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Présentation

  • : Le blog de l'Amicale des Anciens de la Légion Etrangère d'Indre-et-Loire
  • : Ce blog présente toutes les activités de l'Amicale. Vous êtes invités à transmettre vos textes et photos pour enrichir ce blog soit en contactant le Président soit en écrivant à zeraldavert@gmail.com
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Profil

  • AALE 37
  • Pierre LORAILLER 
- Ancien Caporal au 1er R E P et de la Police Militaire à SIDI BEL ABBES 
- Président de l’AALE d’Indre et Loire depuis le 01/01/2003 
- Délégué AALP Région Centre.
  • Pierre LORAILLER - Ancien Caporal au 1er R E P et de la Police Militaire à SIDI BEL ABBES - Président de l’AALE d’Indre et Loire depuis le 01/01/2003 - Délégué AALP Région Centre.

A.A.L.E. 37

Buts : Entretenir et développer les sentiments de camaraderie et de solidarité qui caractérisent la Légion Etrangère.

Pérenniser le souvenir du Combat de Camerone.

 

Président :

LORAILLER Pierre

Mail : zeraldavert@gmail.com

 

Composition du bureau directeur :

Président d’Honneur : Général de Brigade (2S) BREUILLE Eric (Ancien Chef de Corps du 1er REG)

Vice-Président : BERTHE Francis  (Ancien du 2ème REP)

Secrétaire et Trésorière : Mlle THERET Nadine

 

Administrateurs :  

DUPUIS Rémi

LEBIGRE Yannick

THERMEAU Jean-Claude

 

Contrôleur aux Comptes :

BERGEOT Dominique

 

Porte-drapeaux :

BENYAHIA Hikmat

GAUTIER Dominique

 

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Musique

29 octobre 2016 6 29 /10 /octobre /2016 18:24
Légion : la «13» installe sur le Larzac le premier camp militaire «vert»

LE FIGARO

REPORTAGE - Le ministre de la Défense a signé vendredi une convention-cadre sur la préservation environnementale au Larzac, haut lieu du combat écologiste des années soixante-dix, où vient de s'installer un régiment de la Légion étrangère.

De notre envoyé spécial à La Cavalerie dans l'Aveyron

Un camp militaire respectueux de l'environnement et adossé à un modèle de développement durable: le projet inédit a été formalisé vendredi par la signature d'une convention entre le ministère de la Défense et le Parc naturel régional des grands Causses. Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, s'est rendu pour l'occasion sur le plateau du Larzac où les militaires sont de retour. La 13e demi-brigade de la Légion étrangère (DBLE), stationnée précédemment aux Emirats arabes unis, a commencé de s'installer depuis le printemps 2016 sur le camp du Larzac, enjeu emblématique de manifestations écologistes et antimilitaristes au cours des années soixante-dix.

» La Légion s'installe au Larzac

«Le retour des militaires au Larzac pouvait ne pas aller de soi. Il faut que cette implantation soit exemplaire et symbolique dans tous les domaines», a dit Jean-Yves Le Drian qui a visité les infrastructures du camp dont la construction s'étalera jusqu'en 2020, et assisté à des exercices de tir. Avec l'accueil des familles et l'intégration des militaires, pour la plupart d'origine étrangère, l'environnement a été érigé au rang de priorité. La convention-cadre signée par le ministre de la Défense recouvre une série d'actions concrètes, telle que la valorisation du chauffage au bois, un modèle prôné par nombre d'acteurs locaux mais auquel il manquait jusqu'à présent la «masse critique» qu'apportera désormais la présence d'un régiment de 1300 militaires à l'horizon 2018 (ils sont 640 actuellement).

