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Présentation

  • : Le blog de l'Amicale des Anciens de la Légion Etrangère d'Indre-et-Loire
  • : Ce blog présente toutes les activités de l'Amicale. Vous êtes invités à transmettre vos textes et photos pour enrichir ce blog soit en contactant le Président soit en écrivant à zeraldavert@gmail.com
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Profil

  • AALE 37
  • Pierre LORAILLER 
- Ancien Caporal au 1er R E P et de la Police Militaire à SIDI BEL ABBES 
- Président de l’AALE d’Indre et Loire depuis le 01/01/2003 
- Délégué AALP Région Centre.
  • Pierre LORAILLER - Ancien Caporal au 1er R E P et de la Police Militaire à SIDI BEL ABBES - Président de l’AALE d’Indre et Loire depuis le 01/01/2003 - Délégué AALP Région Centre.

A.A.L.E. 37

Buts : Entretenir et développer les sentiments de camaraderie et de solidarité qui caractérisent la Légion Etrangère.

Pérenniser le souvenir du Combat de Camerone.

 

Président :

LORAILLER Pierre

Mail : zeraldavert@gmail.com

 

Composition du bureau directeur :

Président d’Honneur : Général de Brigade (2S) BREUILLE Eric (Ancien Chef de Corps du 1er REG)

Vice-Président : BERTHE Francis  (Ancien du 2ème REP)

Secrétaire et Trésorière : Mlle THERET Nadine

 

Administrateurs :  

DUPUIS Rémi

LEBIGRE Yannick

THERMEAU Jean-Claude

 

Contrôleur aux Comptes :

BERGEOT Dominique

 

Porte-drapeaux :

BENYAHIA Hikmat

GAUTIER Dominique

 

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Musique

26 mai 2016 4 26 /05 /mai /2016 18:33
Jeannette Guyot. - (Photo : Dominique Soulier/Collection Sussex/MM PARK)

Jeannette Guyot. - (Photo : Dominique Soulier/Collection Sussex/MM PARK)

LA NOUVELLE REPUBLIQUE 23/05/2016 05:35

Dans une grande discrétion, vient de disparaître une Résistante ayant mené une action capitale à partir de Loches.

Début 1944, Jeannette Guyot, a déjà plus de trois années de Résistance à son actif. Elle n'a même pas 25 ans et, quelque part aux environs de Loches, elle s'apprête à écrire une nouvelle page de son engagement aussi héroïque que discret. Discrète, elle le sera toute sa vie. A 97 ans, elle vient de disparaître en avril et on doit à la presse britannique d'avoir, à l'occasion des commémorations du 8 Mai, tiré sa mémoire de l'oubli. Pourtant, elle était sans doute l'une des femmes les plus décorées de la Seconde Guerre mondiale (1).

A Chalon-sur-Saône où elle est née, Jeannette Guyot a à peine 21 ans lorsqu'elle s'engage, avec ses parents (2), dans la Résistance à un moment où peu le font. Elle a pour mission de faire passer des agents en zone libre au sein du réseau Amarante. Puis elle entre comme agent de liaison dans le réseau Confrérie Notre-Dame du Colonel Rémy. Après six mois d'activité, elle est arrêtée, fait trois mois de prison. Malgré les interrogatoires à répétition, la jeune femme ne parle pas et finit par être relâchée.


L'étau de la Gestapo se resserrant, elle est exfiltrée à Londres en mai 1943, où elle retrouve Rémy. Entrée dans les Forces françaises libres, elle n'aura alors de cesse de repartir sur le terrain, en France. Elle se forme aux techniques du renseignement militaire auprès d'instructeurs de l'Intelligence Service et de l'Office of Strategic Service, l'agence américaine qui a précédé la CIA.


Devenue « lieutenant Guyot », elle saute en parachute aux environs de Loches le 8 février 1944. Elle vient d'intégrer le « plan Sussex », destiné à renseigner l'état-major interallié sur les mouvements de troupes ennemies dans la perspective du Débarquement. Sa mission ? Dénicher des dizaines de planques pour les agents Sussex parachutés après elle. Sous le nez d'une Gestapo particulièrement active…

(1) Elle est l'une des deux seules femmes décorées de la deuxième plus haute décoration américaine, la Distinguished Service Cross, au cours de la Seconde Guerre mondiale. (2) Son père mourra en déportation, sa mère reviendra des camps.

