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Présentation

  • : Le blog de l'Amicale des Anciens de la Légion Etrangère d'Indre-et-Loire
  • : Ce blog présente toutes les activités de l'Amicale. Vous êtes invités à transmettre vos textes et photos pour enrichir ce blog soit en contactant le Président soit en écrivant à zeraldavert@gmail.com
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Profil

  • AALE 37
  • Pierre LORAILLER 
- Ancien Caporal au 1er R E P et de la Police Militaire à SIDI BEL ABBES 
- Président de l’AALE d’Indre et Loire depuis le 01/01/2003 
- Délégué AALP Région Centre.
  • Pierre LORAILLER - Ancien Caporal au 1er R E P et de la Police Militaire à SIDI BEL ABBES - Président de l’AALE d’Indre et Loire depuis le 01/01/2003 - Délégué AALP Région Centre.

A.A.L.E. 37

Buts : Entretenir et développer les sentiments de camaraderie et de solidarité qui caractérisent la Légion Etrangère.

Pérenniser le souvenir du Combat de Camerone.

 

Président :

LORAILLER Pierre

Mail : zeraldavert@gmail.com

 

Composition du bureau directeur :

Président d’Honneur : Général de Brigade (2S) BREUILLE Eric (Ancien Chef de Corps du 1er REG)

Vice-Président : BERTHE Francis  (Ancien du 2ème REP)

Secrétaire et Trésorière : Mlle THERET Nadine

 

Administrateurs :  

DUPUIS Rémi

LEBIGRE Yannick

THERMEAU Jean-Claude

 

Contrôleur aux Comptes :

BERGEOT Dominique

 

Porte-drapeaux :

BENYAHIA Hikmat

GAUTIER Dominique

 

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Musique

8 novembre 2015 7 08 /11 /novembre /2015 16:24
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8 novembre 2015 7 08 /11 /novembre /2015 16:08

Vendredi, 06 Novembre 2015 14:59 AALEME

Publié le 06/11/2015

Lundi 2 novembre, l'Amicale des Anciens de la Légion Étrangère Montpellier et Environs (AALEME) honorait ses morts à Pérols.

A 16h15, une gerbe a été déposée et une bénédiction rendue au caveau de l'amicale, cimetière Saint-Sixte. A l'issue de cet hommage, un office religieux a été célébré à l'église Saint-Sixte. A 18h15, un apéritif a été offert par la municipalité à la salle Gilbert-Marchal.

Cette cérémonie est devenue institutionnelle à Pérols, avec la présence d'un caveau dans le cimetière de la ville, accueillant à ce jour 11 légionnaires.

Lors de son discours, Jean-Pierre Rico, maire de Pérols, a souhaité un prompt rétablissement au général Guy Barascud et André Bocquel, deux Péroliens en convalescence. Le président de l'AALEME a rendu hommage à Pierre Gaillardo, "le grand ancien du village" de 97 ans et demi, parti rejoindre le dernier bivouac.

Il a également cité le poème du capitaine vicomte de Borrelli "A mes hommes qui sont morts" :
''Soldats qui Reposez sous la terre lointaine,
Et dont le sang donné me laisse des remords,
Dites-vous simplement : "C'est notre capitaine,
Qui se souvient de nous… et qui compte ses morts.''

Pour plus d'informations : aaleme.fr/index.php/poemes/cne-de-borrelli/190-a-mes-hommes-qui-sont-morts

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22 octobre 2015 4 22 /10 /octobre /2015 07:38

mardi 20 octobre 2015

Un très beau symbole, la Légion avait choisi Béziers pour une remise de képis blancs, le 30 septembre dernier.

Le lieutenant-colonel Nicolas Dufour avait en effet choisi Béziers pour cette cérémonie de remise des képis blancs aux légionnaires de la compagnie d'engagés volontaires du 4ème régiment étranger.

A cette occasion, Robert Ménard, maire de Béziers, a prononcé, en honneur de la Légion étrangère, l'allocution qui suit.

« Bonjour à tous,

Je suis très heureux de partager avec vous ce moment exceptionnel pour vous tous, qui coiffez désormais ce képi blanc chargé de tant de symboles !

Oui, c'est un jour où votre vie bascule. Avec ce képi blanc, ce képi tant acclamé par les foules, ce képi que vous avez su mériter, vous entrez dans un corps légendaire. Et je n'oublie pas qu'on n'entre pas comme ça dans la Légion. À rebours d'une société où certains voudraient que tout se vaut, ici, seuls les meilleurs sont récompensés. La sélection est rude, un candidat sur huit seulement est reçu dans cette élite militaire, dans cette élite de l’armée.