La convention prévoit également un volet sur la protection de la biodiversité et la sécurisation des ressources en eau. Par ailleurs, pour leur approvisionnement en produits agroalimentaires et leur restauration, les militaires du Larzac privilégieront les filières en circuit-court et le modèle d'agriculture biologique caractéristique du Larzac. Le document évoque également des autorisations temporaires d'utilisation du camp pour le pacage du bétail. Certaines parcelles situées au-delà de la route circulaire qui ceinture le camp d'entrainement (plus de 3200 hectares au total), non-utilisées par les militaires, devraient être rétrocédées. Enfin, le patrimoine sera valorisé sur le camp, avec notamment la préservation d'anciennes fermes traditionnelles d'un hameau, certes «sous réserve de compatibilité avec les activités opérationnelle de tir».

Opposition marginale

«Notre modèle d'agriculture bio et de transformation des produits agricoles n'est en rien remis en cause par l'arrivée du contingent de légionnaires», a assuré Alain Fauconnier, le président du Parc naturel régional des grands Causses, qui a co-signé vendredi la convention-cadre. «Tous les contacts entretenus avec l'ensemble des militaires arrivés sur le site montrent leur volonté d'encourager, d'accompagner ce modèle d'agriculture paysanne et en rien de la contrarier», a-t ajouté.

Décidée en 2015, l'implantation au Larzac de la 13e DBLE a fait l'objet de nombreuses consultations avec les partenaires locaux. Les oppositions au projet sont restées marginales, notamment de la part de quelques irréductibles, la plupart des acteurs, toutes étiquettes politiques confondues, y voyant surtout des opportunités économiques pour un territoire où commerces et services publics menaçaient de péricliter. Rien à voir avec l'effervescence des années soixante-dix où l'extension du camp militaire suscitait des manifestations restées dans les mémoires. Vendredi, les élus locaux ont même proposé à Jean-Yves Le Drian d'installer au Larzac une implantation du service militaire volontaire (SMV), en cours d'expérimentation dans trois centres en France, et qui s'adresse à des jeunes en difficulté.

Créée en 1940 à Sidi Bel Abbès, berceau de la Légion, et regroupée quelques semaines sur ce même camp du Larzac avant de s'embarquer pour la Norvège et prendre Narvik, la 13e DBLE a combattu en Afrique, notamment à Bir-Hakeim et El-Alamein. Elle a ensuite débarqué en Provence et fait toute la campagne de France, jusqu'à la libération de Colmar. Quatre-vingt-dix-sept des 1038 compagnons de la Libération sont issus de ses rangs. Elle a ensuite été engagée en Indochine et en Algérie. La «13» a été basée à Djibouti de 1962 à 2011 puis à Abu Dhabi, jusqu'en 2016.

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20 octobre 2016 4 20 /10 /octobre /2016 18:41
Découverte du barrage à aiguilles au Moulin de Nitray
Découverte du barrage à aiguilles au Moulin de Nitray
Découverte du barrage à aiguilles au Moulin de Nitray
Découverte du barrage à aiguilles au Moulin de Nitray

Découverte du barrage à aiguilles au Moulin de Nitray

Une randonnée pédestre suivie d’une séance de tir et d’un buffet campagnard organisés par la section Tir de l’AS MONTLOUIS présidée par Dominique Bergeot a eu lieu le samedi 15 octobre au stand de tir Rue du Jeu - Le Cormier 37270 Montlouis sur Loire.

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7 octobre 2016 5 07 /10 /octobre /2016 08:31

De la Légion étrangère installée à Aubagne à la fabrication d'un snack pour l'apéro, il n'y a qu'un pas... ou plutôt un accident de parachute, à la suite duquel deux ex-légionnaires se sont reconvertis. Ils produisent du biltong, une viande séchée sud-africaine qu'ils veulent populariser en France.

  • AFP / ND
  • Publié le 26/09/2016 à 14:44,

 

C'est en 2010, après nos accidents de parachute respectifs, que l'idée a germé à l'hôpital Laveran à Marseille. On a eu presque deux ans de convalescence", raconte l'Irlandais Gerard "Sully" Smith.

