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Présentation

  • : Le blog de l'Amicale des Anciens de la Légion Etrangère d'Indre-et-Loire
  • : Ce blog présente toutes les activités de l'Amicale. Vous êtes invités à transmettre vos textes et photos pour enrichir ce blog soit en contactant le Président soit en écrivant à zeraldavert@gmail.com
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Profil

  • AALE 37
  • Pierre LORAILLER 
- Ancien Caporal au 1er R E P et de la Police Militaire à SIDI BEL ABBES 
- Président de l’AALE d’Indre et Loire depuis le 01/01/2003 
- Délégué AALP Région Centre.
  • Pierre LORAILLER - Ancien Caporal au 1er R E P et de la Police Militaire à SIDI BEL ABBES - Président de l’AALE d’Indre et Loire depuis le 01/01/2003 - Délégué AALP Région Centre.

A.A.L.E. 37

Buts : Entretenir et développer les sentiments de camaraderie et de solidarité qui caractérisent la Légion Etrangère.

Pérenniser le souvenir du Combat de Camerone.

 

Président :

LORAILLER Pierre

Mail : zeraldavert@gmail.com

 

Composition du bureau directeur :

1er Vice-Président : SCHULLER Pierre

2e Vice-Président : Colonel FUSALBA Thierry

Secrétaire et Trésorière : THERET Nadine

 

Président d’Honneur : Général de Brigade (2S) BREUILLE Eric (Ancien Chef de Corps du 1er REG)

 

Administrateurs :  

LEBIGRE Yannick

THERMEAU Jean-Claude

 

Contrôleur aux Comptes :

BERGEOT Dominique

 

Porte-drapeaux :

BENYAHIA Hikmat

GAUTIER Dominique

 

Recherche

Musique

10 mars 2016 4 10 /03 /mars /2016 19:46

Chaque matin, Franck Ferrand nous fait revivre l'histoire à travers les évènements qui ont marqué la date du jour.

Nous sommes le 9 mars 1831,

Le jour de la fondation des plus célèbres corps d’armée : la légion étrangère. C’est un décret du roi Louis-Philippe qui crée la légion pour encadrer les recrues étrangères.

Comment faisait-on avant ?

Avant la légion, il existait des régiments par nationalité. A partir de cette date, ils seront rassemblés. Au départ, cela dit, les différents bataillons de la légion étaient constitués par nationalité. Mais en 1835, "l’amalgame" s’impose, toutes les nationalités sont mélangées et le français est la langue obligatoire. C’est ce qui va faire la cohésion et l’une des particularités de la légion.

Quelles sont les autres particularités d’ailleurs ?

Elles sont nombreuses. D’abord, la légion ne combat qu’en dehors du territoire continental. Le premier fait d’arme de la légion a lieu en Algérie dès 1831. Les légionnaires s’y taillent d’entrée une réputation d’hommes vaillants, courageux, et durs à la douleur. C’est d’ailleurs une autre des particularités de la légion : il y règne une sévérité et une discipline inégalées. En 1863, la légion va s’illustrer dans ce qui reste aujourd’hui encore l’un de ses plus hauts faits d’arme : la bataille de Camerone au Mexique. Elle oppose 2.000 soldats mexicains à 63 légionnaires assiégés dans une hacienda. Ils résisteront une journée entière. A la fin, il n’en restera que six ! C’est à ce moment-là que la légende de la légion est née.

N’importe qui peut s’y engager ?

Oui. La recrue n’est même pas obligée de donner son véritable nom. Encore faut-il réussir les épreuves de recrutement extrêmement difficiles. C’est le prix à payer pour porter le célèbre képi blanc et chanter la marche des légionnaires.
On ne sait exactement quelle est l’origine de cette marche, le boudin. Peut-être à cause des toiles de tente roulées, en forme de boudin… Mais c’est une autre histoire…

Et l’histoire, on la retrouve à 14 heures, sur Europe1.

Nous revivrons l’expédition incroyable de Duguay-Trouin à Rio, en 1711.

Par Franck FERRAND

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6 mars 2016 7 06 /03 /mars /2016 18:26

LA NOUVELLE REPUBLIQUE

DEUX SEVRES

L’association souhaite trouver de la relève pour les porte-drapeaux. Des actions seront menées dans cet objectif.

