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Présentation

  • : Le blog de l'Amicale des Anciens de la Légion Etrangère d'Indre-et-Loire
  • : Ce blog présente toutes les activités de l'Amicale. Vous êtes invités à transmettre vos textes et photos pour enrichir ce blog soit en contactant le Président soit en écrivant à zeraldavert@gmail.com
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Profil

  • AALE 37
  • Pierre LORAILLER 
- Ancien Caporal au 1er R E P et de la Police Militaire à SIDI BEL ABBES 
- Président de l’AALE d’Indre et Loire depuis le 01/01/2003 
- Délégué AALP Région Centre.
  • Pierre LORAILLER - Ancien Caporal au 1er R E P et de la Police Militaire à SIDI BEL ABBES - Président de l’AALE d’Indre et Loire depuis le 01/01/2003 - Délégué AALP Région Centre.

A.A.L.E. 37

Buts : Entretenir et développer les sentiments de camaraderie et de solidarité qui caractérisent la Légion Etrangère.

Pérenniser le souvenir du Combat de Camerone.

 

Président :

LORAILLER Pierre

Mail : zeraldavert@gmail.com

 

Composition du bureau directeur :

1er Vice-Président : SCHULLER Pierre

2e Vice-Président : Colonel FUSALBA Thierry

Secrétaire et Trésorière : THERET Nadine

 

Président d’Honneur : Général de Brigade (2S) BREUILLE Eric (Ancien Chef de Corps du 1er REG)

 

Administrateurs :  

LEBIGRE Yannick

THERMEAU Jean-Claude

 

Contrôleur aux Comptes :

BERGEOT Dominique

 

Porte-drapeaux :

BENYAHIA Hikmat

GAUTIER Dominique

 

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Musique

12 janvier 2016 2 12 /01 /janvier /2016 18:46

LE PARTICULIER.FR

L'âge requis pour bénéficier de la demi-part d'ancien combattant est abaissé à 74 ans à partir de l'imposition des revenus de 2015 (Impôts 2016).

Pour l'impôt sur les revenus perçus en 2015 et déclarés en 2016, les titulaires de la carte d'ancien combattant bénéficient désormais d'une demi-part supplémentaire dès l'âge de 74 ans. Cette majoration est également accordée à leurs veufs ou veuves du même âge. Auparavant l'avatange fiscal n'était pas accordé avant 75 ans.

Un avantage exceptionnel et limité

Cette demi-part supplémentaire constitue une exception au principe du quotient familial applicable pour le barème de l'impôt sur le revenu, puisqu'il ne correspond à aucune charge effective, ni de famille, ni liée à une invalidité. Si les 2 conjoints sont anciens combattants âgés d'au moins 74 ans, l'avantage reste toutefois limité à une demi part supplémentaire pour le couple, sans cumul.

Stéphanie Alexandre

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12 janvier 2016 2 12 /01 /janvier /2016 18:43

À la suite des attentats de l'an dernier, l'armée de terre a vu ses effectifs augmenter. Une hausse qui a doublement concerné la Légion étrangère tant avec ses unités d'active - ses effectifs en formation ont, ici, quasiment doublé, qu'avec ses unités de réservistes engagées dans des missions de type «sentinelle».

Rapprocher le régiment de la population

Et c'est justement une compagnie de ces réservistes qui est sur le point d'être créé au «4» et qui pourrait intéresser de nombreux jeunes Chauriens en recherche de petits jobs ou activité rémunérés. « Notre objectif est de créer cette compagnie, en recrutant principalement sur le bassin chaurien , pour soulager les régiments des forces qui, aujourd'hui, sont déployés, 6, 7 mois dans l'année pour Sentinelle», souligne le lieutenant-colonel Dufour, chef de corps du 4e Régiment étranger qui précise que si ces membres ne seront pas des légionnaires, ils seront partie intégrante du régiment dont ils porteront les insignes, la tenue… Il s'agit, explique le chef de corps, «d'inscrire cette compagnie dans le contexte sécuritaire actuel et de rapprocher, encore plus le régiment de la population locale. On ne peut pas le faire de meilleure façon qu'en incluant la jeunesse chaurienne dans ce projet». Quant aux périodes d'activité, elles seront adaptées en fonction des disponibilités des réservistes recrutés, des jeunes hommes uniquement.

