6-11-2015
Novembre arrive, synonyme du souvenir de la fin de la Grande Guerre, de ces soldats tombés aux champs d’honneur et de ses blessés de l’âme et du corps. Prenant part à toutes les campagnes militaires françaises, la Légion se fait alors remarquer par son héroïsme et il n’est pas rare d’entendre dire: “Quand un Français rentre à l’hôpital, c’est pour être rapatrié, un tirailleur, c’est pour être soigné, un légionnaire, c’est pour mourir”. Novembre est donc le temps de la mémoire et c’est aussi le temps d’une solidarité qui dépasse même la mort, la diminution physique ou psychologique.
Engagée “aux quatre coins du monde”, la Légion d’aujourd’hui n’a rien perdu de son héroïsme comme l’atteste le sacrifi ce récent et absolu de certains de ses képis blancs. Et puis il y a les autres, ceux qui nous reviennent parfois diminués dans leur chair, brisés, meurtris.
Comme nous avons coutume de le dire : “la légion ne pleure pas ses morts, elle les honore” ; mais qu’en est-il vraiment de nos blessés ?
Comme le dit le code d’honneur : chaque légionnaire est notre frère d’armes, et nous lui manifestons toujours la solidarité familiale. Au combat nous n’abandonnons jamais ni nos morts, ni nos blessés. Ainsi donc la Légion ne plaint pas ses blessés, elle s’en occupe ! C’est ce que KB vous propose de redécouvrir ce mois-ci dans un dossier spécial “Blessé au combat et après ?”
Bonne lecture à tous.