Sous la présidence de Michel Isaac, l'assemblée générale de l'association des combattants, prisonniers de guerre et Combattants d'Algérie, Tunisie, Maroc a rassemblé une trentaine d'adhérentes et adhérents, salle des fêtes de Sainte-Christine. Après présentation des comptes, la situation financière très satisfaisante de l'association, permet d'envisager des actions sociales.
Le bilan financier est approuvé à l'unanimité par les adhérents présents dont certains ont également émis plusieurs souhaits : que les informations soient diffusées par messagerie électronique et dans ce but, le secrétaire adjoint collectera la liste des adhérents souhaitant être informés par ce biais. Un effort de recrutement est demandé pour que les jeunes rejoignent l'association et prennent progressivement la relève des porte-drapeaux. Dans cet objectif, des actions seront menées (contact avec la mairie, bulletin communal, informations affichées en mairie, contact avec la gendarmerie…).


« A la suite du changement des modalités d'attribution de la carte du combattant, un grand nombre de demandes sont en cours de traitement à la préfecture, prolongeant ainsi les délais de réponses », précise le secrétaire adjoint. Devant les demandes d'activités (voyages, pèlerinage), il est décidé d'étudier la possibilité de se regrouper avec d'autres sections et d'essayer de diffuser l'information sur les activités organisées par ces dernières. Afin de garantir le parfait déroulement des participations de l'association aux cérémonies, il est décidé de réaliser un petit mémento précisant les règles à respecter. De même, pour chaque cérémonie, un responsable sera chargé de coordonner la participation de l'association.


Il est rappelé que 2016 est l'année de la Marseillaise et que de nombreuses initiatives sont en cours dans les écoles ; 22 mars, rencontre à Saint-Michel-le-Cloucq, des veuves d'AC, PG, CATM et autres conflits ; 8 mai, anniversaire de la victoire du 8 mai 1945 ; 4 juin, méchoui ACPG-CATM, section de Benet ; 9 juin, congrès départemental à Moutiers-les-Mauxfaits ; 11 novembre, commémoration de l'Armistice du 11-Novembre 1918 et hommage rendu à tous les morts de 1916 pour la France ; 5 décembre, journée nationale d'hommage aux morts pour la France, guerre d'Algérie, combats au Maroc et en Tunisie.

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28 février 2016 7 28 /02 /février /2016 19:27

LE DAUPHINE.COM

Timidement, sur l’immense plateau balayé par les vents, un vieux slogan a ressurgi : « Des moutons, pas des canons ! ». La désobéissance civile repointe le bout du nez. On croyait pourtant que la guerre du Larzac était finie. Paysans locaux et militants pacifistes l’ont gagnée en 1981, au bout d’une légendaire mobilisation, lorsque François Mitterrand annula l’extension du camp militaire de La Cavalerie.

 

Reliant Montpellier à Millau, l’A75 traverse désormais cet univers minéral dont Michel Debré disait : « Pour le survoler, les corbeaux emportent une musette ». Un sentimental, Debré. Rien ne pousse, là-haut ? Si, l’utopie. Trente-cinq ans après, le nom de « Larzac » résonne toujours aux oreilles de ceux qui rêvent d’un autre monde. Les bergers du Causse, entre coopérative, plan écologique et gestion collective des terres, revendiquent fièrement « un modèle agricole différent ». Ils cohabitent en paix, maintenant, avec les 180 fantassins permanents postés à côté. Une ligne de barbelés les sépare.

 

Et voici qu’une décision du ministère de la Défense vient troubler cette quiétude champêtre. 1200 légionnaires de la 13e brigade, jusqu’alors basés aux Émirats arabes unis, vont s’installer ici ! 1200, avec armes et bagages, femmes et enfants… Les premiers arrivent déjà, la troupe sera au complet en 2018.

 

Une provocation ? Les élus locaux, toutes tendances confondues, y voient plutôt une aubaine et un moyen sérieux d’enrayer la désertification rurale dans le sud-Aveyron. Outre l’apport démographique, chacun espère tirer profit des 115 millions euros investis par l’État sur le camp. « Ceci va créer des emplois, accélérer considérablement nos dossiers, comme la construction du collège et d’un gymnase », s’enthousiasme Bruno Ferrand, le jeune maire de la Cavalerie. Sans compter que l’église du village « pourrait se remplir à nouveau ». Enfin, à ses yeux, « l’immense majorité de la population est d’accord ».