Pierre Calmeilles

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21 mai 2016 6 21 /05 /mai /2016 15:01

Publié le 16/05/2016 à 03:51

LA DEPECHE.FR

Un ancien légionnaire, William Perry, a créé une exposition consacrée à la légion étrangère. Située au 102, rue Trivalle, elle retrace l'histoire de ce corps de l'armée de terre française. «De sa création en 1 831 jusqu'à nos jours», explique William Perry. Le but principal de ce centre est de cultiver le devoir de mémoire. L'esposition sera accessible jusqu'à la fin juin, voire plus. «La légion étrangère est bâtie sur ce principe : regrouper les étrangers au sein d'une même unité plutôt que de former des régiments par nationalité», peut-on lire sur le premier panneau. Cet espace d'exposition accueille neuf mannequins qui «portent les tenues utilisées de 1930 à 1970», raconte-t-il. «La majorité d'entre elles proviennent de la collection personnelle du commandant Cubero, du 4e régiment étranger. La tenue de pionnier nous a été prêtée par le caporal-chef Czerczak et le caporal-chef Delpiano. L'un d'eux est vêtu de la cartouchière utilisée dans le film Fort Saganne». Ce sont les uniformes utilisés en Indochine, au Maroc, en Algérie et en Afrique de Nord. Ils sont accompagnés par de nombreux souvenirs, des insignes, des fanions et des pièces rares. «Nous exposons un service à thé du 1er régiment étranger de parachutistes, un tambour du régiment du Tonkin et même de la terre de Camerone», détaille-t-il. Ces objets se mêleront à des photos et textes sur l'Indochine. De plus, un documentaire sur la légion étrangère est diffusé en permanence sur une télévision. «D'anciens combattants, et moi-même, seront là pour apporter notre témoignage», souligne William Perry.

Chams Iaz

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21 mai 2016 6 21 /05 /mai /2016 14:54

17 Mai 2016 à 10h58 l'Opinion

Un numéro spécial de Képi blanc sur la Légion au combat

Au cours des 40 dernières années, pas moins de 60 légionnaires sont morts pour la France dans diverses opérations extérieures. C’est ce que l’on apprend à la lecture d’un numéro hors série de Képi blanc, le mensuel de la Légion étrangère.

En 80 pages, KB revient sur toutes les opérations dans lesquelles la Légion a été engagée : c’est un abrégé de l’histoire militaire de la France depuis 1976. La liste est fort longue et si les grands moments sont dans toutes les mémoires - que l’on songe à Kolwezi - d’autres sont un peu tombées dans l’oubli, comme Diapason, une mission d’évacuation de ressortissants au Yémen en 1994.

Ces quatre dernières décennies s’ouvrent avec l’affaire de Loyada, une attaque terroriste à Djibouti en 1976 - et elle s’achève avec Sentinelle. Le nombre de pays où la Légion a été engagée est impressionnant : Mali, Cote d’Ivoire, Tchad, Centrafrique, Rwanda, Djibouti, Somalie, Comores, Gabon, Congo, Zaïre, Liban, Irak, Koweit, Cambodge, Yémen, Afghanistan, Indonésie, Jordanie, Bosnie, Macédoine, Kosovo et Haïti. 23 au total !

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21 mai 2016 6 21 /05 /mai /2016 14:45

Les festivités du Trophée centre Morbihan ont commencé. Cette année l'animation phare est la présence de la légion étrangère.

20/05/2016 à 18:19 par celineravaudet

LA GAZETTE MORBIHAN

 

Après une prestation sur le marché de Locminé hier jeudi, les 70 musiciens de la Légion étrangère se sont rendus aujourd’hui à Grand-Champ, site d’arrivée de la première étape du Trophée Centre Morbihan 2016, qui aura lieu demain samedi 21 mai. En début d’après-midi ils ont donné une aubade devant les résidents de l’Ehpad avant de rejoindre le centre bourg, à 17 h, où une cinquantaine de personnes les attendaient pour écouter leurs morceaux.

