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Présentation

  • : Le blog de l'Amicale des Anciens de la Légion Etrangère d'Indre-et-Loire
  • : Ce blog présente toutes les activités de l'Amicale. Vous êtes invités à transmettre vos textes et photos pour enrichir ce blog soit en contactant le Président soit en écrivant à zeraldavert@gmail.com
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Profil

  • AALE 37
  • Pierre LORAILLER 
- Ancien Caporal au 1er R E P et de la Police Militaire à SIDI BEL ABBES 
- Président de l’AALE d’Indre et Loire depuis le 01/01/2003 
- Délégué AALP Région Centre.
  • Pierre LORAILLER - Ancien Caporal au 1er R E P et de la Police Militaire à SIDI BEL ABBES - Président de l’AALE d’Indre et Loire depuis le 01/01/2003 - Délégué AALP Région Centre.

A.A.L.E. 37

Buts : Entretenir et développer les sentiments de camaraderie et de solidarité qui caractérisent la Légion Etrangère.

Pérenniser le souvenir du Combat de Camerone.

 

Président :

LORAILLER Pierre

Mail : zeraldavert@gmail.com

 

Composition du bureau directeur :

1er Vice-Président : SCHULLER Pierre

2e Vice-Président : Colonel FUSALBA Thierry

Secrétaire et Trésorière : THERET Nadine

 

Président d’Honneur : Général de Brigade (2S) BREUILLE Eric (Ancien Chef de Corps du 1er REG)

 

Administrateurs :  

LEBIGRE Yannick

THERMEAU Jean-Claude

 

Contrôleur aux Comptes :

BERGEOT Dominique

 

Porte-drapeaux :

BENYAHIA Hikmat

GAUTIER Dominique

 

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Musique

24 décembre 2015 4 24 /12 /décembre /2015 17:45

Noël est là, votre magazine aussi.

Signifiant littéralement “jour de naissance”, cette fête a marqué, voici 2000 ans, le début d’une ère nouvelle. Noël à la Légion, en particulier pour les plus jeunes, ceux qui le vivent pour la toute première fois, c’est aussi le jour d’une naissance nouvelle, celle d’une vie exigeante mais aussi et surtout celle d’une solidarité sans égale, animant une institution, elle aussi unique en son genre.

Les évènements récents et douloureux qui ont ébranlé la communauté nationale ont engendré de nombreuses marques de soutien, d’aide, d’assistance, d’écoute… C’est un élan spontané de solidarité qui s’est emparé de nos concitoyens au coeur du territoire français. Il est né d’une journée noire, à jamais gravée dans la mémoire des hommes.

Riche de son histoire et de ses traditions, et elle aussi de ses “coups durs”, la Légion étrangère a compris très tôt que la promotion de la solidarité entre ses membres serait un gage d’exception et d’union. En l’érigeant en devoir quasi sacré, universel et permanent, elle offre à chacun l’opportunité de faire sa place dans ses rangs, de s’y maintenir avec dignité. Elle nous invite à considérer chacun, sa famille et ses proches, comme une “pièce unique”, méritant a priori le soutien et l’estime de tous.

Cette solidarité exceptionnelle débute discrètement dès l’engagement, par l’accueil des engagés volontaires dans leur section à l’instruction. Elle se poursuit à leur arrivée en régiment, famille qui ne les connaît pas mais qui les reçoit à bras ouverts. Parfois elle se manifeste bien après qu’ils aient déposé leur képi, notamment à Puyloubier ou à Auriol.
C’est encore en son nom que nous accompagnons quelquefois nos anciens pour le dernier voyage.

Dans notre patrie, notre honneur est fidélité. Il suppose cette fraternité sans égale, ce ciment qui unit jeunes et anciens, humbles et glorieux des quatre coins du monde. Le N°783 de Képi blanc se propose de vous en rappeler les tenants et les aboutissants, en particulier pour Noël, notre fête de famille.

Joyeux Noël légionnaire à tous et à chacun !

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18 décembre 2015 5 18 /12 /décembre /2015 19:17

Les massacres du vendredi 13 novembre à Paris nous rappellent cruellement que nous sommes en guerre et qu’à la guerre il n’y a pas de victoire possible sans une armée solide ayant l’appui d’un peuple déterminé et soudé qui fait corps avec elle. Aussi, les Français ont-ils le devoir, malgré la suspension du service national, de s’intéresser aux questions de Défense, de connaître leur armée, ses missions et ses moyens, ses spécificités, ses besoins, ses difficultés et ses insuffisances.

L’armée de tous les Français

Les massacres du vendredi 13 novembre à Paris nous rappellent cruellement que nous sommes en guerre et qu’à la guerre il n’y a pas de victoire possible sans une armée solide ayant l’appui d’un peuple déterminé et soudé qui fait corps avec elle. Aussi, les Français ont-ils le devoir, malgré la suspension du service national, de s’intéresser aux questions de Défense, de connaître leur armée, ses missions et ses moyens, ses spécificités, ses besoins, ses difficultés et ses insuffisances.