De 17 à 64 ans

«Mon ambition est d'avoir créé cette compagnie à l'été 2017 et symboliquement, je veux avoir, à l'été 2016, crée une section et remis son fanion au futur commandement d'unité», annonce le chef de corps qui, s'il compte s'appuyer sur la jeunesse locale veut compter sur un noyau dur d'anciens d'active et de réserver qui nous permettront de monter en puissance encore plus rapidement. Ce qui ne veut pas dire qu'il n'y aura pas de possibilité de carrière pour les jeunes», précise le chef de corps.

La limite d'âge? de 17 à 50 et même 64 ans, en fonction du grade. La rémunération ? La solde journalière est non imposable,elle peut être complété de primes de terrain, de primes sentinelle, peut être cumulée avec une pension ou une retraite, sous certaines conditions et elle est de 62€ minimum par jour.

Quant à la formation, que l'on se rassure. Le «4», creuset de la Légion étrangère sait former des hommes. L'instruction des résevistes sera progressive, ils seront formé au tir, au combat rapproché avant d'être déployé dans des grandes villes, principalement dans le cadre de la légion.

La Dépêche du Midi

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12 janvier 2016 2 12 /01 /janvier /2016 18:35

MIDI LIBRE

Un caporal et un légionnaire 1re classe se sont illustrés sur l'opération en Centrafrique.

Lancée le 5 décembre 2013, l'opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimale en République centrafricaine et à appuyer la mission de l'Onu. C'est dans ce cadre que se sont illustrés deux légionnaires nîmois du 2e REI, tous deux décorés par le général Pierre Gillet, commandant la 6e brigade légère blindée.

Le caporal Valentin L. a été décoré de la croix de la Valeur militaire. Engagé comme chef d'équipe de combat d'infanterie, il s'est particulièrement distingué le 27 septembre 2015 à Bangui au cours d'affrontements intercommunautaires violents. Encerclé par près de 600 personnes hostiles, il a agi avec sang-froid et discernement en effectuant plusieurs tirs de sommation afin de repousser la foule. Au moment où il embarquait dans son véhicule blindé, il a été pris à partie par des tireurs dissimulés et blessé à l'épaule.

Le légionnaire 1re classe Danijel B. a reçu la croix de la Valeur militaire avec étoile d'argent. Engagé comme tireur au fusil mitrailleur, il s'est distingué au cours d'un assaut de l'adversaire contre les forces Minusca, ripostant afin d'empêcher l'ennemi de rompre le contact, ce qui a concouru à sa neutralisation grâce à l'armement du véhicule blindé.

Le 11 octobre, il s'est une nouvelle fois illustré en s'infiltrant à pied en direction des positions de l'ennemi. Repérant un trinôme ennemi lourdement armé, il a ouvert le feu et appuyé ses camarades par des tirs de saturation avec un sang-froid remarquable.

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10 janvier 2016 7 10 /01 /janvier /2016 17:39

Le colonel Emmanuel Phelut a été installé en tant que chef de corps du 1er Régiment étranger de génie de l’Ardoise lundi au cours d’une cérémonie au quartier général Rollet.

Agé de 43 ans, le successeur du colonel Coulet a fait Saint-Cyr, promotion Maréchal Lannes (1993-1996). Affecté au 6e REG, qui deviendra le 1er REG, Emmanuel Phelut devient

d’abord chef de section, puis officier adjoint avant de devenir commandant de compagnie, de 1997 à 2004.

De 2011 à 2013, il est nommé chef du bureau opérations et instruction, avant de devenir chef de corps cette semaine.

Avec le 1er REG, il a été projeté en mission au Kosovo, à Djibouti, en Guyane, à Mayotte et au Mali, et sur le territoire national sur les plans Vigipirate et ORSEC.