 

Ce soir ils entonneront une minute de chaque hymne national représenté par les équipes cyclistes présentes cette année, soit 18 nations, lors de la présentation, qui a lieu en ce moment même (vendredi 20 mai à 18 h).

 

Un concert exceptionnel demain soir à Grand-Champ

Demain ils seront sur le site d’arrivée de 12 h 30 à 17 h 30. Ils proposeront ensuite un concert à l’Espace 2000 à 21 h (5 euros, billetterie sur place).

Enfin, une dernière occasion d’entendre les militaires sera proposée dimanche 22 mai cette fois à Locminé, site d’arrivée de la dernière étape du Trophée Centre Morbihan 2016.

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16 mai 2016 1 16 /05 /mai /2016 17:02

 

Après un sénateur de la majorité qui demandait hier au chef d’état-major des Armées de faire taire les militaires à la retraite, c’est cette fois-ci un ancien Premier ministre qui affirme, devant un parterre de jeunes étudiants et dans une expression digne de nos meilleurs comiques: « les militaire peuvent réfléchir mais il y a des limites à ne pas dépasser ».
Dans le même temps, mais en toute discrétion, le directeur de cabinet du ministre de la Défense envoie des lettres comminatoires à tous les officiers généraux dès lors qu’ils s’expriment sur des sujets d’actualité, en les rappelant à leur « devoir de réserve ».
 


L’armée n’a pas toujours été la « Grande Muette ».


Depuis quand les militaires d’active ne devraient-ils plus réfléchir et ne pourraient-ils plus s’exprimer librement, y compris devant les membres d’une commission composée de parlementaires ? Tout en se gardant, bien entendu, de dévoiler des informations secrètes et de remettre en cause la discipline dans l’exécution des missions qui leur sont confiées, devraient-ils cesser de faire connaître leurs réflexions sur les questions de Défense et de Sécurité qui sont au cœur de leur métier ?

 

Ils sont évidemment encouragés à s’exprimer par l’exemple d’illustres prédécesseurs : Lyautey, de Gaulle, Beaufre pour ne citer que les plus connus, car comme il a été rappelé récemment, l’armée n’a pas toujours été la « Grande Muette », mais elle l’est devenue.

 

Rappelons tout de même que les militaires qui s’expriment aujourd’hui sont d’abord des citoyens à part entière depuis que la République leur a accordé le droit de vote en 1945 et que, de plus, ils ont tous accepté le principe du sacrifice éventuel de leur vie au service de la France.

 

Dire la vérité.


Ce que certains leur reprochent aujourd’hui c’est d’exposer clairement des faits, d’analyser sans complaisance des situations anormales, de pointer des incohérences, de dénoncer des insuffisances voire des lacunes inacceptables, et de proposer des solutions souvent de bon sens, le tout de manière argumentée, sans langue de bois et sans esprit polémique.

 

Que des experts de haut rang, s’expriment sur les questions militaires dans un langage clair et en toute franchise en raison de l’urgence de certaines situations, suscite, il est vrai, l’attention et souvent l’admiration. Elle nourrit la confiance de la population envers ses militaires (exprimée à plus de 90% d’après les derniers sondages).



Les chefs d’état-major des armées sont régulièrement auditionnés par des membres de commissions parlementaires. D’autres, en situation de responsabilité, le sont au coup par coup. Il est pour eux inimaginable que leurs propos devant la représentation nationale ne soient pas complets et d’une totale franchise, que cela plaise ou non à l’auditoire. Il en va de la connaissance et de la compréhension des faits sans laquelle il ne peut y avoir de bonnes décisions. Si tel n’était pas le cas, l’exercice même de la démocratie en serait compromis car les élus sont, avant toute appartenance à un parti politique, les représentants du peuple et celui-ci a droit à la vérité. Aussi on ne comprend pas pourquoi le général Soubelet a été semble-t-il sanctionné par une mutation à la suite de ses propos devant la commission qui l’avait convoqué.

 

D’une façon plus générale, il est regrettable que les membres de la commission de la Défense de l’Assemblée nationale, par exemple, soient si peu nombreux à participer régulièrement aux auditions au cours desquelles les chefs d’état-major exposent les problèmes auxquels les armées sont confrontées. De même, trop peu de médias relaient leurs propos.
 