S’il n’en était pas ainsi, l’armée ne pourrait pas faire face avec succès aux multiples sollicitations actuelles et se préparer à celles du futur. Il ne faudrait pas s’étonner, ou pire l’accuser demain, comme on l’a fait si souvent, d’être en retard d’une guerre, car le constat est aujourd’hui alarmant. Les menaces s’accroissent, les engagements opérationnels se multiplient en Afrique, au Moyen-Orient et sur le territoire national.
Au regard de cette situation, la part des ressources que lui consacre la Nation n’a cessé de diminuer.

L’armée, une richesse pour la France

Pourtant l’armée est indispensable à la survie de la Nation dans la mesure où elle assure la protection, la liberté des Français et, en ultime recours, la survie de la France. Mais elle est parallèlement une institution tout aussi vitale comme expression vivante de l’unité et de l’identité de la Patrie, qui reflète la cohésion de la communauté nationale.
Que surviennent des attentats ou une catastrophe naturelle en France, et l’armée agit dans l’urgence en complément et en appui des unités de sécurité et de secours. Ses unités peuvent le faire car elles sont organisées et équipées pour agir dans le « chaos de la guerre » ; elles savent combattre sur tous les types de terrains et dans les conditions climatiques les plus difficiles face à des menaces protéiformes.

La France possède à ce jour un instrument de combat et d’intervention sur terre, sur mer et dans les airs d’une grande qualité. Il repose sur des savoir-faire individuels et collectifs acquis durant des décennies d’engagements opérationnels et sur un savoir-être, fruit d’une formation morale permanente et exigeante.
C’est bien cette richesse humaine qui constitue aujourd’hui l’élément essentiel de la valeur de notre armée. La France peut en effet s’enorgueillir de recruter et former des jeunes Français et d’attirer de jeunes étrangers prêts à la défendre et à garantir sa liberté face à tout type de menaces. Il est significatif et rassurant que des jeunes de 20 ans acceptent les difficultés et les privations de l’entraînement, l’inconfort et les sacrifices des déploiements dans l’urgence, et soient disponibles au coup de sifflet, en mesure de s’engager partout dans le monde pour une durée indéterminée et à y risquer leur vie à tout moment.

Des valeurs pour la France

Dans cette vie de service et de nomade, la mission est sacrée. La cohésion est indispensable dans les combats pour espérer le succès. La fraternité d’armes se doit d’être exemplaire car chacun sait que sa propre vie tient à la vigilance de l’autre ; enfin la victoire n’est possible que grâce à la confiance accordée en celui qui commande afin d’atteindre le but : remplir la mission fixée. Cet ensemble de valeurs qui s’imbriquent les unes dans les autres représente un patrimoine exceptionnel pour notre pays.

Ces valeurs, cultivées à l’extrême par nos soldats en vue de la guerre, constituent autant de références, autant de repères pour un pays en crise ; car enfin, le respect, la discipline, le courage, la disponibilité et la fraternité ne sont-elles pas des valeurs qui permettent de faire face à l’adversité ? De quoi manque notre pays aujourd’hui si ce n’est d’un but clair qui exige le goût de l’effort, le sens du respect et du service du bien commun, le sentiment d’appartenance à une communauté nationale et où chacun a sa place mais ne peut survivre seul ?
Il est urgent, pour la Nation, de renforcer sa cohésion, comme les militaires la cultivent au quotidien dans la camaraderie et la fierté mais aussi dans la souffrance au combat.

Soutenir notre armée

Aujourd’hui la France engage son armée simultanément sur le territoire national et sur plusieurs théâtres d’opérations extérieurs, pour assurer « sa défense de l’avant ». Elle le fait avec des moyens qui s’avèrent très insuffisants. Cette situation est la conséquence directe de plus de 30 ans de réduction continue de la part du produit intérieur brut (PIB) consacrée à la Défense qui est passée de 3% en 1982 à moins de 1,5% en 2015.
Parallèlement, la dette, résultat de 40 années de budgets votés en déficit, a explosé au point que ses intérêts annuels s’élèvent à près de 50 milliards, soit une fois et demi le budget de la Défense.

Face à ce constat accablant, la France doit inverser cette tendance mortifère. Les Français doivent exiger des autorités politiques qu’elles accordent au budget de la Défense des ressources suffisantes pour que notre armée ait au plus tôt les effectifs nécessaires et les équipements indispensables à la bonne exécution des missions d’aujourd’hui et à la préparation de celles de demain.
Un tel défi ne peut être relevé que si toute la Nation soutient son armée. Elle est son unique soutien, le seul qui puisse faire prendre les décisions qui s’imposent avec force, car ce sont les intérêts supérieurs du pays qu’il s’agit de défendre.

C’est précisément ce combat que mène l’ASAF, association strictement indépendante, qui souhaite rassembler le plus grand nombre de Français voulant servir leur pays.

LA REDACTION

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19 novembre 2015 4 19 /11 /novembre /2015 17:26

Au lendemain des attentats meurtriers survenus le vendredi 13 novembre 2015 à Paris et à Saint Denis, l’ASAF s’incline devant les morts, partage la souffrance des blessés et compatit à la douleur de nos compatriotes qui ont perdu un des leurs.