 

Malgré tout, compte tenu de la charge symbolique des lieux, on marche sur des œufs. Alors, avec grande précaution, les autorités insistent : « Le projet n’a rien à voir avec celui de 1971, le terrain militaire ne s’étendra pas, aucun agriculteur ne sera lésé… » Ça râle néanmoins au fond de quelques bergeries : « L’armée vient nous sauver, maintenant, c’est la meilleure ! ».

 

Au regard des contestataires, le territoire n’a nul besoin d’uniforme pour prospérer. Mais les manifs organisées à Millau ou Rodez peinent à rassembler. Et la lettre adressée à François Hollande pour le faire revenir sur sa décision n’a guère reçu d’échos. Le blog créé par un collectif d’opposants « Gardem le Larzac » (« Gardons le Larzac » en occitan) s’efforce pourtant de raviver la flamme. Qu’en pensent les « figures » du combat historique ? Marysette Tarlier, par exemple, qui connut la prison pour son action militante : « L’arrivée de la Légion me contrarie, je suis contre, et je ne crois pas au bénéfice des investissements promis ». Elle refuse cependant d’y voir un « retour en arrière » pur et simple : « Cette fois, c’est vrai, on ne parle pas d’expropriations » Et puis, nombre de voix autorisées et amies ont cautionné la chose, « à commencer par José Bové ». La plus célèbre moustache du canton estime, en effet, « qu’aucune menace ne pèse sur les activités agricoles. » Du coup, la pimpante octogénaire prend un peu de recul : « Je suis solidaire à 100 % avec ceux qui campent à Notre-Dame-des-Landes, et je me suis souvent rendue là-bas. Leur cause ressemble tellement à celle qui fut jadis la nôtre. Mais qu’ils viennent planter leur yourte ici, ça non, je ne crois pas que c’est une bonne idée. »

 

L’emblématique Léon Maillé, éleveur à la retraite qui œuvra tant pendant « les années héroïques », dit la même chose : : « Des zadistes, non merci ! Il n’y a pas de zone à défendre, ici. L’armée ? Ce ne sont plus les abrutis de l’époque. Et beaucoup trop de fantasmes circulent sur la Légion étrangère. La mobilisation ne prendra pas, c’est une tempête dans un verre d’eau. »

 

Dans la ferme proche, Pierre Burguière, autre vaillant « compagnon de route », regrette que cette histoire « vienne remettre de l’huile sur le feu ». Dans son cœur de “Larzacien”, l’esprit de résistance couve toujours. Mais il se contentera pour l’heure, d’appeler à la vigilance : « Depuis 1981, ça se passait assez bien. Si les bidasses restent chez eux, et nous chez nous, ça ira encore. Sinon… »

 

La deuxième guerre du Larzac n’aura donc sans doute pas lieu. Les temps ont changé, la situation aussi. Au regard du plus grand nombre, le surplus de militaires constitue moins « un affront » qu’une possible « chance économique ». Enfin, faut voir. Au pays du Roquefort, la Carmagnole en sourdine, on ne chante pas non plus « Tiens voilà du boudin ! ». Les habitants du Causse, portant haut l’agropastoralisme, ne braderont pas leurs valeurs forgées dans la fraternité des luttes. S’ils attendent les “képis blancs” sans hostilité excessive, la méfiance prévaut : « Que ces gars-là, quand même, ne s’imaginent pas débarquer en terrain conquis. » Au risque, avec ou sans Brel, de voir rejaillir le feu d’un ancien volcan qu’on croyait trop vieux…

 

Par Gilles DEBERNARDI | Publié le 22/02/2016 à 11:05

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28 février 2016 7 28 /02 /février /2016 19:26

Larzac

Communiqué de la préfecture de l'Aveyron. Suite à la décision du ministre de la Défense d'implanter la 13e demi-brigade de la Légion étrangère (DBLE) sur le camp du Larzac entre 2016 et 2018, le second comité de suivi, composé des services de l'État, des parlementaires, du conseil régional, du conseil départemental, du parc naturel régional des grands causses, des intercommunalités et des communes concernées, s'est réuni le vendredi 5 février.

 

Dès l'été 2016, 460 hommes, soit 1 000 personnes avec les familles, seront déployés sur le camp pour atteindre 1 300 légionnaires et autres personnels d'ici 2018.