Il a également été formateur entre 2005 et 2006 à l’école du génie d’Angers, et a également servi au ministère de l’Intérieur, dans l’état major de l’armée de terre ou encore à la DRH de l’armée de terre.

Par ailleurs, il est chevalier de la Légion d’Honneur et d’ordre national du mérite, et décoré de la croix de guerre des théâtres d’opérations extérieures.

Thierry ALLARD

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10 janvier 2016 7 10 /01 /janvier /2016 17:32

Midi Libre

La mission au Moyen-Orient des soldats de la “13e” DBLE s'achève au printemps.

Le calendrier du transfert de la 13e DBLE sur le Larzac s'affine et c'est à la lecture de l'Agenda de la Légion 2016 que l'on en apprend un peu plus en ce début de mois de janvier. Comme nous vous l'annoncions dans nos colonnes au mois de novembre, l'effectif atteindra approximativement les 450 légionnaires d'ici l'été. Ils se regrouperont au sein d'une demi-compagnie de commandement et de logistique (CCL) et de deux compagnies de combat. L'an prochain suivra le reste de la CCL et deux autres compagnies de combat. L'effectif, qui doit répondre aux besoins opérationnels de l'armée redimensionnés face à la menace terroriste sur le territoire national, sera au complet en 2018 avec l'arrivée d'une 5e compagnie de combat et d'une compagnie dite d'éclairage et d'appui (CEA), ce qui portera le régiment à 1 200 soldats.

Des légionnaires qui formaient les soldats irakiens face à l'EI

En ce début d'année, les 220 personnels qui composent la 13e DBLE, parmi lesquels un socle de 70 légionnaires portant le célèbre képi blanc (*), sont toujours postés aux Émirats arabes unis. Ces derniers, regroupés dans une base installée dans le désert, à une soixantaine de kilomètres de la capitale Abou Dhabi, ont d'ailleurs reçu la visite du ministre de la Défense à l'occasion de son traditionnel périple du jour de l'an. À cette occasion, Jean-Yves Le Drian a loué "le dévouement hors pair" des légionnaires de la “13e” qui quitteront officiellement le Moyen-Orient le 31 mai pour déménager définitivement en Sud-Aveyron où l'hostilité locale, portée par le collectif Gardem Lo Larzac, reste encore très minoritaire.

Ce transfert mettra également un terme à la présence du DIO 13 à Bagdad. Envoyés par groupe d'une trentaine d'hommes, les légionnaires avaient pour mission de former sur place, depuis février 2015, les soldats des forces armées irakiennes de l'ICTS (Iraqi Counter Terrorism Service) à la lutte contre les engins explosifs improvisés (les “IED”, en anglais, Improvised explosive device). Pour information, c'est cette unité d'élite hommes qui est intervenue avec succès le mois dernier lors de la bataille de Ramadi face aux jihadistes de l'État islamique.

(*) La légion emploie 7 800 hommes et en recrutera 1 700 en 2016.

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10 janvier 2016 7 10 /01 /janvier /2016 17:27

La Provence.com

Un ancien légionnaire emmène des jeunes en difficulté en "stage de rupture"

Nul doute possible sur son identité : à 56 ans, Salim Bouali a quitté l'Armée depuis vingt ans déjà, mais du militaire familier des théâtres d'opération, comme on dit dans le jargon militaire, il a conservé l'allure -cheveu ras, biceps imposants moulés dans un polo marine, paluches façon pattes d'ours, une façon de se tenir tendu, à l'affût. L'allure, mais les "valeurs, surtout", corrige-t-il : celles de la Légion étrangère, à laquelle il a donné deux décennies de vie. "Ce sont les mêmes que celles que l'on vous apprend à l'école, vous savez, glisse-t-il. Le respect, l'honneur, la fraternité. La seule différence, c'est que chez les légionnaires, on les applique vraiment."

Salim Bouali le dit, le répète, et plus que cela : y croit. Dans la Légion, où il est entré à 17 ans, cet orphelin "de père et de mère" a trouvé "une famille", des gens qui lui ont "tendu la main" quand, ado, lui-même était "parti dans le mur". "Des conneries, tout le monde peut en faire, dit l'ancien militaire. Mais chacun mérite qu'on lui donne une deuxième chance."