Au lendemain des attentats meurtriers survenus le vendredi 13 novembre 2015 à Paris et à Saint Denis, l’ASAF s’incline devant les morts, partage la souffrance des blessés et compatit à la douleur de nos compatriotes qui ont perdu un des leurs.

Elle exprime aussi sa ferme détermination à participer au combat jusqu’à la victoire totale par le soutien sans faille qu’elle apportera aux forces armées, aux forces de Police et de Gendarmerie et aux formations de pompiers et de sécurité civile.

  1. L’ASAF rappelle que la France a déclaré être en guerre et que ses armées sont effectivement engagées contre les terroristes islamistes en Afrique sahélienne, au Moyen-Orient et sur le sol français. Il en va de notre liberté et de notre sécurité. C’est une guerre longue et totale qui concerne la Nation tout entière.
  2. L’ASAF estime que ce combat « à mort » implique une détermination et une cohésion sans faille de tous les Français. Aucune victoire ne pourra être obtenue si les forces armées, les forces de sécurité et les unités de secours ne disposent pas de tous les moyens humains et matériels nécessaires ainsi que du soutien moral de la Nation.
  3. L’ASAF demande aux gouvernants et aux élus qu’un redéploiement important des ressources financières de l’Etat soit effectué en urgence vers ces fonctions régaliennes pour mettre en place les effectifs et les moyens indispensables qui s’avèrent insuffisants aujourd’hui. Elle sait que cet effort financier entraînera des privations et des souffrances, mais c’est seulement à ce prix que nous demeurerons libres.

Dans ce combat pour la sauvegarde des valeurs de la France et la liberté des Français, chacun doit savoir que la victoire sur ces terroristes islamistes fanatisés ne s’obtiendra que par le courage, l’effort, l’acceptation de contraintes individuelles et collectives en matière de contrôle et de sécurité et une cohésion sans faille de la communauté nationale.

LA REDACTION

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8 novembre 2015 7 08 /11 /novembre /2015 16:17

Éditorial du COM.LE du Képi blanc N° 781

C’est en ces termes, et en levant son chapeau, que l’Empereur Napoléon 1er salua des blessés autrichiens qu’il vit passer devant lui. Cette scène, immortalisée par le peintre Debret, marquait la compassion de l’Empereur pour les blessés, quels qu’ils furent : “Il n’y a plus d’ennemis après la victoire, mais seulement des hommes”. Cette citation de l’Empereur, le chirurgien en chef de la Grande armée Larrey la fit sienne comme il en témoigne dans ses mémoires : après la bataille de Smolensk “les Russes étaient traités pêle-mêle avec les nôtres, et ils eurent de notre part les mêmes soins et les mêmes secours”. Larrey, qui a laissé dans l’esprit de Napoléon “l’idée d’un véritable homme de bien”, organisa avec succès le service d’urgence des blessés sur le champ de bataille. Mais à l’arrière, le traitement des blessés fut l’objet de vives colères de Napoléon : “Les Cosaques valent mieux que nous envers leurs blessés” dit-il à Varsovie en 1806. “L’après champ de bataille”, dans l’histoire militaire, fut une réelle et constante préoccupation. Louis XIV créa en 1670 l’Hôtel des Invalides, pour que “ceux qui ont exposé leur vie et prodigué leur sang pour la défense de la monarchie (…) passent le reste de leurs jours dans la tranquillité”. Les progrès réels de la médecine permirent de sauver des centaines de milliers de blessés au cours de la 1re Guerre mondiale : n’oublions pas que sur les 3,5 millions de blessés français au cours de cette guerre, la moitié fut blessée deux fois, et 100 000 plus de trois fois. Les blessés avaient désormais un réel espoir de survie, et la Nation en prit conscience. Sur une idée de Maurice Barrès, et s’inspirant de la médaille décernée aux gardes nationaux et aux citoyens blessés lors de la Révolution de 1848, le gouvernement voulut rendre hommage aux soldats atteints d’une blessure de guerre et créa en 1916 une simple barrette de ruban, portant au centre une étoile rouge. Cette barrette devint par la suite la médaille des blessés. Depuis la fin du premier conflit mondial, la solidarité envers les blessés est une cause nationale, puisque le “droit à réparation” fut reconnu par la loi du 31 mars 1919 aux militaires de cette guerre, aux veuves, orphelins et ascendants des 1,4 millions de morts du conflit, ainsi qu’à l’ensemble des militaires atteints d’infirmités contractées en service et de leurs ayants cause.

