Wednesday, 12 September 2012 18:30 |
Monsieur Légionnaire link
Les traditions à la Légion étrangère
Servant avec le statut « à titre étranger », le légionnaire sert la France à travers la
Légion... La devise Legio patria nostra est apparue sans que l’on sache vraiment ni comment, ni depuis combien de temps. Pour les képis blancs, elle reflète le sentiment commun de faire
partie d’une unité d’élite et d’appartenir à une même famille. L’idée de patrie, moteur essentiel pour toute autre troupe, laisse le légionnaire souvent indifférent ; c’est là
qu’intervient le mystère de la Légion. Car, l’homme qui a rompu avec son passé, son cadre social, son milieu familial, va reporter sur la Légion son besoin d’idéal et ses affections
déçues. Il identifie bientôt l’idée de Légion à l’idée de patrie, au point de lui sacrifier tout avec une infinie générosité. Celui qui en a accepté les durs lois et règlements, celui
qui a servi avec loyauté, honneur et fidélité une institution qui lui a un jour offert un asile, celui-là peut s’enorgueillir d’être un digne citoyen légionnaire. Legio patria
nostra !
La devise « Honneur et fidélité »
Les couleurs Vert et Rouge
La grenade à sept flammes
Emblèmes et fanions
La Légion a le privilège de disposer des emblèmes de ses régiments disparus et des anciens drapeaux des régiments actuels. Ils sont conservés par le musée d’Aubagne et une partie d’entre eux est exposée dans la crypte. Les fanions des compagnies et escadrons sont vert et rouge sur l’avers, diagonale descendante, le vert contre la hampe. Le revers présente les couleurs réglementaires correspondant à la numérotation de l’unité.
C’est l’expression même de la discipline, la manifestation spontanée du respect envers le supérieur. Celui-ci, par la qualité de sa réponse, doit prouver qu’il en est digne. .
Le salut au caïd
Le boudin
" Le Boudin "est la marche officielle de la Légion. Ce titre, à lui seul, évoque la merveilleuse
aventure des Képis Blancs. Mais quelle est donc l’histoire de cette marche, que nous considérons tous comme " la Marseillaise " légionnaire ? Les origines du mot, comme celles du
thème du célèbre refrain, sont assez mal connues. Les uns pensent au rouleau de toile long de 52 connues des variantes dues à l’imagination fertile des légionnaires. Les paroles actuelles ont probablement été adoptées vers 1870, alors que le roi des Belges avait demandé que ses sujets ne combattent pas en France et que de nombreux Alsaciens-Lorrains s’engageaient à la Légion. Pour terminer, nous ne sauront sans doute jamais si les paroles sont dues aux épaules des légionnaires ou à leurs estomacs, mais il est indéniable que " le Boudin " est un morceau qui exalte l’amour profond du légionnaire pour son drapeau et pour sa patrie d’adoption. Si l’on ne salue pas pendant l’exécution du Boudin, on l’exécute et on le chante au garde-à-vous
Le képi blanc
Le béret vert
La ceinture bleue
La cravate verte
De nos jours, la Légion est la seule détentrice de cette vieille tradition des chevrons d’ancienneté, dont l’origine remonte à une décision royale de 1771. Supprimés, puis remis au goût du jour à de nombreuses reprises, ils sont institués une dernière fois en 1948. Un chevron correspond à cinq ans d’ancienneté, deux chevrons à dix, etc. Seuls les militaires du rang et les sous-officiers subalternes sont autorisés à les porter. Les origines du gilet d’arme remontent à l’Armée d’Afrique et à la conquête de l’Algérie. Mais sont port devient obligatoire, à la Légion étrangère, seulement dans les années 1950. Dès lors, il sera uniquement de couleur verte, ce qui n’était pas le cas auparavant... Comportant dix-huit petits boutons dorés ou argentés, il n’est porté que par les officiers et les sous-officiers supérieurs. Les jeunes officiers doivent avoir assisté au moins une fois à la commémoration du combat de Camerone avant de pouvoir le porter.
Les pionniers
La poussière est une cérémonie qui semble tirer son origine d’une coutume de l’armée d’Afrique,
et notamment des colonnes mobiles. L’eau était rare, parfois plus que le vin, aussi avant le repas prenait-on le temps de rincer les vers avec une goutte de vin que l’on se gardait bien
de jeter. Le cérémonial traditionnel correspond aux commandements suivants, chacun s’assure que son verre contient un peu de vin, rouge en général :
La popote des officiers, et tout particulièrement celle des lieutenants est le lieu où se
cultivent et se perpétuent certaines traditions moins solennelles mais dont l’importance ne sauraient être mésestimées, ne serait-ce que par le sens d’un certain cérémonial, d’un
certain goût du panache, qu’elles développent. A cette réunion qui n’a pour but que de resserrer les liens de camaraderie, doivent régner une gaieté et une atmosphère de bon aloi. Elle
est organisée dans une enceinte militaire, ses participants se doivent donc d’y avoir une tenue et une conduite irréprochables.