 


"Quand j'ai été rétabli, on était en 2011-2012, juste après la crise, il aurait été très dur de rentrer en Irlande, au village. On a décidé de rester et de nous lancer.
Aujourd'hui, il y a des entreprises qui en importent, mais on est les premiers à fabriquer du biltong en France!", affirme-t-il.



Dans leurs locaux situés dans un quartier du nord de Marseille, l'Irlandais de 31 ans, et l'Américain Warren Stribling, 30 ans, ont presque tout construit de leurs propres mains, grâce à ce qu'ils ont appris à la Légion, notamment une grande chambre froide où ils fabriquent leur viande séchée marinée.


"En afrikaans, le mot signifie tranche (tong) de fesse (bil), c'est la partie du boeuf utilisée pour le produire", expliquent les amis. Grand classique en Afrique du Sud, le biltong s'y est popularisé lors du "Grand trek", la traversée du pays par les Afrikaners pour échapper aux Anglais dans la première moitié du XIXème siècle.

 

 

Les Trois Frères Biltong



"Mon père, explique Sully, avait un ami sud-africain, un médecin installé en Irlande. C'est lui qui lui a appris (à sécher la viande).

Quand j'ai quitté l'Irlande, mon père m'envoyait des sachets de biltong, c'était introuvable en France! Puis il m'a dit "Tu es un grand garçon, tu peux le fabriquer toi-même !"

 

Gerard Smith, originaire du Donegal, dans le nord-ouest de l'Irlande, se fait appeler Sully, en référence au nom qui lui a été donné à la Légion.

 

"Harry Sullivan". Ce colosse roux à la barbe fournie a effectué des missions à Djibouti, au Tchad, en Guyane française avant de se blesser en parachute.
"Notre entreprise s'appelle "Les Trois Frères Biltong" car nous avons commencé avec un troisième camarade de la légion, un Sud-africain", qui n'a pas pu poursuivre l'aventure, explique Warren, "L'idée de base est qu'en France, ce type de snack de viande séchée nous manquait, alors on a décidé de le fabriquer et de le vendre aux restaurateurs ou directement aux particuliers sur notre site internet", à hauteur respectivement de 70 et 30 %.


La première commercialisation date de cet été. L'entreprise table sur un chiffre d'affaires prévisionnel de 70.000 euros pour la première année et une production de 200 kg de biltong par mois. Dans leur chambre froide, ils font sécher et mariner leur viande avec du sel, du vinaigre de vin rouge, de la coriandre et du poivre noir. "Il n'y a pas d'autres conservant que le sel, ça se garde longtemps, et il y a très peu de matière grasse, car le morceau de viande que nous utilisons est le rumsteck, une pièce pauvre en graisse mais très goûteuse", expliquent les ex-légionnaires. Aucun des deux n'a fait d'études de commerce.

 

 

 

Comment ont-ils appris ? "En regardant des vidéos sur Youtube!", plaisante Warren. "Plus sérieusement, on a beaucoup lu."

 

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4 octobre 2016 2 04 /10 /octobre /2016 18:24

Manche : la Légion étrangère recrute à Saint-Lô

De gauche à droite : le Caporal chef Pedro et le sergent chef Knotek recruteurs pour la Légion étrangère. - La Manche Libre

Le 04 octobre 2016 à 12:52

La Légion étrangère est postée sur le parvis de la mairie de Saint-Lô (Manche) jusqu'au mercredi 5 octobre 2016, dans le cadre d'une mission de recrutement.

Un camion imposant a fait son apparition sur le parking de la mairie depuis lundi 3 octobre 2016. Il appartient à la Légion étrangère, un corps de l'armée de terre française qui en mission recrutement à Saint-Lô (Manche) pendant deux jours.

"Nous avons besoin de Français"

"Nous avons principalement besoin de Français, car il en manque dans nos effectifs", indique le sergent-chef Knotek. "A ce jour, il n'y a qu'environ 10% des personnes francophones au sein de La Légion étrangère. Il nous en faut plus pour faciliter l'apprentissage de la langue de nos recrues étrangères".