Cette phrase, Salim Bouali en a fait son bâton de pèlerin. Né musulman, il s'est converti au protestantisme en pleine guerre du Golfe : "Un copain chrétien avait prié pour moi. Juste après, un missile a touché mon hélicoptère : je m'en suis sorti, je n'aurais pas dû", raconte-t-il, paisible, convaincu d'avoir été "sauvé" par le dieu de ce frère d'armes. Depuis sa sortie de l'Armée, avec son association, "En action pour les nations", il emmène des jeunes "mal partis" à la rencontre des institutions (police, justice, services de secours, agents ERDF malmenés dans les cités) ou en "stages de rupture", sur des sites de la Légion. D'abord en Corse, et, depuis 2015, sur un camp en Guyane française, à l'autre bout du monde.

Des gamins en perdition

"La valeur d'un homme, vous savez à quoi on la reconnaît ? demande-t-il aux nouvelles recrues, sept garçons, trois filles, réunis ce lundi dans un petit local des Cinq-Avenues. À sa capacité à reconnaître ses propres faiblesses." Ces jeunes partent du 20 février au 7 mars pour une aventure qui n'aura rien d'un show façon Koh Lanta. Mais plutôt d'une éprouvante quête de soi. Car dans la jungle, au bout de 14 jours en "immersion", à l'issue surtout des exténuants "deux jours de survie", où le groupe devra trouver, seul, son chemin, sa nourriture et un abri, "tout le monde va craquer, c'est obligé, sourit Salim Bouali. Les gars sont fatigués, les ordres les gonflent, la forêt les oppresse : ça pète et on laisse péter. C'est là, quand tout le monde est à zéro, quand le corps est épuisé, que l'on peut vraiment commencer à travailler..."

Après la perte des repères, vient la parole. C'est dans ce qui se dit, le soir, autour du feu, que des trajectoires dévient. Le stage fonctionne ainsi comme "un électrochoc", une sorte de fonction Reset pour ces jeunes parfois connus des services de police (mais pas tous : certains cherchent seulement, à tâtons, leur chemin professionnel). "Quand ils discutent avec les légionnaires, les jeunes qui vivent à Félix Pyat, dans le trafic de stups, ça ne pèse pas lourd par rapport au cartel de Medellin que ces militaires ont croisé", lance Salim dans un petit clin d'oeil.

Cette cité marseillaise, il la connaît comme sa poche pour y avoir longtemps vécu, et, en tant que médiateur, rattrapé par la peau du cou des gamins en perdition. Nombre d'entre eux ont grandi sans père : "Mais même avec rien, on peut faire quelque chose", dit celui que les mômes appellent "Tonton". Près de lui, sec, petite barbe, David, policier dans une brigade d'intervention, opine du chef : "J'ai toujours fait partie de services où ces jeunes, on les interpellait, relate-t-il. Mais je crois à cette idée de deuxième chance, je crois aussi que dans la vie, ce sont les devoirs qui donnent des droits."

Convaincu par la démarche, il part avec le groupe, un saut dans l'inconnu pour lui comme pour cette dizaine de garçons et filles venus des quartiers populaires de Marseille, repérés "sur leur volonté de s'en sortir" par le réseau de Salim. Imène, Amir, Nebia ne s'étaient jamais vus, ils se jettent des coups d'oeil timides ; certains ont le bac, la niaque, d'autres un casier judiciaire déjà fourni. "Tonton" ne fait pas de distinction : "Vous allez tous faire des choses que vous n'imaginez même pas." Après le premier stage en Guyane, un jeune en galère s'est retrouvé en se mariant, une "petite soeur du quartier" est devenue policière, tous sont restés en contact. Salim Bouali porte désormais le projet d'ouvrir un centre d'instruction civique à Marseille, où les jeunes viendraient, quatre mois durant, tenter de retrouver, dans la discipline militaire, un socle pour leur vie .