Il faut replacer les termes de “courage malheureux” dans le contexte de l’Empire : “la concentration des forces, l’énergie et la ferme résolution de mourir avec la gloire, voilà les trois grands principes de l’art de la guerre” disait l’Empereur. Dans Les récits de Sébastopol, Tolstoï rapporte l’histoire de cet aide de camp de Napoléon, qui ayant porté un ordre, revint à bride abattue et la tête ensanglantée auprès de son maître. “Vous êtes blessé ?” lui dit l’Empereur. “Je vous demande pardon, Sire, je suis tué”, et l’officier tomba de cheval, mort sur place. Que représentait la blessure pour cet offi cier pour qu’il demandât pardon ? Une impression d’inachevé, un manque de chance, le sort du
destin, un signe de malédiction, un besoin de pudeur, la volonté d’échapper au calvaire, à la lente agonie ou à la déchéance ? Seul un blessé pourrait répondre à cette question, mais il ne s’agissait en tout cas ni d’un manquement à la mission ni d’un manque de courage ! L’enjeu est bien d’aider le blessé à transformer le courage malheureux en courage d’espérance.

À peine née, la Légion créa en 1833 à Mahon et en 1834 à Alger des centres de repos pour accueillir les nombreux malades et blessés. D’autres centres suivirent : Daya (1900), Oran (1905), Arzew (1928), la maison des Invalides de Crémieu (1946) puis de La Balme, et tant d’autres… Emu par l’errance d’anciens légionnaires médaillés, cités, blessés, lorsqu’il débarqua un jour à Marseille, le général Rollet créa la Maison du légionnaire d’Auriol en 1934. Par manque de financement, beaucoup de centres fermèrent et le relais fut pris par d’anciens légionnaires qui aidèrent leurs camarades après leur réforme. Créée en 1954, l’Institution des invalides de la Légion étrangère accueillit à Puyloubier de nombreux blessés d’Indochine, puis d’Algérie, et continue son oeuvre aujourd’hui.

Le dossier de ce Képi blanc est consacré à “l’après” des blessés, dont le parcours Légion s’inscrit pleinement dans celui de l’armée de Terre créé en étroite liaison avec le Service de santé des armées et les autres organismes compétents. Que ce numéro de KB soit dédié aux légionnaires qui ont été meurtris dans leur chair, pour le service de la France, afin de leur donner un courage d’espérance.

Cette espérance, dans l’histoire militaire, a souvent été féminine. L’oeuvre de Florence Nightingale, pendant la Guerre de Crimée, ou celle côté russe de Dasha Mikhaïlova influencèrent Henry Dunant pour créer la Croix Rouge après le siège de Sébastopol. La Légion n’échappe pas à la règle.

Qu’il me soit permis de rendre aujourd’hui un hommage appuyé à “Marraine”, Gali Hagondokoff, comtesse du Luart. Infirmière à 17 ans sur les trains militaires russes, elle décida de vouer sa vie aux blessés et aux malades. Le général de Galbert prononça son éloge funèbre dans la cour des Invalides : “Madame, vous êtes la fille généreuse et ardente des seigneurs du Caucase, le secours des blessés de tous nos combats et la grande dame de la Légion étrangère”.

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8 novembre 2015 7 08 /11 /novembre /2015 16:16

6-11-2015

Novembre arrive, synonyme du souvenir de la fin de la Grande Guerre, de ces soldats tombés aux champs d’honneur et de ses blessés de l’âme et du corps. Prenant part à toutes les campagnes militaires françaises, la Légion se fait alors remarquer par son héroïsme et il n’est pas rare d’entendre dire: “Quand un Français rentre à l’hôpital, c’est pour être rapatrié, un tirailleur, c’est pour être soigné, un légionnaire, c’est pour mourir”. Novembre est donc le temps de la mémoire et c’est aussi le temps d’une solidarité qui dépasse même la mort, la diminution physique ou psychologique.

Engagée “aux quatre coins du monde”, la Légion d’aujourd’hui n’a rien perdu de son héroïsme comme l’atteste le sacrifi ce récent et absolu de certains de ses képis blancs. Et puis il y a les autres, ceux qui nous reviennent parfois diminués dans leur chair, brisés, meurtris.

Comme nous avons coutume de le dire : “la légion ne pleure pas ses morts, elle les honore” ; mais qu’en est-il vraiment de nos blessés ?

Comme le dit le code d’honneur : chaque légionnaire est notre frère d’armes, et nous lui manifestons toujours la solidarité familiale. Au combat nous n’abandonnons jamais ni nos morts, ni nos blessés. Ainsi donc la Légion ne plaint pas ses blessés, elle s’en occupe ! C’est ce que KB vous propose de redécouvrir ce mois-ci dans un dossier spécial “Blessé au combat et après ?”

Bonne lecture à tous.

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20 octobre 2015 2 20 /10 /octobre /2015 17:38

Depuis six ans, l’ASAF diffuse chaque mois sa lettre électronique, Ne pas subir, traitant de questions de Défense et de Mémoire. Elle est rédigée dans un style simple et direct par une équipe civilo-militaire pluridisciplinaire et ne manque pas de présenter des arguments.