A partir de 17 ans

Ce corps d'armée compte entre actuellement entre 7500 et 8000 soldats de 150 nationalités différentes. Il peut intervenir sur les mêmes missions que l'armée de terre.
La Légion étrangère recrute des personnes à partir de 17 ans et demi sous réserve d'accord parental et jusqu'à 40 ans.
Les personnes intéressées peuvent rencontrer les recruteurs ce mardi 4 octobre jusqu'à 18h et mercredi 5 octobre de 9h à 18h.

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2 octobre 2016 7 02 /10 /octobre /2016 20:17

 

Evolution

En 1980, la France dépensait pour sa défense près de 3 % de son PIB. Aujourd’hui, elle en consacre moins de 1,5 %. A-t-elle réduit ses ambitions ? La situation sécuritaire s’est-elle améliorée ? La dette a-t-elle diminué ? Non ! Ce choix est-il raisonnable ? Non !

 

Depuis 35 ans, alors que les menaces n’ont cessé de se diversifier et de se multiplier au point que la guerre débarque aujourd’hui dans notre pays, la classe politique n’a cessé d’amputer les ressources financières destinées à préparer et équiper nos armées, à les maintenir opérationnelles et à les engager pour défendre la vie des Français et nos intérêts stratégiques. Les mesures prises récemment visent seulement à stabiliser le budget à un niveau très insuffisant et les premières propositions des « candidats à la candidature » à la fonction de chef des Armées, ne prennent pas sérieusement en compte la situation internationale et l’état actuel de nos forces.

 

Alors que se bousculent les candidats, il est de notre devoir d’évaluer la cohérence entre leurs « projets pour la France » - quand ils existent - et les ressources qu’ils prévoient de consacrer à la Défense.

 

 

 

La France puissance

 

La France est encore la 5e puissance économique, qui, avec 1% de la population de la planète, produit 4 % des richesses de celle-ci (PIB de 2 100 milliards €). Elle est riche d’une Histoire de plus de 15 siècles ; elle a conservé une vision et une influence mondiales; elle dispose aujourd’hui de la 2e plus grande zone économique exclusive (ZEE). Elle est le pays européen le plus étendu tout en étant présente sur les trois grands océans. Elle est l’une des grandes puissances spatiales et nucléaires, et occupe encore le 2e rang européen sur le plan économique et démographique.

 

Outre la protection de sa population et le maintien de son intégrité territoriale qu’elle doit assurer, cette longue histoire combinée à sa puissance donne à la France un rang qui lui impose des responsabilités mondiales : ONU, OTAN, UE, accords de Défense …

 

 

 

Des capacités qui ne cessent de décliner

 

La France est l’héritière d’une longue tradition militaire - «la France fut faite à coups d’épée»(Charles de Gaulle). Grâce à un effort moyen de 5 % du PIB durant les années 60, elle s’est dotée de capacités militaires diversifiées et complémentaires en s’appuyant sur une industrie d’armement puissante qui a su développer des technologies de pointe aux fortes retombées civiles. Comment conserver avec le budget d’aujourd’hui une armée assez puissante ? Comment disposer de la palette des moyens nécessaires pour faire face aux conflits dans lesquels nous nous engageons ? Certains équipements pourtant indispensables au succès des opérations, même de faible ampleur, ont disparu ; de nombreux matériels ont plus de 50 ans d’âge et leurs remplaçants sont en nombre très insuffisant tels les avions ravitailleurs et certains hélicoptères. Ainsi, lors de l’opération Serval, près de75% des avions ravitailleurs étaient étrangers …

 

 

 

Des exigences non satisfaites

 