Laurent Nuñez, préfet de police : "Nous allons accompagner ce projet"

Au fil des années, Salim Bouali a su convaincre de nombreux partenaires (services de l'État, collectivités) de soutenir son action. Préfet de police, Laurent Nuñez porte un regard attentif sur le projet de centre d'instruction civique que veut créer aujourd'hui ce médiateur hors normes.

Que pensez-vous du travail accompli par Salim Bouali et son association "En action pour les nations" ?
Laurent Nuñez : M. Bouali est quelqu'un qui a de vraies convictions humanistes, qui a à coeur de porter et d'inculquer aux jeunes les valeurs de la République, le respect des institutions. Est-ce que cela tient à sa personnalité ? Toujours est-il qu'il a déjà obtenu de bons résultats, on l'a vu avec ses stages de rupture organisés en Corse ou en Guyane.

Accompagnerez-vous son projet de créer un centre d'instruction civique à Marseille ?
On y est en effet plutôt très favorables. Cela peut être un outil efficace pour remettre des gens sur les rails, je pense aussi que cela peut aider dans une prévention du radicalisme religieux... Je vais rapidement réunir les services de l'État, la Protection judiciaire de la jeunesse, des collectivités comme la Région ou le Département, afin que nous décidions de l'accompagnement à apporter au programme.

Delphine Tanguy

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26 décembre 2015 6 26 /12 /décembre /2015 11:20

Publié le 25/12/2015 à 03:50,

LA DEPECHE

Noël et Nouvel an - Tradition

Les crèches de la Légion étrangère ont une mission de cohésion, d'intégration. Elles sont le symbole d'une renaissance, d'une autre chance, accordée aux légionnaires.

Mardi 8 décembre, la section de l'adjudant Lebedev est rentrée la veille de Formiguères où elle était «en oxygénation» au chalet du 4e régiment étranger. Pas de temps à perdre… L'adjudant a recensé les savoir-faire parmi ses hommes, l'un était menuisier dans le civil, un autre plaquiste, électricien. Il y a même un monteur de son et, cerise sur le gâteau, un maquettiste – la Légion étrangère c'est tout cela, des talents multiples… Ils seront le noyau dur pour la conception de la crèche de la 2e compagnie commandée par le capitaine Mettavant au 4e régiment étranger de Castelnaudary. Justement, la première réunion, c'est aujourd'hui. «Vous avez quelques jours pour réaliser une crèche avec bande-son, image, titre et émotion et en respectant un certain nombre de critères», lance l'officier à ses hommes. Chacun a, en amont, réfléchi au sujet avec un thème, voulu par l'officier, qui fait consensus : le départ vers une nouvelle vie pour le légionnaire et un parallèle avec la Nativité, nouveau départ pour l'humanité… «On est tous venus chercher quelque chose, ici», rappelle le capitaine au long passé de légionnaire, qui insiste, martèle à l'attention de tous… «On reste dans la simplicité mais la musique, la voix, les accents, c'est important». On parle aussi visite de sécurité, date du concours fixée au 24 avec la visite du jury, celle du 21-22 où il ne devra rester qu'à peaufiner les détails, et celle butoir au 17 où l'équipe devra avoir rendu sa copie avec «le thème, le titre et la localisation». Qu'importe le prix… «Je veux simplement que vous vous souveniez de votre crèche». Justement, côté souvenir, c'est la marche képi blanc entre Saint-Malo et le Mont-Saint-Michel les 2 et 3 novembre dernier qui a marqué nos jeunes légionnaires, ce sera le thème de leur crèche. Laurent Henry, le monteur de son, soumet son projet en trois scènes : la formation en ferme, la marche en Normandie dans les pas des combattants de la Seconde Guerre mondiale, et enfin l'arrivée au Mont-Saint-Michel. «L'idée est bonne mais il y a trop de points de vue», estime le capitaine. Lui, veut de l'émotion, des sentiments, que la crèche raconte la solitude du légionnaire venu du bout du monde, qui loin des siens, souffre, déprime, tombe pendant la marche et qu'un sergent viendra réconforter, encourager. «Regarde au loin, ce vaisseau de pierre, c'est un endroit magique qui garde la lumière très longtemps…». Le Mont-Saint-Michel, on s'y voit, on y est… «Ici, depuis la nuit des temps, des peuples se sont croisés». D'autres aujourd'hui, y ont marché, coiffés du béret vert. Encore un beau symbole !