Et ce n'est pas un hasard, car depuis bientôt deux siècles, la Légion étrangère écrit une histoire faite de sueur, de sang et d'honneur ! À travers ses exploits, à travers la bravoure absolue de ses hommes, la France est honorée... et redoutée partout dans le monde. Par vos sacrifices, le Drapeau flotte haut et fort dans le ciel de nos combats. Les ennemis qui doivent affronter la Légion savent que le prix à payer sera lourd, extrêmement lourd.

Mais, loin des champs de bataille, la Légion remplit une autre mission pas moins glorieuse : elle est l'un des derniers lieux où l'on fabrique encore des Français ! De vrais Français.

En effet, à l'heure où le verbe fatigué des politiciens ne sait plus dissimuler leur échec, chez vous, l'intégration se porte à merveille ! Sous l'uniforme légionnaire, Français de souche et Français de cœur se retrouvent unis comme les doigts de la main pour défendre nos couleurs.

Dans votre institution, pas de débat, pas de causeries sans issue sur la Nation. Vous l'aimez, un point c'est tout. Vous la défendez, jusqu'au bout de vous-mêmes. Sans broncher, même face au vent contraire. L'auteur du Mémorial de Sainte Hélène, Las Cases, pourtant espagnol d'origine, disait se sentir « fanatiquement français ». Vous comprenez, vous partagez – je le sais - ce sentiment.

Par le sang versé, les nombreux étrangers qui composent vos troupes peuvent devenir pleinement Français au regard de la loi. On est loin des bouts de papiers qui rendent automatiquement français certains de nos pires ennemis ! Vous, la France coule dans vos veines, la France brille dans vos regards.

Nouveaux légionnaires, j'espère que vous en avez conscience, vous êtes les soldats de l'immuable, les soldats de la tradition. Véritable baromètre de l'histoire du monde, votre grande famille accueille parfois des réprouvés. »

Transmis par Marc Rousset

www.marcrousset.over-blog.com

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16 octobre 2015 5 16 /10 /octobre /2015 16:14

Un événement provoqué et heureux qui se renouvelle plusieurs fois sera, à plus ou moins brève échéance, considéré comme une tradition et c’est avec cet état d’esprit que se sont réunis, certains accompagnés de leurs épouses, le directeur et les anciens directeurs de l’Institution des Invalides de la Légion étrangère à Puyloubier ce jeudi 08 octobre 2015.

Sans l’IILE, la Légion étrangère ne pourrait peut-être pas prétendre au statut de grande famille. Racines implantées aux portes de la maison mère, sans lesquelles le jeune homme, en coiffant le képi blanc, ne saurait être ce légionnaire qui, quoi qu’il puisse lui arriver dans la vie, ne sera jamais abandonné.

Puyloubier, sanctuaire de la solidarité légionnaire, ilot posé sur 220 hectares dont 40 de vignes, qui héberge ceux d’entre nous qui font à nouveau appel à la Légion étrangère pour une aide provisoire ou, tout simplement, pour terminer ses vieux jours au sein d’une communauté fraternelle qui lui évitera la solitude, le désœuvrement et ses dérives…

Le fait d’avoir été choisi pour diriger cette magnifique institution est ressenti par chaque directeur comme un honneur et chacun a gardé fidèlement, au fond de sa mémoire, le temps passé au service des anciens dans ce beau domaine de Provence où le site et le cachet des installations permettent à la solidarité légionnaire de s’exprimer concrètement.

Sous l’impulsion bienveillante et néanmoins énergique du lieutenant-colonel (er) Maurice CLERC, efficacement soutenu par plusieurs membres de “l’Amicale du Pays d’Aix et de la Sainte Baume” - président ANGOT-LEFEBVRE en tête - les directeurs, anciens et actuel, au nombre de huit sur dix encore vivants, se retrouvaient pour une journée conviviale, remarquable occasion favorisant l’évocation de nombreux souvenirs et le maintien d’un contact entre eux.

Après une cérémonie sobre au carré Légion du cimetière de Puyloubier, c’est avec émotion que chacun pouvait mettre un visage sur un nom, de ceux des pensionnaires disparus, qu’ils ont connu pendant leur temps dans la fonction.

