Les Anciens du 1er Régiment Etranger de Parachutistes rendent « Hommage au Chef »
« le Commandant HELIE DE SAINT MARC »
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Buts : Entretenir et développer les sentiments de camaraderie et de solidarité qui caractérisent la Légion Etrangère.
Pérenniser le souvenir du Combat de Camerone.
Président :
LORAILLER Pierre
Mail : zeraldavert@gmail.com
Composition du bureau directeur :
Président d’Honneur : Général de Brigade (2S) BREUILLE Eric (Ancien Chef de Corps du 1er REG)
Vice-Président : BERTHE Francis (Ancien du 2ème REP)
Secrétaire et Trésorière : Mlle THERET Nadine
Administrateurs :
DUPUIS Rémi
LEBIGRE Yannick
THERMEAU Jean-Claude
Contrôleur aux Comptes :
BERGEOT Dominique
Porte-drapeaux :
BENYAHIA Hikmat
GAUTIER Dominique
Les Anciens du 1er Régiment Etranger de Parachutistes rendent « Hommage au Chef »
« le Commandant HELIE DE SAINT MARC »
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La commémoration du Combat de Camerone
se déroulera à Sainte Maure de Touraine 37800
le samedi 28 avril 2012
Sur invitation ou contact avec le Président Pierre Lorailler au 02 47 91 94 16
ou par mail : pierre.lorailler@orange.fr
DEROULE DE LA JOURNEE
10h00 : Mise en place du défilé (musique, anciens légionnaires, Porte-drapeaux)
10h15 : Départ du défilé vers le monument aux morts
10h30 : Mise en place des participants
11h00 : Arrivée des autorités
Présentation de la cérémonie
Lever des couleurs
Lecture du récit du combat de CAMERONE
Dépôts de gerbes (Municipalité et Légion)
Fin de la cérémonie
Aubade de la musique
11h45 : Allocutions
Vin d’honneur
13h00 : Déjeuner de tradition
Le Président Pierre LORAILLER à la tête d’une délégation d’Anciens de l’Amicale
représentera la Communauté Légionnaire
aux obsèques du Chef d’Escadrons (er) Georges HUGUENET
le mardi 10 avril à 15h00
en l’Eglise de Nantilly à SAUMUR.
Cet officier a effectué une grande partie de sa carrière à la Légion Etrangère
notamment au 1er Régiment de Cavalerie.
L'abbé Christian Venard, aumônier catholique du 17e RGP, a prononcé l'homélie suivante pour l’inhumation du caporal Abel Chennouf, assassiné à Montauban, au Cimetière de Manduel :
"Abel, mon camarade parachutiste, mon frère, voilà une semaine, jour pour jour et presque heure pour heure, je tenais ta main, encore chaude de la vie que venait de te prendre un assassin. Je tenais ta main en priant pour toi, en pensant à ta maman et en te confiant à notre Maman du Ciel, la Vierge Marie. Je ne connaissais pas encore Caroline, mais si tel avait été le cas, je t’aurais aussi parlé pour elle et pour ce petit bébé que vous attendez. Puis je me suis penché sur ton camarade Mohamed Legouad qu’essayaient de maintenir en vie les remarquables équipes d’urgentistes. Enfin, j’ai assisté au départ vers l’hôpital de Loïc Liber, qui à cette heure même se bat, entouré de son papa et de sa maman, pour rester en vie. Que de souffrances. Que d’incompréhensions. Mais aussi que de solidarité, de soutien, d’hommages et, pour nous chrétiens, de foi (comme le rappelait hier l’évêque aux armées en la cathédrale de Montauban) et d’espérance, malgré tout !
Il y a deux mille sept cents ans, à Rome, au cœur même du forum, symbole et centre de la vie de la Cité, un gouffre s’ouvrit. L’oracle consulté livra cette réponse : pour combler ce gouffre, Rome devait y engloutir ce qu’elle avait de plus précieux. Chacun s’interrogeait encore sur ce qui pouvait être de plus précieux, quand un jeune cavalier, un jeune homme armé, Curtius, se jeta avec son cheval dans le gouffre qui se referma aussitôt. Oui, ce que Rome avait de plus précieux était un jeune militaire défenseur de la Cité.