La famille Légion

Ils sont d'horizons différents, venus pour s'engager au service de la France, des quatre coins du monde. Ils sont catholiques, orthodoxes, bouddhistes ou musulmans et jurent quand ils prêtent serment de considérer «chaque légionnaire comme un frère d'armes, quelles que soient sa nationalité, sa race ou sa religion et de lui manifester toujours la solidarité qui doit unir les membres d'une même famille». Noël, c'est la fête de la famille Légion, pour ceux qui sont loin de chez eux.

Gladys Kichko

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26 décembre 2015 6 26 /12 /décembre /2015 11:18

ASAF

Posté le mardi 22 décembre 2015

Noël est la fête légionnaire par excellence. Très vite après sa création en 1831, la Légion étrangère adopta Noël. Elle le fit avec d’autant plus de facilité qu’elle était composée essentiellement d’hommes venus de toute l’Europe et pour qui, même lorsqu’on était un « paria », Noël constituait une fête traditionnelle, à défaut d’être religieuse.

Voici comment, à Fez, le 2e étranger fêtait Noël en 1912 : « La veillée de Noël se passait autour d’une crèche vivante, comme c’était alors la tradition. Les draps, les chèches, les ceintures bleues constituaient l’essentiel des déguisements de la sainte Famille et des bergers ; une poupée représentait l’enfant Jésus et parfois un bourricot ajoutait au réalisme du tableau. À minuit, les officiers venaient dans les chambres et la veillée commençait alors autour de la crèche avec ses chants, ses chœurs allemands, russes, espagnols. » Depuis lors, le déroulement de la fête a peu évolué.
Au cours de la Grande Guerre, une dimension supplémentaire fut ajoutée avec la réalisation de spectacles, de jeux ou de sketches. Peu à peu, les crèches vivantes laissèrent la place à des crèches confectionnées par les légionnaires. Après la guerre d’Algérie apparaîtra le concours de crèches avec attribution de prix par un jury.

La fête de l’enfance, la fête de la famille et celle de l’espérance

Si la Légion s’est appropriée Noël, si cette fête s’est inscrite rapidement et naturellement dans ses traditions, c’est parce que l’on retrouve des fondements religieux, historiques ou culturels, communs à la fois à Noël et à la Légion étrangère : la nativité n’est-elle pas en effet la fête de l’enfance, la fête de la famille et celle de l’espérance ?

Pour la tradition chrétienne, Noël marque la venue au monde d’un enfant, promis et attendu pour sauver les hommes et en qui les chrétiens voient Dieu incarné. Le nouveau-né, comme l’enfant, est donc naturellement placé au cœur de cette fête. Au sein de la Légion : même principe. Les légionnaires sont au cœur de la fête, surtout les plus jeunes et les nouveaux arrivants. Ce sont eux qui reçoivent les cadeaux, ce sont eux qui conçoivent et réalisent la crèche, ce sont eux, encore, qui montent les sketches. C’est pour eux que les cadres restent toute la nuit, si bien que durant ces festivités, il n’y a plus ni cadres, ni légionnaires, mais seulement des compagnons d’armes.

Le monde entier a retenu de Noël l’image de la sainte Famille. Noël, dans la tradition chrétienne, est devenu ainsi la fête de la famille. Cette fête de la famille a largement dépassé la chrétienté, puisque toute famille, de par le monde, a le souci de se réunir à cette occasion. La Légion se présentant comme un refuge et une famille d’accueil pour tous ses hommes venus du monde entier, il paraissait naturel qu’elle intégrât cette fête à son patrimoine. Le légionnaire a fui ou quitté un métier, une patrie, des amis, une fiancée, et seule la chaleur d’une famille peut remplacer un tel vide dans le cœur et l’esprit d’un homme, surtout la nuit de Noël.