La visite du nouveau Musée à Aubagne leur permettait de juger de la qualité des agencements, des présentations et des expositions dans les nouvelles salles, et c’est avec une réelle fierté qu’ils retrouvaient sur la Place d’armes le général COMLE pour un dépôt de gerbe au monument aux morts de la Légion.

Après un déjeuner pris au sein du 1er REC à Carpiagne, le second du régiment le lieutenant-colonel d’HAUSSONVILLE devait présenter en salle d’instruction la situation du régiment après son départ d’Orange et organiser une visite des installations et du terrain de manœuvre qui permettent, à ne point douter, une instruction opérationnelle d’exception.

Une belle journée ensoleillée à souhait, et une promesse de se retrouver l’an prochain pour ces anciens directeurs qui solliciteront à nouveau le directeur actuel pour maintenir ce contact très agréable au pays où la solidarité légionnaire ne fait pas défaut et n’est pas un vain mot.

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20 septembre 2015 7 20 /09 /septembre /2015 10:27

Du 18 septembre 2015 au 20 mars 2016, le Musée de la Légion étrangère organise une exposition, gratuite et unique en France, consacrée aux insignes de 1920 à nos jours. Deux expositions photographiques inédites la complètent.

Le Musée propose aux petits et grands de découvrir ou redécouvrir la richesse symbolique des insignes de la Légion. À cette occasion, les visiteurs peuvent suivre le processus de création, du dessin originel jusqu’à la fabrication. Un parcours ludique vient éclairer le sens caché de ces objets, symboles d’appartenance et d’identité, reflets de l’histoire de la Légion et des légionnaires qui la composent.


Les photographies d’Edouard Elias, journaliste, vous font découvrir l’engagement des légionnaires en Centrafrique. Après 11 mois passés comme otage en Syrie, ce grand reporter a demandé à suivre et vivre le quotidien des légionnaires du 2ème Régiment étranger d’infanterie. De cette expérience unique, il a rapporté des images d’une rare intensité et sélectionné 25 d’entre elles sous le titre « Un monde de fracture ».


Enfin, l’œuvre spectaculaire intitulée « Couvre-chefs » des artistes Alain Le Borgne et Bernadette Genée termine le parcours de visite. Ce prêt du Fonds régional d’art contemporain de Marseille lève un voile sur l’intimité des légionnaires d’aujourd’hui. Il est d’usage de personnaliser l’intérieur de son képi et d’y mettre un peu de sa vie…


Dans le cadre de cette exposition sont présentés des insignes rarissimes, anciens ou actuels, de la Légion étrangère, des fanions, des œuvres iconographiques et des uniformes. C’est au travers de ces objets que l’on comprend que, loin de n’être qu’un élément esthétique prisé des collectionneurs, l'insigne militaire est considéré comme une forme d'expression riche en renseignements sur l'histoire d'un régiment ou d’une compagnie. L’exposition met également en lumière le lien puissant qui unit les légionnaires à leurs insignes, incarnation du sentiment d’appartenance à une unité et aux valeurs qui lui sont liées.

Uniforme ne signifie pas uniformité !

Venez décrypter cet univers de symboles.

Accès du musée :

Musée de la Légion étrangère
Chemin de la Thuilière
13400 Aubagne

Le musée est ouvert du mercredi au dimanche (jours fériés compris), de 10h00 à 12h00 et de 14h00 à 18h00.

Entrée gratuite et sans réservation.

Tout public.

Accès aux personnes à mobilité réduite

Contact pour le public :

Secrétariat du musée : 04 42 18 12 41


Email :
musee.legionetrangere@gmail.com


site WEB :
http://www.samle.legion-etrangere.com

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6 septembre 2015 7 06 /09 /septembre /2015 17:51

28/08/2015 La Légion Etrangère

Dans le cadre de sa visite d'Etat en Guyane, M. MACRON, ministre de l'économie, s'est rendu au 3e régiment étranger d'infanterie le jeudi 20 août 2015.

A l'occasion de sa rencontre avec les acteurs majeurs de la région dont M. Eric Spitz, préfet de la Guyane et un adjoint au maire de Kourou, le ministre a rendu visite au " 3 ".

Au cours de cet entretien, le chef de corps, le colonel Jérôme RANSAN, lui a présenté le régiment en salle d'honneur, lui permettant ainsi de découvrir le régiment de la SELVA.

