépultures de Jules André PEUGEOT et Albert MAYER. Dépôt de fleurs.

 

La manifestation s’est ensuite déplacée pour se rendre à proximité d’un lotissement où a été inauguré une impasse Lazare PONTICELLI. Prise de parole du maire de JONCHEREY suivie du dépôt de fleurs au nom de la Fédération des Société d’Anciens de la Légion Etrangère(FSALE) par le délégué régional le colonel (er) Jean MAYER ; madame Nadine DESBAUCHERON –PONTICELLI petite fille de Lazare PONTICELLI et le Président de l’amicale des Anciens de la Etrangère de Franche Comté monsieur Jean Pierre ROBERT. Intervention du délégué régional de la FSALE et dévoilement de la plaque par madame DESBAUCHERON- PONTICELLI et le maire de la commune. Ainsi le lien symbolique unissant le premier mort pour la France et le dernier combattant français de cette Grande Guerre, le légionnaire PONTICELLI, est à présent bouclé !

 

Jean Pierre ROBERT

 

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