Enfin, cet enfant, né d’une vierge, était annoncé et attendu comme le sauveur du peuple d’Israël ; il devait apporter le salut aux hommes de bonne volonté, il était donc un signe d’espérance. Là encore, ce symbole d’espérance a trouvé naturellement sa place au sein de la communauté légionnaire, car la plupart des candidats arrivent en situation d’échec professionnel, affectif ou psychologique ; ils viennent chercher, consciemment ou non, quelque chose d’autre, qu’ils ont souvent du mal à exprimer. La Légion, où ils s’engagent généreusement, incarne à leurs yeux une nouvelle chance, un rayon d’espoir, voire une espérance.

Noël dans le cœur des hommes de bonne volonté. Noël, au cœur de la Légion étrangère.

Général Bruno DARY

Ancien commandant de la Légion étrangère

Ancien Gouverneur militaire de Paris

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24 décembre 2015 4 24 /12 /décembre /2015 19:43

Mot du Président le général (2S) Rémy Gausserès :

Noël 2015 : il y a cent ans, en décembre, le RMLE montait en ligne, seul régiment de la Légion étrangère, engagé dans la Grande Guerre. Aujourd’hui, après les événements qui ont frappé la France et les résolutions adoptées, un élan de la Nation s’exprime pour la Légion, ses capacités, sa pérennité et sa dimension humaine.

La démocratie est en danger et les légionnaires assurent, dans la situation exceptionnelle née des attentats, la protection de nos concitoyens.

Noël à la Légion, au-delà du message de nos crèches, c’est aussi un acte d’offrande et une pensée à tous ces anciens qui ont écrit avec leur sang l’histoire de la Légion. C’est un moment privilégié de solidarité, de générosité, envers tous ceux qui sont isolés, voire abandonnés et qui dérivent sans gouvernail, ceux qui souffrent. Mais c’est aussi un moment fort de connivence avec nos jeunes camarades acteurs des luttes récentes, engagés dans la mission « Sentinelle », qui eux aussi écrivent la renommée de notre mère la Légion.

Enfin, c’est une pensée pour nos familles qui nous ont toujours soutenus et accompagnés avec une fidélité exemplaire et une discrétion remarquable malgré l’absence répétée du chef de famille éloigné pour raison de service.

2016, cette nouvelle année se présente pour notre Fédération avec sa mission prioritaire qui est l’accueil des « jeunes anciens légionnaires », réaction nécessaire face à un vieillissement inévitable de nos amicales, renaissance incontournable pour notre survie.

C’est l’année de notre XXXI ème congrès qui reste un événement majeur indispensable pour notre cohésion. Rendez-vous organisé tous les trois ans, acte de foi qui permet de se retrouver entre camarades et de regarder ensemble dans la même direction.

1916, il y a cent ans, le RMLE affichait de glorieux faits d’armes lors des batailles de Verdun et de la Somme dont la Légion peut s’enorgueillir.

Par ce message de fin d’année, je vous souhaite un joyeux Noël et une très bonne nouvelle année, soyez assurés de mon entière fidélité pour notre Légion et notre Fédération.


Communication FSALE :

Notre communauté légionnaire c’est avant tout un esprit de fraternité qui doit l’animer, mais c’est aussi un esprit de vérité, celui qu’ont connu nos grands anciens devant la mort quand le masque tombe, l’homme ne joue plus la comédie.

Il serait bien malheureux de ne plus voir des représentants de la Légion étrangère. L’immortalité des morts est dans la mémoire des vivants, nos anciens disparaîtraient avec nous, nous avons vis à vis d’eux, un devoir de mémoire.

Nos anciens nous ont appris que c’est l’esprit de paix qui comporte la haine de la guerre, celui des querelles déclenche la guerre et c’est encore et toujours l’esprit de discipline qui est aujourd’hui, pour chacun d’entre nous, un esprit de liberté qui assure le droit d’agir et de penser comme il lui plait.

Le temps cet impitoyable fossoyeur affiche son hideux visage sur bon nombre d’entre-nous, mais notre âme d’ancien légionnaire est toujours intense.