Coup d’œil rétrospectif sur les lettres mensuelles

Depuis six ans, l’ASAF diffuse chaque mois sa lettre électronique, Ne pas subir, traitant de questions de Défense et de Mémoire. Elle est rédigée dans un style simple et direct par une équipe civilo-militaire pluridisciplinaire et ne manque pas de présenter des arguments.
Cette lettre est adressée aujourd’hui gracieusement à plus de 22 000 destinataires qui la relayent largement dans tous les milieux sociaux professionnels de la société française : élus, cadres et soldats d’active et de réserve, anciens militaires, enseignants et journalistes, responsables d’entreprises et d’associations

Décryptant soit l’Histoire à l’occasion de commémorations, soit l’actualité, ces textes courts traquent ce qui apparaît comme des contre-vérités historiques, erreurs ou non-dits relatifs à la Défense, dénoncent les lacunes dans les capacités de nos forces, rejettent toute forme de repentance. Aux assertions fallacieuses et à la vérité travestie, ils privilégient les explications claires, sans langue de bois, et les raisonnements rigoureux.

Ainsi l’ASAF a-t-elle dénoncé la venue de Paul Kagamé en France, alors qu’il accusait de façon mensongère notre pays et son armée de complicité de génocide au Rwanda. Elle a proposé au président de la République, en lieu et place de l’entrée au Panthéon de Jean Zay, celle d’un authentique résistant de 18 ans qui s’était sacrifié pour la liberté de la France. Mais, dans ces deux cas, le poids des intérêts personnels ou de groupes l’a, hélas, emporté sur l’honneur du pays et son intérêt supérieur.
Elle a mis en évidence les insuffisances de la loi de programmation militaire au regard des menaces qui figuraient dans le Livre blanc et des missions confiées aux armées. Les faits lui ont récemment donné raison, puisque la loi a été actualisée bien que de façon sans nul doute insuffisante.
Elle a honoré les soldats morts au combat et soutenu les milliers de blessés pour la France dont on parle si peu et que certains comparent à des blessés de la route.
Elle a sensibilisé l’opinion quant aux conditions dans lesquelles nos forces sont engagées sur les théâtres d’opérations extérieures (missions quelquefois ambigües, effectifs fréquemment insuffisants, matériels souvent vétustes), comme sur le territoire national (conditions de vie parfois indécentes).

Toutes ces lettres rédigées depuis fin 2009 peuvent être consultées librement sur le site (Consultez les lettres de l'ASAF en cliquant ici) de l’ASAF. Leur lecture a posteriori démontre la pertinence et la valeur des arguments développés ainsi que la cohérence et la constance des prises de position. La rigueur intellectuelle des rédacteurs, leur connaissance et leur compréhension des sujets traités, ainsi que la liberté d’expression dont ils bénéficient garantissent la crédibilité et la stricte neutralité politique de l’ASAF.

Bilan

En six ans, le nombre des adhésions à l’ASAF est passé de 1 800 à près de 4 000, dont 500 associations représentant plus de 100 000 personnes. L’association diffuse 11 000 exemplaires de sa revue trimestrielle Engagement sans bénéficier d’aucune subvention de l’État ou des collectivités territoriales. Elle s’est même vue refuser le statut d’association d’intérêt général, alors même que n’importe quelle association politique peut en bénéficier. C’est le prix de la liberté d’expression et du refus de choisir telle ou telle « écurie politicienne ».

Pour autant, les résultats de nos actions ne sont pas à la hauteur des efforts de sensibilisation et d’explication consentis. Le budget de la Défense demeure largement insuffisant au vu des ambitions affichées par les gouvernants et des engagements opérationnels confiés à nos forces. Nous assistons donc à un affaiblissement continu des capacités militaires de la France tandis que les besoins ne cessent de croître.
Toutefois, un récent sondage indique une prise de conscience par l’opinion publique de la montée des périls et de la nécessité de moderniser le matériel des armées.
La situation exige une action plus vigoureuse, une véritable mobilisation générale des citoyens et des sympathisants qui, dans la Nation, constituent une « deuxième armée ».

Urgence

La situation internationale se dégrade, les rapports de force entre États se tendent, la situation intérieure du pays se fragilise et l’armée se paupérise ; son matériel s’use plus vite qu’il n’est réparé ou remplacé, ses effectifs sont insuffisants pour faire face aux besoins opérationnels dans la durée, les crédits alloués ne permettent plus le niveau d’entraînement nécessaire et le moral pâtit des innombrables réformes passées et en cours.
Nombreux sont les Français qui partagent ce constat. Comme nous, ils sont inquiets des conséquences pour le futur. Ils veulent et doivent agir ! Pour cela, il faut pouvoir infléchir les orientations néfastes, peser davantage sur certains choix et amener ainsi les gouvernants et les élus à prendre les décisions qui s’imposent.

Mais dans une démocratie, le nombre compte autant que la détermination. Alors au lieu d’être 4 000 dont 500 associations et des centaines de milliers de sympathisants, il nous faut devenir les 100 ou 200 000 adhérents et « sympathisants actifs » qui feraient de l’ASAF le premier groupement de France indépendant de tout pouvoir politique afin de soutenir nos soldats et d’exiger pour eux ce qui est indispensable à l’accomplissement de leurs missions dans de bonnes conditions.