 

 

Ce déploiement nécessite un engagement fort de tous les partenaires pour répondre aux besoins et contraintes des armées.

À la suite du premier comité de suivi qui s'était tenu le 28 septembre dernier, il avait été décidé de créer des comités techniques pour préparer au mieux cette arrivée et coordonner les initiatives locales sur les différents enjeux afin que le territoire bénéficie de cette implantation sur le Larzac.

 

Quatre comités techniques ont été mis en place et ont pour thème l'accès à la commande publique, le logement, l'accès à l'emploi et l'action sociale et la santé.

 

Le comité sur l'accès à la commande publique a pour objectif de déterminer comment informer et accompagner au mieux les entreprises locales afin qu'elles bénéficient des retombées économiques. Le comité a acté la décision d'organiser une réunion d'information pour les entreprises via l'appui des chambres consulaires qui relaient également les appels d'offres auprès de leurs membres. Cette réunion s'est tenue le 18 février, à Millau. Par ailleurs, il sera nécessaire de prévoir l'articulation entre la commande publique de la Défense et celle des collectivités locales pour fluidifier les réponses faites par les entreprises.

 

Le comité logement a pour objectif de mettre en relation les différents acteurs pour accueillir au mieux les légionnaires et leurs familles qui habiteront en dehors du camp en répondant rapidement à leurs besoins de logement. Pour le moment, les attentes ne sont pas encore connues, mais au regard de la situation du marché sur le sud Aveyron, il a été souligné la nécessité d'éviter l'emballement à la création de nouveaux programmes d'habitat sans une bonne adéquation préalable avec les demandes potentielles.

 

Le comité emploi a pour objectif de faciliter l'accès à l'emploi et à la formation des conjoints par la mise en relation des acteurs concernés. Il a été rappelé la nécessité d'une bonne intégration des conjoints, notamment au travers du milieu associatif présent sur le territoire, et la tenue d'un forum d'emploi dédié.

 

Le comité action sociale et santé a pour objectif de sensibiliser les acteurs à la nécessité de mettre en place les infrastructures et le soutien nécessaires pour les familles, aux côtés et en complément des infrastructures existantes de la Défense.

 

Ces comités se réuniront périodiquement tout au long de la période d'installation de la 13e DBLE, soit jusqu'en 2018. Cette gouvernance permet d'adopter une approche stratégique et coordonnée entre tous les partenaires en vue de faire de cette implantation un véritable projet de territoire, partagé par tous les acteurs locaux et départementaux aux côtés de l'État.

La Dépêche du Midi

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21 février 2016 7 21 /02 /février /2016 18:40

LA NOUVELLE REPUBLIQUE

VIENNE

 

12/02/2016 05:35

 

L'association des anciens de la Légion étrangère a tenu son assemblée générale à l'aéroport de Biard. Son Président, Jean-Pierre Le Roux, explique le plaisir que ces anciens ont, bien sûr, à se retrouver plusieurs fois dans l'année. L'an dernier l'article paru dans le journal leur a permis de retrouver « dans le Sud Vienne, un ancien légionnaire de 90 ans totalement isolé. Nous avons découvert qu'il avait un passé remarquable. Nous l'accompagnons pour lui faire obtenir une haute distinction, qu'il mérite ».

 

Mais l'association se préoccupe aussi de la mémoire des anciens légionnaires décédés « par le suivi des sépultures que nous entretenons et rénovons ». Le Major Michel Nandron, délégué de la Fédération nationale des anciens de la Légion pour la Région Centre raconte la découverte toute récente qu'ils viennent de faire à Saulgé dans la Vienne. « Dans le cimetière de cette commune, entre deux tombes, il y a un « cénotaphe » (monument funéraire étroit qui ne contient pas de corps) ». Sur sa pierre blanche, on peut déchiffrer : « Armand Jean Benier de Maligny, caporal au Régiment étranger, 3e bataillon, 2e compagnie, né le 17 juin 1838 à Paris, tué le 1er mars 1866 au combat de Santa Isabella près de Paras au Mexique. Son corps chaud fut mangé par les vautours ». Les recherches historiques menées par l'association viennent de confirmer qu'il s'agit bien d'un ancien de la légion étrangère et que les deux tombes de part et d'autre du cénotaphe sont celles de ses parents qui habitaient Saulgé. Le Major indique que l'association va désormais se sentir en charge de ce monument et de la mémoire de cet ancien qu'ils ne connaissaient pas.


