Buts : Entretenir et développer les sentiments de camaraderie et de solidarité qui caractérisent la Légion Etrangère.
Pérenniser le souvenir du Combat de Camerone.
Président :
LORAILLER Pierre
Mail : zeraldavert@gmail.com
Composition du bureau directeur :
Président d’Honneur : Général de Brigade (2S) BREUILLE Eric (Ancien Chef de Corps du 1er REG)
Vice-Président : BERTHE Francis (Ancien du 2ème REP)
Secrétaire et Trésorière : Mlle THERET Nadine
Administrateurs :
DUPUIS Rémi
LEBIGRE Yannick
THERMEAU Jean-Claude
Contrôleur aux Comptes :
BERGEOT Dominique
Porte-drapeaux :
BENYAHIA Hikmat
GAUTIER Dominique
La Nouvelle République
Depuis dix ans, la date du 5 décembre consacre la Journée nationale d'hommage aux victimes des différents conflits en Afrique du Nord.
Hier, la cérémonie commémorative départementale a pris un relief particulier à l'occasion du 60e anniversaire de la guerre d'Algérie. Tour à tour, Roger Leblanc – représentant l'association départementale des anciens combattants – et Elsa Pépin – directrice de cabinet du préfet – ont souligné l'importance de cette journée nationale du souvenir dans le contexte actuel.
« Soixante ans après la guerre d'Algérie, l'heure est à la réconciliation. Nous devons tendre la main vers l'Algérie, le Maroc et la Tunisie pour construire une mémoire partagée qui n'oublie rien ni personne ; seul gage de paix et d'amitié », a énoncé la sous-préfète en reprenant le message du secrétaire d'État aux Anciens Combattants.
Plusieurs gerbes ont ensuite été déposées au pied du nouveau mémorial en hommage aux 188 victimes d'Indre-et-Loire tombées en Afrique du Nord.
La Nouvelle République
En milieu d'après-midi hier, les Lochois ont rendu hommage, sur la place de Verdun, aux « Morts pour la France » pendant la guerre d'Algérie et les combats du Maroc et de la Tunisie. A l'issue, le sous-préfet Edmond Aïchoun a souligné que, soixante ans après le début de la guerre d'Algérie, « la République regarde le passé avec lucidité ». Le maire, Marc Angenault, enfant au moment du conflit, ne l'analyse forcément « pas de la même façon que [son] prédécesseur Jean-Jacques Descamps qui fut lieutenant SAS en Algérie. Il est certain que ma génération a une interrogation sur la guerre d'Algérie. Mais je suis intimement persuadé que cette population française installée depuis longtemps en Algérie méritait qu'on aille l'aider ».
La Croix du combattant a été remise à Bernard Blanchet, Jean-Claude Jamet et Claude Azema. René Charlet et Serge Cibot ont reçu la médaille or pour les porte-drapeaux.
LA NOUVELLE REPUBLIQUE
17/10/2014 05:38
Après six ans de travail, les cinq associations d'anciens combattants d'AFN, ont enfin leur monument commun à Tours.
Une foule à la mesure de l’événement : 1.300 anciens combattants d’Afrique du Nord assistaient hier à l’inauguration du mémorial de leurs frères d’armes.
Une marée de drapeaux tricolores, tenus par 250 porte-drapeaux, 1.300 anciens combattants d'Afrique du Nord rassemblés dont un millier, acheminés de tout le département par autobus. L'assistance exceptionnelle qui assistait hier matin au dévoilement du mémorial d'Indre-et-Loire des combattants tombés en Afrique du Nord, était à la mesure de l'événement. Une foule réunie pour l'inauguration de ce monument dédié à la mémoire des 188 Tourangeaux tombés en Afrique du Nord entre 1952 et 1963.
Pour en arriver là, il a fallu un travail de longue haleine, initié par Serge Pinon, ancien président départemental de la Fnaca, décédé l'an dernier, et des quatre autres associations d'anciens combattants d'AFN, l'UNC, la Fopac, l'Union fédérale des anciens combattants et l'Adac. En étroite collaboration avec la Ville de Tours, de nombreuses communes du département et du conseil général d'Indre-et-Loire, les cinq associations ont su œuvrer main dans la main pour constituer l'association pour ce mémorial et faire aboutir ce projet.