Le criminel terroriste qui a mené ces actions dans lesquelles tu as perdu la vie, Abel, a tenté d’ouvrir un gouffre. Le prix à payer pour le combler est bien sûr infiniment trop lourd ; mais mon ami Abel, tu es devenu, comme Curtius, symbole de ce que notre pays, la France, possède de plus précieux. Et désormais, c’est ainsi que tu nous apparaît : jeune caporal parachutiste, mort pour la France, dans un attentat terroriste qui voulait mettre à bas notre Patrie.
Abel, je veux aller encore plus loin. C’est parce que tu portais l’uniforme français, parce que tu étais fier de ton béret rouge, que ce criminel t’a visé. Ce que ce meurtrier ne pouvait savoir c’est aussi tout ce que tu représentes aujourd’hui pour notre Patrie. Issue d’une famille à la fois alsacienne (avec tout ce que cette région fait ressortir en notre pays des souffrances liées aux deux conflits mondiaux) et kabyle (et comment ne pas évoquer ici les douloureux événements d’Algérie), ta famille choisit la France avec (et je reprends les mots mêmes de ton cher papa), avec toutes ses traditions, y compris ses racines les plus profondes, qui sont chrétiennes. Comment ne pas voir, mon ami Abel, dans une telle accumulation de symboles, ce que nous avons de plus précieux cette capacité que possède notre Patrie française de prendre en son sein, tous ceux qui veulent devenir ses fils.
Au moment où nous allons te porter en terre, dans cette terre pétrie des ossements de nos pères (c’est cela la Patrie aussi), Abel, avec toute ta famille, tes amis, tes camarades parachutistes, je te fais le serment que nous soutiendrons Caroline et ton enfant. Que nous resterons présent auprès des tiens. Désormais c’est à Dieu que nous te confions, au travers des rites catholiques qui accompagnent nos défunts. Nous savons que tu es vivant auprès du Père. Tu as rejoint Jésus, ce Dieu fait Homme, cet innocent mort à cause de la méchanceté et la violence qui habitent trop souvent le cœur des hommes. Ton sacrifice se trouve comme enveloppé dans celui du Christ Jésus. En te retrouvant jeudi dernier, gisant sur le sol montalbanais, en prenant ta main et en voyant couler de tes blessures ce sang si rouge et si pur, je confiais au Seigneur de la Vie, cette vie qui s’écoulait de toi. Et si aucune larme ne sortait de mes yeux, comme tant de tes camarades, c’est mon cœur qui pleurait sur toute violence faite aux innocents sur cette pauvre terre. Et c’est à l’Innocent qui a versé son Sang pour nous réconcilier avec son Père, qui a versé son propre Sang en rançon pour toutes les violences, que je confiais ta belle âme.
Abel, français d’origine alsacienne et kabyle, catholique par choix, parachutiste au service de la France, que notre grand saint patron, que l’Archange saint Michel t’accueille et te fasse entrer au sein du Père, avec le Fils et le Saint-Esprit. Amen."
Requiescat in pace
Vente par l’étude de Maître ROUILLAC
du dimanche 18 mars 2012
de différents lots appartenant à la famille des héritiers du Marquis de Biencourt, propriétaires du château d'AZAY-LE-RIDEAU jusqu'en 1899.
Le samedi 17 mars :
Il y avait l’exposition des objets mis en vente et la conférence « Azay le Rideau, collections et trésors de famille ».
Le Colonel BREUILLE a pu y assister et s'entretenir avec Edmond de MAULEON, descendant des héritiers des derniers marquis de Biencourt.
Le Colonel BREUILLE pensait pouvoir être présent un moment le lendemain mais ce ne fut pas possible compte tenu de son emploi du temps.
Le dimanche 18 mars :
Maître ROUILLAC procédait à la vente des lots appartenant à la famille des héritiers du Marquis de Biencourt, propriétaires du château d'AZAY-LE-RIDEAU.
Plusieurs articles ont atteint des sommets :
- les fusils anglais qui vont retourner dans leur pays et serviront très bientôt lors d'un tir aux pigeons,
- les cornes de rhinocéros et les défenses d'ivoire, très disputées.
En revanche plusieurs articles n'ont pas trouvé preneur et seront présentés à nouveau à l'occasion de prochaines ventes.
A signaler les nombreuses préemptions au bénéfice des archives départementales ou destinées à retourner au Château d'AZAY-LE-RIDEAU.
Le commissaire-priseur ROUILLAC comme Edmond de MAULEON en ont eu l'air satisfait.
Le Colonel JULLIAN, Directeur du F.E.L.E, a pu s'exprimer devant la caméra d'ARTE avant de partir.
