Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Le blog de l'Amicale des Anciens de la Légion Etrangère d'Indre-et-Loire
  • : Ce blog présente toutes les activités de l'Amicale. Vous êtes invités à transmettre vos textes et photos pour enrichir ce blog soit en contactant le Président soit en écrivant à zeraldavert@gmail.com
  • Contact

Profil

  • AALE 37
  • Pierre LORAILLER 
- Ancien Caporal au 1er R E P et de la Police Militaire à SIDI BEL ABBES 
- Président de l’AALE d’Indre et Loire depuis le 01/01/2003 
- Délégué AALP Région Centre.
  • Pierre LORAILLER - Ancien Caporal au 1er R E P et de la Police Militaire à SIDI BEL ABBES - Président de l’AALE d’Indre et Loire depuis le 01/01/2003 - Délégué AALP Région Centre.

A.A.L.E. 37

Buts : Entretenir et développer les sentiments de camaraderie et de solidarité qui caractérisent la Légion Etrangère.

Pérenniser le souvenir du Combat de Camerone.

 

Président :

LORAILLER Pierre

Mail : zeraldavert@gmail.com

 

Composition du bureau directeur :

1er Vice-Président : SCHULLER Pierre

2e Vice-Président : Colonel FUSALBA Thierry

Secrétaire et Trésorière : THERET Nadine

 

Président d’Honneur : Général de Brigade (2S) BREUILLE Eric (Ancien Chef de Corps du 1er REG)

 

Administrateurs :  

LEBIGRE Yannick

THERMEAU Jean-Claude

 

Contrôleur aux Comptes :

BERGEOT Dominique

 

Porte-drapeaux :

BENYAHIA Hikmat

GAUTIER Dominique

 

Recherche

Musique

1 novembre 2016 2 01 /11 /novembre /2016 19:21

CENTRE PRESSE AVEYRON

29/10/2016

L’embellie annoncée au plan national peut masquer une vision lucide de la situation du BTP pour l’ensemble du territoire. En 2016, le BTP aura continué à perdre de l’emploi ». Si le contexte global n’est cette année encore pas au beau fixe, 2016 aura cependant été marquée par la « bouffée d’oxygène » qu’a représenté l’arrivée de la 13e Demi-brigade de Légion étrangère sur le Larzac... et les nombreux chantiers nécessaires pour accueillir les soldats. « Cela représente aujourd’hui 40 M€ pour les seules entreprises aveyronnaises », se réjouit Daniel Druilhet, le président de la FBTP de l’Aveyron.

Alors certes, le BTP a perdu 1 300 emplois en 5 ans dans l’Aveyron, les marchés publics sont en recul au bénéfice du privé, du fait de la « frilosité de certains élus », affirme le président. Par ailleurs 30 à 35 % des entreprises du BTP ont vu leur trésorerie continuer à se dégrader l’an passé, même si les « survivants » n’envisagent plus de licencier en 2016... pas plus qu’ils n’envisagent de renforcer leur effectif.

Seule la manne de la Légion aide à faire passer la pilule, d’autant qu’il y aura encore du travail jusqu’en 2020 entre construction du collège, de la piscine, du gymnase et des maisons individuelles des soldats. Selon le général Barrillon, directeur de l’Esid (Établissement du service d’infrastructure de la défense) du Sud-Ouest, « 70 % des marchés (soit une vingtaine) ont été attribués à des entreprises aveyronnaises. Ce chiffre va monter encore avec les marchés qui restent à attribuer ».

Partager cet article
Repost0
29 octobre 2016 6 29 /10 /octobre /2016 18:24
Légion : la «13» installe sur le Larzac le premier camp militaire «vert»

LE FIGARO

REPORTAGE - Le ministre de la Défense a signé vendredi une convention-cadre sur la préservation environnementale au Larzac, haut lieu du combat écologiste des années soixante-dix, où vient de s'installer un régiment de la Légion étrangère.

De notre envoyé spécial à La Cavalerie dans l'Aveyron

Un camp militaire respectueux de l'environnement et adossé à un modèle de développement durable: le projet inédit a été formalisé vendredi par la signature d'une convention entre le ministère de la Défense et le Parc naturel régional des grands Causses. Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, s'est rendu pour l'occasion sur le plateau du Larzac où les militaires sont de retour. La 13e demi-brigade de la Légion étrangère (DBLE), stationnée précédemment aux Emirats arabes unis, a commencé de s'installer depuis le printemps 2016 sur le camp du Larzac, enjeu emblématique de manifestations écologistes et antimilitaristes au cours des années soixante-dix.