En plus de leur assemblée générale, l'association a deux autres rendez-vous chaque année :
La Fête de la Légion, le 30 Avril, anniversaire du combat de Camerone, qui, cette année se déroulera à Scorbé-Clairvaux. Et une "journée champêtre", début septembre, généralement à Ligugé.


L'association cherche un petit local sur Poitiers (gratuité ou mécénat) pour y « entreposer son petit patrimoine, y tenir de petites réunions et y assurer l'administratif ».

 

Jean-Pierre Le Roux, 5 rue de l'Aéropostale à Poitiers. Tél. 05.49.59.78.49 et 06.82.57.28.97.
Mail : jpierreleroux@ free.fr
Le Secrétaire Olivier Sopt, 69 rue Carnot (bureau) à Poitiers. Tél. 05.49.47.17.52 et 06.77.31.57.05
Mail : aaledelavienne@ hotmail.com

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21 février 2016 7 21 /02 /février /2016 18:35

Publié le 18/02/2016 à 03:51, Mis à jour le 18/02/2016 à 08:12

Cyclotourisme

 

 

La Solidaire est une randonnée cyclosportive caritative créée en 2010 par le 4e régiment étranger. Ce projet est l'occasion à la fois d'entretenir puis de développer les valeurs de solidarité et de dévouement chères à la Légion étrangère et de mettre en application de manière très concrète son code d'honneur, qui commande de ne jamais abandonner les siens, au combat comme dans la vie.

 

Action de solidarité pour le 4e régiment étranger et de la Légion étrangère, cette manifestation a pour but de lever des fonds au profit exclusif de l'institution des invalides de la Légion étrangère (IILE) à Puyloubier. Cette année, la course portée par Bernard Thévenet depuis sa création, sera parrainée par Charles Villeneuve et a plus particulièrement pour objectif de récolter des fonds d'un montant minimum de 120 000 € pour le financement de la réfection de la boucle d'eau chaude sanitaire, la réhabilitation du hangar déstockage extérieur, un portail coulissant.

 

 

La Solidaire se déroulera du 14 au 17 juin prochain ; elle partira de Castelnaudary pour y revenir et traversera les villes de Leucate et Mazamet, où les coureurs pourront se mesurer au pic de Nore dont l'ascension ne laisse aucun sportif indifférent. Le régiment des «fortes têtes» et les anciens de la Légion comptent sur vous. Il n'y a pas de petits dons !

 

https ://www.leetchi.com/c/solidarite-de-institution-desinvalides-de-la-legion-etrangere ou règlement par chèque à l'ordre du FELE à expédier à : Officier supérieur adjoint du 4e régiment étranger, quartier capitaine Danjou, 2400, route de Pexiora, 11452 Castelnaudary Cedex.

 

Légion

La Dépêche du Midi

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9 février 2016 2 09 /02 /février /2016 19:46

posté le lundi 08 février 2016

 

Au cours du week-end dernier, un de nos camarades, et non des moindres puisqu’il s’agit du général Christian Piquemal, a été placé en garde-à-vue, pour avoir participé à une manifestation interdite par le préfet du Nord.

 


En ma qualité de Président de l’Amicale des anciens légionnaires parachutistes et à titre personnel comme citoyen français, je tiens d’abord à exprimer ma solidarité au général Piquemal, et je lui adresse, à lui comme à ceux qui nous lirons, ces mots d’Antoine de Saint-Exupéry, qui me semblent tout à fait opportuns :

« Puisque je suis l’un d’eux, je ne renierai jamais les miens quoi qu’ils fassent :
– je ne parlerai jamais contre eux devant autrui ;
– s’il est possible de prendre leur défense, je les défendrai ;
– s’ils sont couverts de honte, j’enfermerai cette honte dans mon cœur et je me tairai ;
– quoi que je pense alors sur eux, je ne servirai jamais de témoin à charge
! »

 

Mais au-delà de cette solidarité, et sans remettre en cause les institutions françaises que nous tenons particulièrement à respecter, je tiens à me faire l’interprète de beaucoup de mes camarades, en exprimant notre étonnement de citoyen devant la manière dont cet incident a été géré et a pu ainsi déraper, par tant de maladresses, d’ambiguïtés et d’inopportunité !