Le Colonel FEDELICH a assisté à l'intégralité de la vente aux enchères et a également dit deux mots tout à fait à l'improviste.
Le Lt Colonel J.P. LANGUIN a assisté à une partie de la vente.
Quelques images de la vente du dimanche 18 mars :
Objets mis en vente
Le Colonel JULLIAN, Directeur du F.E.L.E., le Lt Colonel LANGUIN, Mr de MAULEON et le Colonel FEDELICH
La Salle de Vente à l’Hôtel de l’Univers à Tours
La Salle de Vente à l’Hôtel de l’Univers à Tours
La Salle de Vente à l’Hôtel de l’Univers à Tours
Ustensiles de cuisine présentés par Maître ROUILLAC
La vente
La vente
La vente
La vente
Le Colonel JULLIAN, Directeur du F.E.L.E., Mme et Mr de MAULEON et le Lt Colonel LANGUIN
Le Colonel JULLIAN, Directeur du F.E.L.E., Mme et Mr de MAULEON
Mr de MAULEON et le Colonel JULLIAN
Le Colonel JULLIAN, Directeur du F.E.L.E
Maître ROUILLAC et le Colonel JULLIAN
Le Colonel FEDELICH
Maître ROUILLAC, le Colonel FEDELICH et Mr de MAULEON
Mr de MAULEON et le Colonel FEDELICH
Le dimanche 18 mars 2012 à 14h30
à l’hôtel de l’Univers à TOURS
Vente par l’étude de Maître ROUILLAC, suivie par Arte,
de différents lots appartenant à la famille des héritiers du Marquis de Biencourt, propriétaires du château d'AZAY-LE-RIDEAU jusqu'en 1899.
Les deux fils du Marquis de Biencourt, Armand et Pierre,
furent officiers dans les rangs de la Légion Etrangère
et ont servis sous les ordres du Général de Négrier, ami de leur père.
Edmond de MAULEON, descendant des héritiers des derniers marquis de Biencourt,
a décidé qu’une partie des produits de la vente sera remise
à la Maison du Légionnaire ainsi qu' à l’Institut des Invalides de Puyloubier
Cette vente sera précédée le samedi 17 mars 2012 à 15h00
d’une conférence intitulée:
"Azay le Rideau, collections et trésors de famille"
R.S.V.P. : Pierre Lorailler au 02 47 91 94 16
ou par mail : pierre.lorailler@orange.fr
Retrouvez toutes les informations sur la vente :
http://www.rouillac.com/da-FR-8-233-0-grid-1-2012-souvenirs_de_famille_du_chteau_dazay_le_rideau
La Galette des Rois
du 11 février 2012
après-midi dansant animé par l’orchestre
« Dominic-Allan »,
organisée par les Présidents Pierre LORAILLER (A.A.L.E.)
et André MOREAU (F.N.C.V.)
L’équipe organisatrice
Légionnaire saharien
Mot de bienvenue du Président
Attention ! Pour la Poussière !
« Tiens voilà du boudin »
Bonne humeur
L’orchestre « Dominic-Allan »
La piste de danse
Légionnaire saharien
Mr PETITCOLAS
Le Président et Mlle Nadine THERET, Secrétaire adjointe de l’AALE 37
Le bar
Propriétaire du mannequin
Nous y sommes, la France prépare le centenaire de son entrée en guerre contre l’Allemagne en 1914. Cette première guerre mondiale avait dès ses premiers jours donné aux soldats français le sentiment qu’ils allaient vivre un évènement historique, nul ne pouvaient, à l’époque prévoir la durée de la guerre. Quelques cinq ans plus tard, au moment de la signature de l’armistice, les acteurs de cette horrible “boucherie des tranchées” ont cherché à expliquer cette guerre en la racontant telle qu’ils l’ont vécu, il semble bien qu’il était imconpréhensible, à l’époque pour le français moyen, d’expliquer ou, pour certains, de se souvenir comment ce conflit avait été déclenché.
Tout un programme, l’histoire, souvent malheureusement se renouvelle sans cesse.
Que restera t-il de ces commémorations dans la tête de nos jeunes ?
Rendez-vous sur objectifs, une évidence s’impose, il n’était pas possible ne pas en parler, mais, au regard de ce qu’a été les conséquences de l’idéologie à l’heure où celui-ci, endormi se réveille de par le monde sans cesse en mouvement.
La FSALE ne saurait ne pas participer aux événements qui marqueront la commémoration du centenaire de la grande Guerre.