» La Légion s'installe au Larzac

«Le retour des militaires au Larzac pouvait ne pas aller de soi. Il faut que cette implantation soit exemplaire et symbolique dans tous les domaines», a dit Jean-Yves Le Drian qui a visité les infrastructures du camp dont la construction s'étalera jusqu'en 2020, et assisté à des exercices de tir. Avec l'accueil des familles et l'intégration des militaires, pour la plupart d'origine étrangère, l'environnement a été érigé au rang de priorité. La convention-cadre signée par le ministre de la Défense recouvre une série d'actions concrètes, telle que la valorisation du chauffage au bois, un modèle prôné par nombre d'acteurs locaux mais auquel il manquait jusqu'à présent la «masse critique» qu'apportera désormais la présence d'un régiment de 1300 militaires à l'horizon 2018 (ils sont 640 actuellement).

La convention prévoit également un volet sur la protection de la biodiversité et la sécurisation des ressources en eau. Par ailleurs, pour leur approvisionnement en produits agroalimentaires et leur restauration, les militaires du Larzac privilégieront les filières en circuit-court et le modèle d'agriculture biologique caractéristique du Larzac. Le document évoque également des autorisations temporaires d'utilisation du camp pour le pacage du bétail. Certaines parcelles situées au-delà de la route circulaire qui ceinture le camp d'entrainement (plus de 3200 hectares au total), non-utilisées par les militaires, devraient être rétrocédées. Enfin, le patrimoine sera valorisé sur le camp, avec notamment la préservation d'anciennes fermes traditionnelles d'un hameau, certes «sous réserve de compatibilité avec les activités opérationnelle de tir».

Opposition marginale

«Notre modèle d'agriculture bio et de transformation des produits agricoles n'est en rien remis en cause par l'arrivée du contingent de légionnaires», a assuré Alain Fauconnier, le président du Parc naturel régional des grands Causses, qui a co-signé vendredi la convention-cadre. «Tous les contacts entretenus avec l'ensemble des militaires arrivés sur le site montrent leur volonté d'encourager, d'accompagner ce modèle d'agriculture paysanne et en rien de la contrarier», a-t ajouté.

Décidée en 2015, l'implantation au Larzac de la 13e DBLE a fait l'objet de nombreuses consultations avec les partenaires locaux. Les oppositions au projet sont restées marginales, notamment de la part de quelques irréductibles, la plupart des acteurs, toutes étiquettes politiques confondues, y voyant surtout des opportunités économiques pour un territoire où commerces et services publics menaçaient de péricliter. Rien à voir avec l'effervescence des années soixante-dix où l'extension du camp militaire suscitait des manifestations restées dans les mémoires. Vendredi, les élus locaux ont même proposé à Jean-Yves Le Drian d'installer au Larzac une implantation du service militaire volontaire (SMV), en cours d'expérimentation dans trois centres en France, et qui s'adresse à des jeunes en difficulté.

Créée en 1940 à Sidi Bel Abbès, berceau de la Légion, et regroupée quelques semaines sur ce même camp du Larzac avant de s'embarquer pour la Norvège et prendre Narvik, la 13e DBLE a combattu en Afrique, notamment à Bir-Hakeim et El-Alamein. Elle a ensuite débarqué en Provence et fait toute la campagne de France, jusqu'à la libération de Colmar. Quatre-vingt-dix-sept des 1038 compagnons de la Libération sont issus de ses rangs. Elle a ensuite été engagée en Indochine et en Algérie. La «13» a été basée à Djibouti de 1962 à 2011 puis à Abu Dhabi, jusqu'en 2016.

Partager cet article
Repost0
7 octobre 2016 5 07 /10 /octobre /2016 08:31

De la Légion étrangère installée à Aubagne à la fabrication d'un snack pour l'apéro, il n'y a qu'un pas... ou plutôt un accident de parachute, à la suite duquel deux ex-légionnaires se sont reconvertis. Ils produisent du biltong, une viande séchée sud-africaine qu'ils veulent populariser en France.