Pour ce faire, l’ASAF propose à toutes celles et tous ceux qui veulent soutenir l’armée de la rejoindre, soit en adhérant, soit en lui adressant une contribution financière d’un montant de leur choix, même symbolique, pour marquer de façon concrète leur soutien et permettre à l’association de se prévaloir de leur voix dans les échanges avec les responsables politiques actuels et futurs.

La REDACTION

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6 octobre 2015 2 06 /10 /octobre /2015 13:18

Éditorial du COM.LE du Képi blanc N° 780

La 13e Demi-brigade de Légion étrangère actuellement stationnée aux émirats arabes unis sera transférée sur le camp du Larzac et verra ses effectifs renforcés. Un groupement tactique interarmes aux effectifs militaires similaires à ceux actuellement déployés relèvera sur place la 13e Demi-brigade…”. Cet ordre, diffusé le 31 juillet dernier, découle de la volonté politique de donner aux forces opérationnelles terrestres les moyens de tenir leur contrat opérationnel redimensionné pour un engagement dans la durée sur le territoire national. Il traduit la volonté du chef d’état-major de l’armée de Terre de construire le modèle “Au contact” pour remplir efficacement les missions de demain, découlant des nouvelles menaces.

Clin d’œil de l’histoire : c’est au camp du Larzac, ré-ouvert pour l’occasion en mars 1940, que la 13, nouvellement créée, perçut ses équipements et s’entraîna pendant trois semaines avant de partir pour la Norvège. Née pour faire la guerre, baptisée au feu lors de la seule victoire française de 1940 à Bjervik et Narvik, choisissant le camp du combat, auréolée de gloire à Keren, Massaouah, Bir Hakeim, El Alamein, Rome, Colmar et Authion, cette unité compagnon de la Libération donna à la France 96 compagnons. De 1940 à 1962, elle ne connut que la guerre, avec les sacrifices et les victoires que l’on connaît, pour libérer la France, puis pour combattre afin de défendre ses valeurs en Indochine et en Algérie.

Dans l’histoire des régiments, l’organisation s’efforce toujours de répondre aux impératifs opérationnels : créée avec deux bataillons comme les demi-brigades de montagne, pour initialement combattre dans le froid, la 13 compta 3 bataillons en Indochine. Pour répondre aux besoins du plan Challe, elle fut réorganisée en 1958 en régiment d’intervention à 8 compagnies de combat dont une portée et une d’appui. Transférée à Djibouti en 1962 avec 4 compagnies de combat, elle devint progressivement interarmes, avec la création de l’escadron de reconnaissance en 1968, et l’arrivée du génie. Comme toutes les autres unités stationnées outre-mer et à l’étranger, elle vécut avec la professionnalisation de l’armée de Terre la transformation d’unités permanentes en unités tournantes. Structure d’accueil d’unités tournantes aux EAU depuis 2011, elle va désormais monter en puissance dès 2016 pour redevenir un régiment d’infanterie.

Il n’y a pas d’inquiétude à se faire, car le passé est garant de l’avenir. Il y aura toujours une mission pour la Légion étrangère et, j’en suis persuadé, en particulier, pour la 13e DBLE. Vive la Légion et vive la France !” C’est par ces paroles que M. Messmer, alors ministre d’état chargé des départements et territoires d’Outre-mer, conclut son adresse à la 13e DBLE lors d’une mission à Djibouti en février 1972. L’ancien lieutenant et capitaine de la Phalange magnifique, qu’il servit trois ans, tint dans son discours les propos suivants :

- Un constat : “La Légion étrangère est absolument inséparable de l’armée française. Il n’y a jamais eu d’armée française sans régiments étrangers. La forme de ces régiments, leur organisation ont changé au cours des siècles”,
- Une cause : “Si la Légion étrangère est aussi vieille que l’armée française, c’est bien parce que les missions de la Légion étrangère ne sont pas et ne peuvent pas être différentes des missions de l’armée française, même si ces missions varient au cours des temps, au cours des âges”,
- Une motivation : “Je suis venu à la Légion étrangère par amour pour la liberté”. Citant un légionnaire, M. Messmer poursuivait : “Beaucoup des hommes qui, au cours des âges, au cours des générations, sont venus à la Légion étrangère, y sont venus pour la liberté. Et en même temps, ils y sont venus par volonté de servir la France”.

Ainsi, parce que les missions évoluent, la forme des régiments et leur organisation changent, mais la volonté de servir la France demeure. Les défis, aujourd’hui, pour la Légion étrangère sont nombreux : le 2e REI, le 2e REP, le 1er REG, le ?2e REG, et le 1er REC compteront dans les mois qui viennent une unité de combat supplémentaire à leur ordre de bataille. Le 1er REC doit transformer l’essai de la réussite de son implantation à Carpiagne : ce numéro de KB nous le dit. D’ici 2018, la 13 comprendra 5 compagnies de combat, une CEA et une CCL. Le recrutement augmente, avec en corollaire le rajeunissement des régiments. C’est pour cela que cette montée en puissance se fait selon le principe immuable de l’amalgame des jeunes et des anciens dans les sections. Mais les quatre piliers de la Tradition qui ont fait la force de la Légion restent notre guide : le caractère sacré de la mission, la rigueur de l’exécution, la solidarité et le culte du souvenir.
C’est notre mission majeure, pour qu’aujourd’hui, More majorum, les régiments de Légion créent un avenir digne du passé qu’ils ont construit.