Comment parler aujourd’hui d’autonomie stratégique quand nous sollicitons les avions gros porteurs ukrainiens pour soutenir nos opérations, quand nous ne pouvons déployer que 15 hélicoptères et 3 500 hommes pour contrôler les 5 millions de km2 de la bande sahélo-saharienne et quand nous ne pouvons pas contrôler seuls la chaîne de transmission des images fournies par les drones américains Reaper que nous venons d’acquérir ? La liste serait longue ! Peut-on assurer la surveillance maritime des 11 millions de km2 de notre ZEE avec quelques frégates ? Est-il acceptable de combattre dans le désert avec des conditions climatiques très éprouvantes dans des véhicules dont certains ont deux fois l’âge de leurs conducteurs ? Notre pays doit faire d’urgence un puissant effort financier et à un rythme soutenu pour redresser une situation qui ne cesse de se dégrader. L’indépendance stratégique impose d’accroître le format global de nos forces devenues «échantillonnaires», de développer un système de réserve de bonne valeur opérationnelle, de combler les lacunes en matériels, de remplacer rapidement les matériels vétustes, de garantir à toutes nos unités un entraînement correspondant à un haut niveau opérationnel tout en assurant le développement et l’expérimentation des matériels et des tactiques de demain.

 

 

 

Alors, quelle part du PIB ?

Si l’on maintient son niveau actuel de 1,5%, les armées continueront à se dégrader de manière accélérée compte tenu des engagements en cours.

 

Si l’on vise 2 % dans 5 ans, il faudra abandonner des pans supplémentaires de nos capacités.Avec 2,5 %, nous maintiendrons la situation au niveau actuel avec des lacunes inacceptables.C’est avec 3% que nous retrouverons enfin une armée cohérente, équipée, entraînée et aux effectifs suffisants renforcés par une réserve réellement opérationnelle. Il faut décider vite.

 

 

 

 

En conclusion

 

Refuser de viser 3 % pour la Défense sur 10 ans, c’est renoncer à donner à notre pays les moyens militaires indispensables pour garantir son indépendance stratégique, mais aussi la défense de son territoire et de sa population dans les années à venir.

 

Cela signifie qu’il faut exiger des candidats qu’ils formulent clairement leur projet et leur ambition pour la France et qu’ils définissent sans ambiguïtés leurs priorités en privilégiant les intérêts supérieurs du pays et le long terme plutôt que les intérêts catégoriels et de court terme.

 

« Ce qui caractérise la démence, c’est la disproportion entre les vues et les moyens» disait Napoléon Bonaparte.

 

 

 

 

La REDACTION de l'ASAF
www.asafrance.fr

 

 

 

 

Comparaisons -
L'Allemagne consacre à sa défense une somme équivalente à celle de la France (32 milliards €/an) alors qu’elle ne dispose pas de force de dissuasion, ni de marine océanique, et qu’elle n’est pas engagée autant que notre pays dans des opérations extérieures.
La Grande-Bretagne, qui consacre pourtant 2% de son PIB, qui est équivalent au nôtre, (contre 1,5% pour la France), accepte d’être dépendante stratégiquement des États-Unis.

 

 

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2 octobre 2016 7 02 /10 /octobre /2016 20:15
Randonnée à Montlouis sur Loire le samedi 15 octobre 2016
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2 octobre 2016 7 02 /10 /octobre /2016 08:20

Posté le jeudi 29 septembre 2016

L’ex-chef d’état-major particulier de Sarkozy puis de Hollande revient sur sa relation avec les deux présidents.

« On n’a pas le droit de mentir. Le politique sait accepter la vérité » : c’est peu dire que le témoignage du général Benoît Puga était attendu. Chef de l’état-major particulier (CEMP) de Nicolas Sarkozy, à partir de mars 2010 puis de François Hollande - qui l’a prolongé à deux reprises à son poste -, jusqu’en juillet dernier, ce légionnaire de 63 ans bardé de décorations s’était astreint à un silence médiatique total durant ces années à l’Élysée. Lors d’un dîner organisé mardi par l’Institut français de relations internationales (Ifri), celui qui est, depuis le 1er septembre, grand chancelier de la Légion d’honneur, est revenu sur sa vie militaire - 43 ans sous l’uniforme- et levé un coin de voile sur sa relation de confiance avec deux présidents de la République, fort dissemblables.