  • AFP / ND
  • Publié le 26/09/2016 à 14:44,

 

C'est en 2010, après nos accidents de parachute respectifs, que l'idée a germé à l'hôpital Laveran à Marseille. On a eu presque deux ans de convalescence", raconte l'Irlandais Gerard "Sully" Smith.

 


"Quand j'ai été rétabli, on était en 2011-2012, juste après la crise, il aurait été très dur de rentrer en Irlande, au village. On a décidé de rester et de nous lancer.
Aujourd'hui, il y a des entreprises qui en importent, mais on est les premiers à fabriquer du biltong en France!", affirme-t-il.



Dans leurs locaux situés dans un quartier du nord de Marseille, l'Irlandais de 31 ans, et l'Américain Warren Stribling, 30 ans, ont presque tout construit de leurs propres mains, grâce à ce qu'ils ont appris à la Légion, notamment une grande chambre froide où ils fabriquent leur viande séchée marinée.


"En afrikaans, le mot signifie tranche (tong) de fesse (bil), c'est la partie du boeuf utilisée pour le produire", expliquent les amis. Grand classique en Afrique du Sud, le biltong s'y est popularisé lors du "Grand trek", la traversée du pays par les Afrikaners pour échapper aux Anglais dans la première moitié du XIXème siècle.

 

 

Les Trois Frères Biltong



"Mon père, explique Sully, avait un ami sud-africain, un médecin installé en Irlande. C'est lui qui lui a appris (à sécher la viande).

Quand j'ai quitté l'Irlande, mon père m'envoyait des sachets de biltong, c'était introuvable en France! Puis il m'a dit "Tu es un grand garçon, tu peux le fabriquer toi-même !"

 

Gerard Smith, originaire du Donegal, dans le nord-ouest de l'Irlande, se fait appeler Sully, en référence au nom qui lui a été donné à la Légion.

 

"Harry Sullivan". Ce colosse roux à la barbe fournie a effectué des missions à Djibouti, au Tchad, en Guyane française avant de se blesser en parachute.
"Notre entreprise s'appelle "Les Trois Frères Biltong" car nous avons commencé avec un troisième camarade de la légion, un Sud-africain", qui n'a pas pu poursuivre l'aventure, explique Warren, "L'idée de base est qu'en France, ce type de snack de viande séchée nous manquait, alors on a décidé de le fabriquer et de le vendre aux restaurateurs ou directement aux particuliers sur notre site internet", à hauteur respectivement de 70 et 30 %.


La première commercialisation date de cet été. L'entreprise table sur un chiffre d'affaires prévisionnel de 70.000 euros pour la première année et une production de 200 kg de biltong par mois. Dans leur chambre froide, ils font sécher et mariner leur viande avec du sel, du vinaigre de vin rouge, de la coriandre et du poivre noir. "Il n'y a pas d'autres conservant que le sel, ça se garde longtemps, et il y a très peu de matière grasse, car le morceau de viande que nous utilisons est le rumsteck, une pièce pauvre en graisse mais très goûteuse", expliquent les ex-légionnaires. Aucun des deux n'a fait d'études de commerce.

 

 

 

Comment ont-ils appris ? "En regardant des vidéos sur Youtube!", plaisante Warren. "Plus sérieusement, on a beaucoup lu."

 

Partager cet article
Repost0
4 octobre 2016 2 04 /10 /octobre /2016 18:24

Manche : la Légion étrangère recrute à Saint-Lô

De gauche à droite : le Caporal chef Pedro et le sergent chef Knotek recruteurs pour la Légion étrangère. - La Manche Libre

Le 04 octobre 2016 à 12:52

La Légion étrangère est postée sur le parvis de la mairie de Saint-Lô (Manche) jusqu'au mercredi 5 octobre 2016, dans le cadre d'une mission de recrutement.

Un camion imposant a fait son apparition sur le parking de la mairie depuis lundi 3 octobre 2016. Il appartient à la Légion étrangère, un corps de l'armée de terre française qui en mission recrutement à Saint-Lô (Manche) pendant deux jours.

"Nous avons besoin de Français"

"Nous avons principalement besoin de Français, car il en manque dans nos effectifs", indique le sergent-chef Knotek. "A ce jour, il n'y a qu'environ 10% des personnes francophones au sein de La Légion étrangère. Il nous en faut plus pour faciliter l'apprentissage de la langue de nos recrues étrangères".