Le lien entre les Français et leur armée.


C’est pourquoi l’ASAF propose depuis plusieurs années que ces généraux qui conduisent les opérations en cours et préparent les forces armées pour les décennies à venir, puissent s’exprimer aux heures de grande écoute à la radio ou à la télévision, ou encore dans la presse écrite.


Nul doute que si les chefs militaires avaient cette possibilité et cette liberté, les Français s’intéresseraient davantage à leur armée, renforçant ainsi le lien armée-nation. Ils comprendraient mieux les raisons de nos engagements militaires et accepteraient d’autant plus les efforts financiers que la Nation doit consentir pour assurer sa Défense, préserver ses intérêts et garantir son indépendance.

 

L’adhésion et le soutien indéfectible de la Nation à son armée se construit sur la connaissance, la compréhension qui nourrit la confiance entre soldats et citoyens. L’Armée ne doit et ne peut plus être la « Grande Muette », sauf naturellement dans les seuls aspects véritablement secrets des opérations militaires.

 

Alors que des transformations rapides se produisent dans tous les domaines, pourquoi brider la réflexion et l’expression d’officiers sur des sujets d’intérêt militaire. Une telle sclérose imposée menace l’avenir de la défense de la France. En effet, qui, mieux que ces cadres y compris les plus jeunes, sont à même de combiner tradition et modernité, valeurs françaises et hautes technologies, nouvelle donne stratégique et tendances lourdes des peuples et des nations ?

 


A la suite des déclarations inacceptables de ce sénateur et de cet ancien Premier ministre, les prises de position de l’ASAF ont suscité d’innombrables réactions de soutien. Celles-ci ne peuvent que nous encourager à renforcer notre action en vue de continuer à informer en toute franchise et en toute liberté les décideurs et nos concitoyens sur les questions de Défense.

 

 

 

LA RÉDACTION

www.asafrance.fr

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5 mai 2016 4 05 /05 /mai /2016 10:45

Dans le cadre d’un regroupement des amicales suggéré par le Général Bernard COLCOMB, les amicales du Grand Ouest se sont réunies le samedi 30 avril 2016 à Montjean sur Loire pour la cérémonie du 153ème anniversaire du combat de Camerone du 30 avril 1863.

Cérémonie de Camerone du 30 avril 2016 à Montjean-sur-Loire
Cérémonie de Camerone du 30 avril 2016 à Montjean-sur-Loire
Cérémonie de Camerone du 30 avril 2016 à Montjean-sur-Loire
Cérémonie de Camerone du 30 avril 2016 à Montjean-sur-Loire
Cérémonie de Camerone du 30 avril 2016 à Montjean-sur-Loire
Cérémonie de Camerone du 30 avril 2016 à Montjean-sur-Loire
Cérémonie de Camerone du 30 avril 2016 à Montjean-sur-Loire
Cérémonie de Camerone du 30 avril 2016 à Montjean-sur-Loire
Cérémonie de Camerone du 30 avril 2016 à Montjean-sur-Loire
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Cérémonie de Camerone du 30 avril 2016 à Montjean-sur-Loire
Cérémonie de Camerone du 30 avril 2016 à Montjean-sur-Loire
Cérémonie de Camerone du 30 avril 2016 à Montjean-sur-Loire
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Cérémonie de Camerone du 30 avril 2016 à Montjean-sur-Loire
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3 mai 2016 2 03 /05 /mai /2016 17:47

LA DEPECHE

02/05/2016

 

Pour cette 153e commémoration du combat de Camerone, présidée par le général de corps d'armée Éric Margail, fêtée par tous les légionnaires dans tous les pays, le beau temps n'était pas au rendez-vous à la caserne Danjou.