C'est ce qu'ont rappelé hier matin, dans une ambiance recueillie, Jean-Louis Cerceau, président départemental de la Fnaca et coprésident de l'association pour le mémorial, et Serge Babary, maire de Tours, qui déclarait : « Les 188 noms restent gravés dans l'ardoise, dans la mémoire et nos cœurs. »
Grande émotion dans les rangs
Cet acte de fraternité mettait fin – à Tours en tout cas – à un demi-siècle de querelles de chapelles, notamment sur la date de la commémoration de la fin de la guerre en Afrique du Nord. L'un des leurs, Michel Leproust, croisé dans la foule, fusilier de l'air, a eu 20 ans en Oranie du sud, où il servit pendant vingt-six mois. « Je ne pensais pas voir cela de ma vie », soupirait-il, la voix étouffée par l'émotion.
Voir notre vidéo sur www.lanr.fr/videos37
LA NOUVELLE REPUBLIQUE
06/10/2014 05:26
Le dépôt de gerbe à la caserne Baraguey-d'Hilliers. - (Photo NR)
Dimanche matin, a société Amicale des anciens chasseurs à pied, alpins, cyclistes, portés et mécanisés, plus connue depuis 1951 sous le nom de Sidi-Brahim Tourangelle, a commémoré le 169e anniversaire de la bataille de Sidi-Brahim et le centième anniversaire de sa création.
Une messe a été dite en la basilique Saint-Martin à Tours. Puis une gerbe a été déposée au pied du mémorial de la caserne Baraguey-d'Hilliers, avant une cérémonie officielle dans l'hôtel de ville de Tours.
C’est une cérémonie patriotique d’une rare envergure que la ville de Tours a accueilli hier pour honorer la mémoire de ses fils partis pour le front en 1914, il y a cent ans…
Hier, Tours a rendu un hommage appuyé aux siens qui, du 2 au 5 août 1914, partirent de la place Anatole-France pour s'engager dans le conflit de la Première Guerre mondiale.
C'est à la mémoire de tous ces soldats du 32e Régiment d'infanterie, des 5e et 8e régiments de Cuirassiers et du 66e Régiment d'infanterie, que la Ville accueillait cette cérémonie patriotique du centenaire, marquée par la présence de nombreux détachements militaires de la place de Tours, mais aussi ceux du Génie d'Angers ou de l'École de sous-officiers de Saint-Maixent.
Un événement militaire et républicain plutôt rare dans son ampleur, qui répondait à l'opération nationale « 101 villes, 101 drapeaux, 101 héros ». Et le héros tourangeau, Maxime Lenoir – cet as du ciel dont nous avons déjà parlé dans nos colonnes (lire NR du 7 août) – est apparu en héraut d'une jeunesse sacrifiée pour la liberté, comme l'ont rappelé le général Lefeuvre commandant la place d'armes de Tours et, à l'hôtel de ville, le maire Serge Babary.
Une " Marseillaise " a cappella
Moment rare aussi que celui de cette « Marseillaise » chantée par les enfants des écoles Anatole-France et Vigny-Musset, qui liront un peu plus tard en mairie, des lettres poignantes de Poilus tourangeaux, adressées à leur famille, à leur femme, à leurs amis, quelques jours après leur arrivée sur le front.
Cette matinée de ferveur patriotique et populaire annonçait la grande exposition inédite, « 1914, les Tourangeaux se mobilisent », qui ouvre ses portes dimanche aux Archives municipales de Tours (chapelle Saint-Eloi au bout du boulevard Béranger). Une expo qui rappelle que Tours était, à la veille de la Grande Guerre, le siège du 9e corps d'armée, soit une ville de garnison importante comprenant six casernes et 7.000 soldats. Le 2 août 1914, tous les hommes de 18 à 45 ans mobilisés rejoignirent ces casernes, les recrues étaient cantonnées dans les écoles de la ville…
A l'occasion de cette cérémonie, le lieutenant-colonel Emmanuel de Fleurian et le chef de bataillon Thierry Eon ont été faits chevaliers de la Légion d'honneur : le major Frédéric Martinez et l'adjudant-chef Toni Giacoia ont reçu la médaille militaire.
Pierre Lorailler a assisté à cette cérémonie avec les membres de l'AALE 37 :