A partir de 17 ans

Ce corps d'armée compte entre actuellement entre 7500 et 8000 soldats de 150 nationalités différentes. Il peut intervenir sur les mêmes missions que l'armée de terre.
La Légion étrangère recrute des personnes à partir de 17 ans et demi sous réserve d'accord parental et jusqu'à 40 ans.
Les personnes intéressées peuvent rencontrer les recruteurs ce mardi 4 octobre jusqu'à 18h et mercredi 5 octobre de 9h à 18h.

Partager cet article
Repost0
12 juillet 2016 2 12 /07 /juillet /2016 18:13

http://lhistoireenrafale.blogs.lunion.fr/

12 juillet 2016

 

Le mercredi 13 juillet 2016, la présidente du Groupe Edmond de Rothschild remettra au général Jean Maurin, commandant la Légion étrangère, dans les jardins du palais du Luxembourg, au Sénat en présence d’un détachement de la 13e demi-brigade de la Légion étrangère et de la musique des pionniers la Légion étrangère, un drapeau de la France libre qui était conservé à son siège de Carlton Gardens, ancien QG du général de Gaulle. Ce rendez-vous symbolique à la veille de la Fête nationale n’aura pas été possible sans le concours de Simon Murray, un ancien caporal-chef de la Légion.

 

Cet ancien qui a servi dans les rangs du 2e régiment étranger de parachutistes en Algérie et était surnommé « Johnny » dans son unité quitte l’armée en 1965 et regagne la Grande-Bretagne pays où il est né en 1940. Il poursuit une carrière en Asie mais lorsqu’il rencontre en 2015 Richard Briance qui dirige alors Edmond de Rothschild à Londres, dans la conversation, son interlocuteur lui indique que dans leurs nouveaux locaux de Carltons Garden, un vieux drapeau français avec une croix de Lorraine a été découvert dans une cave. L’ancien légionnaire se dit qu’il y a sans doute un temps mémoriel à organiser autour de cette découverte qui est un drapeau français dont les plis sont chargés d’histoire. Briance met en contact Murray avec Ariane de Rothschild qui est passionnée par cette découverte et promet de l’aider pour que le drapeau rejoigne la 13e demi-brigade de la Légion étrangère qui a eu dans ses rangs pas moins de quatre-vingt-seize compagnons de la Libération. Le successeur de Briance semble un temps moins enthousiaste et veut une preuve que ce drapeau appartient bien à l’histoire de la Seconde Guerre mondiale. Murray revient vers Ariane de Rotchschild qui donne l’ordre qu’on lui remette le drapeau. Murray vient en prendre livraison avec le lord Guthrie, ancien chef d’état-major et pair à vie du Royaume.

 

La cérémonie de remise officielle du drapeau se fera en présence du président du Sénat, Gérard Larcher et du chef d’état-major de l’armée de terre, le général d’armée Jean-Pierre Bosser. Pour sa part, le général Maurin insiste : » Cet événement dépasse la Légion étrangère. Notre musée d’Aubagne, a le statut de Musée de France, c’est donc au pays tout entier que revient ce drapeau ». Bientôt, ce drapeau devrait orner la salle d’honneur de la 13 qui vient de s’établir au camp du Larzac.

 

 

Partager cet article
Repost0
2 juillet 2016 6 02 /07 /juillet /2016 18:36

OBJECTIF GARD 23 JUIN 2016

 

A la rentrée, les élèves de bac pro du lycée professionnel privé Sainte-Marie de Bagnols auront un nouvel atelier à disposition.

« Ils auront une tenue avec le logo de la légion, et une tenue de sortie », explique le proviseur du lycée Sainte-Marie Dominique Saget.

 

Faire découvrir l’armée

C’est que cet atelier, une première dans la région, sera un peu différent des autres : réparti sur 22 mercredis dans l’année, il se déroulera au quartier général Rollet, du 1er Régiment étranger de génie de la Légion étrangère de l’Ardoise. « Il s’agit d’un atelier défense et citoyenneté, explique le proviseur. Le but est de leur faire découvrir les métiers et les différents corps de l’armée, à travers des visites, une visite de la base de Toulon est notamment prévue, des apports en histoire-géo et des témoignages. »

 

Seize élèves pourront participer, et auront, en plus de la tenue, un parrain dans la Légion. Ils participeront également aux différents défilés, le 11 novembre et le 8 mai par exemple, ou encore à la fête annuelle de Camerone. Des journées sportives avec notamment parcours du combattant sont aussi au programme.