Le but des amicales, qui devrait être inscrit dans leurs statuts, est de « prêcher le rassemblement et de donner l’exemple, ainsi que de porter assistance à ceux d’entre-nous qui sont en difficultés. »

La vie commune à la Légion nous a appris à mieux nous connaître, à mieux nous respecter mais surtout à nous estimer.

La sagesse nous dit que toute querelle apparaît vaine et artificielle, nous n’irons pas à dire que notre chien à la rage si nous avons envi de nous en débarrasser...

En ces périodes de commémorations du centenaire de la Grande Guerre, notre position d’anciens légionnaires nous impose, d’êtres présents lors des actions des associations d’anciens combattants. Au niveau national, les associations patriotiques sont nombreuses et divisées; leur unité n’apparaît pas, le recrutement de chacune d’elles est trop hétérogène, politiquement et socialement, pour assurer leur cohésion... vouloir une unité permet de conjurer le spectre de la division, il nous faut participer.

Si nous n’avions à proclamer aucun message alors autant nous taire.

En ces moments difficiles que traverse notre pays, notre foi dans les destinées humaines, notre confiance dans l’efficacité du mouvement des anciens légionnaires soutenue par la Fédération des Sociétés d’Anciens de la Légion étrangère; notre conviction de pouvoir réaliser, à notre niveau, un peu plus de justice sociale et de paix, sont de nobles sentiments qui doivent animer notre raison d’agir ensemble.

Il ne s’agit ni de mandats, ni d’hommages, ni de fonctions. Il ne s’agit pas de proclamer l’agonie d’un monde essoufflé. Il s’agit d’avoir l’oeil net, l’esprit clair et le coeur solide, il s’agit, tout simplement, de comprendre pour agir et d’agir pour construire.

A tous, autour de vos crèches, JOYEUX NOËL et très bonne Année 2016.

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24 décembre 2015 4 24 /12 /décembre /2015 17:45

Noël est là, votre magazine aussi.

Signifiant littéralement “jour de naissance”, cette fête a marqué, voici 2000 ans, le début d’une ère nouvelle. Noël à la Légion, en particulier pour les plus jeunes, ceux qui le vivent pour la toute première fois, c’est aussi le jour d’une naissance nouvelle, celle d’une vie exigeante mais aussi et surtout celle d’une solidarité sans égale, animant une institution, elle aussi unique en son genre.

Les évènements récents et douloureux qui ont ébranlé la communauté nationale ont engendré de nombreuses marques de soutien, d’aide, d’assistance, d’écoute… C’est un élan spontané de solidarité qui s’est emparé de nos concitoyens au coeur du territoire français. Il est né d’une journée noire, à jamais gravée dans la mémoire des hommes.

Riche de son histoire et de ses traditions, et elle aussi de ses “coups durs”, la Légion étrangère a compris très tôt que la promotion de la solidarité entre ses membres serait un gage d’exception et d’union. En l’érigeant en devoir quasi sacré, universel et permanent, elle offre à chacun l’opportunité de faire sa place dans ses rangs, de s’y maintenir avec dignité. Elle nous invite à considérer chacun, sa famille et ses proches, comme une “pièce unique”, méritant a priori le soutien et l’estime de tous.

Cette solidarité exceptionnelle débute discrètement dès l’engagement, par l’accueil des engagés volontaires dans leur section à l’instruction. Elle se poursuit à leur arrivée en régiment, famille qui ne les connaît pas mais qui les reçoit à bras ouverts. Parfois elle se manifeste bien après qu’ils aient déposé leur képi, notamment à Puyloubier ou à Auriol.
C’est encore en son nom que nous accompagnons quelquefois nos anciens pour le dernier voyage.

Dans notre patrie, notre honneur est fidélité. Il suppose cette fraternité sans égale, ce ciment qui unit jeunes et anciens, humbles et glorieux des quatre coins du monde. Le N°783 de Képi blanc se propose de vous en rappeler les tenants et les aboutissants, en particulier pour Noël, notre fête de famille.

Joyeux Noël légionnaire à tous et à chacun !

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