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Présentation

  • : Le blog de l'Amicale des Anciens de la Légion Etrangère d'Indre-et-Loire
  • : Ce blog présente toutes les activités de l'Amicale. Vous êtes invités à transmettre vos textes et photos pour enrichir ce blog soit en contactant le Président soit en écrivant à zeraldavert@gmail.com
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Profil

  • AALE 37
  • Pierre LORAILLER 
- Ancien Caporal au 1er R E P et de la Police Militaire à SIDI BEL ABBES 
- Président de l’AALE d’Indre et Loire depuis le 01/01/2003 
- Délégué AALP Région Centre.
  • Pierre LORAILLER - Ancien Caporal au 1er R E P et de la Police Militaire à SIDI BEL ABBES - Président de l’AALE d’Indre et Loire depuis le 01/01/2003 - Délégué AALP Région Centre.

A.A.L.E. 37

Buts : Entretenir et développer les sentiments de camaraderie et de solidarité qui caractérisent la Légion Etrangère.

Pérenniser le souvenir du Combat de Camerone.

 

Président :

LORAILLER Pierre

Mail : zeraldavert@gmail.com

 

Composition du bureau directeur :

Président d’Honneur : Général de Brigade (2S) BREUILLE Eric (Ancien Chef de Corps du 1er REG)

Vice-Président : BERTHE Francis  (Ancien du 2ème REP)

Secrétaire et Trésorière : Mlle THERET Nadine

 

Administrateurs :  

DUPUIS Rémi

LEBIGRE Yannick

 

Contrôleur aux Comptes :

Lieutenant-Colonel LANGUIN Jean-Paul 

Adjoint : BARRE Jean

 

Porte-drapeaux :

BENYAHIA Hikmat

SPEGAGNE Dominique 

 

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Musique

9 mars 14 5 09 /03 /mars /14 00:01

Nous y sommes, la France prépare le centenaire de son entrée en guerre contre l’Allemagne en 1914. Cette première guerre mondiale avait dès ses premiers jours donné aux soldats français le sentiment qu’ils allaient vivre un évènement historique, nul ne pouvaient, à l’époque prévoir la durée de la guerre. Quelques cinq ans plus tard, au moment de la signature de l’armistice, les acteurs de cette horrible “boucherie des tranchées” ont cherché à expliquer cette guerre en la racontant telle qu’ils l’ont vécu, il semble bien qu’il était imconpréhensible, à l’époque pour le français moyen, d’expliquer ou, pour certains, de se souvenir comment ce conflit avait été déclenché.

 

Tout un programme, l’histoire, souvent malheureusement se renouvelle sans cesse.

 

Que restera t-il de ces commémorations dans la tête de nos jeunes ?

 

Rendez-vous sur objectifs, une évidence s’impose, il n’était pas possible ne pas en parler, mais, au regard de ce qu’a été les conséquences de l’idéologie à l’heure où celui-ci, endormi se réveille de par le monde sans cesse en mouvement.

 

La FSALE ne saurait ne pas participer aux événements qui marqueront la commémoration du centenaire de la grande Guerre.

 

 

1914:

Dès juillet, un mois avant la déclaration officielle de la guerre le 03 août 1914, tous les journaux européens exceptés ceux de l’Allemagne et de l’Autriche, invitaient leurs compatriotes à venir, nombreux, servir sous les plis du drapeau français. L’enthousiasme était de mise et le 08 août, paraît le décret tant attendu: “Les engagements des étrangers aux régiments sont reçus pour la durée de la guerre”.

 

Ainsi, les premiers jours de la guerre près de 32 000 étrangers s’enrolent dans l’armée françaiserépartis comme suit:

 

Belges: 1 462

Anglais: 379

Russes: 3 393

Italiens: 4 913

Grecs: 300 (en mai 1915 arrivaient les “Comitadjis)

Luxembourgeois: 541

Espagnols: 969

Suisses: 1 467

Austro-Hongrois: 1 369 (Tchèques)

Allemands: 1 072

Turcs: 592

Amériques: 200

Divers: 11 854 (dont Alsaciens et Lorrains)

 

 

Arrivés à Bel-Abbès et à Saïda, ils formèrent le 2ème Régiment de Marche du 1er Etranger et le 2ème Régiment de Marche du 2ème Etranger. Pour important qu’elle soit, la constitution de ces deux régiments de marche n’absorde pas la totalité des effectifs, ainsi 4 000 italiens constituerons le régiment n°4 du 1er Etranger. Son chef: le lieutenant-colonel Giuseppe Garibaldi dit “Peppino”.

 

Le 17 septembre 1914, ils partent pour le front d’Argonne.

 

Dans la nuit de Noël, les hommes de la “Légion Garibaldienne” montent en ligne.

 

L’ennemi s’était emparé de la moitié de ce vaste domaine d’Argonne. Des combats se poursuivent.

 

Des noms pittoresques et inquiétants baptisent les lieux: “l’homme mort, la Pierre-croisée, la Fontaine aux charmes, le Four des Moines, le ravin des courtes-chausses, celui de la fille-Morte… de quoi faire rêver mais les guerriers garibaldiens eux n’ont pas le temps de rêver… Le paysage est piétiné par des milliers de combattants, dès le départ les bataillons s’enchevêtrent dans les taillis et les sous-bois, sinistre refuges dans lesquels les déplacements donnent l’alerte à l’ennemi qui prend le temps de les recevoir. Quand l’aube pointe ses premiers rayons d’un froid soleil d’hiver, les compagnies s’élancent et tout de suite c’est l’hécatombe, les mitrailleuses ennemies se déchainent et sèment la mort. Les réseaux de barbelés implantés se révèlent des obstacles retardateurs, de vrais pièges, il faut creuser des boyaux souterrains.

