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Présentation

  • : Le blog de l'Amicale des Anciens de la Légion Etrangère d'Indre-et-Loire
  • : Ce blog présente toutes les activités de l'Amicale. Vous êtes invités à transmettre vos textes et photos pour enrichir ce blog soit en contactant le Président soit en écrivant à zeraldavert@gmail.com
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  • AALE 37
  • Pierre LORAILLER 
- Ancien Caporal au 1er R E P et de la Police Militaire à SIDI BEL ABBES 
- Président de l’AALE d’Indre et Loire depuis le 01/01/2003 
- Délégué AALP Région Centre.
  • Pierre LORAILLER - Ancien Caporal au 1er R E P et de la Police Militaire à SIDI BEL ABBES - Président de l’AALE d’Indre et Loire depuis le 01/01/2003 - Délégué AALP Région Centre.

A.A.L.E. 37

Buts : Entretenir et développer les sentiments de camaraderie et de solidarité qui caractérisent la Légion Etrangère.

Pérenniser le souvenir du Combat de Camerone.

 

Président :

LORAILLER Pierre

Mail : zeraldavert@gmail.com

 

Composition du bureau directeur :

Président d’Honneur : Général de Brigade (2S) BREUILLE Eric (Ancien Chef de Corps du 1er REG)

Vice-Président : BERTHE Francis  (Ancien du 2ème REP)

Secrétaire et Trésorière : Mlle THERET Nadine

 

Administrateurs :  

DUPUIS Rémi

LEBIGRE Yannick

THERMEAU Jean-Claude

 

Contrôleur aux Comptes :

BERGEOT Dominique

 

Porte-drapeaux :

BENYAHIA Hikmat

GAUTIER Dominique

 

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26 décembre 2015 6 26 /12 /décembre /2015 11:18

ASAF

Posté le mardi 22 décembre 2015

Noël est la fête légionnaire par excellence. Très vite après sa création en 1831, la Légion étrangère adopta Noël. Elle le fit avec d’autant plus de facilité qu’elle était composée essentiellement d’hommes venus de toute l’Europe et pour qui, même lorsqu’on était un « paria », Noël constituait une fête traditionnelle, à défaut d’être religieuse.

Voici comment, à Fez, le 2e étranger fêtait Noël en 1912 : « La veillée de Noël se passait autour d’une crèche vivante, comme c’était alors la tradition. Les draps, les chèches, les ceintures bleues constituaient l’essentiel des déguisements de la sainte Famille et des bergers ; une poupée représentait l’enfant Jésus et parfois un bourricot ajoutait au réalisme du tableau. À minuit, les officiers venaient dans les chambres et la veillée commençait alors autour de la crèche avec ses chants, ses chœurs allemands, russes, espagnols. » Depuis lors, le déroulement de la fête a peu évolué.
Au cours de la Grande Guerre, une dimension supplémentaire fut ajoutée avec la réalisation de spectacles, de jeux ou de sketches. Peu à peu, les crèches vivantes laissèrent la place à des crèches confectionnées par les légionnaires. Après la guerre d’Algérie apparaîtra le concours de crèches avec attribution de prix par un jury.

La fête de l’enfance, la fête de la famille et celle de l’espérance

Si la Légion s’est appropriée Noël, si cette fête s’est inscrite rapidement et naturellement dans ses traditions, c’est parce que l’on retrouve des fondements religieux, historiques ou culturels, communs à la fois à Noël et à la Légion étrangère : la nativité n’est-elle pas en effet la fête de l’enfance, la fête de la famille et celle de l’espérance ?

Pour la tradition chrétienne, Noël marque la venue au monde d’un enfant, promis et attendu pour sauver les hommes et en qui les chrétiens voient Dieu incarné. Le nouveau-né, comme l’enfant, est donc naturellement placé au cœur de cette fête. Au sein de la Légion : même principe. Les légionnaires sont au cœur de la fête, surtout les plus jeunes et les nouveaux arrivants. Ce sont eux qui reçoivent les cadeaux, ce sont eux qui conçoivent et réalisent la crèche, ce sont eux, encore, qui montent les sketches. C’est pour eux que les cadres restent toute la nuit, si bien que durant ces festivités, il n’y a plus ni cadres, ni légionnaires, mais seulement des compagnons d’armes.

Le monde entier a retenu de Noël l’image de la sainte Famille. Noël, dans la tradition chrétienne, est devenu ainsi la fête de la famille. Cette fête de la famille a largement dépassé la chrétienté, puisque toute famille, de par le monde, a le souci de se réunir à cette occasion. La Légion se présentant comme un refuge et une famille d’accueil pour tous ses hommes venus du monde entier, il paraissait naturel qu’elle intégrât cette fête à son patrimoine. Le légionnaire a fui ou quitté un métier, une patrie, des amis, une fiancée, et seule la chaleur d’une famille peut remplacer un tel vide dans le cœur et l’esprit d’un homme, surtout la nuit de Noël.

Enfin, cet enfant, né d’une vierge, était annoncé et attendu comme le sauveur du peuple d’Israël ; il devait apporter le salut aux hommes de bonne volonté, il était donc un signe d’espérance. Là encore, ce symbole d’espérance a trouvé naturellement sa place au sein de la communauté légionnaire, car la plupart des candidats arrivent en situation d’échec professionnel, affectif ou psychologique ; ils viennent chercher, consciemment ou non, quelque chose d’autre, qu’ils ont souvent du mal à exprimer. La Légion, où ils s’engagent généreusement, incarne à leurs yeux une nouvelle chance, un rayon d’espoir, voire une espérance.

Noël dans le cœur des hommes de bonne volonté. Noël, au cœur de la Légion étrangère.

Général Bruno DARY

Ancien commandant de la Légion étrangère

Ancien Gouverneur militaire de Paris

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commentaires

V
J.appreciet toujours autant ce message- Bordeaux, le 19 février 2016
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C
J'apprécie beaucoup le message du General Dary. Nous légionnaires avons toujours fété Noel et même en opérations.J'en ai marre de cette " laiïcité" dont on nous rebat les oreilles ! La naissance du Sauveur à toujours été pour nous une joie. Cette mesquinerie n'avait aucune prise chez nous. On en crève de ces " laïques"!! Bonnes fétes malgré tout.
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