Cette visite fut également l'occasion pour M. MACRON de rencontrer les légionnaires qui participent à la souveraineté du territoire national de ce département d'outre-mer.

Source : 3e Régiment étranger d'infanterie

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6 août 2015 4 06 /08 /août /2015 17:39

Enjeu d'une bataille homérique dans les années 70, le plateau du Larzac, situé près de Millau (Aveyron), va finalement accueillir la 13e demi-brigade de la Légion étrangère (DBLE), stationnée pendant 49 ans à Djibouti avant de rejoindre en 2011 les Emirats arabes unis.

31 Juil. 2015, 12h00 | MAJ : 31 Juil. 2015, 16h24

La Légion étrangère va s'installer sur le plateau du Larzac, enjeu d'une bataille homérique dans les années 70, selon des annonces faites ce jeudi concernant les prochaines restructurations dans l'armée d'ci à 2016. Le Territoire de Belfort est le plus touché par ces mouvements.

La 13e demi-brigade de la Légion étrangère (DBLE), stationnée pendant 49 ans à Djibouti avant de rejoindre en 2011 les Emirats arabes unis, va s'installer sur le camp du Larzac, près de Millau (Aveyron) qui accueille déjà 70 militaires.

«On restera strictement dans le périmètre du camp existant», précise le ministère de la défense. D'ici à 2016 donc, les effectifs passeront d'abord à 450 hommes avant d'atteindre le millier. Le choix s'est porté sur la «13e» parce que la Légion recrute plus facilement que d'autres corps d'armée.

Il y a 45 ans ans, en 1971 précisément, un projet d'extension du camp avait déclenché un tollé chez les agriculteurs locaux puis la grogne s'était étendue à des milliers de militants antimilitaristes et anticapitalistes. L'Etat, qui avait finalement abandonné ce projet, loue désormais les terres en question à des paysans, emmenés notamment par José Bové, qui se sont vus prolonger leur bail jusqu'en 2083. Le pouvoir politique local souhaite «à l'unanimité redensifier le territoire» dans cette zone très rurale. Le camp du Larzac s'étend sur 3000 hectares et abrite depuis 1985 le Centre d'entraînement de l'infanterie au tir opérationnel (CEITO) qui sera transféré progressivement vers d'autres camps.

La 13e DBLE, créée à Sidi-Bel Abbés (Algérie) en février 1940, s'illustra dès mai 1940 en Norvège, où elle s'empara de Narvik. Premier embryon des Forces Françaises Libres, elle entama ensuite un périple en Afrique, participa à la libération de a France et combattit les 15 années suivantes en Indochine et en Algérie.

2016 poursuite du travail de rationalisation de l'armée

«2016 sera une année très particulière avec à la fois la poursuite du travail de rationalisation (des armées) et la non suppression de 1800 effectifs obtenue suite aux attentats de janvier», a-t-on indiqué dans l'entourage du ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian.

Au total, 4500 postes, civils et militaires, seront supprimés dans le cadre d'un vaste plan pluriannuel de restructurations mais 6800 autres seront créés pour renforcer l'armée de Terre, en première ligne dans la protection du territoire (opération Sentinelle), ainsi que le renseignement et la cyberdéfense. «On a donc une création nette de 2300 postes. C'est un événement au regard de ce que nous avons vécu depuis dix ans, relativement circonstanciel toutefois car en 2017 nous redeviendrons négatifs», a-t-on ajouté de même source. L'armée va par ailleurs densifier sa présence sur certains sites.

A Mailly-le-Camp,en Champagne-Ardenne, le 5e régiment de dragons, qui abrite le Centre d'entraînement au combat, va être également étoffé d'environ 250 hommes en 2016 dans le cadre de l'expérimentation du programme Scorpion (futurs blindés) de l'armée de Terre.

Côté restructurations, «il n'y aura pas l'an prochain de drame territorial, de grande fermeture» comme à Châlons-en-Champagne où 1000 postes ont été supprimés en 2015, a-t-on souligné au ministère de la Défense. «Le lieu qui va le plus souffrir, à hauteur de 200 postes, c'est Bourogne (Territoire de Belfort)» où une batterie de LRU (lance-roquettes) et une autre de renseignement seront dissoutes au 1er régiment d'artillerie. Cette réduction représente 10% des effectifs militaires totaux (2.000 hommes) dans cette collectivité», a-t-on toutefois relativisé.

