Pour être un chef...
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"C'est une chose d'importance la discipline à la Légion, l'amour du chef, l'obéissance sont de plus pure tradition". C'est avec ces paroles du chant de la 13e DBLE que s'ouvre notre dossier du mois sur l'exercice du commandement à la Légion étrangère.
Commander à la Légion pour tout cadre, officier et sous-officier, implique une connaissance complète du légionnaire. Cela engendre aussi bien des droits, mais surtout des devoirs pour le chef et pour le subordonné. Un principe que l'on mesure à juste titre : ce que l'on demande à ses hommes, on se l'impose à soi-même. La discipline à la Légion est rigoureuse et stricte, car la Légion regroupe une multitude de nationalités, des étrangers de divers horizons dont il faut réussir l'amalgame par l'apprentissage de la vie en collectivité, de la langue française et les règles d'organisation propres à la Légion étrangère. Honneur et fidélité, rigueur dans l'exécution, goût du travail bien fait, sérieux, tenue, disponibilité, abnégation, bravoure et don de soi... On demande énormément au légionnaire. L'officier français doit donc être un exemple pour ses subordonnés, un référent s'il veut gagner leur confiance. Il devra aussi, au-delà de la formation et de la connaissance de ses légionnaires, se montrer exemplaire et impartial dans son style de commandement.
Il est écrit dans l'article 3 du code d'honneur du légionnaire : "Respectueux des traditions, attaché à tes chefs, la discipline et la camaraderie sont ta force, le courage et la loyauté tes vertus". Le légionnaire a pour l'officier une vive reconnaissance, c'est un modèle à suivre. Il a pour lui un dévouement sans limite et un attachement presque filial. En commandant avec justesse et équité, en gagnant la confiance des légionnaires et en entretenant une cohésion forte, on peut tout demander aux légionnaires. C'est ce qui fait la force de la Légion étrangère en opération comme dans la vie au quartier.
Bonne lecture à tous.