Dernièrement, l’un des 96 compagnons de la 13, témoignait de l’autorité naturelle indiscutable de son commandant d’unité à Bir-Hakeim, le capitaine de Sairigné, qui, quand tout sembla perdu et qu’il fallut tenter la percée, se leva calmement et commanda “En avant la Légion !”. Les légionnaires, emportés par son élan rayonnant, remportèrent la victoire que l’on sait.
Aujourd’hui, les balles ne sifflent pas. Mais que le mot d’ordre pour la réussite de la montée en puissance de la Légion dans le cadre du modèle “Au contact” de l’armée de Terre reste : “En avant la Légion !”.

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16 septembre 2015 3 16 /09 /septembre /2015 16:12

Les dernières décisions prises en conseil de Défense visant à annuler 18 500 des 34 000 suppressions de postes prévues dans la loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019, et à accroître de 3,8 milliards d’euros les ressources consacrées à la Défense pendant la période 2016-2019, peuvent donner le sentiment que la France fait un effort important pour sa Défense.

Illusion d’optique

Les dernières décisions prises en conseil de Défense visant à annuler 18 500 des 34 000 suppressions de postes prévues dans la loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019, et à accroître de 3,8 milliards d’euros les ressources consacrées à la Défense pendant la période 2016-2019, peuvent donner le sentiment que la France fait un effort important pour sa Défense.

Ce serait une erreur de le croire. En fait, ces mesures ne font que corriger, très partiellement, sous la pression d’événements pourtant prévisibles, quelques-unes des nombreuses insuffisances de la LPM, relevées et dénoncées par l’ASAF avant même qu’elle n’ait été votée.

À peine deux ans après la parution du dernier Livre blanc, les faits confirment l’incohérence entre les menaces identifiées et les contrats opérationnels fixés aux armées pour la période 2014-2019. Il nous faut donc dissiper cette illusion de «montée en puissance » que cherche à crédibiliser la classe politique avec le soutien de certains médias.

Comme toujours, la réalité des faits s’impose brutalement. Il est maintenant urgent que la France reconsidère les ressources qu’elle consacre à sa Défense, au risque, dans le cas contraire, étant donné le rythme actuel et probable des opérations extérieures, de voir les capacités de ses armées continuer à se dégrader et que ces dernières ne puissent plus remplir, à l’avenir, leurs missions, faute d’ investissements suffisants au cours de cette décennie.

Et nos voisins ?

Dans une interview donnée récemment au journal L’Opinion, l’ambassadeur du Royaume-Uni en France rappelait que son pays consacre 2 % de son PIB – qui est équivalent à celui de la France – pour sa Défense, alors que nous n’en consacrons que 1,5 %. Cette différence, qui existe depuis plusieurs décennies, correspond, en 2015, à environ 10 milliards d’euros. Cette ressource supplémentaire permet à la Grande-Bretagne de construire aujourd’hui deux porte-avions de 60 000 tonnes, tandis que la France n’en a, à ce jour, qu’un seul de 40 000 tonnes.

Cela lui a aussi permis d’acquérir des avions cargo gros porteurs américains C17, alors que la France, qui n’en possède pas, est contrainte de louer les services d’Antonov AN 124 à des sociétés ukrainiennes ! De même, la Royal Air Force dispose déjà d’avions ravitailleurs A 330 Airbus multi rôle tanker transport (MRTT) récents et non de vieux C135 des années 1960, comme notre armée de l’Air. Enfin, les services de renseignement britanniques disposent d’effectifs nettement supérieurs aux nôtres, notamment en analystes.

Quant à l’Allemagne, le budget qu’elle alloue à sa Défense dépasse maintenant, en valeur absolue, celui de la France, alors que nos voisins d’Outre-Rhin n’ont pas de dissuasion nucléaire et ne sont pas engagés comme nous dans de nombreuses opérations extérieures.

Ces ressources financières sont consacrées essentiellement aux équipements classiques, aux infrastructures et aux conditions de vie des militaires.

Paupérisation et dévouement

L’armée française est une « armée bon marché», dont le rapport coût/efficacité est exceptionnel, expliquait, il y a deux ans, l’amiral Guillaud, alors chef d’état-major des Armées, devant les députés de la commission de la Défense, en donnant des exemples très concrets. Elle est d’autant plus efficiente qu’elle réalise ce que les autres ne s’estiment pas capables de faire.

Mais cela n’est possible que grâce à la valeur militaire, à la rusticité, à la débrouillardise de soldats, marins et aviateurs, toujours disponibles, expérimentés, disciplinés et courageux, mais aussi, hélas, à l’aide complémentaire apportée en soutien logistique et en renseignement par des pays étrangers.