 

La pluie n'a pas empêché les fidèles, famille et amis, d'assister, ce samedi matin 30 avril, à la prise d'armes. Ils étaient plus de 2000 bravant la pluie et les bourrasques, debout, ne pouvant s'asseoir sur les gradins mouillés. Cette cérémonie était présidée par le général de corps d'armée Éric Margail. Les officiels étaient présents : le préfet Jean-Marc Sabathé, le député Jean-Paul Dupré, la déléguée à la région Hélène Giral, le président de la communauté des communes Philippe Greffier, le maire Patrick Maugard…

 

La prise d'arme commence par l'arrivée des pionniers barbus portant le tablier de cuir et la hache sur l'épaule de leur pas lent caractéristique. Arrive la troupe des musiciens de la légion. Ensuite chaque unité se met en place chantant son hymne. Solennité. Les anciens légionnaires se mettent en place. Le général Éric Margail rappelle dans son discours l'esprit de Camerone : «Prêts à faire Camerone dans les petites et grandes circonstances… une solidarité étroite qui unit les membres de la Légion, anciens comme nouveaux…» L'esprit de Camerone est le code d'honneur des légionnaires. Un serment de fidélité à la mission, à la parole donnée à la France que chacun renouvelle ce jour-là.

 

Puis vient la remise des képis blancs aux jeunes recrues qui sont promus légionnaires. Ils entrent tête nue et au signal vont coiffer avec fierté leur képi et dire ensemble les paroles d'engagement à la Légion. Moment émouvant pour ces jeunes soldats qui rejoignent le corps d'élite du 4e RE, prêts à partir sur tous les conflits pour défendre la France et ses valeurs.

 

La remise des médailles est aussi un moment émouvant. Huit ont été décorés dont une femme dentiste.

 

La cérémonie se termine par la narration de la bataille de Camerone, un combat qui opposa, le 30 avril 1863, une compagnie de la légion étrangère aux troupes mexicaines dans une hacienda du petit village de Camerone où soixante-trois légionnaires ont fait face à 2 000 soldats mexicains.

 

 

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26 avril 2016 2 26 /04 /avril /2016 17:41
Olivier Sopt, Jacques Vendrell et Bernard Sireau (de g. à dr.) sont venus restituer à Jean Stamm ses nombreuses décorations. ALIBERT FAUSTINE

Olivier Sopt, Jacques Vendrell et Bernard Sireau (de g. à dr.) sont venus restituer à Jean Stamm ses nombreuses décorations. ALIBERT FAUSTINE

A quelques jours de la fête de la Légion étrangère symbolisée par le 153 anniversaire du combat de Camerone du 30 avril 1863, l'amicale des anciens de la Légion étrangère de la Vienne a tenu à honorer un de ses anciens: Jean Stamm, de Charroux.

Mardi dernier, Jacques Vendrell, vice-président, Olivier Sopt, secrétaire et Bernard Sireau, trésorier, sont venus au foyer-logement de Charroux afin de restituer à Jean Stamm ses décorations qu'il ne possédait plus.


Né en 1925, c'est tout jeune homme qu'il s'engage dans les FFI (Force française de l'intérieur). Le 7 septembre 1944, il a servi dans la Résistance à Hissé, Bélâbre, Tercé, Chauvigny et Aigrefeuille. Blessé, il a servi jusqu'au 2 avril 1946. A ce titre, il est décoré de la croix de guerre 39-45 avec une citation (étoile de bronze).


En 1949, il rejoint l'Algérie, s'engage dans la Légion étrangère et part pour l'Indochine où il participe à de nombreuses opérations, titulaire de la croix de guerre avec palme, après quatre années jusqu'à la bataille finale de Diên Biên Phu. Prisonnier du Viet Minh, ils marcheront 900 km vers le triste camp 122. Libéré en septembre 1954, il rejoint l'Algérie; il est démobilisé en mai 1955 et entame une carrière civile.


En 2017, la Légion d'honneur lui sera remise.

La cérémonie de Cameronen se déroulera cette année à Scorbé-Clairvaux, le samedi 30 avril.

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24 avril 2016 7 24 /04 /avril /2016 17:59

A l’heure où nous commémorons le centenaire de la bataille de Verdun et alors que notre pays est envahi par la morosité dans laquelle il semble se complaire, nous devrions nous interroger sur les ressorts qui ont permis à des hommes, appartenant à toutes les classes sociales, aux niveaux scolaires et culturels les plus variés et dont les vies antérieures allaient de la plus confortable à la plus rude, de tenir.

