Buts : Entretenir et développer les sentiments de camaraderie et de solidarité qui caractérisent la Légion Etrangère.
Pérenniser le souvenir du Combat de Camerone.
Président :
LORAILLER Pierre
Mail : zeraldavert@gmail.com
Composition du bureau directeur :
1er Vice-Président : SCHULLER Pierre
2e Vice-Président : Colonel FUSALBA Thierry
Secrétaire et Trésorière : THERET Nadine
Président d’Honneur : Général de Brigade (2S) BREUILLE Eric (Ancien Chef de Corps du 1er REG)
Administrateurs :
LEBIGRE Yannick
THERMEAU Jean-Claude
Contrôleur aux Comptes :
BERGEOT Dominique
Porte-drapeaux :
BENYAHIA Hikmat
GAUTIER Dominique
L'AALE 37 a participé à la cérémonie d'hommage aux "Morts pour la France" pendant la guerre d'Algérie et les combats du Maroc et de la Tunisie le 5 décembre 2016 à Paris. 1000 drapeaux ont ainsi rendu hommage aux 100 000 morts en AFN.
vidéo de Joseph AUBRY
Une randonnée pédestre suivie d’une séance de tir et d’un buffet campagnard organisés par la section Tir de l’AS MONTLOUIS présidée par Dominique Bergeot a eu lieu le samedi 15 octobre au stand de tir Rue du Jeu - Le Cormier 37270 Montlouis sur Loire.
Nous avons le plaisir d'accueillir au sein de notre Amicale des Anciens de la Légion Etrangère d'Indre-et-Loire Monsieur Hubert MIDEZ, retraité, ayant effectué un passage au sein de la Gendarmerie et Trésorier du Club Motocycliste de la Police Nationale CMPN Section Tours 37.
Nous lui avons souhaité la bienvenue à l'occasion du repas à thème du 30 juin à la Caserne Dutertre.
LA NOUVELLE REPUBLIQUE 10/06/2016 05:27
Mercredi, il s'agissait de ne pas oublier les soldats français morts pendant la guerre d'Indochine. Place Anatole-France, à Tours, une cérémonie a réuni des élus, les autorités civiles et militaires autour des anciens combattants. L'occasion de rappeler « un chapitre douloureux de notre histoire contemporaine trop souvent méconnu ».
Le général Jean-Claude Gautier, président d'honneur de Touraine de l'Association des combattants de l'union française (Acuf), a plongé l'assistance dans l'horreur de ces terribles années si loin de l'Hexagone.
Face à « l'indifférence générale et aux moyens dérisoires », des chiffres : quelque 100.000 morts et autant de blessés, ainsi que 40.000 prisonniers. « Qu'on ne les oublie pas ! », lance encore l'ancien militaire avant la lecture du message du secrétaire d'État aux Anciens Combattants et à la Mémoire et le dépôt des gerbes.
V. L. G.
Le maire de Tours a rendu, au nom des Tourangeaux, un hommage solennel et affectueux à l'ancien résistant Louis Planchard, un combattant de l'armée des ombres au parcours hors du commun. (Photo NR, Patrice Deschamps)
01/06/2016 05:38
Les obsèques de Louis Planchard, dit « P'tit Louis », décédé à 98 ans, ont eu lieu hier matin à la cathédrale de Tours. Un hommage solennel pour cet ancien résistant au destin hors du commun.
Pour l'accompagner vers son dernier voyage, quarante porte-drapeaux entouraient son cercueil recouvert du drapeau tricolore. Cent cinquante anciens combattants étaient présents autour de sa famille et de ses proches.
Louis Planchard s'est distingué pendant la Seconde Guerre mondiale par sa bravoure et son tempérament, multipliant les attaques contre les Allemands. Ce qui lui avait valu l'autre sobriquet de « Trompe-la-mort ».
Il survécut à ses multiples blessures (notamment quand il sauta avec son cheval sur une mine), il résista à la torture que lui fit subir la gestapo et s'engagea jusqu'à la fin de la guerre, sans relâche, contre l'ennemi.
Pour avoir sauvé trois soldats américains qui avaient été faits prisonniers dans une ferme des Vosges, en octobre 1944, l'état-major de l'armée américaine lui a décerné la Silver Star.
Quelques semaines auparavant, le 1er septembre 1944, lui, le lieutenant Planchard, fit décrocher le drapeau nazi qui flottait sur le toit de l'hôtel de ville de Tours. Il demanda à ses deux cents « gars » du Corps franc d'Indre-et-Loire (lire ci-contre) de piétiner l'étendard.
« P'tit Louis » rejoignit ensuite la 3e Armée du général de Lattre de Tassigny dont il devint l'aide de camp. Engagé en Indochine, il quitta l'armée en 1956. Par la suite, cavalier émérite de l'équipe de France d'équitation, il consacra une grande partie de sa vie aux chevaux.
« Ému et fier », le maire de Tours, Serge Babary, a souligné hier les qualités de cet homme « à la vie exceptionnelle marquée par son engagement pour son pays […] Tours veut honorer à travers Louis tous ceux qui ont souffert, qui ont donné leur vie, pour rendre à notre ville, à notre pays, la liberté ». Le premier magistrat de la ville, accompagné au premier rang de la députée Claude Greff et de son premier adjoint, Jacques Chevtchenko, concluait : « En ce jour, nous saluons un héros et, au nom de notre ville, nous lui disons : " Merci ! " P'tit Louis, sache que nous ne t'oublierons pas. »
Le Corps franc d'Indre-et-Loire
Avec l'hommage rendu à Louis Planchard, hier, à Tours, c'est l'occasion de se souvenir des exploits de ce Corps franc d'Indre-et-Loire auquel il appartenait, formé le 25 septembre 1944, de 212 Tourangeaux issus de compagnies de maquisards urbains : la compagnie Lorraine du capitaine Gilles, le Corps franc Lombard et des éléments de Saint-Symphorien.
Alors que les « grandes » formations comme le groupement d'Épernon, les maquis Césario et Conty-Freslon (dont provenait d'ailleurs la compagnie Planchard), réunis dans le 32e régiment d'infanterie reconstitué, partaient se battre sur le front de l'Ouest (poche de Saint-Nazaire), le Corps franc d'Indre-et-Loire prendra, lui, la direction de l'Allemagne.
Premiers combats dans les Vosges (et les premiers tués) puis, début novembre 1944, il est rattaché au 20e Bataillon de chasseurs alpins du lieutenant-colonel Vigan-Braquet.
Des Tourangeaux chasseurs alpins, qui l'eût cru ? Libérations de Belfort, de Colmar et, à Lauterbourg, à la frontière allemande, le Corps franc reçoit son drapeau, obtenu grâce à une souscription ouverte dans la population tourangelle.
Le CFIL franchira le Rhin et continuera son épopée jusqu'aux Alpes bavaroises et à la jonction avec l'armée américaine à San-Anton (Autriche).
Il comptera dans ses rangs 36 tués et 83 blessés…
P. L.