« En arrivant, Nicolas Sarkozy connaissait l’Intérieur mais pas les armées. En même temps, dire qu’un président est novice est à la fois vrai et faux : à ce niveau, on a forcément une compréhension globale », souligne le général Puga. « Hollande, lui, a fait son service militaire comme chef de section d’un régiment de génie, alors qu’il aurait pu y échapper. Il sait ce qu’est le service national, d’où son intérêt notamment pour le service civique », ajoute-t-il. Vis-à-vis du président de la République, le général d’armée, invoque un « devoir de vérité » de la part des chefs militaires. « Il faut lui expliquer les limites et les conséquences de telle ou telle décision. Et avoir le courage de lui dire : avec les moyens dont on dispose, voici les objectifs que l’on peut atteindre. » Il insiste sur l’« équilibre » - le mot revient souvent dans sa bouche - qu’il est nécessaire, selon lui, de faire valoir au « PR » : équilibre entre « ce que l’on veut et ce que l’on peut », entre l’expérience et la formation, entre « le nec plus ultra des équipements » et ceux qui sont plus adaptés aux besoins des armées…

Cette franchise est au cœur de la relation entre le chef de l’État et son plus proche collaborateur militaire. De cette façon, « d’emblée, le président a accroché », relève-t-il, sans distinguer l’un ou l’autre de ceux qu’il a servis. « Le président de la République n’est pas dupe. Le combat n’est pas une science exacte. Parfois, il a fallu lui dire : on a foiré… » Le général Puga insiste sur la qualité des armées françaises. « Après 43 ans, je peux dire en me regardant dans la glace qu’elles sont crédibles et efficaces, sans doute les mieux formées au monde », estime l’ancien patron du 2e régiment étranger parachutiste (REP), avec lequel il a « sauté sur Kolwezi », en 1978. « J’ai eu la chance d’occuper les postes les plus intéressants du métier militaire, parce que liés à l’opérationnel », glisse-t-il.

Autonomie d’appréciation

En mai 2012, huit jours après son investiture, François Hollande s’envole pour Washington et le sommet de l’Otan à Chicago. Le général Puga a préparé les dossiers. « Tout de suite, le président Hollande à vu dans les yeux d’Obama l’image de crédibilité dont bénéficient les armées françaises », se remémore-t-il. « Les Américains, avec qui j’ai conduit des opérations pendant près de quarante ans, savent que nous sommes un allié fiable, à la mesure de notre taille et de nos moyens. » Un « allié fiable », mais doté aussi d’une autonomie d’appréciation. En 2003, il est alors chef du centre de planification et de conduite des opérations (CPCO), en pleine crise irakienne. Il raconte : « Les Américains nous disaient : à tel endroit, il y a des armes de destruction massives. Nous répondions : nous avons pu vérifier, il n’y a rien. » La France aurait eu la capacité militaire de s’engager en Irak. « Mais si nous étions intervenus, estime-t-il, nous serions aujourd’hui “séchés”, comme l’est l’armée britannique, qui en aura encore pour trois ou quatre ans à s’en remettre ». Et pendant ce temps-là, en Afrique, « c’est nous qui évacuions les ressortissants des pays de l’Otan », rappelle-t-il.

Parce qu’il « faisait confiance », Nicolas Sarkozy « n’entrait pas dans les détails ». Lors de la crise en Côte d’Ivoire, en 2010, le général travaille « main dans la main » avec Jean-David Lévitte, le conseiller diplomatique de l’Élysée. « C’était un régal, confirme Lévitte, également présent à ce dîner. Nous avions la liberté de tricoter tous les scénarios, que nous soumettions ensuite au président. »