D’abord avec beaucoup de maladresses, car si manifester en dépit d’une interdiction préfectorale n’est pas bien, on peut se demander si un regroupement, qui, apparemment n’était pas violent, méritait un tel traitement et la garde à vue volontaire d’un officier général ?



Ensuite avec beaucoup d’ambiguïté, car si l’on mettait en garde à vue tous ceux qui enfreignent quotidiennement et plus gravement la loi, il faudrait beaucoup de places dans les prisons françaises ; il suffit de penser aux zadistes, aux clandestins, aux bonnets de toutes les couleurs…. Depuis quand les Français ne seraient-ils pas égaux devant la loi ?



Enfin cette arrestation est particulièrement inopportune, car le sujet de l’immigration est à la fois complexe, grave et sensible et demande, avant tout de la part des services de l’Etat du calme et de la pondération ; or mettre un officier général en garde à vue ne règlera rien, mais, au contraire, ne fera qu’exacerber la situation … .

 

 

Général d'armée (2s) DARY

Président de l’Amicale des Anciens Légionnaires Parachutistes

(AALP)

 

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8 février 2016 1 08 /02 /février /2016 18:39

Samedi 6 février à Calais, le Général (2s) Piquemal a participé à une manifestation organisée par le mouvement européen Pegida, qui réclamait un traitement gouvernemental du problème des migrants. Cette manifestation avait été interdite par la préfecture.

 

 

Le Général Piquemal a été interpellé par les forces de l’ordre et mis en garde à vue. Il sera présenté à un juge du tribunal de Boulogne-sur-Mer lundi 8 février après-midi, en comparution immédiate.

 

 

Tous ceux qui ont connu le Général Piquemal en activité, sont désolés de ces événements. Cependant, la FSALE précise que c’est à titre personnel qu’il a agi.

 

 

Aussi, toute initiative non concertée avec le bureau de la Fédération, serait de nature à transgresser l’article 7 de notre code d’honneur de l’ancien légionnaire :

« je m’interdis d’impliquer la Légion étrangère dans toute action politique ».

Il y va du maintien de la bonne image de la Légion étrangère.

 

                                          Le Général (2s) R. Gausserès

                                                        Président Fédéral

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8 février 2016 1 08 /02 /février /2016 18:37

Chers présidents, chers adhérents

 

En ma qualité de président de l'UNP, il ne m'appartient pas de me prononcer au fond sur les évènements de ce week-end.

 

En revanche, il est de ma responsabilité de veiller à ce que l'Union Nationale des Parachutistes respecte strictement ses statuts et son objet social et ne s'engage que sur les sujets qui en relèvent.


Devant les nombreux mails internes à l'Union qui se rapportent à ce sujet, je réitère avec vigueur que l'UNP n'est pas et ne sera pas partie prenante à ces évènements et qu'aucun de ses membres ne peut se prévaloir de son appartenance à l'UNP dans ces circonstances.

 

J'ajoute que sur ce point j'ai recueilli l'avis du général Cann et du général Chazarain qui l'un et l'autre ont approuvé ma ligne directrice et m'ont encouragé à faire preuve dans cette question de la plus grande fermeté.

 


Thierry CAMBOURNAC
général d'armée (2s)
président de l'UNP

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7 février 2016 7 07 /02 /février /2016 17:58

Daniel Roucous

Mardi, 2 Février, 2016

onac.jpg

Doc Ministère des anciens combattants

Les anciens combattants et les victimes civiles de guerre et d’actes de terrorisme peuvent se constituer une retraite mutualiste et bénéficier d’autres avantages.

Chaque année, le Fisc actualise le montant déductible des impôts des versements destinés à la retraite mutualiste du combattant. Nous profitons de cette occasion pour rappeler les différentes aides dont peuvent bénéficier les anciens combattants y compris AFN et ex-colonies (voir INFOS +) mais aussi les victimes civiles de guerre ou leurs conjoints survivants.