 

Pour la Légion, c’est une manière de « reprendre le contact avec la société, notamment les jeunes, pour leur montrer que l’armée défend des valeurs qui sont celles de la société », a souligné le colonel Emmanuel Phelut, à la tête du 1er REG de l’Ardoise. Pour lui, « l’ouverture est d’autant plus importante que la menace qui frappe à nos portes nous invite au repli, alors que la meilleure défense est de défendre nos valeurs et de nous ouvrir aux autres. »

 

« Et la citoyenneté ne s’enseigne pas, elle se vit »

Parallèlement, le lycée Sainte-Marie et le 1er REG vont nouer des échanges, « avec la mise à disposition de terrains, l’accueil de stagiaires pour créer des passerelles entre la jeunesse et le régiment », poursuit le colonel Phelut. Pour Dominique Saget, l’enjeu dépasse le cadre de l’armée : « nous essayons aussi d’inculquer la notion d’être des citoyens au quotidien, et la citoyenneté ne s’enseigne pas, elle se vit. » Alors forcément, l’établissement scolaire et le régiment sont rapidement tombés d’accord : « cette convention est née d’une rencontre, et nous avons décidé de nous lancer rapidement », note le colonel Phelut.

 

Et le proviseur n’aura pas de problèmes à trouver les seize volontaires : « quand j’ai parlé de cet atelier à certains, ils avaient les yeux qui brillaient », affirme-t-il, avant d’ajouter que « cet atelier sera une carte de plus à leur parcours. » Un parcours qui ne passera pas obligatoirement par l’armée, mais qui pourra aussi être suivi d’un engagement réserviste chez les jeunes sapeurs-pompiers ou les gendarmes.

 

Thierry ALLARD

thierry.allard@objectifgard.com

Partager cet article
Repost0
2 juillet 2016 6 02 /07 /juillet /2016 18:32

France 3

 

Les légionnaires étaient déjà arrivés sur le Larzac il y a quelques semaines mais c'est ce mercredi que la Légion étrangère a été officiellement installée à La Cavalerie dans l'Aveyron, marquant le retour des militaires sur le plateau du Larzac, enjeu d'une bataille homérique dans les années 70.

 

Cette fois, ça y est, l'armée est de retour sur le plateau du Larzac. En tout cas, elle y est désormais officiellement installée. La passation de commandement de la 13ème demi-brigade de la légion étrangère a eu lieu ce mercredi après-midi sur le camp militaire de La Cavalerie, dans l'Aveyron en présence du général d'armée Jean-Pierre Bosser et des autorités civiles et militaires. Le ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian, annoncé il y a plusieurs semaines, n'a finalement pas fait le déplacement pour la remise du drapeau.



450 légionnaires sont déjà installés sur ces terres, synonymes de lutte contre l'extension du camp militaire du Larzac, dans les années 70. Ils seront rejoints par plusieurs centaines d'autres pour atteindre un effectif de 1 200 personnes d'ici fin 2018. L'Etat a annoncé un investissement de 116 millions d'euros entre 2016 et 2020 pour l'installation de cette demi-brigade de la Légion étrangère (DBLE), stationnée aux Emirats Arabes Unis depuis 2011 après 49 ans passés à Djibouti. Son arrivée sur le Larzac s'est faite avec beaucoup moins de heurts que par le passé même si plusieurs manifestations d'opposants ont déjà eu lieu. Car si pour certains, c'est tout le territoire qui va bénéficier de cette installation, pour d'autres, comme le collectif Gardem lo Larzac, il s'agit-là d'un chantage à l'emploi.