Le syndrome de Srebrenica - la crainte de voir l’inaction déboucher sur un massacre - a pu jouer lors des interventions en Libye, (où « la post-crise a été ratée », admet-il), au Mali ou encore en Centrafrique. En 2013, au Nord-Mali, lors de l’opération « Serval », les militaires français traquent les djihadistes dans l’Adrar des Ifoghas, vaste comme la Bretagne. « J’ai dit au président : nous allons tout fouiller à pied, et on l’a fait, relate-t-il. C’est la volonté humaine qui permet de l’emporter, comme Napoléon durant la campagne d’Italie… »

Alain BARLUET

Source : Le Figaro

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17 juillet 2016 7 17 /07 /juillet /2016 18:39
Photos de la cérémonie du 14 juillet 2016 à Tours
Photos de la cérémonie du 14 juillet 2016 à Tours
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12 juillet 2016 2 12 /07 /juillet /2016 18:13

http://lhistoireenrafale.blogs.lunion.fr/

12 juillet 2016

 

Le mercredi 13 juillet 2016, la présidente du Groupe Edmond de Rothschild remettra au général Jean Maurin, commandant la Légion étrangère, dans les jardins du palais du Luxembourg, au Sénat en présence d’un détachement de la 13e demi-brigade de la Légion étrangère et de la musique des pionniers la Légion étrangère, un drapeau de la France libre qui était conservé à son siège de Carlton Gardens, ancien QG du général de Gaulle. Ce rendez-vous symbolique à la veille de la Fête nationale n’aura pas été possible sans le concours de Simon Murray, un ancien caporal-chef de la Légion.

 

Cet ancien qui a servi dans les rangs du 2e régiment étranger de parachutistes en Algérie et était surnommé « Johnny » dans son unité quitte l’armée en 1965 et regagne la Grande-Bretagne pays où il est né en 1940. Il poursuit une carrière en Asie mais lorsqu’il rencontre en 2015 Richard Briance qui dirige alors Edmond de Rothschild à Londres, dans la conversation, son interlocuteur lui indique que dans leurs nouveaux locaux de Carltons Garden, un vieux drapeau français avec une croix de Lorraine a été découvert dans une cave. L’ancien légionnaire se dit qu’il y a sans doute un temps mémoriel à organiser autour de cette découverte qui est un drapeau français dont les plis sont chargés d’histoire. Briance met en contact Murray avec Ariane de Rothschild qui est passionnée par cette découverte et promet de l’aider pour que le drapeau rejoigne la 13e demi-brigade de la Légion étrangère qui a eu dans ses rangs pas moins de quatre-vingt-seize compagnons de la Libération. Le successeur de Briance semble un temps moins enthousiaste et veut une preuve que ce drapeau appartient bien à l’histoire de la Seconde Guerre mondiale. Murray revient vers Ariane de Rotchschild qui donne l’ordre qu’on lui remette le drapeau. Murray vient en prendre livraison avec le lord Guthrie, ancien chef d’état-major et pair à vie du Royaume.

 

La cérémonie de remise officielle du drapeau se fera en présence du président du Sénat, Gérard Larcher et du chef d’état-major de l’armée de terre, le général d’armée Jean-Pierre Bosser. Pour sa part, le général Maurin insiste : » Cet événement dépasse la Légion étrangère. Notre musée d’Aubagne, a le statut de Musée de France, c’est donc au pays tout entier que revient ce drapeau ». Bientôt, ce drapeau devrait orner la salle d’honneur de la 13 qui vient de s’établir au camp du Larzac.

 

 

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4 juillet 2016 1 04 /07 /juillet /2016 17:06

Nous avons le plaisir d'accueillir au sein de notre Amicale des Anciens de la Légion Etrangère d'Indre-et-Loire Monsieur Hubert MIDEZ, retraité, ayant effectué un passage au sein de la Gendarmerie et Trésorier du Club Motocycliste de la Police Nationale CMPN Section Tours 37.

Nous lui avons souhaité la bienvenue à l'occasion du repas à thème du 30 juin à la Caserne Dutertre.

Un nouvel adhérent à l'AALE 37
Un nouvel adhérent à l'AALE 37
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