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23 juillet 2015 4 23 /07 /juillet /2015 18:00

Rimbaud a sans doute laissé quelque chose sur le boulevard du Montparnasse, coincé entre l'hôpital Cochin et des immeubles haussmanniens, entre des rues parisiennes agitées avec des gens pressés et une caserne de pompiers. Caché par un camouflage de grands arbres, il y a un grand hôpital que tout le monde connaît depuis la Révolution : le Val-de-Grâce. Bien sûr, la boutade va de soi : la médecine militaire est à la médecine civile ce que la musique militaire est à la musique. Mais cette blague ne marche ni au pas cadencé ni chez les comiques. Souvenez-vous des puissants qui venaient du monde entier se faire soigner au Val-de-Grâce comme s'il était un hôpital ambassadeur de la qualité de la médecine française. Du simple soldat, du marin à l'aviateur, du militaire retraité et aussi des civils, il pouvait accueillir tout le monde. Plus d'une fois, lorsqu'en urgences les hôpitaux civils débordaient, cet hôpital recevait les malades avec humanité et compétence. Les puissants s'y sentaient rassurés et les politiques protégeaient cet hôpital, car ils n'étaient pas certains de finir ministres, mais ils savaient que probablement un jour ils iraient au Val-de-Grâce. Des attaques nucléaires aux regards indiscrets ou des violations du secret médical, la «Grande Muette» savait tout protéger dans cet hôpital.

Souvenez-vous des images des journalistes en cas de drame politique ou d'attentat devant le Val-de-Grâce, cherchant à meubler le manque d'informations. Le suicide de Pierre Bérégovoy, l'accident vasculaire cérébral de Chirac, le malaise de Sarkozy... tout le monde y venait. Où iront-ils désormais ? Sûrement pas dans la salle d'attente des urgences!

A l'heure où notre pays est entré dans une guerre terroriste sournoise, effroyable, avec en plus de nombreuses opérations extérieures, fermer le Val-de-Grâce ne me semble pas une bonne idée. Une fois de plus, les économies l'emportent sur la réalité et les besoins des soldats, de la population. Je ne sais pas comment évoluera la guerre, mais les hôpitaux militaires ferment les uns après les autres depuis des années. La médecine a besoin de la chirurgie militaire et notamment traumatologique, viscérale et maxillo-faciale, sans oublier la compétence en anesthésie des grands traumatismes, sans écarter la psychiatrie militaire, qui a apporté beaucoup pour la prise en charge des psychotraumatismes, ou encore la rééducation des grands traumatisés cérébraux ou orthopédiques... L'autre jour, nous sommes allés transférer un des derniers malades du Val. Il était dans le coma et dormait. Le personnel était là, des aides-soignants, des infirmières, des médecins... Tous compétents et dévoués à leurs tàches comme à leur hôpital. Ils avaient toutes et tous un sourire triste, de ceux qui ont fait du bon boulot jusqu'au bout, qui se souviennent de tous ces malades sauvés entre ces murs depuis si longtemps, des tristesses oubliées par le bonheur d'une réussite médicale. Ah, pour sûr que la réanimation du Val était d'une grande qualité! Sans compter son caisson hyperbare, nécessaire à des malades ayant des maladies très graves. Avec cette fermeture, il n'y a plus de caisson dans Paris intra-muros et plus qu'un seul en lle-de-France. Les équipes avaient mis un point d'honneur à toutes être là pour ce dernier malade, comme une sorte de haie d'honneur devant les chambres vides et les couloirs. En sortant avec l'ambulance, cet hôpital ressemblait à ces grands bateaux qui sont au port et qui ne partiront plus en mer. Un hôpital abandonné à ses fantômes, alors qu'il manque des lits pour hospitaliser les malades. Vous allez dire que j'en fais des tonnes pour les militaires dans un journal qui est par son histoire, antimilitariste... Mais il y avait à Paris un hôpital militaire qui faisait de la grande médecine pour tous et qui vient de fermer dans le silence, comme un soldat tué au combat de la bataille économique.

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12 juillet 2015 7 12 /07 /juillet /2015 18:07

LA NOUVELLE REPUBLIQUE

12/07/2015

"La Légion, c'est l'une des meilleures forces armées du monde. Une légende. C'est une école pour la vie"... Comme Gidey, Ethiopien de 24 ans, ils sont des milliers du monde entier à venir frapper chaque année à la porte de cette "force combattante au service de la France".