Deux précisions :

- les victimes des attentats terroristes des 7 janvier et 13 novembre 2015 sont considérées par la loi comme des victimes civiles de guerre. C’est d’ailleurs le cas de toutes les victimes d’actes de terrorisme commis depuis le 1er janvier 1982.- article 26 de la loi n° 90-86 du 23 janvier 1990. En savoir plus ici http://www.fenvac.com/Droits-et-justice/l-indemnisation/article/l-indemnisation ainsi que notre article http://www.humanite.fr/indemnisation-des-victimes-des-attentants-le-point-590150

- par conjoints survivants d’un ancien combattant et assimilé (résistant, déporté et interné) ou d’une victime civile de guerre, on entend depuis 2006 les époux(ses), les concubins et partenaires d’un PACS survivants.

La retraite mutualiste

Il s’agit d’une retraite que tout ancien combattant et assimilé ainsi que toute victime de guerre et donc d'attentats terroristes peuvent souscrire auprès d’une des caisses gestionnaires agréées par l’Etat (CARAC, France mutualiste, ARAC, CNP etc.).

Ca vaut le coup puisque les versements en vue de constituer cette retraite sont déductibles des impôts dans la limite d’un plafond (majoration de l’Etat). Ce plafond s’établit au titre de l’imposition des revenus 2015 (déclarés en 2016) à 1 750 euros.

Les conditions pour la souscrire :

- être (au choix) titulaire de la carte du combattant (https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F1482 ) ou d’un TRN - titre de reconnaissance de la Nation ( https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F1491 ) ou être reconnu comme une victime civile de guerre,

- cotiser auprès d’une des caisses ci-dessus pendant une durée qui varie de 4 ans en fonction de l’âge du demandeur,

- être âgé(e) de 50 ans et plus (pas de limite).

La retraite du combattant

Ce la n’a rien à voir avec la retraite mutualiste ci-dessus ni avec la retraite disons de vieillesse. Il s’agit d’un avantage personnel (non réversible au conjoint survivant) versé par l’Etat aux seuls anciens combattants titulaires de la carte du combattant dont les conditions sont précisées ici https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F1482

Les titulaires d’un TRN n’y ont pas droit.

Son montant annuel est de 670,56 euros pour l’année 2016 et est versé en deux fois. Elle n’est pas attribuée d’office. Il faut donc la demander à l’office départemental de l’ONACVG (office national des anciens combattants et des victimes de guerre) dont l’adresse figure sur la carte d’ancien combattant.

Les conditions :

- être donc titulaire de la carte du combattant,

- avoir au moins 65 ans ou 60 ans pour les titulaires de l’ASPA (allocation de solidarité aux personnes âgées) OU les bénéficiaires d’une pension militaire d’invalidité au taux de 50% qui perçoivent aussi l’AAH (allocation aux adultes handicapés) ou l’ASI (allocation spéciale vieillesse ou assimilée (AVTS, allocation d’aide sociale aux personnes âgées).

Peuvent également en bénéficier, s’ils répondent aux conditions, les anciens combattants des ex-colonies (AFN, Sénégal, Madagascar, Indochine…).

L’assurance vieillesse

Les anciens combattants et assimilés peuvent demander la retraite professionnelle à taux plein dans les conditions exposées sur le site de la CNAV ici http://www.legislation.cnav.fr/Pages/expose.aspx?Nom=retraite_personnelle_ancien_combattant_prisonnier_guerre_ex

Concernant le nombre de trimestres requis pour une retraite à taux plein, il faut savoir que le temps passé au service national, à la guerre et en captivité est assimilé à une période d’assurance vieillesse à raison d’un trimestre par période de 90 jours. Notre article publié sur L’huma.fr : http://www.humanite.fr/les-trimestres-retraite-sur-votre-releve-de-carriere-576237

Quoiqu’il en soit à partir de ces informations, nous conseillons de contactez sa caisse de retraite.

Autres avantages

- la pension d’invalidité militaire ou victime civile http://www.defense.gouv.fr/sga/le-sga-a-votre-service/monde-combattant/pension-militaire-d-invalidite/pension-militaire-d-invalidite

- aides financières aux anciens combattants et aux victimes civiles de guerre https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/R32585

- avantages fiscaux http://bofip.impots.gouv.fr/bofip/371-PGP et demi-part supplémentaire http://www.impots.gouv.fr/portal/dgi/public/popup?espId=1&typePage=cpr02&docOid=documentstandard_3638

- indemnisation des victimes des attentats http://www.humanite.fr/indemnisation-des-victimes-des-attentants-le-point-590150

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