 

Pourtant, malgrè cette première attaque perdue, l’ardeur des garibaldiens n’est en rien entamé, bien au contraire, le 5 janvier 1915, ils repartent au combat. En une seule vague, le 4ème de Marche s’élance et enlève plus de 500 mètres de tranchées allemandes. Les pertes sont sévèrent, 125 tués et 172 blessés.

 

Quatre jours plus tard, dans un dernier effort, ils arrivent à temps pour stopper, contenir et repousser une inquiétante et dévastatrice tentative ennemie.

 

Ramené vers l’arrière du front, le 4ème de Marche du 1er Etranger est progressivement démantelé.

 

Le gouvernement italien confirme sa neutralité et rappelle sous les drapeaux des classes de réservistes mais c’est en prélude à sa propre entrée dans la guerre.

 

Le 5 mars, le 4ème de Marche est officiellement dissous, mais ceux des italiens qui ne souhaitent pas rentrer “au pays” sont affectés dans les autres régiments de Marche de la Légion.

 

 

 Front de la Légion (fin 1914 début 1918):

 

  • Combat d’Argonne (déc 1914) 4°/1°Etranger.

  • Somme (hiver 1914-1915) 3°/1° Etranger.

  • Craonne (hiver 1914-1918) 2°/2° Etranger.

  • Artois – Ouvrages blancs – Vimy (mai 1915) 2°/1° Etranger.

  • Champagne – Souain – Navarin (sept 1915) 2°/1° et 2° Etranger.

  • Somme – Belloy en Santerre (juil 1916) RMLE.

  • Les Monts – Auberive (avril 1917) RMLE.

  • Verdun – Cumières (août 1917) RMLE.

  • Amiénois – hangard en Santerre (avril 1918) RMLE.

  • Soisonnais – Montagne Paris – Ambleny (1918) RMLE.

  • Laffaux – Vauxaillon (août-septembre 1918) RMLE.

     

 

Infos FSALE
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10 janvier 14 3 10 /01 /janvier /14 07:02
 
Émouvante cérémonie hier soir à Rosny-sous-Bois à l'est de Paris, là où vivait Léon Senet avant de partir au Front. Il avait vécu son enfance à Tours. - (Photo NR)
 
 
On a retrouvé ses ossements cet été dans un trou d’obus. Le sergent Léon Senet, natif de Tours, a été inhumé hier à Rosny-sous-Bois, 99 ans après sa mort.

Rosny-sous-Bois, à l'est de Paris, n'a pas attendu le 11 Novembre pour rendre hommage à son héros de retour à la " maison " après avoir été porté disparu un siècle durant. Et la Touraine a suivi cette belle histoire avec intérêt car le Poilu, retrouvé dans un trou d'obus en début d'été, était natif de Tours et y avait passé son enfance. Dans le Tours de la fin du XIXe siècle, ses parents étaient artisans, le père chaudronnier, la mère, née Pinchaud, couturière. Léon, Onésime, Marie Senet est né le 7 octobre 1884, rue Saint-Éloi à Tours, et il est tombé le 23 mai 1915 à Souchez, près du mont Saint-Éloi, dans le Pas-de-Calais, à la deuxième bataille de l'Artois.
 


La découverte de sa dépouille a été médiatisée. « On a pu l'identifier grâce à sa plaque de matricule », raconte Patrice Noisette, garde d'honneur au Mémorial de Lorette.


" 99 ans dans l'anonymat du champ de bataille "

Une petite-nièce, Nicole Senet, qui demeure à Deuil-la-Barre, était à la cérémonie hier, et témoignait : « Je ne connaissais pas l'existence de mon grand-oncle. Imaginez ma stupéfaction ! Le mystère de son existence reste entier à ce jour. » On n'a aucun portrait de cet appelé du 282e régiment d'Infanterie rassemblé à Montargis avant de filer vers la Somme et l'Oise. Le nom de Senet était bien inscrit sur le monument aux morts de Rosny, mais il restait le « soldat inconnu » parmi les 300 victimes de la Grande Guerre de la ville. L'inhumation s'est déroulée en présence des plus hautes autorités civiles et militaires, dont Brigitte Garanger-Rousseau, adjointe aux anciens combattants de Tours : « J'assiste à beaucoup de cérémonies depuis quelques mois, mais celle-là n'est pas comme les autres. Et c'est très émouvant de pouvoir ainsi saluer un soldat, en cette année du Centenaire. »


Marseillaise, sonnerie aux morts, discours, arrivée du cercueil au pied du monument aux morts, puis défilé jusqu'au cimetière pour la mise en terre solennelle. « Le soldat resté jusqu'ici anonyme ne l'est plus. A travers le sergent Senet, ce sont 600.000 soldats tombés dans le Nord-Pas de Calais qu'on salue. C'était une boucherie. On a compté jusqu'à 100 morts à la minute sur certaines offensives » déclarait le maire de Rosny. « Durant 99 ans, dans l'anonymat du champ de bataille, vous avez eu pour sépulture la nef de la voûte céleste », ajoutait Serge Roy, président du comité de Coordination de la cité parisienne. L'enfant tourangeau devenu chair à canon est sorti de sa nuit noire et repose désormais pour l'éternité au panthéon des Poilus, dans un carré militaire digne de ce nom.
 

Source : Nouvelle République
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