A leur arrivée à la grille du Fort de Nogent, près de Paris, qui abrite un des deux centres de sélection de la Légion étrangère, les candidats ont souvent des regards de bêtes traquées.

Pendant une semaine, ils vont passer une première série de tests physiques et psychologiques avec l'espoir d'intégrer cette unité engagée dans toutes les grandes opérations extérieures de la France et qui sera comme chaque année une des vedettes du défilé militaire du 14 juillet sur les Champs-Elysées.

"Nous sommes exigeants", concède le lieutenant-colonel François-Xavier Petiteau, chef du Groupement de recrutement de la Légion. "Nous n'en acceptons qu'un sur huit. Rentrer à la Légion, ça se mérite". Au mur de son bureau un portrait de légionnaire, regard d'acier, gueule d'amour et cheich autour du cou.

"Le clandestin sans papiers, la loi nous autorise à le prendre", explique l'officier. "On est quand même prudents: Il faut qu'on puisse l'identifier, puis il y a toute une série de vérifications".

Le mythe du criminel recherché qui vient se cacher sous le képi blanc a la vie dure. Cela a pu être vrai, il y a longtemps. Aujourd'hui les crimes de sang, les crimes sexuels, l'implication dans le trafic de drogue sont éliminatoires.

"Ensuite, pour ce qui est des délits, faut voir", sourit l'officier. "Le type qui braque l'arme à la main, on n'aime pas trop. Mais on a eu longtemps des perceurs de coffre, c'était bien pratique".

Spécialisée dans les accidentés de la vie, les hommes en rupture entre 17 ans et demi et 40 ans, à la recherche d'une rédemption, d'une deuxième chance ou d'une vie rêvée d'aventure, la Légion va éplucher la vie des postulants.

C'est l'affaire de la Division statistique et protection de la Légion étrangère (DSPLE). Grâce à leurs contacts, les enquêteurs fouillent le passé des candidats.

"Ils trouvent toujours, ou presque. Ils savent à qui s'adresser. Ca peut prendre du temps", ajoute le lieutenant-colonel Petiteau. "Parfois ils nous disent : +Celui-là, dehors+. Ne disent pas pourquoi, on ne pose pas de question+".

Les candidats, "on les écoute, ils nous racontent leur vie, depuis leur naissance", explique un adjudant. "Il faut que ça colle. On leur demande ce qu'ils viennent chercher chez nous, on les observe".

Pour Adrian, un Brésilien de 31 ans, c'est "vivre en France, la Légion. C'est un rêve, je vais m'y donner corps et âme".

Nationalité française après 5 ans

Après une première sélection, les apprentis légionnaires sont envoyés au quartier général de la Légion à Aubagne, dans les Bouches-du-Rhône, pour d'autres tests, puis au centre de formation de Castelnaudary, dans l'Aude.

Seize semaines d'entraînement sont ensuite prévus, avec le risque de se voir finalement refusé. Il faut en effet démontrer ses aptitudes physiques et mentales, explique le commandant François Hervé-Bazin, chargé de communication auprès de la Légion.

Cela commence par un stage de quatre semaines dans une "ferme" isolée où les recrues doivent apprendre à faire corps avec leurs camarades, en français, langue qu'ils ne maîtrisent pas pour la plupart d'entre eux.

"En 16 semaines, ils doivent connaître 500 mots de français", explique le lieutenant Clément Dutoit, instructeur en chef.

"Ils sont mis dans un système qui fait qu'on va casser tout de la vie antérieure, casser toutes les différences de nationalités", précise le commandant Hervé-Bazin.

Après un mois d'efforts, les recrues reçoivent un képi blanc. C'est "la marque d'une élite et le drapeau français devient votre drapeau", résume devant de nouveaux légionnaires au garde-à-vous le général Philippe Chalmel, inspecteur de l'armée de Terre.

Ce corps d'armée compte 6.800 hommes, mais pas une femme. "Fusionner et faire l'amalgame entre nationalités, c'est déjà très compliqué...", souligne le commandant Hervé-Bazin sans finir sa phrase.

Le légionnaire peut prétendre à la nationalité française au bout de cinq ans de services, et même avant en cas de blessure.

Par Michel MOUTOT avec Béatrice KHADIGE à Castelnaudary© 2015 AFP

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28 juin 2015 7 28 /06 /juin /2015 16:29

Nouvelle campagne de recrutement de la Légion étrangère. Pour plus d'information rendez-vous sur le site officiel :
http://www.legion-recrute.com

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