 

Si, dès les premiers des trois-cent-un jours de la bataille (du 21 février au 18 décembre 1916), la résistance fut aussi acharnée, c’est parce que les combattants acceptèrent, de tenir le terrain à tout prix (formule souvent utilisée dans les ordres du jour des chefs) sans aucune tentation de révolte et souvent dans les pires conditions. Pourquoi ? Parce que ces hommes défendaient leur territoire tout autant qu’ils obéissaient à leurs chefs. Chaque soldat défendait avec acharnement son morceau de créneau, sur parfois à peine plus d’un mètre de terrain, parce qu’il avait conscience que derrière lui se tenait le pays tout entier et, en son sein, sa mère, sa femme ou encore ses enfants. Son moteur ? La force morale ! Verdun fut avant tout le triomphe des forces morales.

 

 

A l’heure où nous commémorons le centenaire de la bataille de Verdun et alors que notre pays est envahi par la morosité dans laquelle il semble se complaire, nous devrions nous interroger sur les ressorts qui ont permis à des hommes, appartenant à toutes les classes sociales, aux niveaux scolaires et culturels les plus variés et dont les vies antérieures allaient de la plus confortable à la plus rude, de tenir.

 

Si, dès les premiers des trois-cent-un jours de la bataille (du 21 février au 18 décembre 1916), la résistance fut aussi acharnée, c’est parce que les combattants acceptèrent, de tenir le terrain à tout prix (formule souvent utilisée dans les ordres du jour des chefs) sans aucune tentation de révolte et souvent dans les pires conditions. Pourquoi ? Parce que ces hommes défendaient leur territoire tout autant qu’ils obéissaient à leurs chefs. Chaque soldat défendait avec acharnement son morceau de créneau, sur parfois à peine plus d’un mètre de terrain, parce qu’il avait conscience que derrière lui se tenait le pays tout entier et, en son sein, sa mère, sa femme ou encore ses enfants. Son moteur ? La force morale ! Verdun fut avant tout le triomphe des forces morales.

 

La victoire de Verdun montre ce que peut faire un peuple qui ne veut pas mourir. C’est précisément cette volonté que le peuple français d’aujourd’hui a perdue et qu’il doit retrouver. Depuis quatre ans, des sondages répétés montrent que les Français font preuve d’un immense pessimisme et, parmi eux, les jeunes plus encore que leurs aînés. Au sein de l’Union européenne, ils sont médaillés d’argent et seule l’Italie se montre encore moins confiante en l’avenir. Les Français n’éprouvent que peu d’attrait pour l’engagement collectif (associations, syndicats, partis politiques).

 

Tout cela pourrait apparaître comme une caractéristique bien française, une forme d’individualisme bien connue, bref, un péché véniel. Sauf que, comme ne cessent de nous le répéter nos responsables politiques, « nous sommes en guerre ». Or, la guerre est précisément la circonstance qui exige, de la part des habitants d’un pays attaqué, le sursaut moral le plus grand. Il n’y a pas d’événement supérieur à celui-ci en termes d’exigences ! De surcroît, ce sont précisément des jeunes qui ont constitué, le 13 novembre dernier, l’essentiel des cibles des terroristes qui ont frappé à Paris. Ce sont donc ces jeunes qui, en priorité, doivent trouver les forces morales permettant à notre pays de rester debout.

 

Pour ce faire, les jeunes Français peuvent prendre pour références ces autres jeunes du même âge, et qui pourraient être leurs frères et sœurs (qui le sont peut-être dans certains cas) et qui combattent sur terre, sur mer et dans les airs, au Sahel, dans le Golfe arabo-persique ou en Méditerranée orientale, en Irak et en Syrie, ou encore à tous ces soldats qu’ils croisent dans leur quotidien dans nos villes dans le cadre de l’opération Sentinelle. Ces soldats, comme leurs lointains parents de 1914 (oui, parents, car pas une seule famille française n’a pas eu au moins l’un de ses membres, proche ou lointain, mobilisé entre 1914 et 1918) n’ont pas seulement le sentiment d’avoir derrière eux des dunes de sable, des regs, des vagues soulevées par la houle ou des nuages plus ou moins menaçants, mais aussi leur maison, celle de leurs parents ou de leurs amis. En traquant les terroristes jusque dans leurs repaires, c’est le territoire national français qu’ils défendent.