 

La lutte du Larzac : 10 ans de combat


Le plateau du Larzac, prévu pour l'extension d'un camp militaire en 1971, s'est retrouvé au coeur de dix ans de combat. La lutte a d'abord été menée par une centaine d'agriculteurs, rejoints ensuite par des dizaines de milliers de jeunes militants. Le Larzac est ainsi devenu un symbole de la lutte contre le militarisme et le capitalisme, et plus largement du retour à la terre.
L'Etat a finalement renoncé à son projet d'extension en 1981, après l'élection de François Mitterrand à la Présidence de la république. Les etrres ont ensuite retrouvé leur vocation agricole. L'Etat a accordé en 1985 un bail emphytéotique de 60 ans à la Société Civile des terres du Larzac (SCTL), société en gestion collective, gérée notamment par José Bové. Un bail que Stéphane Le Foll, ministre de l'agriculture a récemment prolongé jusqu'en 2083.

 

Partager cet article
Repost0
29 mai 2016 7 29 /05 /mai /2016 16:00
Grand-Champ Il dirige les musiciens de la légion étrangère

LA GAZETTE DU MORBIHAN

Le lieutenant-colonel Émile Lardeux est le Chef de musique de la légion étrangère. Présent pour le Trophée Centre Morbihan, il nous parle du recrutement.

25/05/2016 à 14:50 par yann.clochard

 

 

Changer de vie voire de nom. Un procédé rendu possible grâce à la légion étrangère. Le lieutenant-colonel Émile Lardeux est un officier des armes, servant la légion étrangère. Autrefois tubiste (joueur de tuba), il en est aujourd’hui Chef de la musique. Sous ses ordres, 64 musiciens, tous légionnaires. « Nous avons 20 nationalités différentes », précise le lieutenant-colonel.

Sa troupe était présente lors du Trophée Centre Morbihan pour interpréter les 18 hymnes des pays représentés. « Nous avons été appelés par la cellule communication de la légion. Nous sommes basés à Aubagne, à côté de Marseille. Ce type d’événement nous intéresse puisque nous recrutons à l’étranger. Cela nous permet d’impacter les nations présentes. »

 

En préparation du 14 juillet

Un moyen aussi de se perfectionner afin d’être opérationnel pour le défilé du 14 juillet, notamment.

Ils sont actuellement 7 500 à faire partie de la légion étrangère avec 130 nationalités différentes. Mais qu’est-ce qui pousse ces étrangers à rejoindre les rangs de la France ? « Chacun a ses raisons. Souvent ils fuient un pays où la vie est dure. D’autres veulent commencer une nouvelle vie et oublier le passé. »

 

« On ne va pas recruter des meurtriers »

Mais n’entre pas qui veut dans la légion étrangère. « Au centre de sélection, on questionne les candidats sur leur passé. On ne va pas recruter des meurtriers. En moyenne, un candidat sur huit est pris. Tous les jours, nous recevons des candidatures à Aubagne et à Paris. Nous avons une commission de sélection. Les candidats passent plusieurs tests. »

Parmi les officiers en revanche, ils sont tous Français, « sauf 10 % de légionnaires qui ont gravi les échelons ».

 

La possibilité de changer de nom

Les légionnaires peuvent également changer de nom et/ou acquérir la nationalité française. « À la fin du premier contrat de 5 ans, les légionnaires peuvent demander à changer de nom, explique Émile Lardeux. Puis, au bout du deuxième contrat, ils peuvent demander la naturalisation. »

Cette naturalisation peut aussi se faire « par le sang versé. Un légionnaire blessé en opération, pas en exercice, peut obtenir la naturalisation. »

 

Une majorité d’Allemands et Italiens

Ceux qui rejoignent les rangs de la légion arrivent principalement d’Europe. « Une majorité vient d’Allemagne ou d’Italie. Ensuite nous avons 20 % de Slaves et 15 % de recrues de pays d’Europe occidentale. » Le lieutenant-colonel constate également une augmentation, ces dernières années, de recrues provenant de la Chine.

Dans les rangs des musiciens, seulement cinq « Gaulois », pour faire référence aux Français. Et aucun Breton. « Plus généralement, dans la légion, nous en avons peu. La Bretagne est plutôt une terre de marins », justifie le lieutenant-colonel. Entre les galettes et le boudin, ils ont vite fait de choisir !

 

yann.clochard
Partager cet article
Repost0
26 mai 2016 4 26 /05 /mai /2016 18:33
Jeannette Guyot. - (Photo : Dominique Soulier/Collection Sussex/MM PARK)

Jeannette Guyot. - (Photo : Dominique Soulier/Collection Sussex/MM PARK)

LA NOUVELLE REPUBLIQUE 23/05/2016 05:35

Dans une grande discrétion, vient de disparaître une Résistante ayant mené une action capitale à partir de Loches.