Notre armée se trouve aujourd’hui en voie de paupérisation et de réduction progressive de ses capacités en raison, notamment, du vieillissement accéléré de ses matériels et de leur renouvellement à un rythme insuffisant. Cette situation se traduit sur le terrain par un effondrement du taux de disponibilité des matériels et une dangereuse faiblesse des moyens engagés, tant en personnels qu’en matériels (hélicoptères et blindés), en particulier dans les opérations Barkhane dans la zone sahélienne, et Sangaris en République centrafricaine.

Alors quelle Défense ?

Il ne s’agit pas de définir de nouveaux concepts mais de compléter, renforcer et rendre cohérente la panoplie des moyens nécessaires pour dissuader, intervenir à l’extérieur et assurer à l’intérieur la protection de la population aujourd’hui, tout en préparant l’avenir.

Il s’agit de moderniser nos équipements à un rythme plus rapide et de remonter nos effectifs à un niveau permettant de disposer d’unités en nombre suffisant lors des opérations et de pouvoir les relever avant qu’elles ne soient usées. Il s’agit également de donner à nos militaires des conditions de vie plus décentes.

Enfin, et compte tenu de la menace qui pèse sur la cohésion nationale et la perte du sentiment d’appartenance à la communauté française, il apparaît maintenant indispensable et urgent de mettre en place une nouvelle forme de service national obligatoire avec une composante à caractère militaire et permettant de soulager les forces professionnelles en prenant une part dans des missions du type Sentinelle.

Dans cette perspective, la remontée rapide du budget à 2 % du PIB devient un impératif absolu si l’on veut éviter la poursuite de l’affaiblissement de notre Défense. Mais seules des ressources estimées à environ 3% du PIB (niveau atteint en 1980) permettront à notre pays de disposer d’une armée complète et efficace pour faire face avec succès aux menaces frontales ou indirectes qui pèsent et pèseront de plus en plus sur lui, ainsi que sur nos intérêts dans le monde, et d’exercer nos responsabilités internationales.

LA RÉDACTION

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2 août 2015 7 02 /08 /août /2015 18:41

29-07-2015

"Un journal qui serait la lettre de famille” Capitaine Yves Gheysens 30 avril 1947

Juillet nous apporte son lot de changements au gré des mutations des uns et des autres et votre magazine n’échappe pas à cette règle. Prenant la rédaction de Képi blanc, je me place d’emblée à votre service pour que rayonne la Légion étrangère et que la solidarité qu’elle requière soit vivace et fructueuse. Merci au commandant Alexandre Montagna pour l’oeuvre réalisée, pour la qualité de ses consignes et le bel outil qu’il transmet.

Juillet c’est aussi et surtout le rendez-vous de la France et de son Armée ; ses régiments qui passent et la Légion qui défile, imperturbable et solennelle. C’est aussi l’émotion, de voir réunis nos frères d’armes, blessés au combat cette année, dans les jardins du Sénat pour un hommage appuyé du “conseil des anciens”.

Juillet c’est enfin la chaleur estivale et les accents étrangers, qui des Champs-Élysées à Gao en passant par Bagdad ou Mexico laissent à penser que mon illustre ancien et premier “Rédacchef” disait vrai : “la terre tourne bien à l’ombre du Képi blanc !

Bonne lecture à tous.

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2 août 2015 7 02 /08 /août /2015 17:45

29-07-2015

Il y a près d’un an, le Royal étranger s’installait sur le camp de Carpiagne…

Passée l’émotion suscitée par l’annonce de ce transfert, du plus jeune des légionnaires, au chef de corps, tous se mettent en ordre de marche, c’est le début de l’opération Mistral.

Conçue comme une véritable relève sur position, la mission du 1er REC est un succès sur lequel nous vous proposons de revenir ce mois-ci. Hormis les savoir-faire militaires développés pour l’occasion et l’organisation rigoureuse de cette manoeuvre par le centre opération sous l’impulsion du colonel Rémi Bouzereau, c’est bien aux légionnaires cavaliers que revient au premier chef la réussite de cette opération.

Déterminés dans l’action et cultivant un sens aigu de la mission, les légionnaires du 1er REC ont su tirer parti de toutes les opportunités et réaliser en quelques mois ce que d’autres ont fait en plusieurs années. Au-delà du succès d’un régiment, fut-ce-t-il : “à nul autre pareil”, c’est la Légion toute entière qui affi rme son caractère, montre sa capacité d’adaptation et son grand professionnalisme.

Désormais installé, le Royal étranger a repris son cycle de projection sur les théâtres d’opération africains au côté des autres unités de la 6e Brigade légère blindée, écrivant de nouvelles pages d’une histoire que nous lui souhaitons aussi élogieuse à Carpiagne qu’à Orange.

Enfin, dans ce numéro, KB fait de nouveau la part belle des unités engagées sur le continent africain : Togo, Mali, RCA, Côte d’Ivoire, Mauritanie...

Bonne lecture à tous.

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