1914:
Dès juillet, un mois avant la déclaration officielle de la guerre le 03 août 1914, tous les journaux européens exceptés ceux de l’Allemagne et de l’Autriche, invitaient leurs compatriotes à venir, nombreux, servir sous les plis du drapeau français. L’enthousiasme était de mise et le 08 août, paraît le décret tant attendu: “Les engagements des étrangers aux régiments sont reçus pour la durée de la guerre”.
Ainsi, les premiers jours de la guerre près de 32 000 étrangers s’enrolent dans l’armée françaiserépartis comme suit:
Belges: 1 462
Anglais: 379
Russes: 3 393
Italiens: 4 913
Grecs: 300 (en mai 1915 arrivaient les “Comitadjis)
Luxembourgeois: 541
Espagnols: 969
Suisses: 1 467
Austro-Hongrois: 1 369 (Tchèques)
Allemands: 1 072
Turcs: 592
Amériques: 200
Divers: 11 854 (dont Alsaciens et Lorrains)
Arrivés à Bel-Abbès et à Saïda, ils formèrent le 2ème Régiment de Marche du 1er Etranger et le 2ème Régiment de Marche du 2ème Etranger. Pour important qu’elle soit, la constitution de ces deux régiments de marche n’absorde pas la totalité des effectifs, ainsi 4 000 italiens constituerons le régiment n°4 du 1er Etranger. Son chef: le lieutenant-colonel Giuseppe Garibaldi dit “Peppino”.
Le 17 septembre 1914, ils partent pour le front d’Argonne.
Dans la nuit de Noël, les hommes de la “Légion Garibaldienne” montent en ligne.
L’ennemi s’était emparé de la moitié de ce vaste domaine d’Argonne. Des combats se poursuivent.
Des noms pittoresques et inquiétants baptisent les lieux: “l’homme mort, la Pierre-croisée, la Fontaine aux charmes, le Four des Moines, le ravin des courtes-chausses, celui de la fille-Morte… de quoi faire rêver mais les guerriers garibaldiens eux n’ont pas le temps de rêver… Le paysage est piétiné par des milliers de combattants, dès le départ les bataillons s’enchevêtrent dans les taillis et les sous-bois, sinistre refuges dans lesquels les déplacements donnent l’alerte à l’ennemi qui prend le temps de les recevoir. Quand l’aube pointe ses premiers rayons d’un froid soleil d’hiver, les compagnies s’élancent et tout de suite c’est l’hécatombe, les mitrailleuses ennemies se déchainent et sèment la mort. Les réseaux de barbelés implantés se révèlent des obstacles retardateurs, de vrais pièges, il faut creuser des boyaux souterrains.
Pourtant, malgrè cette première attaque perdue, l’ardeur des garibaldiens n’est en rien entamé, bien au contraire, le 5 janvier 1915, ils repartent au combat. En une seule vague, le 4ème de Marche s’élance et enlève plus de 500 mètres de tranchées allemandes. Les pertes sont sévèrent, 125 tués et 172 blessés.
Quatre jours plus tard, dans un dernier effort, ils arrivent à temps pour stopper, contenir et repousser une inquiétante et dévastatrice tentative ennemie.
Ramené vers l’arrière du front, le 4ème de Marche du 1er Etranger est progressivement démantelé.
Le gouvernement italien confirme sa neutralité et rappelle sous les drapeaux des classes de réservistes mais c’est en prélude à sa propre entrée dans la guerre.
Le 5 mars, le 4ème de Marche est officiellement dissous, mais ceux des italiens qui ne souhaitent pas rentrer “au pays” sont affectés dans les autres régiments de Marche de la Légion.
Front de la Légion (fin 1914 début 1918):
Combat d’Argonne (déc 1914) 4°/1°Etranger.
Somme (hiver 1914-1915) 3°/1° Etranger.
Craonne (hiver 1914-1918) 2°/2° Etranger.
Artois – Ouvrages blancs – Vimy (mai 1915) 2°/1° Etranger.
Champagne – Souain – Navarin (sept 1915) 2°/1° et 2° Etranger.
Somme – Belloy en Santerre (juil 1916) RMLE.
Les Monts – Auberive (avril 1917) RMLE.
Verdun – Cumières (août 1917) RMLE.
Amiénois – hangard en Santerre (avril 1918) RMLE.
Soisonnais – Montagne Paris – Ambleny (1918) RMLE.
Laffaux – Vauxaillon (août-septembre 1918) RMLE.