Le menu
Le popotier lit le menu traditionnel dans toutes les popotes de l’armée française, avec toutefois
une légère variante propre à la Légion. Il ajoute : " ... de l’avancement dans l’armée française en général, et de la Légion Etrangère en partuculier , ce dont je serai,
d’ailleurs, le dernier et ô combien indigne bénéficiaire ". Puis le popotier invoque le Saint-Patron de la Légion. Il est d’usage aussi d’invoque le Saint-Patron des éventuels invités
d’honneur.
Noël à la Légion étrangère est La fête de famille par excellence. Dépassant le cadre religieux,
tous les légionnaires ne sont pas chrétiens, il est toujours fêté avec ferveur et enthousiasme. Dans tous les coins du monde où l’on fête la nativité, Noël est souvent la seule
occasion de réunir la famille. C’est cet aspect qui est revendiqué sous la grenade à sept flammes. Souvent loin de chez eux, de leur « famille de sang », quand elle existe
encore ( !), les képis blancs retrouvent avec leurs chefs, leurs camarades, un peu de cette chaleur familiale laissée derrière eux. Le soir de Noël, ils festoient, chantent,
s’amusent, s’offrent des cadeaux, au sein de leur nouvelle famille, leur « famille de cœur », leur « famille d’adoption », constituée de frères d’armes, de personnes
avec lesquelles ils ont pour habitude de tout partager... le pire, mais aussi le meilleur.
Camerone est le nom de la ville mexicaine où une poignée de légionnaires s’est illustrée le 30
avril 1863, au cours d’une bataille épique. Ces braves soldats se sont opposés pendant toute une journée à plus de 2000 Mexicains. Les cinq survivants (qui avaient promis à leur chef
mourant de ne pas se rendre) à cours de munitions, chargèrent à la baïonnette. En se sacrifiant, ils permirent à un précieux convoi de passer : la mission était remplie. Depuis, le
combat a fait date : il est devenu symbole de la fidélité à la parole donnée et de la mission remplie quel qu’en soit le coût. Désormais, chaque 30 avril, où qu’ils se trouvent,
les légionnaires commémorent cet événement. A la différence du chant de popote où la gaîté, la fronde et l’humeur se répondent, du chant de bivouac aux accents parfois nostalgiques, toujours sentimentaux, le chant « de marche » a pour quadruple but de soutenir les énergies, d’affirmer la cadence, de fondre quarante timbres en un seul chant, ce qui éveille en chacun le sens profond de la collectivité, et de donner à la superbe d’une troupe en mouvement un prolongement sonore qui la valorise Il n’est pas ici question de commenter son utilité, de vous persuader, s’il en était besoin, de son influence bénéfique ni de justifier de son importance. Le fait est là. La Légion étrangère est, une fois encore, la troupe qui sait, qui doit, qui chante le mieux au monde. Ce patrimoine flatteur doit être reçu avec fierté, certes, mais il nous appartient de le transmettre, non seulement sans le laisser de déprécier, mais aussi en y apportant – pourquoi non ? - encore plus de flamme, encore plus d’ampleur, encore plus de résonance.
La Musique
De tous temps, la Musique principale de la Légion étrangère a occupé une place privilégiée dans
la faveur du public. A la puissance d’exaltation qui rayonna des musiques de marche et au prestige dont jouissent les fameux " Képis Blans", elle ajoute son allure solennelle et
éclatante, expression la plus directe de la personnalité légionnaire. Son histoire commence avec celle de la Légion, créée par l’ordonnance royale du 10 mars 1831.
Le Chapeau Chinois
Le chapeau chinois est un instrument de percussion comportant un pavillon de cuivre perché sur un bâton, garni de clochettes et de grelots, que l’on agite comme un hochet. En outre, il est orné de queues de cheval.
Origine des Queues de Cheval
Coutume d’origine islamique, adoptée par les régiments d’afrique qui, suivant l’exemple de l’ennemi, ont pris l’habitude d’exposer devant la tente du chef, la queue du cheval tué sous lui au combat. Ainsi était démontrée la valeur, le courage du commandant, témoignage tangible de son ardeur au combat. On peut donc penser que le chapeau chinois, instrument de percussion, était en même temps un emblème traditionnel et symbolique. . .
Les fêtes des régiments :
En plus des fêtes communes à toute la Légion, chaque régiment commémore une des dates les plus marquantes de son histoire, ou la fête de son saint patron.
|
|