 

D’ailleurs, un certain nombre de nos jeunes compatriotes ne s’y trompent pas puisque l’on n’a jamais autant enregistré de candidatures pour rejoindre les rangs de l’armée, de la police, de la Gendarmerie ou des sapeurs-pompiers. Mais cet élan, constitué d’individualités, vers un service au profit de notre pays n’aurait aucun sens s’il n’était accompagné d’une mobilisation politique au profit de notre Défense et des forces de sécurité.

 

Pour ce qui concerne les aspects strictement militaires, qui sont ceux qui, au premier chef, intéressent l’ASAF, il faut que la France retrouve son rang de puissance. Non seulement il faut cesser immédiatement la politique de réduction des moyens militaires, mais il faut rehausser singulièrement les budgets qui leur sont consacrés pour reforger un outil crédible, moderne, efficace, capable de gagner non seulement et ponctuellement des batailles, mais la guerre [1]. Cet accroissement des moyens doit s’accompagner d’une doctrine militaire adaptée à une nouvelle vision en matière de politique étrangère en direction du Moyen-Orient, de l’Afrique, mais aussi de l’Europe où nous ne pouvons durablement accepter que nos « partenaires » nous laissent bien souvent seuls pour faire le boulot quand bien même la menace les concerne aussi.

 

Nous devons aujourd’hui faire preuve de courage pour gagner la guerre qui est portée sur notre sol. Cependant, la valeur de notre outil militaire dépend, en très grande partie, du moral de la Nation car d’une part, dans notre démocratie, c’est elle-même qui règle notre organisation militaire et d’autre part, parce que nos soldats en émanent et que leur état d’esprit ne peut pas être très différent de celui de leurs concitoyens. Enfin, n’oublions jamais qu’en dernier ressort, et quelles que soient la quantité et la qualité des équipements militaires dont on dispose, c’est toujours avec son âme que l’on se bat.

 

 

LA REDACTION
www.asafrance.fr

 

 

[1] Lire l’excellent ouvrage que vient d’écrire le général (2S) Michel FORGET : Nos armées au temps de la Ve République (collection Economica) qui met en perspective notre effort de Défense actuel.

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24 avril 2016 7 24 /04 /avril /2016 17:57

Posté le jeudi 21 avril 2016

 

 

L’apprentissage du français est un des enjeux majeurs de la formation des engagés volontaires.

Le 4ème RE dispose de la méthode « Képi-blanc », pragmatique, concrète et très efficace, cette dernière a su évoluer avec son temps.
L’objectif de la méthode est simple : permettre aux engagés volontaires qui ne parlent souvent pas un seul mot de français lors de leur engagement de maitriser 100 mots de vocabulaire à la fin du premier mois, qui se déroule dans une ancienne ferme, puis 500 mots au bout de 4 mois avant de partir en régiment.


L’implication du chef de section et des cadres de contact est primordiale. Pour cela ils vont utiliser au maximum les quelques engagés volontaires francophones qui seront chargés de faire répéter leurs binômes étrangers et faciliteront ainsi l’assimilation des leçons réalisées en salle de cours.
Quoiqu’il en soit, chaque occasion au cours des 16 semaines d’instruction initiale, est utilisée, au quartier, à la ferme ou sur le terrain pour faire acquérir, par la répétition, de nouveaux mots de vocabulaire ou des structures grammaticales
.


Cette belle mission qu’est l’apprentissage du français mérite d’être connue et attire d’ailleurs la curiosité de l’Education Nationale qui n’hésite pas à se déplacer au régiment pour assister à des séances d’instruction. La réussite de la formation n’est plus à prouver lorsque des sous-officiers étrangers ayant eux-mêmes appris la langue française à Castelnaudary deviennent, à leur tour, quelques années plus tard, de véritables professeurs de français.

 



Le grand Atlas
Revue périodique du 4ème régiment étranger
Régiment de formation de la Légion étrangère

 

Source : Le grand Atlas Revue périodique du 4ème régiment étranger Régiment de formation de la Légion étrangère

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