Début 1944, Jeannette Guyot, a déjà plus de trois années de Résistance à son actif. Elle n'a même pas 25 ans et, quelque part aux environs de Loches, elle s'apprête à écrire une nouvelle page de son engagement aussi héroïque que discret. Discrète, elle le sera toute sa vie. A 97 ans, elle vient de disparaître en avril et on doit à la presse britannique d'avoir, à l'occasion des commémorations du 8 Mai, tiré sa mémoire de l'oubli. Pourtant, elle était sans doute l'une des femmes les plus décorées de la Seconde Guerre mondiale (1).

A Chalon-sur-Saône où elle est née, Jeannette Guyot a à peine 21 ans lorsqu'elle s'engage, avec ses parents (2), dans la Résistance à un moment où peu le font. Elle a pour mission de faire passer des agents en zone libre au sein du réseau Amarante. Puis elle entre comme agent de liaison dans le réseau Confrérie Notre-Dame du Colonel Rémy. Après six mois d'activité, elle est arrêtée, fait trois mois de prison. Malgré les interrogatoires à répétition, la jeune femme ne parle pas et finit par être relâchée.


L'étau de la Gestapo se resserrant, elle est exfiltrée à Londres en mai 1943, où elle retrouve Rémy. Entrée dans les Forces françaises libres, elle n'aura alors de cesse de repartir sur le terrain, en France. Elle se forme aux techniques du renseignement militaire auprès d'instructeurs de l'Intelligence Service et de l'Office of Strategic Service, l'agence américaine qui a précédé la CIA.


Devenue « lieutenant Guyot », elle saute en parachute aux environs de Loches le 8 février 1944. Elle vient d'intégrer le « plan Sussex », destiné à renseigner l'état-major interallié sur les mouvements de troupes ennemies dans la perspective du Débarquement. Sa mission ? Dénicher des dizaines de planques pour les agents Sussex parachutés après elle. Sous le nez d'une Gestapo particulièrement active…

(1) Elle est l'une des deux seules femmes décorées de la deuxième plus haute décoration américaine, la Distinguished Service Cross, au cours de la Seconde Guerre mondiale. (2) Son père mourra en déportation, sa mère reviendra des camps.

Pierre Calmeilles

Partager cet article
Repost0
21 mai 2016 6 21 /05 /mai /2016 15:01

Publié le 16/05/2016 à 03:51

LA DEPECHE.FR

Un ancien légionnaire, William Perry, a créé une exposition consacrée à la légion étrangère. Située au 102, rue Trivalle, elle retrace l'histoire de ce corps de l'armée de terre française. «De sa création en 1 831 jusqu'à nos jours», explique William Perry. Le but principal de ce centre est de cultiver le devoir de mémoire. L'esposition sera accessible jusqu'à la fin juin, voire plus. «La légion étrangère est bâtie sur ce principe : regrouper les étrangers au sein d'une même unité plutôt que de former des régiments par nationalité», peut-on lire sur le premier panneau. Cet espace d'exposition accueille neuf mannequins qui «portent les tenues utilisées de 1930 à 1970», raconte-t-il. «La majorité d'entre elles proviennent de la collection personnelle du commandant Cubero, du 4e régiment étranger. La tenue de pionnier nous a été prêtée par le caporal-chef Czerczak et le caporal-chef Delpiano. L'un d'eux est vêtu de la cartouchière utilisée dans le film Fort Saganne». Ce sont les uniformes utilisés en Indochine, au Maroc, en Algérie et en Afrique de Nord. Ils sont accompagnés par de nombreux souvenirs, des insignes, des fanions et des pièces rares. «Nous exposons un service à thé du 1er régiment étranger de parachutistes, un tambour du régiment du Tonkin et même de la terre de Camerone», détaille-t-il. Ces objets se mêleront à des photos et textes sur l'Indochine. De plus, un documentaire sur la légion étrangère est diffusé en permanence sur une télévision. «D'anciens combattants, et moi-même, seront là pour apporter notre témoignage», souligne William Perry.

Chams Iaz

Partager cet article
Repost0